Vue générale sur les graffitis

Le mot «graffiti», indique avant tout un aspect, d'expression extraordinairement antique, qui consiste à placer sa marque, sa signature sur un mur et en noter ainsi les murs ou plutôt l'espace urbain, afin de communiquer à l'aide des mots ou des images. Cet art est considéré d'abord comme bâtard, la particularité de cet art est qu'il se montre dans l'espace public, s'affiche au grand jour est donc accessible à tous. Le sujet du graffiti est vaste et varié. L'évolution du graffiti a donc connu peu à peu, une véritable renaissance artistique à travers

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cette explosion de créativité et de nouvelles idées, qu'on appelle aussi et surtout le Street art qu'exposent des artistes de monde entier dans les rues.

Le graffiti, est l’une des premières marques de l’appropriation sociale de l’environnement urbain. Il fait partie des attestations populaires, aptes à nous exposer des aspects nouveaux des sociétés qui les ont produits.

a) L’Histoire des graffitis

Le graffiti, en Algérie, tel que nous le connaissons aujourd'hui, est issu de la culture hip-hop américaine. Il est né à New-York à la fin des années 1960, sous la forme de tags. Sauvages dans un premier temps, puis de créations de plus en plus élaborées. La peinture aérosol et les marqueurs sont devenus les outils les plus utilisés pour les réaliser.

En France, le graffiti est condamné par la loi, puisqu'il est considéré comme une :

«destruction, dégradation ou détérioration volontaire d'un bien appartenant à autrui » ⁷

Le graffiti urbain, se développe souvent dans un contexte de tensions politiques : pendant les révolutions, sous l'occupation, (le Reichstag à Berlin couvert de graffiti par les troupes russes), pendant la guerre d'Algérie, en mai 1968, sur le Mur de Berlinou dans les régions où se posent des problèmes d'autonomie (Bretagne des années 1970, Irlande du Nord, etc.).

Vers la fin des années 1960 et dans plusieurs pays des deux côtés de l'Atlantique, du fait notamment de la disponibilité d'aérosols de peintures « émaillées », une partie des graffitis a gagné une vocation esthétique.

De plus en plus, les jeunes sont tous trouvé que le graffiti est concéderai comme l’un des procédés d’expression et d’affirmation de soi, utilisant leur langage ce dernier, contribuer à façonner l’espace afin, d’inscrire dans une pratique culturelle universellement urbaine.

Le graffiti, présente donc cette spécificité d'être une « trace urbaine » à la fois barbouillage illégal et aspect d'expression artistique, selon les points de vue recueillis et les individus aperçus. Le terme graffiti c’est une ’expression murale, mais on peut le définir comme une inscription ou un dessin tracé, peint ou gravé sur un support qui n'est normalement pas prévu à cet effet. Il est à différencier du tag qui est l’inscription d’un pseudonyme au tracé simple, utilisant une seule ligne, en guise de signature. Le graffiti est lui aussi particulier, car il intéresse tout lettrage dont le tracé est plus ou moins confus, Ce dernier

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à civilisé ensuite à une décoration interne, à de variés effets, à l’existence d’objets et de personnages d’une part, et vers les différentes techniques de l’art urbain.

b) Origine des graffitis

Le graffiti, tel qu'on le connait aujourd'hui est né dans les années 1960. Au cœur de New-York principalement .Il se caractérise par des formes relativement définies, où la créativité individuelle s’exprime, dans un cadre codé et impliquant l’adhésion à toute une culture: vocabulaire, lieux, préoccupations, goûts musicaux, etc.

Il faut bien sûr dire que le graffiti, est issu d'une véritable culture clôturée par la jeunesse, qui est celle du Hip-hop. Cette culture de rue a un langage, un état d’esprit, et des signes de reconnaissance qui s’interprètent par un style vestimentaire spécifique, la musique Hip-hop également. Mais identiquement exprimée par l'apparence dont la coiffure et les tatouages et le style de vie dans les rus.

c) Etymologie

C'est un mot masculin, pluriel: graffitis ou graffiti venant du mot italien « sgraffito» ou

«sgraffite» qui signifie «coup de griffe, égratignure», mais surtout «stylet». Le «sgraffito»

ou «sgraffite» est aussi une technique d’ornementation des façades assuré à mlhumide pour faire apparaître des lignes et des formes.

Ce mot vient aussi du mot latin «graphium» voulant dire «poinçon à écrire», et est aussi emprunté au grec «grapheion» se rattachant au verbe «graphein», écrire.

L’idée d’écrire avec un poinçon, par extension avec un objet agressif ou agressivement contre une surface, est donc présente dans le terme. Ce mot apparaît au milieu du XIXe siècle, en même temps que l'on découvre les fresques de Pompéi.

d) Définition du mot

La définition du graffiti : « le graffiti, c’est en effet l’épigraphie de l’instant, c’est un flashe

et chacun d’eux est unique. Est aussi l’épigraphie de la liberté et de la spontanéité qui dépend seulement de l’intention ou de l’inspiration subite du gaffeur, grâce a qui apparait tout d’un coup une tranche de vie prise sur le vif, qui fait arriver jusqu’a nous ce qui était destiné a l’éphémère, appliqué a un moment unique , a une situation donnée non reproductible »⁸.

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Cité par Bost, J-P.et Fabre, G, 6 juin 2010, « A propos des corporaux de graffiti : quelque question de méthode », texte présenté a la société Française d’étude épigraphique sur Rome et le monde romains(S-E-F-R) au cours dune séance consacrée aux corpora épigraphique.

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L’épigraphie de nos jours, désigne l’écriture sur les piliers urbains c’est une figure d’expression autonome, son adaptation résulte de l’inspiration du greffeur à exécuter, communiquer un graffiti en toute liberté son exprès, est prétendu manifesté une idée.

Le terme « graffiti » désigne « inscription, dessin griffonné à la main sur un mur » ⁹

Ou encore « le graffiti se définit comme étant une inscription spontanée au Clandestine dans un

lieu public comportant en proportion des formes abstraite, des idiogramme ou pictogrammes et du texte » ¹⁰

« Les graffiti », « les slogans » et les différentes inscriptions sur les murs dans l’espace

urbains, sont la formule d’une certaine catégorie sociale : elles sont couramment engendrées par des groupes de jeune.

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Dictionnaires encyclopédiques LAROUSSE, 2001, p, 707.

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Quelques exemples sur les graffitis

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