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\X LA VIE MUSICALE * Fr

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Academic year: 2021

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Texte intégral

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FRIBOURG - ILLUSTRE La vie musicale

Organe officiel des Fribourgeois «hors les murs» depuis 1957

Depuis le 1er octobre 1975, organe de liaison de:

— Société cantonale des Musiques fribourgeoises

— Société cantonale des chanteurs fribourgeois

— Céciliennes

— Fédération fribourgeoise du cos¬

tume et des coutumes

— Fédération fribourgeoise des ac¬

cordéonistes

— Association des organistes

— Conservatoire de musique.

Notre couverture:

Le très beau costume des

«Bourgeoises» de Fribourg.

FRIBOURG-ILLUSTRE La vie musicale

Magazine bimensuel paraissant le premier et le troisième mercredi de chaque mois.

Edition, impression, administration:

Imprimerie Fragnière SA 35, route de la Glâne 1700 Fribourg Tél. 037 24 75 75 Rédaction:

Case postale 66 1701 Fribourg Tél. 037 24 75 75 Télex: 36 157

Rédacteur en chef responsable et photographe:

Gérard Bourquenoud Bureau: 037 24 75 75 Privé: 037 46 45 27

Rédacteur «La vie musicale»

Pierre Kaelin Bureau 037 22 16 03 Privé: 037 26 23 69

Délai de réception des annonces:

Quinze jours avant la parution Abonnements:

Suisse Annuel Six mois Trois mois

Fr. 36.90 21 — 10 — Etranger

Envoi normal: Fr. 49.—

Envoi par avion: 73.—

Compte de chèques postaux 17-2851

«Fribourg-lllustré» et le supplément

«La Vie musicale» ne peuvent être vendus séparément.

La reproduction de textes ou d'illus¬

trations ne peut se faire qu'avec l'autorisation de la rédaction.

La rédaction n'assume aucune res¬

ponsabilité pour les manuscrits et photos non commandés.

Service des annonces:

Annonces Suisses SA (ASSA) 8, bd de Pérolles

1700 Fribourg Tél. 037 22 40 60

Acquisiteur en annonces pour Fribourg-lllustré:

André Vial, Bulle Bureau: 037 22 40 60 Privé: 029 2 55 30 Tarif de publicité:

1/1 page Fr. 635 — 1/2 page 340.—

1/4 page 180.—

1/8 page 95.—

1/16 page 53.—

Supplément «La Vie musicale»

Une case 50 x 34 m/m Fr. 40.—

Reportage publicitaire:

1/1 page Fr. 750.—

Rabais de répétition et sur abonne¬

ments d'annonces.

SOMMAIRE Communication à nos abonnés et lecteurs

A la découverte de nos monuments historiques

Une interview du directeur de l'UFT, M. Maillard

Les Paccots, toujours dans le vent Bâtiment administratif de Villars- sur-Glâne

8e district fribourgeois Chevaliers du Bon Pain La vie musicale

Amicale des patoisants «Le Triolè»

Foyer pour enfants et Home pour personnes âgées des Bonnefontai- nes

Flashes des districts FI découvre Orsonnens Programme TV Les défunts

Dans notre précédente édition, nous avons encarté un bulletin de versement pour le renouvellement de l'abonnement à votre magazine préféré.

Nous vous demandons également de faire le versement avec l'adresse complète et exacte du destinataire, ceci pour faciliter le contrôle du fichier.

Nous vous remercions de votre fidélité.

Fribourg-lllustré

Hôteliers et Restaurateurs Fribourg-lllustré se fera un plaisir de présenter dans son édition du 17 décembre prochain, vos menus de Noël et de Nouvel-An.

Chaque annonce aura place qu'elle mérite. la

FI

ETES-VOUS NOTRE GAGNANT?

Courrier des lecteurs

Monsieur le Rédacteur,

C'est avec un plaisir renouvelé que chaque mois je me procurais votre très intéressante revue «Fribourg-lllustré». Aujourd'hui, c'est avec impatience que nous attendons - ma femme et moi - notre «dose noire et blanche» bimensuelle...

La diversité des articles écrits dans un style clair, bien observé et non sans une pointe d'humour, accompagnés de très belles photos rendent très vivant votre estimé journal. La mise en pages y est claire et bien ordonnée.

Bien que n'ayant jamais habité notre canton d'origine, nous sommes quand même des «mordus» de fin de semaine. Cela change quelque peu des 50 000 voitures qui traversent journellement le pont du Mont-Blanc.

La vue de toutes ces photos dans le «Fribourg-lllustré» nous font penser à la nature, à l'air pur, aux bons produits de la terre, aux menus de Bénichonet à tout ce peuple qu'il faut connaître pour mieux l'apprécier.

Nous voudrions également vous féliciter d'apporter votre contribution à la lutte contre la pollution en général et aussi contre ces pollueuses (en jupons) transformant le pâturage des «Chaudereires» en poubelle pour jeunes filles de bonnes familles tout en allumant des feux à quelques mètres d'un chalet de bois. Lorsque nous apprenons que ces inconscientes sont destinées à devenir (probablement) intelligentes, cela est d'autant plus triste.

Apprendre les maths, le français, lire de bons auteurs et acquérir de bonnes manières est une chose, tandis que l'instinct, la sensibilité et le respect de la nature en est une autre, innée et spontanée (ou ni l'une, ni l'autre).

En prenant fait et cause pour votre article fustigeant cet étrange comportement (no de septembre 1975), nous pensons qu'il serait donc inutile de créer une faculté pour la protection de la nature et de l'environnement à l'Institut de jeunes filles de... et encore faudrait-il trouver des «anges-gardiennes»!

En vous félicitant pour le plaisir que vous nous apportez chaque quinzaine, veuillez M. et Mme M. Pasquier Genève

La personne dont le visage est entouré d'un cercle, est invitée à se présenter à notre bureau jusqu'au 5 décembre 1975 ou de nous faire parvenir une photo récente. Le gagnant touchera un abonnement gratuit de trois mois à «Fribourg-lllustré - La vie musicale».

Dans notre prochain numéro qui paraîtra le 3 décembre:

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A la découverte des monuments historiques et édifices un patrimoine sauvé grâce au ... benefice de ta Loterie Ro- publics du Pays de Fribourg mande

L'autel rénové delà Visitation Construiteen 1653 par l'architecte Jean-François Reyff, l'église de la Visitation est connue dans l'histoirede l'art enSuisse comme un jalon dans l'évolution de l'architecture, puisque sa façade est la première curviligne en Suisse. Les restaurations entreprises depuis 1971 ont permis de remettre à jour le dallage et de reculer l'orgue, pour compléter la grille mutilée.

Dans le monastère, les restaurations ont permis de ressortir le décor original du réfectoire, de la salle de communauté et du chœur des religieuses. La Renaissance tardive, avec ses rinceaux de grisaille, a inspiré l'exécution des deux plafonds de la salle de communauté et du réfectoire. Au chœur des religieuses, c'est au contraire le bleu et le rouge du baroque commençant, soulignant les encadrements des fenêtres et rythmant le plafond à caissons.

Les travaux de restauration des peintures ont été en grande partie exécutés par les religieuses elles-mêmes, qui rejoignent ainsi la tradition des origines, où les religieuses avaient exécuté le moulage des voûtes et la peinture de certains décors.

Eglise de St-Jean et chapelle Ste-Anne, Fribourg

Construite en 1224 par les chevaliers de St-Jean de Jérusalem, cette chapelle conventuelle devint église paroissiale lorsque Pierre d'Englisberg fut nommé commandeur, en 1504. Ce mécène commanda pour l'église deux retables au peintre Fries et au sculpteur Rodit- zer, dont les volets ont été vendus aux musées de Zurich et Bâle.

La chapelle Ste-Anne, oratoire privé du cammandeur, fut construite en 1511.

Elle fut transformée au cours du XVIIe siècle en chapelle mortuaire et le thème de la mort et de la fuite du temps inspire tout ledécor de rinceaux qui encadre les fenêtres.

La restauration actuelle a consisté à enlever le plafond de pavatex et à redécouvrir les planches à couvre- joints peintes de rinceaux verts et blancs. M. Jan Horky a assuré le travail de reconstitution du décor du XVIIe siècle.

Un autel de l'Eglise Saint-Jean

Eglise paroissiale de Saint-Jean

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4

Le week-end de Chantal

III

Image singinoise

III

Chantai a trente-sept ans. Elle est blonde, svelte, sportive, épanouie. Elle gagne honorablement sa vie comme secrétaire de direction. Divorcée depuis quelques années, aucun enfant, elle n'a plus de famille, sauf un frère qui exploite un ranch en Amérique. Elle ne l'a pas revu depuis cinq ans. De temps en temps une lettre qui lui communique qu'il vit toujours et que tout va bien.

Mais Chantai, elle, est seule, toujours seule. Lors d'une rencontre fortuite, elle m'a parlé de ses problèmes.

«En semaine, je n'ai besoin de personne.

Je suis très occupée par mon travail au bureau et dans mon appartement. Je ne veux pas d'un homme qui vienne sans cesse frapper à la porte pour m'inviter à sortir ou boire un apéritif au bistrot du coin. Etant du signe de la Vierge, je n'ai pas de réels désirs physiques. Par con¬

tre, je m'ennuie terriblement chaque week-end. Et pourtant, je soigne ma peau, je garde souvent le bébé de ma voisine, je fais des promenades en forêt, je lis de nombreuses revues et suis passionnée par les romans poli¬

ciers. Malgré toutes ces occupations, je trouve le week-end long, très long, sur¬

tout en hiver. Un Jules, vous compre¬

nez...

Je ne suis pas la femme qui va cha¬

que dimanche après-midi dans un tea¬

room pour prendre le thé avec mes amies. Je n'aime pas attendre assise sur une chaise qu'un homme vienne m'invi- ter à danser. C'est beaucoup trop mélancolique. Je vais dans les dîners d'entreprises et professionnels où je connais bon nombre de personnes. Là, je me sens à l'aise. Mais encore une fois, je n'ai aucune chance de découvrir l'homme de ma vie. Mes voisins sont tous des pères de famille irréprochables ou pétrifiés par leur épouse. Et je me dis zut! le seul gars qui m'intéresse est à trois tables de la mienne. Et il a l'air de s'ennuyer autant que moi. Ce qui fait qu'au dessert je suis énervée et rien ne va plus. Il faut que je boive un verre de plus ou que je quitte la salle. Tout le monde me dit que je suis élégante, gen¬

tille... je ne sais pas.

Quand un gars m'accompagne en voi¬

ture jusqu'à mon domicile, il tente de me séduire à l'entrée de l'immeuble. Que de compliments fort agréables: «Vous êtes vraiment une belle femme, comme on n'en fait plus.» Ce qui est vrai, d'ail¬

leurs, avec ses yeux bleus, sont petit nez, ses jolies jambes. Ensuite, le gars propose de monter «prendre un café.»

A trois heures du matin. Un café, c'est intelligent. Bref, je refuse poliment, je suis trop fatiguée. Et puis il est trop tard.

Ce brave garçon peut penser que je suis difficile. Justement, je suis difficile. Et encore plus qu'à vingt ans. C'est mon principe, un point c'est tout. Quand j'ai refusé le café, ou il s'en va pour tou¬

jours, ou il rappelle le lendemain. Que voulez-vous, je suis comme ça. Mais rassu-ez-vous, je ne suis pas une vieille fille. Ce qui est moche, conclut Chantai, c'est que je n'ai pas encore rencontrer l'homme de ma vie.» R

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La très belle église de Brunisried Pourquoi y a-t-il toujours plus de corbeaux le long des autoroutes?

Les corbeaux et les corneilles qui passent pour être parmi les oiseaux les plus intelligents de leur espèce, semblent porter un intérêt certain aux autoroutes. Cette attirance a été confirmée de manière scientifique par Roger Tabor, biologiste britannique, qui s'est aperçu que ces oiseaux étaient cent fois plus nombreux le long des autoroutes qu'au bord des routes ordinaires. Il chercha à savoir ce qui pouvait bien attirer les cor¬

beaux en bordure des autoroutes.

Comme ces oiseaux font une grande consommation de vers de terre, c'est dans cette direction que les recher¬

ches ont été faites. L'abondance de 1975 aura été une année à pommes

corbeaux et de corneilles est liée à l'humidité, ce qui est comme chacun sait, un facteur favorisant la sortie des vers de terre. De nombreuses expériences ont révélé que les vibra¬

tions dans le sol pouvaient inciter les lombrics à remonter à la surface. Le passage de véhicules à grandes vi¬

tesse est particulièrement efficace.

D'autre part, plus le sol est mouillé, plus nombreuses sont aussi les émer¬

gences des vers de terre à la surface.

Charles Darwin, le célèbre naturaliste, avait déjà constaté que certains oi¬

seaux tapaient des pattes sur le sol pour faire sortir les vers de terre. En l'occurence, les corbeaux préfèrent de toute évidence utiliser le progrès technique en laissant les véhicules automobiles faire le travail à leur place. L'inscription «Je roule pour vous» collée à l'arrière des camions est de plus en plus justifiée, même si elle n'est pas censée s'adresser en premier lieu à ces grands oiseaux noirs.

FI

Au plaisir d'offrir un abonnement à Fribourg-lllustré, vous ajoutez le plaisir de recevoir, donc vous faites bénéficier

vos parents et vos amis d'un cadeau fort agréable.

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Regard sur le tourisme fri bourgeois

Interview de M. Germain Maillard,

directeur de l'Union Fribourgeoise du Tourisme

M. Maillard, quelles sont les fonctions de l'Union Fribourgeoise du Tourisme?

La loi sur le tourisme de novembre 1973 et son règlement d'exécution confient à l'UFT la mission de promouvoir le tou¬

risme, de représenter et de défendre les intérêts de celui-ci, d'organiser et de coordonner son développement. Ce mandat recouvre de la sorte des acti¬

vités très diverses qui dépassent le ca¬

dre déjà large de la promotion. Outre le devoir de veiller à l'application de la loi, comme l'encaissement de la taxe de séjour et de son utilisation à des fins non publicitaires, l'UFT favorise et collabore aux réalisations entreprises par les sociétés de développement ou tout au¬

tre organisme et qui sont de nature à améliorer notre offre touristique.

Quel est l'apport du tourisme fribour- geois?

Il n'est plus permis de douter de l'intérêt économique pour notre canton de développer le secteur tourisme. Bien sûr, au regard d'autres régions touris¬

tiques, le Pays de Fribourg a encore un grand pas à faire. Il n'en reste pas moins qu'aujourd'hui déjà, la recette touris¬

tique totale est importante. Elle touche à l'hébergement et à la restauration bien sûr, mais elle concerne encore foule d'autres entreprises et commerces qui s'assurent une part importante du chif¬

fre d'affaires grâce au tourisme de va¬

cances et d'excursion. Des calculs ont été faits dans d'autres cantons pour es¬

sayer de donner un ordre de grandeur à

cette recette touristique. On admet ainsi en général qu'un hôte qui passe un jour complet, avec nuit à l'hôtel, dépensera en moyenne fr. 80.-. On a enregistré dans notre canton quelque 250000 nuitées d'hôtel en 19741 Ou en¬

core, les dépenses journalières des adeptes du caravaning sont estimées à fr. 25.-. L'estimation de nuitées pour ce secteur à été en 1974 de 375 000 nuitées. Ce n'est donc pas rien.

Brossez-nous une image du tourisme fribourgeois

Tourisme de printemps, d'été, d'auto¬

mne et d'hiver, notre canton présente un intérêt certain en toute saison. Bien sûr, nous sommes liés à la mode des va¬

cances et nous enregistrons de la sorte des arrivées d'hôtes de loin les plus nombreuses durant les mois de juillet et août. Par contre, la saison d'hiver bénéficie encore assez peu de séjours prolongés. Nos stations de sports d'hi¬

ver sont avant tout fréquentées par des sportifs qui se déplacent journellement.

C'est ce qu'on appelle l'excursionnisme et qui correspond aussi au tourisme existant à Morat et Gruyères principale¬

ment durant la saison d'été.

Un sondage d'opinion, mené il y a quel¬

ques années, relevait (et c'est vrai en¬

core aujourd'hui) que l'hôte-type du Pays de Fribourg était une personne qui recherchait le calme, la nature, les dis¬

tractions simples, en un mot, le vrai. Il est donc important que nous sachions mettre en valeur les beautés naturelles de notre canton, ses traditions et ses coutumes. Il ne sert donc à rien de rêver aux grands mouvements touristiques

de la Méditerranée. Cette clientèle-là n'est pas la nôtre. Mais cela ne veut pas dire que celle du Pays de Fribourg est inexistante. Bien au contraire, un mou¬

vement semble s'intensifier en faveur de régions telles que la nôtre, où le tou¬

risme n'a pas tué le tourisme. Il s'agit de tout mettre en œuvre pour mieux iden¬

tifier ses désirs et bien la recevoir.

Quelles sont les préocupations de l'UFT?

Les touristes qu'ils soient en vacances ou de passage ne sont pas ou plus, comme d'aucuns le pensent encore, des personnes qui ne comptent pas et qui dépensent les yeux fermés. Plus que jamais les notions de prix et de qualité des prestations deviennent primordia¬

les. Le voyageur en veut pour son ar¬

gent. Dans cet ordre d'idée, notre souci est de ne pas être qualifié de région chère. Et c'est trop souvent le cas. Sous prétexte qu'on est situé dans une zone dite touristique on s'autorise parfois à faire des prix qui sont sans aucun rap¬

port avec les prestations offertes. Une telle politique va à rencontre du tou¬

risme et dessert considérablement l'image de marque de notre canton. La concurence dans le secteur du tourisme est de plus en plus vive et il ne faudrait jamais perdre de vue que, dans le choix d'un lieu de vacances ou d'excursion, le voyageur fait varier les prix.

Une autre préocupation qu'il faut men¬

tionner est celle des possibilités d'hébergement. Notre développement touristique est en fait un peu paralysé par l'insuffisance de l'hébergement hô¬

telier. D'un côté les lits existants dans

notre canton sont semi-occupés; d'un autre côté, nous ne sommes que rare¬

ment en mesure de recevoir des grou¬

pes qui sont l'apport principal des agences de voyages. Nous sommes donc contraints à un tourisme indivi¬

duel. C'est une forme de tourisme qui, certes, s'intensifie un peu partout, mais qui est aussi plus exigeante. La promo¬

tion est difficile et aussi plus chère.

Aussi est-ce par les hôtes totalement satisfaits et désireux de revenir que nous parviendrons le mieux à faire connaître notre canton et à améliorer nos résultats dans le domaine du tou¬

risme.

A court terme, que! est votre objectif?

Pour ce qui touche à la saison d'hiver, nous avons surtout axé notre campa¬

gne sur le thème «les Alpes f ribourgeoi- ses proches des grands centres». Notre position par rapport aux zones à forte densité de population est très bonne et les communications, principalement par la Nationale 12 deviendront extrê¬

mement aisées. Ces axes routiers qui mènent aux Alpes fribourgeoises ne sont pas encombrés. Nous n'avons, de ce fait, pas le problème des goulots d'étranglement du dimanche soir.

Par ailleurs, notre offre s'est améliorée.

Avec une cinquantaine d'installations de remontées mécaniques, des pistes de randonnée balisée et certaines éclairées, des piscines et d'autres moyens de distractions, nos stations sont en mesure d'intéresser toutes les couches de la population, les familles, les skieurs chevronnés, comme aussi les débutants.

Alpes fribourgeoises

Bulletin d'enneigement (même le dimanche)

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6

Au centre des Paccots

LE PITCHOUNET:

ski-lift indépendant destiné aux enfants et débutants Capacité: 500 personnes à l'heure

La station touristique des Paccots sur Châtel-St-Denis se présente à nos lecteurs

Dent de Lys 2014

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Vanaa*»Art*» CapeauMoir»

1 . 1941 Dérttedu Mfc)t

FolHu Borna

1849 L« Motard

1752 t Co) de Sofadte»' A

L« Foty 1730 .-"»v ^ Le Pratet

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Châtel-St-Denis Hôtel-Restaurant du Cheval Blanc

Vendredi 28 novembre, dès 20 h., soirée concert avec l'orchestre GRENZLAND - TRIO

Samedi 29 novembre, dès 20 h. Grand bal conduit par le même orchestre

Dimanche 30 novembre, dès 20 h., soirée concert avec LES ARMAILLIS DE LA ROCHE

et toujours le même trio Ambiance - gaîté

Se recommande : famille Progin - Minguely Téléphone (021) 56 70 30

Hôtel

de la Croix-d'Or Châtel-St-Denis

Fam. Delley, propr.

Visitez son nouveau BAR rustique

«EL COLORADO»

ainsi que son dancing

«LE CAVEAU»

avec les meilleurs orchestres interna¬

tionaux

Ouvert tous les jours jusqu'à 2 heures Tél. (021) 56 70 27

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geoise

Rubrique sportive et touristique paraissant dans chaque édition du 19 novembre 1975 au 21 janvier 1976

Une montagne ambitieuse

Chaque année, lorsque revient le froid, c'+st le grand dépouillement qui frappe la na¬

ture. L'arbre, nu, plonge son image saisissante dans le bleu du firmament. Au premier plan, les Paccots sur Châtel-Saint-Denis, une station qui sourit au soleil, au fond, Theysachaux et la Dent de Lys, montagnes majestueuses qui veillent sur toute la vallée. Pour les gens de ce pays, pour les sportifs aussi, la neige ne signifie pas la léthargie, mais plutôt le réveil d'une vie nouvelle, celle des sports d'hiver dans un paradis blanc.

Curieusement intact, pays où le ciel et la terre semblent se toucher, pays de rêve où les sapins séculaires se reflètent dans le lac des Joncs qui devient l'attrait de milliers de citadins. Là-haut, la lumière est plus intense. Un climat de paix vous enveloppe. Une excursion aux Paccots, c'est l'occasion d'un délassement total du corps et de l'esprit.

L'inventaire est fait. Tout est en place. Il ne manque plus que la neige... mais les augures prévoient qu'elle ne saurait tarder. Et, au premier flocon, la grande saison de blanc ouvrira ses portes. Les Paccots, avec ses installations de remontées mécaniques et ses établissements publics, attend de pied ferme ces voitures et ces cars qui lâcheront tôt le matin leur cargaison de skieurs sur les pistes. Beaucoup arrive¬

ront par le train à Châtel-Saint-Denis où ils seront pris en charge par les bus des G FM.

Côté enseignement, précisons que la méthode du ski évolutif sera systématiquement étendue cet hiver à l'Ecole suisse de ski des Paccots qui s'apprête à proposer à leurs élèves les plus doués, de nouvelles randonnées alpine et nordique. Un effort particulier est déjà pré vu pour faire connaître les joie de la neige à des enfants qui, pour des raisons diverses, ignorent encore les sports d'hiver.

Certes, le touriste friand de vacances sophistiquées et de sports divers et d'hiver trou¬

vera toujours plus de plaisir dans cette stationque partout ailleurs. Pour découvrir avec intérêt une région en pleine mutation, où l'expérience aidant, l'évolution est en passe d'aborder un tournant décisif, je suis allé poser quelques questions à M. Michel PiHoud, président de la Société de développement de Châtel-Saint-Denis-Les Paccots qui, accompagné de M. Gaston Colliard. président de la Société des montes-pentes de Corbetta, m'a reçu avec sa gentillesse coutumière, accédant volontiers à mon désir, ce dont je lui en suis reconnaissant.

G.Bd Verra-t-on de nouveau une telle abondance de neige?

Un réseau de pistes variées Circuit de fond éclairé

Ecole suisse de ski

Deux piscines chauffées Sauna

f

Restauration soignée

Hôtels - Chalets et appartements de vacances

Renseignements 021/56 71 51

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8

■ CHATEL-SAINT-DENIS

1 Lors de votre passage dans cette charmante région, I ARRETEZ-VOUS

I Au Cercle d'Agriculture 1 et dégustez nos spécialités

I 0 Jambon de la borne I 0 Fondues

1 Menu du jour et petite restauration de brasserie

LMMkAHrHr V Mil I Salle pour sociétés et banquets

i Famille Villard-Jaquier - Téléphone (021) 56 70 53 1 Grand-Rue 79

Les Paccots

Toujours dans le Vent

FI— Monsieur le Président, quelle image touristique pouvez-vous nous donner des Paccots?

Michel Pilloud— Située au cœur de la Suisse, les Paccots sur Châtel-Saint- Denis est une station touristique pri¬

vilégiée. Elle a complété son équipe¬

ment à un rythme réjouissant, mais avec prudence. Comme quoi le progrès a du boni Même s'il faut de temps à autre supporter le bruit et l'odeur d'un moteur dans la tranquille blancheur d'un champ de neige...

La station des Paccots se trouve à qua¬

tre kilomètres de Châtel-Saint-Denis et

à moins de 100 km de toutes les villes romandes. (Elle est également la plus proche de Paris) A ceux qui apprécient l'atmosphère d'une région accueillante, elle offre dans un décor naturel, un cli¬

mat sain et favorable à une meilleure santé de l'être humain, qu'il soit jeune ou moins jeune, Son environnement formé de montagnes, rochers, pâtura¬

ges, sapins, en fait une station arbo- risée où l'on n'a pas du tout l'impression d'être noyé par le spectacle.

FI— Les Paccots est-elle une sta¬

tion ambitieuse?

Oui, mais d'une manière raisonnable. La région constitue une réelle zone touris¬

tique. Son développement a été marqué en 1928, la veille de la dernière guerre en 1938, date de la fondation par M. Gaston Colliard, de la Société des montes-pentes Corbetta. C'est surtout depuis 1960 qu'elle connut l'évolution la plus réjouissante.

FI— Quelles sont les conditions d'enneigement?

Sa situation, son orientation par les vents d'ouest, son altitude (850 à 2000 m.)font que l'enneigement est non seu¬

lement régulier, mais assuré du 15 no¬

vembre au 15 mars. A condition, bien entendu, que le travail de damage soit fait soigneusement et en temps oppor¬

tun. En effet, le damage a pour effet de rendre la neige plus compacte et, par là même, plus résistante. D'où un avance¬

ment et une prolongation de la saison qui, dans la plupart des hivers, peuvent atteindre plusieurs semaines.

SUR LA RIVE GAUCHE DE LA VEVEYSE (CHATEL-LES PACCOTS)

DANS UN SITE CAMPAGNARD AVEC MAGNIFIQUE VUE (en face des Paccots) L'AUBERGE DE LA FRASSE

vous propose son menu du jour

ses spécialités de la borne ses fondues

ses spécialités de la chasse (sur commande) ses vins de premier choix

ses salles pour sociétés ses chambres confortables

Famille A. Genoud-Pilloud Route du Moléson

Téléphone )021 ) 56 70 38

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Les Paccots sur Châtel-Saint-Denis

FI—Comment se présente I pement des paccots? equi- Notre station bénéficie d'un réseau de vingt kilomètres de pistes bien entrete¬

nues que les sept téléskis d'une capa¬

cité totale de 4000 skieurs réunissent en un complexe attrayant. Un nouveau ski-lift«LesVerollis»,de 1190m.delon- gueur ayant une capacité de 500 per¬

sonnes à l'heure complétera agréablement ceux déjà installés: Cor- betta - Pralet - Borbuintze - La Cierne - La Cagne - Les Joncs, sans oublier La Frasse - La Saira - Le Pitchounet, des¬

tinés spécialement aux enfants et débutants. Il y a encore le plaisir des randonnées sur le tour de Corbetta (7 km), le circuit de fond de la Briaz ou en¬

core la piste éclairée de la Riondonneire.

En permanence aussi, une Ecole suisse de ski qui comprend sept moniteurs.

Le passage du Grenier a été élargi sur la piste de La Cierne et un départ automa-

Son accès est facilitée par une route as¬

phaltée et des places de parc pouvant accueillir un millier de véhicules. En pre¬

nant le train jusqu'à Châtel-Saint- Denis, vous êtes ensuite conduit dans notre station par le car GFM qui assure une liaison permanente entre le chef- lieu de la Veveyse et les Paccots. Pour¬

quoi ne viendriez-vous pas à cheval, à pied, à ski?

FI— Pourquoi votre station est-elle toujours dans le vent?

Le tourisme hivernal et préhivernal représente un atout vital pour Les Pac¬

cots. Cette considération a engagé la Société de développement de Châtel- Saint-Denis et la Société des monte- pentes Corbetta, à pousser encore plus loin l'art des vacances de neige et détente. Le ski, en effet, est un moyen La très belle piscine chauffée de l'Ermitage

tique a été installé au téléski de Bor¬

buintze.

FI— Qu'en est-il sur le plan de l'hébergement et de la gastrono¬

mie?

Les Paccots compte actuellement cinq hôtels avec 174 lits, 400 chalets et ap¬

partements de vacances. Le camping

«Le Bivouac» été/hiver situé dans un endroit charmant, joue également un rôle important. Une nouveauté sur le plan de l'hébergement, c'est l'ouver¬

ture d'un service de location de chalets.

Les sportifs qui s'adonnent au ski dans notre station ont la possibilité de prati¬

quer la natation dans les piscines chauffées de l'Ermitage aux Paccots et de l'Ecole secondaire à Châtel-Saint- Denis. Dans les établissements publics, les touristes et les skieurs peuvent déguster de bons petits plats mijotés selon la recette gastronomique de la région. Nous avons noté les spécialitées de la borne, la fondue, la crème de la Veveyse et le bon fromage de montagne.

de rapprochement rêvé pour un couple, une excellente occasion d'apprendre à se mieux connaître entre camarades, de correspondre entre sportifs, de se ren¬

dre visite, ou même de se marier, Le même résultat peut être obtenu avec les vacances blanches passées en fa¬

mille ou en groupe. L'objectif des diri¬

geants est d'ailleurs d'accueillir le tou¬

riste ou le simple skieur comme un in¬

vité.

Propos recueillis par Gérard Bourque- noud

Les Paccots sous la neige

- Par quels moyens de communi¬

cations peut-on se rendre aux Pac¬

cots?

raoul sports les paccots

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La position actuelle de Villars-sur- Gline est très enviable. Ses autorités ont la sagesse et la prudence de plani¬

fier tous les problèmes qui se posent à une commune en plein expansion. Pour cette commune qui compte actuelle¬

ment 6000 habitants, un bâtiment ad¬

ministratif s'avérait nécessaire depuis plusieurs années. L'augmentation constante de la population et le développement de la zone industrielle de Moncor ont contraint le Conseil communal à trouver une solution équi¬

table, celle d'avoir une administration permanente. C'est maintenant chose faite. En effet, le nouveau bâtiment ad¬

ministratif a été inauguré le 4 octobre 1975 en présence de nombreuses per¬

sonnalités.

Un brin d'histoire

En 1961, sous la présidence de M.

François Macheret, le Conseil commu¬

nal aborda l'importante question d'un secrétariat permanent pour la com¬

mune de Villars-sur-Glâne. Le premier employé entra en fonction au mois de juillet 1962. On se rendit compte très rapidement que cette solution était in¬

suffisante. Le Conseil communal décida d'engager une personne supplé¬

mentaire pour l'administration. En 1964, on constate que le personnel de bureau est encore insuffisant. L'enga¬

gement d'un troisième employé est jugé indispensable. En janvier 1965, l'administration communale perma¬

nente prenait possession de ses nou¬

veaux locaux dans l'école de Corma¬

non. En 1968, le Conseil communal donna à l'administration une certaine structure par l'engagement d'un chef- comptable. L'évolution de la commune oblige les autorités à créer un service technique qui est ouvert le 1er mars 1971. Quelques mois plus tard, c'est la création d'un bureau de police. En 1972, plusieurs personnes sont engagées dansles divers services de l'administra¬

tion. L'ouverture du secrétariat des écoles se fait en 1974. Au cours de cette mêmeannée, le Conseil communal con¬

sidérant que l'administration est trop à l'étroit dans les locaux de l'école de Cormanon, proposa au Conseil général, la construction d'un bâtiment adminis¬

tratif. Le 6 janvier 1975, le premier coup de pioche est donné et le 7 juillet der¬

nier, l'administration prennait posses¬

sion de ses nouveaux bureaux spacieux et confortables. En 1975, c'est aussi l'ouverture d'un service social commu¬

nal. Avec le service de l'édilité, l'admi¬

nistration communale de Villars-sur- Glâne occupe actuellement une ving¬

taine de personnes.

Caractéristiques du nouveau bâti¬

ment

Sous-sol: Service technique, archives et bureaux des conseillers

Rez-de-chaussée: Contrôle des habi¬

tants, comptabilité, police locale, réfectoire, local machine Adrema, bu¬

reaux des conseillers

Premier étage: Secrétariat communal, bureau du syndic, salle du Conseil com¬

munal, salle de conférences, service social.

Nouveau bâtiment administratif pour la commune de Villars-sur-Glâne

Le nouveau bâtiment administratif attenant à l'école de Cormanon

De l'eau en suffisance pour 12 000 habitants

C'est le 29 septembre 1972 que le Con¬

seil général approuve le projet du Con¬

seil communal de Villars-sur-Glâne de construire un nouveau réservoir d'une contenance de cinq millions de litres.

Situé sur le point culminant de la com¬

mune, à l'intérieur de la forêt de Belle- Croix, ce réservoir d'eau potable et de défense contre l'incendie permet d'ali¬

menter tous les quartiers de la localité.

Cette réserve est assurée par des ap¬

ports d'eau provenant de captages communaux complétés par des souti¬

rages au Consortium des eaux de la ville de Fribourg et des communes voisines.

Ce nouveau réservoir remplace l'ancien qui ne contenait que 1200 m3. Le coût de sa construction se monte à trois mil¬

lions de francs.

Cette réalisation rendue nécessaire par l'évolution de la commune, correspond en première étape aux besoins étayés par l'étude du plan d'aménagement lo¬

cal pour une population résidente de 12 000 habitants. Elle a été inaugurée le même jour que le bâtiment administra¬

tif.

(Texte et photos G. Bd)

Le bureau de M. André Tissot, secrétaire communal

La salle du Conseil communal

(12)

12

Sarine Abonnement 1976

A Ponthaux, trois anniversaires bien fêtés!

La paroisse de Ponthaux et les communes de Ponthaux et Nierlet ont récemment fêté trois anniversaires: les 40 ans de sacerdoce du curé-doyen Charles Delamadeleine ainsi que les 90 ans d'âge de MM. Henri Jacquaz, de Ponthaux et François Cuennet, de Nierlet-les-Bois. Cette manifestation qui débuta par un office solennel en l'église du village se poursuivit à la salle communale autour d'un généreux apéritif offert par les deux communes. Plusieurs orateurs s'exprimèrent pour relever les mérites des uns et des autres tandis que le chœur mixte, dirigé par M. Henri Baeriswyl, y allait de quelques productions fort applaudies.

Les deux familles réunies autour des nonagénaires et du curé-doyen Delamadeleine. (photo FI)

Je souscris un abonnement d'une année à Fribourg-lllustré - La vie musicale.

(Ecrire lisiblement) Nom Prénom Profession..., Rue et no Domicile (No postal)

Signature

Envoyer ce bulletin à Fribourg-lllustré 35. rte de la Glâne 1700 Fribourg

Le Mouret

Rencontre

des

patoisants La neige a tait son apparition sur les sommets, la gelée a fait tomber les feuilles des arbres, la terre s'endort de nouveau pour une saison hivernale qui, selon certains paysans de chez nous, sera très rigoureuse. J'imagine que les hardes de chamois s'essorent entre Brenleire et Foliéran, comme les patoi¬

sants de la rive droite de la Sarine qui se sont réunisà l'Hôtel de la Croix-Blanche au Mouret pour leur assemblée d'auto¬

mne. Ils étaient une centaine à écouter les propos de M. François Mauron, président de l'Amicale «Le Triolè»? qui eut le plaisir de saluer la présence de MM. Burnet, responsable des émis¬

sions patoises à la Radio romande, et Gérard Bourquenoud, rédacteur de Fri¬

bourg-lllustré - La vie musicale. Le procès-verbal de la dernière assemblée fut lu par M. Henri Python. Il n'est pas besoin de préciser que les débats se font entièrement en patois.

Mme Anne-Marie Verly, de Treyvaux, a apporté la preuve que la langue pay¬

sanne n'est pas morte, mais qu'elle a un regain extraordinaire auprès de la jeu¬

nesse fribourgeoise. Dans un savou¬

reux patois de la Gruyère, elle lut un poème de son regretté père, M. Maxime Quartenoud. Elle interpréta également une très jolie chanson patoise dont le refrain fut chanté par tous les membres.

Bravo à Mme Yerly pour cette note cul¬

turelle, qui fut la seule de la soirée. Parmi les nombreuses personnes qui mirent à l'honneur la langue paysanne, nous avons noté MM. François Bourguet,

Une image de cette assemblée Treyvaux, mainteneur du patois; Jo¬

seph Toffel, La Roche; François Mau¬

ron, Ependes; Henri Python, Arconciel;

Pierre Kolly, Praroman, qui fut l'anima¬

teur numéro un de cette rencontre dont l'atmosphère monta rapidement au zénith. En un mot, une soirée faite d'his¬

toires drôles qui ont fait rire de bon cœur tous les participants, mais qui au¬

rait pu être embellie de chansons ou d'un programme culturel présenté par quelques personnes dévouées à la cause du patois. A-t-on penser à la préparation de l'émission pour la Radio romande?Le comité de l'Amicale des patoisants «Le Triolè» est formé de MM. François Mauron, président; Henri Python, secrétaire; Francis Tanner, caissier; Francis Eggertswyler et Mme Anne-Marie Yerly, membres. Il y a donc lieu de se réjouir de constater très bien¬

tôt un renouveau culturel au sein de ce groupement pour soutenir une activité utile à la santé de notre population et tout particulièrement de la nouvelle génération.

(Texte et photos G; Bd)

Les membres du comité de l'Amicale «Le Triolè»

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le huitième fribourgeois Une chronique «Hors les Murs»

de Gérard Bourquenoud

Un groupe de Fribourgeois de Montreux

Pique-nique du Cercle fribourgeois «La Berra»

Le Landeron et envi¬

rons

Cette manifestation a eu lieu à la Raisse, prairie idyllique située dans une forêt à proximité de la localité de Cressier (NE).

Malgré un temps incertain qui, à la pre¬

mière heure faisait frissonner le comité, nous avons été gratifiés par la suite d'une journée splendide pour rassem¬

bler tous nos amis fribourgeois du Cer¬

cle. Participation record! 150 person¬

nes étaient présentes.

Menu: Soupe aux pois et jambon de campagne à la mode bien fribour- geoise. Tous nos remerciements à no¬

tre cuisinier Pierrot qui a si bien préparé ce succulent repas.

L'après-midi, sous la houlette de notre dynamique président, jeux, concours et musique ont permis de resserrer les liens et amitiés de tous les membres.

G. Musy

Une assemblée dzodzette à Berne Un couple très sympathique de Genève

Etes-vous déjà abonné à Fribourg-lllustré, l'organe officie/ des Fribourgeois du dehors?

Des membres du Cercle fribourgeois de Genève

SION

22 - 23 mai 1976

Assemblée des délégués de l'Association

Joseph Bovet.

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14

Sous le signe de la fraternité et de la joie

IVe chapitre de la Confrérie

fribourgeoise des Chevaliers du Bon Pain

M, Hans Aebischer, grand maître de la Confrérie fribourgeoise des Chevaliers du Bon Pain

Fondée en 1968, la Confrérie fribour¬

geoise du Bon Pain compte aujourd'hui neuf chevaliers d'honneur, soixante- sept chevaliers du Bon Pain, et quinze chevaliers décorés d'une étoile pour la qualité du pain.

Le IVe chapitre eut lieu dans le chef-lieu de la Glane, sous la présidence de M, Hans Aebischer, grand maître de la confrérie. Cette manifestation, orga¬

nisée à la perfection par Cécile et Jean Dubey, de Romont, président de la sec¬

tion des boulangers de la Glâne, en col¬

laboration avec M. Edouard Pouly, de Tavel sur Clarens, grand chancelier ro¬

mand, fut baignée de soleil. La cérémonie débuta à l'église en présence de nombreuses personnalités et des chanceliers des confréries de Genève, Vaud, Valais, Neuchâtel et Jura bernois. Présidée par le chanoine Sauteur, elle fut embellie par les pro¬

ductions des musiciens du groupe fol¬

klorique «Au Fil du Temps».

L'atmosphère était à la fraternité et à la joie. L'intronisation de neuf nouveaux chevaliers du Bon Pain se déroula dans le magnifique décor automnal de la cour du château de Romont. Dans son allo¬

cution de grand maître de la confrérie, M. Hans Aebischer précisa que le titre de Chevalier du Bon Pain est non seule¬

ment une distinction pour le boulanger qui, par ses qualités professionnelles, a obtenu le nombre de points exigé par la confrérie, mais un encouragement à faire encore mieux. L'hommage au pain fut fait par M, Henri Grandjean, de Ro¬

mont.

Cette cérémonie faite de simplicité et de réconfort fut illuminée par un excel¬

lent apéritif offert par la commune de Romont. Il faut souligner ici la verve avec laquelle M. Pouly dirige le cérémonial. Avec un doigté qui en¬

chante, il ordonna également le déjeuner au cours duquel, nous avons entendu des allocutions de MM. René Grandjean, préfet de la Glâne; Arnold Zurkinden, président des syndicats agricoles du canton de Fribourg; Mme Yvonne Walker, présidente des bou¬

langères fribourgeoises; Robert, fon¬

dateur de l'Ordre suisse des chevaliers du Bon Pain; Henri Cuendet, directeur des Moulins de Cossonay; Alphonse Bromaz, président des meuniers fri- bourgeois; Maurice Maillard, président des boulangers fribourgeois; André Bil- lod, président de la SICARE; Hans Ae¬

bischer, grand maître de la confrérie; et

Clovis Blanc, au nom des nouveaux chevaliers. Notons que le menu et les vins servis par M. et Mme Aebischer, tenanciers de l'Hôtel de Ville de Ro¬

mont, étaient d'une délicatesse admi¬

rable.

Merveilleusement ordonné, le IVe cha¬

pitre de la Confrérie fribourgeoise des Chevaliers du Bon Pain, est vraimenl une lettre de noblesse pour les boulan¬

gers fribourgeois. Cette flambée de joie est due à la psychologie et à l'éloquence des organisateurs qui ont droit à nos compliments.

(Texte et photos G. Bourquenoud)

Neuf nouveaux chevaliers du Bon Pain

IVe Intronisation du 21 oc¬

tobre 1975, à Romont

Chevaliers d'honneur Henri Grandjean, Romont Arnold Zurkinden, Fribourg Chevaliers du Bon Pain Clovis Blanc, Villaz-St-Pierre Jean-Louis Friedli, Sugiez Félix Jungo, Fribourg Louis Mauron, Le Châtelard Marius Musy, Dompierre Bernard Noble, Les Sciernes Joseph Nuoffer, Fribourg André Roch, Porsel Joseph Wider, Marly

Chevaliers ayant obtenu une étoile Pius Ackermann, Brunisried

Hans Aebischer, Tavel Jean Chardonnens, Bussy Laurent Fasel, Fribourg Bernard Jaquillard, Remaufens Joseph Magnin, Prez-vers-Siviriez Marcel Bongard, Arconciel Alphonse Sauterel, Tavel

M. Arnold Zurkinden, nouveau cheva¬

lier d'honneur

M. Henri Grandjean, nouveau chevalier d'honneur

Les chanceliers des Confréries romandes

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SUPPLÉMENT BIMENSUEL DE FRIBOURG-ILLUSTRÉ 19 novembre 1975

Editorial

Une médaille sans revers?

Faut-il donc croire qu'une chose ne peut être bonne et positive sans que, aussitôt, en surgisse le négatif? La carte musicale du canton (poster de janvier 1976) révélera une densité très forte de sociétés. C'est certainement un bien, même une raison de juste fierté. Mais il faut être attentif au «revers» possible.

Surtout quand, dans la même localité, on a, par exemple, plusieurs chorales de même genre.

Le public écoute, compare, classe... parfois un peu trop vite. Les choristes ne sont pas insensibles à cette «vox populi» et on les comprend. Pour éviter un inutile et négatif esprit de concurrence et de compétiton, il faut au contraire se réjouir d'une émulation qui est au fond, très stimulante. On pourrait comparer ces choralesà des sportifs qui s'entrainent: il ne s'agit pasalors de savoir qui court le plus vite; il s'agit de s'entraider, pour que chacun coure le plus vite possible.

Pour cela, il faut aller, fraternellement, s'écouter les uns les autres, voire organiser des concerts ensemble: tout cela, non pas pour que la chorale A chante mieux que la chorale B; mais pour que les deux chorales chantent chacune le plus beau possible.

VM

!7 ASSOCIATION ROMANDE DES DIRECTEURS DE MUSIQUE Section fribourgeoise

Un sourire de Jean Daetwyler à «La Vie musicale»

Le dimanche 19 octobre, la «Vie musicale» était invitée par le président de la section fribourgeoise, François Rémy, à l'assemblée annuelle de l'Association à Siviriez. Le matin, sous la direction de Jean Daetwyler, un des grands patrons romands de la musique instrumentale, la Fanfare de Siviriez (dir. F. Rémy) se prêtait avec souplesse aux démonstrations du maestro.

Quant à l'association, elle a été fondée le 1er mai 1927 à Yverdon. Quelques pionniers:

Charles Kocher, Albert Miéville, Arnold Sieber et surtout Joachim Rouiller, éminent musicien de chez nous qui fut président d'honneur après vingt ans de présidence active.

But de l'association: Formation pédagogique et musicale de ses membres.

Développement des liens amicaux entre les directeurs des différentes régions de la Suisse romande.

Président actuel: Edgar Girardin, Gambetta 34, 1815 Clarens.

applaudi. VM

«La Vie musicale» est heureuse de saluer cet ami de toujours. Bâlois d'origine, Bullois d'adoption, Valaisan de patrie et... Genevois d'éloquence, Jean Daetwyler fut très écouté et très

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f ASSOCIA TION FRIBOURGEOISE DES ORGANISTES Assemblée générale

La première assemblée générale ordi¬

naire de l'AFO s'est déroulé le 21 octo¬

bre 1975, à l'Hôtel de la Croix Blanche, à Hauteville, en présence de la majorité des membres inscrits.

Après lecture du procès-verbal par le secrétaire de l'AFO? M. Quinche, l'on passa au rapport du président, M. René Oberson qui, tout d'abord, rappela la nécessité de notre organisation : «On exige beaucoup de l'organiste, sans se rendre compte généralement des diffi¬

cultés qu'il rencontre. Mais on ne lui donne pas, en définitive, la possibilité de remplir sa fonction au mieux. La conséquence en est que l'organiste se décourage, se sent mal dans sa peau et préfère, dans de nombreux cas, où il cu¬

mule les deux fonctions, se considérer comme chef de chœur. Cette réaction est compréhensible, puisque les chefs de chœur se rencontrent dans les fêtes de céciliennes, échangent leurs con¬

naissances, leurs points de vue, ont à disposition une procure de musique sacrée pour le répertoire, ont en fait une certaine infrastructure. Mais l'orga¬

niste, lui, est seul. Rien, jusqu'à mainte¬

nant n'était organisé pour lui. Cette la¬

cune, il fallait la combler, c'est chose faite maintenant».

Puis M. le Président rappela les activi¬

tés principales de l'année statutaire écoulée: la réunion du 2 février 1975 au Temple protestant où des pièces faciles furent jouées et présentées à l'audi¬

toire; la rencontre au pensionnat Saint- Charles à Romont où M. Jean-Luc Dumas, facteur d'orgues et membre de notre association initia ses auditeurs aux secrets de la console et leur off rit un récital d'orgue à la Collégiale; la partici¬

pation enfin de certains de nos mem¬

bres au cinquantenaire de l'Association des organistes réformés romands à Ro- mainmôtier.

Afin d'entretenir de bonnes et fruc¬

tueuses relations avec les musiciens fri- bourgeois, un contrat a été signé avec Fribourg-Illustré et M. Michel Millasson, proposé comme correspondant, est élu à ce titre par l'assemblée.

Les comptes, lus par M. Perritaz, notre caissier, sont àpproUvés sans opposi¬

tion. Oh passa ensuite à la nomination de deux membres d'honneur de notre Association. Par acclamations, l'as¬

semblée ratifia le choix du comité et désigna MM. Jean Piccand et Louis Sauteur, organistes éminents dont les qualités pédagogiques sont appréciées par tous ceux qui furent leurs élèves.

Le point le plus discuté de notre réunion

fut le projet relatif au traitement de l'or¬

ganiste, projet présenté par M. Perritaz au nomde la commission ad hoc. La dis¬

cussion fut largement utilisée, mon¬

trant combien il reste à fairedans ce do¬

maine, ensuite de quoi les mefribrés présents donnèrent carte blanche à la commission pour prendre contact avec les organes compétents.

Enfin, M. le Président donna la parole à M. Brodard, notre doyen, organiste de¬

puis 1911, qui fit preuve de jeunesse et encouragea ses cadets à persévérer dans leur action malgré les nombreuses difficultés qui les attendent dans les pa¬

roisses. Après quoi M. Oberson remer¬

cia le comité et les membres présents, puis leva la séance.

SOCIETE CANTONALE DES MUSIQUES FRIBOURGEOISES suite:

But de la «Cantonale actuelle»:

Elle a comme but: de former et de per¬

fectionner directeurs et musiciens, de promouvoir la musique instrumentale dans un esprit jeune et dynamique qui s'inspire des meilleures traditions, de cultiver la camaraderie entre ses mem¬

bres, de suavegarder les intérêts de ses membres.

A cette fin, la société cantonale orga¬

nise des cours et des fêtes cantonales de musique; elle apporte son appui mo-

Thérèse Loup, auteur du poème *Ger¬

mes en éveil»

P.K.— C'est «Germes en éveil» qui t'a révélé au monde musical, était-ce là ta première œuvre?

N.M.—Depuis la fin de mes études mu¬

sicales, et pendant près de 25 ans, j'ai travaillé dans l'ombre à la recherche d'un style personnel. Crois-moi, il y faut beaucoup de courage et de perséverance! Sont nées de cette

ral aux sections membres et à leurs as¬

sociations régionales.

Fêtes cantonales:

Nos fêtes cantonales sont un véritable contrôle et «Gradmesser» de la valeur musicale de nos sociétés. Ce rôle de nos fêtes, le Comité cantonal l'a très vite compris et à régulièrement organisé ces joutes cantonales. En voici l'énumération:

1. Morat1911 16 sociétés 2. Estavayer 1914 13 sociétés

NOS COMPOSITEURS

période plusieurs œuvres de musique de chambre et de musique orchestrale.

Toutes sont, ou détruites, parce que jugées trop imparfaites, ou classées dans le fond d'un tiroir, car elles se si¬

tuent, à mon avis, trop loin de l'idéal que je poursuis.

P.K.—Ton succès d'Amriswil a eu sans doute des effets heureux?

N.M.—Certainement! De nombreux in¬

terprètes suisses m'ont demandé d'écrire une œuvre à leur intention.

C'est ainsi que j'ai pris des engage¬

ments pour plusieurs années de travail.

P.K.— Peux-tu nous citer le titre de quelques ouvres que tu viens de com¬

poser?

N.M.— Depuis le début septembre de l'année dernière jusqu'à ce jour, soit en l'espace de treize mois, ce ne sont pas moins de quatre œuvres nouvelles qui ont été écrites, auxquelles il faut ajouter une orchestration.

P.K.— C'est beaucoup!

N.M.— Oui, cela représente quelque douze à treize heures de travail journa¬

lier, souvent davantage, sans aucun jour de congé ni de vacances.

P.K.— Alors quelques titres?

N.M.—«TOI»un cycle de mélodies pour soprano et piano, sur des poèmes de

3. Guin 1921 26 sociétés 4. Châtel-St. Denis 1924 18 sociétés 5. Fribourg 1926 32 sociétés 6. Bulle 1930 31 sociétés 7. Romont 1936 23 sociétés 8. Broc 1947 32 sociétés 9. Estavayer 19151 30 sociétés 10. Morat 1956 41 sociétés 11. Fribourg 1960 60 sociétés 12. Bulle 1965 66 sociétés 13. Guin 1970 78 sociétés 14. Romont 1975 73 sociétés Fridolin Aeby, Président d'Honneur NORBERT MORET- Thérèse Loup, notre poétesse fribour- geoise. Les poèmes de «Germes en éveil» étaient déjà tirés du même recueil

«Enganes».

P.K.— Et tes autres œuvres récentes?

N.M.— «GASTLOSEN» pour orgue,

«COULEURS DE TEMPS CHANGEES»

pour piano et «RITUELS» pour clavecin.

P.K.— Et ces œuvres seront-elles in¬

terprétées?

N.M.— Oui, bien sûr! Durant la saison 1975/76, cinq de mes œuvres seront in¬

terprétées 17 fois en concert à Londres - Genève - Bâle - Berne - Zurich - Win- terthur - etc. et en Autriche pour un fo¬

rum de musique comtemporaine.

Quand on connaît la difficulté qu'il y a à se faire jouer, à ce niveau-là, je pense que je suis l'un des compositeurs suis¬

ses les plus gâtés.

P.K.— Dans le canton de Fribourg, s'intéresse-t-on aussi à toi?

N.M.— Mais oui! «Germes en éveil», grâce à la compréhension du Conseil communal de Fribourg, et du Comité de la Société des concerts, sera jouée aux concerts d'abonnement le 16 mars pro¬

chain. Et puis le Chœur de Riaz, que di¬

rige l'excellent chef Michel Corpataux, va interpréter le «Psaume 85» à la fin janvier 1976.

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La société de chant «Cécilienne pa¬

roissiale» de Villaz-St.-Pierre.

La paroisse de Villaz-St-Pierre peut être fière. Elle possède en effet une société de chant, plus précisément dénommée «Cécilienne paroissiale» qui tant par sa présence à l'église que lors de ses concerts contribue au maintien d'une belle camaraderie au sein de toute la communauté. Fondée en 1894, le chœur d'hommes de l'époque de¬

vient «Chœur mixte» seulement en

1971. Président actuel: Louis Maillard.

Président antérieur. François Marro. Di¬

recteur actuel: Georges Butty depuis 18 ans. Directeur antérieur: Héribert De- mierre.

Effectif moyen: 65 membres. La

«Cécilienne» rehausse tous les offices liturgiques de la paroisse; elle possède 6 bénéficiaires de la médaille «Bene Me- renti», 40 membres d'honneur et 50 membres passifs. Elle organise chaque année, le soir de Pâques, un concert

avec la fanfare locale. Bien conduite par un comité dynamique et un talentueux directeur, la «Cécilienne» possède un répertoire religieux en langue vernacu- laire principalement alors que pour le chant profane, elle maintient notam¬

ment le chant populaire avec préférence pour Bovet, Kaelin, Monta- von et pièces de la Renaissance. En résumé, elle fortifie constamment la devise «Un peuple qui chante, est un peuple heureux». Louis Meier

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Telles sont les raisons pour lesquelles on remet en honneur le costume régional. Modeste et petite partie du tout, il a pris valeur de symbole et de drapeau. Ce n'est pas pour le plaisir de porter des atours dits archaïques, ni même pour celui d'alimenter des spec¬

tacles folkloriques qu'on prône sa re¬

naissance. Mais c'est bien pour affirmer le lien qui unit notre terre à son passé, c'est pour redonner du prestige au no¬

ble métier des champs, pour assurer la pérennité des traditions ancestrales, pour préserver le bon goût des chemins vicinaux, c'est pour orner les fêtes pu¬

bliques.

Autrefois, chaque métier avait sa cor¬

poration, ses emblèmes, ses habits, son règlement, sa fierté. Précédée de bannières brodées et de torchères en bois doré, chacune d'elles participait au

décorum des solennités civiles ou reli¬

gieuses. Le temps qui passe a fait peut-être oublier ces mœurs. La pay¬

sannerie les retrouve en réadoptant la tenue héritée du passé, en illustrant par danses, musiques et chants ces travaux rustiques des habitants.

A Zurich en 1939 et 1975, à Unspunnen en 1946, à Lucerne en 1951, des cortè¬

ges de milliers de paysans et de pay¬

sannes aux costumes chamarrés, se parant de leurs bêches, de leurs râ¬

teaux, de leurs épis, de leurs légumes, de leurs fruits et de leurs fleurs, disent et proclament que le peuple des campa¬

gnes surtout, a repris possession de sa race, de sa beauté et de sa fierté. Ses costumes ne sont ni vieux, ni poussiéreux, ni sortis d'un musée. Frin¬

gants et neufs, poursuivant leur his¬

toire, ils comptent toujours les mêmes

éléments, mais pactisent discrètement avec le goût du jour et accueillent, par- ci, par-là, quelque détail nouveau et pratique.

Il ne s'agit pas de revenir au temps des diligences, il s'agit de garder sa person¬

nalité, ses attaches, son pays, malgré le vingtième siècle qui coiffe de collecti¬

visme sa civilisation, malgré la conta¬

gion inéluctable de la mode.

«Et par dessus tout, sois fidèle à toi- même.

Alors il s'ensuivra, comme la nuit suit le jour,

Que tu ne sauras être déloyal à per¬

sonne.»

«Shakespeare» (HAMLET) Albert Jaquet

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13, rue de la Sionge - 1630 Bulle Téléphone (029) 2 99 86 LES CORAULES de Bulle

LES CORAULES, un groupe folklorique fondé à Bulle en 1947 par Mme Rose JANS, actuellement Présidente d'hon¬

neur. Il est présentement dirigé par MM.J.M. Wasem, Président; M. Fleury et Ed. Regli, moniteurs de danse; B.

Rime pour les musiciens. Son effectif moyen se compose de 10 couples de danseurs, d'un ensemble de cuivres de 8 musiciens, ainsi que d'un groupe «Ju¬

nior», composé de plus de 40 enfants placéssous la houlettede Mlle J. Fahrni.

LES CORAULES, un nom tiré des anna¬

les même du Vieux-Comté et qui veut rappeler la grande Coraule que le Comte de Gruyères a mené de sa ville jusqu'à Château-d'Oex, entraînant armaillis et payes en une joyeuse farandole. Le Suite au verso

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Ste-Cécile 1975

Bonne Fête à tous les musiciens

NOS CEC/L/ENNES A la veille de la Sainte-Cécile (qui reste la Patronne traditionnelle des musiciens, malgré l'absence de sources histo¬

riques sûres pour son identification) nous avons le plaisir de vous présenter des documents très intéressants sur la Cécilienne de Schmitten, actuellement dirigée par Roland Mulhauser. Nous sommes certains que ce premier con¬

tact de la «Vie musicale» avec la Sin- gine, district très, très musicien, sera le début d'une collaboration régulière et par là enrichissante pour tous.

C'est en 1877 que le chapelain de Schmitten J.B. Helfer fondait la premiè¬

re Cécilienne du diocèse. La société comptait alors 10 hommes et 14 garçons.

On chantait, bien sûr, comme partout dans les pays de langue allemande, des cantiques, surtout à 2 voix. Mais ce qui était assez exceptionnel pour l'époque, le chapelain «moderne» d'alors lançait le chant grégorien.Comme il n'avait pas de livre pour chaque chantre, il copia de sa main le répertoire Vatican dans un grand et magnifique livre, très bien con¬

servé, intitulé:

GRADUALE ROMAN, (romanum) SE¬

LON LA RECENTE EDITION DE RE¬

GENSBURG MANDATEE OFFICIELLE¬

MENT PAR LA S. CONGREGATION DES RITES A L'INTENTION DES

«LANDCHÖRE» (choeurs paroissiaux c.-à-d. non monastiques) COMMO¬

DEMENT DISPOSE PAR J.B. HELFER CHAPELAIN DE SCHMITTEN A.

MDCCCXVII (anno 1877)

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-SCHMITTEN

LES CORAULES DE BULLE ; suite

1878 - La première cécilienne du diocèse: Schmitten

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1 On admirera la magnifique calligraphie de la page ouvert à la fête de Ste-Cécile.

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quante: XXVII = 27.

Les Céciliennes de la Singine sont au nombre de 17 réparties en deux décanats (St. Petrus Kanisius et St. Ni- klaus von Flüe). Ainsi notre district alémanique a été non seulement un dis¬

trict pionnier, mais aujourd'hui encore, on peut le considérer comme un des districts les plus musiciens du canton.

En 1977, la cécilienne de Schmitten fêtera son Centenaire. Dès aujourd'hui les Céciliennes de tout le canton for¬

ment les voeux les plus chaleureux pour leur grandes soeur aînée.

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Texte et photos Ainsi qu'à l'«Office des âmes» (Seel- VM amt): le traditionnel Requiem.

répertoire s'inspire des airs populaires du terroir, adaptés aux évolutions imagées des polkas, valses, montferri- nes, jeux montagnards et rondes des métiers. On y retrouve des composi¬

teurs comme C. Boller, l'Abbé Bovet et bien d'autres attachés à dépeindre la Gruyère. Les danses sont pour la plu¬

part l'œuvre du chorégraphe Jo Baeris- wyl.

Depuis leur fondation, LES CORAULES ont déjà vécu de nombreuses manifes¬

tations soit en particulier: Le Festival de Pâques à Karditsa et les Fêtes du vin à Athènes; les Rencontres folkloriques de Villars et de Lure en France; l'inaugura¬

tion d'une brasserie à Dakar, au Sénégal. LES CORAULES ont égale¬

ment mis sur pied le premier Festival Folklorique International de Bulle en juin 1972. Toutes ces activités prouvent que le folklore n'est pas mort et qu'il intéresse encore les jeunes gens et filles pour qui les coutumes et l'amitié ne sont pas de vains mots.

R. MOREL

- FRIBOURG A LA TELE La télévision suisse alémanique, projette chaque quinzaine une émis¬

sion s'intitulant «STADT und LAND», laquelle est consacrée au folklore de différentes régions hélvétiques.

Le vendredi 21 novembre 1975 à 20.20 heures, la Fédération fribour- geoise du costume et des coutumes que préside M. Francis Chappuis, sera à l'honneur puisque divers groupes de la Fédération se présenteront sur le petit écran, à sa¬

voir:

La société de musique et le groupe des «Kränzli» de Guin, — Le groupe costumé de Chiètres, — Le groupe folklorique «Mon Pays» et «Les Bourgeois et Bourgeoises» de Fri- bourg, — Le «Tzerdjiniole» de Trey- vaux. — «Les Coraules»de Bulle,—

«La Lyre» de Courtion, — «La Faran¬

dole» et «La Chanson du Lac» de Courtepin.

Danses, musiques, chants et costu¬

mes des différentes régions f ribour- geoises se succéderont durant près d'une heure. Les commentaires se¬

ront assurés par M. Wysel GYR, Mme Hermine RENZ et M. Cyrill RENZ.

AVIS AUX SOCIETES ! La «Vie musicale» ayant pour but de constituer des archives, ne peut pu¬

blier de longs articles sur la vie ordinaire des sociétés. Prière de s'informer auprès de la rédaction qui fournira tous renseignements.

Pour les annonces, s'adresser à André Vial, Bulle

Bureau: 037 22 40 60 Privé: 029 2 55 30

Rédacteur de la Vie musicale:

Pierre Kaelin

Adresse pour l'envoi des manuscrits:

«Vie musicale», case postale 822, 1700 Fribourg

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