S ÉMINAIRE N. B OURBAKI
J EAN -L OUIS V ERDIER
Dualité dans la cohomologie des espaces localement compacts
Séminaire N. Bourbaki, 1966, exp. n
o300, p. 337-349
<
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337
DUALITÉ
DANS LA COHOMOLOGIE DES ESPACES LOCALEMENT COMPACTSpar Jean-Louis VERDIER Séminaire BOURBAKI
18e
année, 1965/66,
n°300 Novembre1965
On se propose de démontrer un théorème
analogue
au théorème de dualité dans lacohomologie
étale des schémas démontré par Grothendieck([~1]
et~~~).
Ce théorème
généralise
leclassique
théorème de dualité de Poincaré à des espacestopologiques plus généraux
que les variétéshomologiques
et cohomo-logiques ([3]
et[4]).
Nous ferons usage de
l’hypercohomologie
et par suite descatégories
dérivées des
catégories
abéliennes[5]. Soient A
unecatégorie abélienne,
C(A)
lacatégorie
descomplexes de ! (différentielles
dedegré +1,
mor-phismes
dedegré 0 ), K(~
lacatégorie
dont lesobjets
sont lesobjets
de
C(A)
et dont lesmorphismes
sont les classes demorphismes homotopes
deC(~..
Unmorphisme
deC(~ (resp. K(A~) )
seraappelé
unquasi-isomorphisme lorsqu’il
induit unisomorphisme
sur lesobjets
decohomologie.
Unquasi- isomorphisme
seraappelé
souvent une résolution de sa source ou de son but suivant le contexte. Lacatégorie (catégorie
dérivéede A )
s’obtientalors en inversant formellement dans
K(A)
lesquasi-isomorphismes. Lorsqu’on
fait la même construction à
partir
de lacatégorie C+(A)
descomplexes
bor- nés inférieurement(tous
lesobjets
ducomplexe
sont nuls endegré
suffisam- mentpetit),
on obtient unecatégorie D~(A,) qui
est unesous-catégorie pleine
deD(A).
Unobjet
deD~)
estisomorphe
à unobjet
deD+(A)
siet seulement si ses
objets
decohomologie
sont nuls endegré
suffisammentpetit. Désignons
par lasous-catégorie pleine
deK+(A)
définiepar les
complexes
dont lesobjets
sontinjectifs
en toutdegré. Lorsque dans A
toutobjet
estsous-objet
d’unobjet injectif,
le foncteur naturelK+(A) -~
induit uneéquivalence
deI+(A)
dansD+(A).
On a bien en-tendu par dualité
des.résultats analogues lorsqu’on prend
lescatégories
K ~A), (définie
à l’aide desobjets projectifs).
Enfin on dési-gnera par la
sous-catégorie pleine
dedéfinie
par lescomplexes
dont les
objets
decohomologie
sont nuls en toutdegré
sauf un nombre finid’entre eux.
Soit
F : A - B
un foncteur additif entre deuxcatégories abéliennes.
Le foncteur dérivé total à droite de F :
s’obtient comme suit
lorsque dans !
toutobjet
estsous-objet
d’uninjectif :
On
prend
une résolution N -~I(N)
d’unobjet
N deK+(A)
par unobjet
de
1 (Aj.
Une telle résolution estunique
àisomorphisme unique près
et estfonctorielle en N. On
applique
alors le foncteur F et on compose avec le foncteur naturelK+(,H,~
-+D~(~).
On obtient alors un foncteurK+(A)
-+qui
transforme lesquasi-isomorphismes
enisomorphismes
etqui,
parsuite,
se factorise d’une manière
unique
à travers un foncteur RF :D+(A) -~
qui
est le foncteur dérivé total cherché.Lorsque
F est exact àgauche
et de dimensioncohomologique finie,
toutobjet
N de admet une réso-lution N -~
Ac(N)
par uncomplexe
don t lesobjets
sontF-acycliques.
L’ima-ge du
complexe F(Ac(N))
dans nedépend
pas, àisomorphisme canonique près,
J de la résolution choisie et est fonctorielle en N. Le foncteurD(~)
ainsi obtenu transforme lesquasi-isomorphismes
enisomorphis-
mes et par suite se factorise d’une manière
unique
à travers un foncteur :qui prolonge
le foncteurprécédemment
défini(dans
le cas où F n’est pas nécessairement de dimensioncohomologique finie)
etqui
sera encoreappelé
le foncteur dérivé total à droite de F.
Le foncteur dérivé
cohomologique RqF
s’obtient encomposant
le foncteur RF avec le foncteur"q-ème objet
decohomologie".
Soient N et M deux
complexes
deA.
Ondésignera
parHom’(M,N)
le
complexe simple
associé aucomplexe
double :Le foncteur
définit un foncteur que nous noterons encore Hom’ :
Lorsque
N est unobjet
deI*(~,
le foncteurHom’(M,N)
transforme lesquasi-isomorphismes
del’argument
M enquasi-isomorphismes
et par suite définit un foncteur :Les groupes
Hom.(M,N)
seront notésExtq(M,N) .
1. Le foncteur imaxe directe à supports propres.
La lettre A
désignera
un anneau commutatif. Les espacestopologiques
considérés seront localement
compacts.
Les faisceauxconsidérés
sur cesespaces seront
toujours
des faisceaux deA-modules.
Soit X un espacetopologique.
Ondésignera par X
lacatégorie abélienne
des faisceaux de A-modules sur X et par lacatégorie
dérivéecorrespondante.
Soient f : X ~ Y uneapplication
continue entre deux espaces localementcompacts
et M un faisceau sur X. On
désignera
parf,(M) l’image
directe à sup-ports
propres de M : Les sections def! (M)
sur un ouvert U de Y sontles sections de M sur l’ouvert dont le
support
est propre sur U.1.1. Le foncteur
f!
est exact àgauche. Lorsque
Y est unpoint,
lefoncteur
f~
est le foncteur section àsupports compacts. Lorsque
f est propre le foncteurf,
est le foncteurimage
directe.Lorsque
f est une immersion fermée le foncteurf~
est exact.Lorsque
f est une immersionouverte le foncteur
f,
est le foncteur"prolongement
par zéro en dehors deX ;
il est exact.1.2.
Lorsqu’on
a undiagramme
cartésien :le
morphisme canonique :
est un
isomorphisme.
Enparticulier
on a, pour tout entier q , desisomorphis-
mes :
1.3. Les foncteurs M H M E commutent aux limites inductives filtrantes.
1.4. Pour que
f~
soit de dimensioncohomologique
finie il faut et il suffit que la dimension de lacohomologie
àsupports compacts
des fibresf -1 (y~,
y EY,
soit uniformémentmajorée.
Un faisceau M sur X seradit Y-mou s’il induit sur
chaque
fibref-~(y),
y EY,
un faisceauc-mou. Pour
qu’un
faisceau M sur X soitY-mou,
il faut et il suffit que pour tout ouvert V deX,
le faisceauMy (faisceau
restreint à Vet
prolongé
par zéro en dehors deV )
soitf~-acyclique. Lorsque f~
estde dimension
cohomologique finie,
tout faisceau M sur X admet une réso- lution finie par des faisceaux Y-mous.f g
1.5. Soient X - Y - Z deux
applications
continues. Lemorphisme canonique :
est un
isomorphisme
i.e. on a une suitespectrale :
Toutes ces
propriétés
se déduisent immédiatement des résultatsgénéraux
sur les faisceaux
[6].
2. Définition du foncteur
f~.
Soit f : X -~ Y une
application
continue. Nous supposerons dans ceparagraphe
quef~
est de dimensioncohomologique
finie.2.1.
Proposition.
Soit A - K une résolution finie du faisceau constant A sur X par des faisceaux Y-mous(1.4.)
etsoit {Vi },
i EI,
un recouvrement d’un ouvert V de X par des ouverts
V..
La suite decomplexes
de faisceaux sur Y :est exacte.
(Le complexe KY
est lecomplexe
restreint à V et étendu parzéro en dehors de V. Les
morphismes
de la suite sont des sommes alternées demorphismes canoniques K~ ~ ,
V cY ~ ) ,
Démonstration.
On a une suite exacte decomplexes
sur X :Les
objets
de cescomplexes
sontf,-acycliques.
Commef~
est de dimensioncohomologique finie,
les noyaux desmorphismes
de la suite sont aussi descomplexes
dont lesobjets
sontf~-acycl,iques.
Le foncteurf,
trans-forme donc cette suite exacte en suite exacte. Il suffit alors de remar- quer que
f,
commute aux sommes directes pour conclure.2.2. Soit G un
complexe
de faisceauxinjectifs
sur Y dont lesobjets
soient nuls en
degré
suffisammentpetit.
Soit alorsfK.(G)
lecomplexe
depréfaisceaux
sur X :Proposition. est un
complexe
de faisceauxflasques.
Démonstration : Se déduit de la
proposition
2.1 et du fait que pour tout ou- vert V de X on a une suite exacte :On vient donc de définir un foncteur :
d’où en
passant
auquotient
un foncteur -+ que nous noteronst t
f . Le foncteur f’ ne
dépend
, pas, àisomorphisme canonique près,
de larésolution A -~ K8 choisie.
2.3. Soit G un
objet
deI*(Y,~.
On se propose dé définir unmorphisme
fonctoriel ~ . : f~
.fi. (G)
-~ G. Les sections sur un ouvert U de Y ducomplexe f,
sont par définition :P(U) désignant
la famille des fermés def-1(U) qui
sont propres sur UOr on déduit immédiatement de la
définition
def~.(G)
unisomorphisme canonique :
Pour définir le
morphisme ’K.
il suffit donc de définir unmorphisme
dufaisceau
AU
dans lesystème projectif
decomplexes
de faisceauxf!KQ compatible
avec leschangements
d’ouverts. Mais on a :et on a
évidemment
unmorphisme canonique
deAu
dans lesystème projectif
°
Comme
f§.(G)
est uncomplexe
de faisceauxflasques (2.2.)
lecomplexe
f, f§.(G)
estcanoniquement isomorphe
dansD©
aucomplexe w,f’G>.
On a donc défini ainsi un
morphisme
fonctoriel :qui
nedépend
pas de larésolution
Ke choisie.3. Théorème de dualité.
On suppose
toujours
que le foncteurf,
est de dimensioncohomologi-
que finie. Soient F (
ob(D-(!))
et G Eob(D+(Y)) .
Le foncteurRf, : D(,Xa -~ DQ) définit
unmorphisme
de bifoncteurs à valeurs dansD+(Ab ) :
En utilisant le
morphisme $ : Rf~f~(G) -~
G(2.3.4.),
on obtient unmorphisme
defoncteurs :
et en localisant sur Y un
morphisme :
Théorème :
Lesmorphismes A
et A’ sont desisomorphismes.
Démonstration : Il suffit de montrer que est un
isomorphisme
caralors,
par localisation sur Y on en déduit que p’ est unisomorphisme.
La dé-monstration se fait en trois pas :
a) 6
est un isomorphismelorsque
F =AV (V
ouvert deX)
En effet soit G un
objet
der+(r).
Lecomplexe
estisomorphe
dansD(Ab)
aucomplexe :
I
Mais,
comme est uncomplexe
de faisceauxflasques,
lemorphisme canonique:
’
est un
quasi-isomorphisme. Or,
par définition de on a :complexe canoniquement isomorphe
dansD(Ab)
aucomplexe Hom’(Rf~A~,G).
On a donc exhibé un
isomorphisme :
Encore faut-il démontrer que cet
isomorphisme
n’est autreque .
La dé-monstration de cette assertion se fait en
calquant
les argumentsclassiques
sur les foncteurs
adjoints.
b)
6’ ~ estun isomorphisme lorsque
F .i i
Se déduit de
(a)
en utilisant le fait que les commutent aux som- mes directes(1.3).
c)
Casgênerai :
Onprend
une résolution M’ -~ F par uncomplexe
où les
M~
sont de la forme On a alors deux suitesspectrales
i
convergentes :
deuxième suite
spectrale
converge car le foncteurf~
est de dimensioncohomologique finie)
et un
morphisme
de suitespectrale :
Ce
morphisme
est unisomorphisme d’après (b).
4. Faisceaux constructibles.
Soit A
unecatégorie
et(N.,
iE I)
unsystème projectif d’objets de A
indexé par un ensemble filtrant décroissant. Lesystème projectif
(N., ici)
sera dit essentiellement constant si lepro-objet qu’il
définit[7]
estisomorphe
à unobjet
deA. Lorsque A
estabélienne,
cette condi-tion est
équivalente
à laconjonction
des deux conditions suivantes :(EC 1)
Lesystème N. J.
vérifie les conditions deMittag-Leffler.
(EC 2)
Il existe uni (1
tel que pour touti1 i ,
il existeun
i2 i1
tel que lemorphisme :
soit un
isomorphisme.
Les
systèmes projectifs
essentiellement constants sont inoffensifs.Ils ont des limites
projectives.
Tout foncteur transforme lessystèmes
essen-tiellement constants en
systèmes
essentiellement constants et commute auxlimites
projectives
dessystèmes
essentiellement constants.Soit
A’
unesous-catégorie pleine
deA.
Unsystème projectif
à va-leurs
dans A
est dit essentiellement detype A’
si lepro-objet qu’il
définit estisomorphe
à unpro-objet
défini par unsystème projectif
àvaleurs dans
A’. Lorsque A
est abélienne et queA’
est unesous-catégorie épaisse de A [8],
unsystème projectif (Ni)
est essentiellement detype A’
si et seulement si pour tout il existe uni~ - i
tel quel’objet Im(N. Ni) appartienne
àA’ .
t ~o
On utilisera pour les
systèmes
inductifs la mêmeterminologie.
Soit X un espace localement
compact
tel que lacohomologie
à sup-port compact
soit de dimension finie. On suppose dans la suite que l’anneau A estnoethérien.
Unobjet
F deDb(X)
sera ditcohomologi- quement
constructible s’ilpossède
lespropriétés
suivantes :(cct)
Pour toutpoint
x de X et tout entier q, lessystèmes
inductifs
Hq(V,F) (hypercohomologie),
Vvoisinage
de x, sont essentiel-lement constants.
(CC2)
Pour toutpoint
x f X et tout entier q, lessystèmes projec-
tifs
Hqc(V,F),
Vvoisinage
ouvert de x, sont essentiellement constants.(CC3)
Pour toutpoint
x E X et tout .entier q lessystèmes
inductifsV
voisinage
de x, sont essentiellement detype
fini.(CC4)
Pour toutpoint
x E X et tout entier q lessystèmes projectifs
V
voisinage
ouvert de x, sont essentiellement detype
fini.(CC5)
Pour toutpoint
x E X et tout entier q, les A-modulesx
(fibre
en x dufaisceau Hq(F))
sont detype
fini.(ceG)
Pour tout x E X et tout entier q, les(q-ème
grouped’hyper-cohomologie
àsupport
dans(x*()
sont detype
fin..(CC7)
Pour tout x c X et tout entier q, lemorphisme canonique :
est un
isomorphisme.
(CCB)
Pour toutcouple
P cQ
de sous-espaces de X tel que P soitcompact
et contenu dans J. 1 intérieur deQ, l’image
dumorphisme
est,
y pour tout entier q, detype
fini.(CC9)
Pour toutcouple
V’ C V d’ouverts de X tel queV
soitcompact
et contenu dans V et pour tout entier q,l’image
dumorphisme
Hq(V,F)
est detype
fini.Ces
propriétés
ont été considérées par différents auteurs dans l’étude des variétéscohomologiques.
Parmi les nombreusesimplications qu’il
y a entre cespropriétés
lesplus frappantes
sont les suivantes :Proposition :
Lorsque
toutpoint
de X admet unsystème
fondamental dénombra- ble devoisinages,
lespropriétés (CC5), (CC6)
et(CC2)
entraînent toutes les autres.Lorsque
deplus
A est artinien lespropriétés (CC5), (CC6)
et(CCI)
entraînent toutes les autres.
Nous renvoyons pour la
démonstration
à labibliographie.
Un espace localement
compact
sera ditcohomologiquement
A-constructible si lacohomologie
àsupports compacts
y est de dimension finie et si le faisceau constant A estcohomologiquement
constructible. Tout espace loca- lementcompact
localementisomorphe
à un ouvert d’unpolyèdre
fini est coho-mologiquement
A-constructible.5.
Propriété du
foncteur f .Nous nous contenterons de citer un théorème
qui précise l’analogie signa-
lée dans l’introduction. Uneapplication
f : X -~ Y est dite submersive si localement sur Y et sur X elle estisomorphe
à laprojection
d’unproduit
de deux espaces sur son deuxième facteur. Elle est dite
cohomologiquement
constructible si pour tout
point
y EY,
la fibre estcohomologi- quement
A-constructible.Théorème : Lorsque
f est submersive etcohomologiquement constructible,
ilexiste un
isomorphisme
naturel :Lorsque
deplus
f est laprojection
d’unproduit
sur son deuxièmefacteur,
on a un
isomorphisme
naturel :L
Le foncteur ® de la formule
(5.1.)
est leproduit
tensoriel total decomplexes
de faisceaux. Onprend
une résolution P -~f’(A)
ducomplexe
f’(A)
par uncomplexe
dont’lesobjets
sontplats
i.e. dont les fibres sont des A-modulesplats.
On forme alors lecomplexe simple
associé au doublecomplexe f*(G) @
P. Lecomplexe
obtenu nedépend
pas, àisomorphisme
cano-nique près
dans de la résolution choisie.349 BIBLIOGRAPHIE
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WoodsHole
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Math.J.,
vol. 4(1957),
pp. 227-239.[4]
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forlocally compact
spaces.Michigan
Math.J.,
vol. 7(1960),
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J.-L. VERDIER -Catégories dérivées. Quelques
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R. GODEMENT - Théorie des faisceaux.Actualités scientifiques
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Paris.[7]
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de descente II. Séminaire Bourbaki1959/60,
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A. GROTHENDIECK - Surquelques points d’algèbre homologique.
TohokuMath.