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Recherches sur la diffusion

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Academic year: 2021

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Texte intégral

(1)

HAL Id: jpa-00240689

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00240689

Submitted on 1 Jan 1902

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Recherches sur la diffusion

J. Thovert

To cite this version:

J. Thovert. Recherches sur la diffusion. J. Phys. Theor. Appl., 1902, 1 (1), pp.771-778.

�10.1051/jphystap:019020010077101�. �jpa-00240689�

(2)

771 Dans ces exemples, le sens des déviations était bien celui attendu de l’effet magnétique de la convection électrique ; mais le débit réa- lisé, au maximum - d’ampè re, ne devait donner au système

.Ù00 p ’

astatique qu’une déviation de 2 millimètres.

Dans ces séries, on vérifiait à cliaque instant la valeur de la perte

en mesurant les débits au balai A, puis au balai B. Ces pertes étaient toujours inférieures à

10.

La seule conclusion possible de l’ensemble de faits que je viens de résumer, c’est qu’il faudra encore beaucoup d’expériences et, par

conséquent, beaucoup de temps pour arriver à éclairer tous les points du débat et à en dégager une conclusion à l’abri de toute

critique.

RECHERCHES SUR LA DIFFUSION ;

Par M. J. THOVERT(1).

MESURE DES GOEFFIGIE1TS DE DIFFUSION.

° Observations o~ti~2.ces.

-

Quand un rayon lumineux pénètre à

peu près horizontalement dans un milieu liquide se produit la dif- fusion, il est dévié; sa trajectoire devient une parabole, pourvu que l’abaissement qu’il subit soit peu considérable.

A la sortie du milieu, limité entre deux plans parallèles, il fait

avec sa direction d’entrée un angle a, qui s’exprime par - a, /1’0

po

désignant l’indice de réfraction du liquide au niveau traversé, ~.’ la

dérivée de l’indice par rapport à la hauteur et à la largeur du milieu

traversé.

Cet angle peut être estimé par la distance qui sépare les points

les rayons émergents, déviés ou non, viennent frapper un plan verti-

cal au delà de la cuve à diffusion.

(1) Résumé du mémoire paru sous le même titre dans les Annales de Chimie et de Physique (juillet 1909-) et prÉ senté comme thèse de doctorat à la Faculté des Sciences de 1’uiiiversité de Lyon.

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:019020010077101

(3)

772

Les corrections entrainées par le défaut de parallélisme des faces

de la cuve, ou par le déplacement des rayons dans la traversée de la

cuve ou des lames de verre interposées, sont des constantes, ou des

quantités proportionnelles à l’expression donnée plus haut de la dé-

viation oc.

2° Calcul du coe f fceie~2G~ r.ie di f~2~sion.

-

En mettant au préalable

dans la cuve de diffusion deux solutions d’une même substance, et

de concentrations assez peu différentes pour que le coefficient de dif- fusion puisse être regardé comme constant dans toute l’étendue de la cuve, on peut accepter comme rigoureuses les conséquences do l’équation fondamentale

où c désigne la concentration au niveau :~ et D la constante de dinù- sion pour cette expérience.

On peut représenter, à un instant quelconque, l’état des concentra- tions dans la cuve où le liquide occupe une hauteur totale 7a, par

l’expression

qui satisfait à la condition (1.) ; et la dérivée de cix s’écrit sous la forme

Après un temps suffisant, la valeur de l’expression (3) se réduite

sensiblement à celle du premier terme, et alors, à un niveau quel-

le

.

d 1

.

d

.

1 1 .

conque, ~~, varie dans la suite du temps suivant la loi cix

L’époque limite où la variation logarithmique de de dx devient pro-

portionnelle au temps peut être avancée en remplissant tout d’abord

la cuve par des quantités égales des solutions qui doivent diffuser,

et, dans ce cas, elle est plus rapprochée encore pour les niveaux parti-

4 24 culiers de la

cuve 4 et -~-’

(4)

773

Si on connait deux nombres A,, ~2 proportionnels à la valeur

(le t t, .

,

1 1.. d d

de

2013

aux temps t, et t" postérieurs à la limite dont nous venons de

~1~.~

"

parler, on en déduira D par l’équation :

Les observations optiques indiquées plus haut font connaître dx

clN

ou tout au moins une quantité qui lui est proportionnelle et par

...

Il’ ~c d l, b

suite aussi proportionnelle à(le dx dans le cas on a une substance

unique en dissolution.

3° 1)ispositif expérimental.

-

Les cuves, de forme parallélipipé- dlque, sont en verre, ou du moins limitécs par des faces de verre.

On définit un rayon lumineux en traçant, sur une face argentée préalablement, une couple de traits horizontaux espacés de 1 mil-

limètre environ Un faisceau de lumière parallèle horizontale tombe

sur ces traits, et on relève la position des franges d’interférence

produites, à i mètre ou 2 au delà de la cuve, soit avec un cathéto- mètre, soit par la photographie.

Le repérage est établi par rapport à une observation faite, l’expé-

rience terminée après mélange des liquides, ce qui élimine les correc-

tions constantes de déviation.

En utilisant une hauteur totale de liquide égale à :3 centimètres et observant les rayons lumineux qui traversent au tiers de la hauteur de la cuve, on peut faire la première observation cinq heures après le

début de l’expérience (pour un coefficient de diffusion égal à 10-5

C. G. S.).

,

L’erreur relative sur le calcul de D est minimum quand on met fin

à l’expérience vingt-cinq heures après.

_

Ces temps varient, d’une façon générale, en raison inverse du coeffi- cient de diffusion et proportionnellement au carré de la hauteur occu- pée par tout le liquide dans la cuve.

On peut, avec un dispositif expérimental plus siniple encore, obser-

ver le rayon de déviation maximum. Le faisceau de lumière horizon- laie issu d’un collimateur traverse librement la cuve, puis est reçu sur

un objectif de lunette, au foyer duquel on dispose un réticule lnobile.

L’image focale, étalée en bande lumineuse, présente les franges de

(5)

774

diffraction signalées par M. Gouy ( C. Il., XC ; ~1~380; p. 30 î ), et la frange.

brillante terminale marque la position du rayon le plus dévié.

Avec ce mode d’observation, en utilisant une hauteur de liquide

totale de 1 centimètre, on peut faire la première observation rnoins de deux heures après le début de l’expérience (pour D = 10-~).

On met toujours dans les cuves les deux solutions à diffuser en

quantités égales ; leur différence de concentration ne dépasse pas en

général 0,2 équivalent-gramme par litre pour une longueur de cuve

traversée égale à 5 centimètres ; on a employé des cuves de 20 cen-

timètres de longueur pour observer la diffusion des solutions les

plus diluées vis-à-vis de l’eau.

FiG.l.

4° Résultats des expér~ie~aees.

-

Le graphique ci-dessus (fig. 1) traduit

l’ensemble des déterminations expérimentales que nous avons faites.

(6)

775

L’échelle des abscisses est proportionnelle aux logarithmes de la con- centration, exprimée en équivalents-grammes par litre de solution;

cette échelle a été choisie dans le but de développer les courbes du côté des faibles concentrations. En ordonnées, on a porté les valeurs

du coeflicient de diffusion correspondant, dans chaque expérience, à

la concentration moyenne des solutions mises en présence.

LA DIFFUSION ET LA THÉORIE DE LA DISSOCIATION ELECTROLYTIQUE.

1° Tlaéorie ciîtéliqite de la diffusion.

-

Nernst a le premier établi quantitativement la théorie cinétique de la diffusion. La force qui occa-

sionne le mouvement des molécules dissoutes est la variation de pres- sion osmotique cl~~~ dx qui, en première approximation, est proportion-

nelle à la variation de concentration. La cause qui ralentit le mou-

vement et rend la diffusion apériodique est le frottement considé- rable éprouvé par la molécule.

En désignant par K le frottement sur une molécule-gramme, le

coefficient de diffusion a pour expression ~-? Po représente la pres- sion donnée par une molécule quelconque occupant à l’état de vapeur

un volume-unité.

Le frottement K augmente généralement avec la concentration ;

mais la pression osmotique augmente aussi plus vite que la concen-

tration, dans les solutions concentrées. En fait, les courbes montrent la prédominance de la première influence pour la plupart des

substances.

Les acides, la potasse et les sels halogènes alcalins montrent seuls

une augmentation de D avec la concentration.

2° Calcul de la constante de diffusion d’un e’lectrolyte.

--

Lorsque

la molécule dissoute est un électrolyte, on la suppose dissociée en ions.

Dans le cas de deux ions monovalents de concentration c, on a une

pression osmotique (i + y) Poc, en tenant compte de la fraction de dissociation -(.

En désignant park,,, k,, les frottements relatifs à chacun des ions,

et supposant que le frottement sur l’ensemble de la molécule est égal

à la somme des frottements correspondant à chacun des ions, on

obtient, pour exprimer la constante de diffusion, l’expression :

(7)

776

Le frottement k« éprouve par un ion est d’ailleurs relié à sa con-

ductibilité limite u par la formule :

ce qui donne pour le calcul de la constante de diffusion la formule :

où on remplace u et v par les valeurs données dans les tables de conductibilité.

(:e facteur numérique 0,52 correspond à la température de 8°, et doit être modifié proportionnellement à la température absolue.

Les facteurs de variations de u et de v sont également connns par les tables de conductibilité.

Pour le cas des électrolytes plus complexes, comprenant plus de

deux ions, de valences différentes, on généralise facilement la formule.

La comparaison des valeurs ainsi calculées avec celles que nous

avons observées est résumée dans le tableau suivant :

On peut remarquer, en dehors des acides, un bon accord non seu-

lement dans l’ordre de grandeur, mais dans les nombres eux-mêmes.

Toutefois, d’une façon générale, les nombres observés sont infé-

rieurs aux nombres calculés.

3° Diffusion rétrograde.

-

Iaa théorie de la dissociation électroly- tique trouve un appui, au moins qualitatif, plus particulièrement frap- pant dans l’expérience suivante :

Au lieu de faire diffuser une solution aqueuse de HCl vis-à-vis de

(8)

777 l’eau pure, faisons l’expérience en ajoutant une mème quantité de

~’aCl aux deux liquides. Arrhenius a observé, dans ce cas, une augmentation notable de la vitesse de diffusion de H Cl, augmenta-

tion qui s’explique par la considération des mouvements des ions libres.

Sous l’action de la variation de pression osmotique égale pour chacun des ions, on a tout d’abord un transport inégal de H et de CI,

et par suite séparation des charges électriques que ces ions trans-

portent. Il y a donc création d’une force électrostatique qui retarde

les H, jusqu’à ce que la neutralité électrique soit rétablie.

S’il y a, dans le milieu, des ions Na sur lesquels la force électrique peut agir en même temps que sur H, la neutralité électrique sera plus vite rétablie que si ces ions Na n’existaient pas, et, par suite, les

ions Il moins retardés ; d’où l’augmentation constatée dans la diffu-

sion de l’acide.

En conséquence de ce raisonnement, il doit se produire aussi une rétrogradation des ions Na.

Nous avons constaté, en effet, une concentration du sel additionnel dans la partie inférieure du milieu.

Le tableau suivant donne les résultats d’analyses des parties pré-

levées dans un vase à diffusion où l’on avait introduit d’abord un tiers de solution acide additionnée d’un sel, et les deux autres tiers

de solution du sel additionnel à la même concentration.

La hauteur totale occupée par les liquides était égale à 10 centi- mètres.

La concentration du sel additionnel vers la partie inférieure est très accusée dans les six premiers exemples,. Dans le dernier cas,

l’acide chlorhydrique additionné se concentre vers le haut ; mais les considérations précédentes font prévoir cette conclusion, lorsqu’il y a cathion commun et anions différents.

Ces faits paraissent bien donner un appui très particulier à l’llypo-

(9)

778

thèse des ions existant et se mouvant Ilbre111E’11t dans les solutions.

d’électrolyte.

PRODUCTION DES RAYONS CATHODIQUES PAR LES RAYONS ULTRA-VIOLETS;

Par M. M. LAMOTTE.

Hertz a découvert qu’un conducteur possédant une charge néga-

tive la perd rapidement quand il est frappé par des rayons ultra- violets. Les circonstances dans lesquelles se produit ce phénomène

ont amené plusieurs physiciens, entre autres Lenard, J.-J. Thomson,

Merritt et Stewart ’), à penser qu’il représentait une forme particu-

lière des rayons cathodiques.

"

Effectivement, on y retrouve les caractères essentiels de ces der- niers. Les trajectoires des charges perdues par le conducteur irradié forment des ray ons de direction définie, qui sont déviés par le champ.

magnétique, et qui provoquent l’ionisation des gaz qu’ils traversent.

1. EX1Jériences dans le vide e~x~rc~me.

-

Ces expériences sont dues

à Lenard. Elles ont été effectuées dans le vide extrême, obtenu dans

un récipient sans mastiquage ni rodage graissé. On fait fonctionner la pompe en chauflant le récipient et y faisant passer les décharges

de la bobine d’induction jusqu’à ce qne ces décharges refusent de le

traverser.

Deux électrodes identiques, formées de deux disques circulaires

plans, parallèles l’un à l’autre, sont disposées dans le récipient vide.

L’une reçoit les rayons ultraviolets à travers une lame de quartz ; l’autre, destinée à recueillir les charges perdues par la première, est

reliée à un électromètre.

11 Intensité de la déperdition.

-

L’intensité de la déperdition,

c’est-à-dire la quantité d’électricité perdue par unité de temps, est proportionnelle à l’intensité des rayons ultra-violets. Dans de très

larges limites, elle est indépendante de la différence de potentiel

entre l’électrode irradiée et l’électrode réceptrice. Cependant, quand

cette différence de potentiel descend au-dessous de 100 volt, l’in-

tensité de la déperdition diminue en même temps que cette différence.

Cette constance de l’intensité ne s’observe que dans le vide extrême (1) LENARD, 4îiîi. de Ph., 11, p. 3a9-31~ ; VIII, p. 149-199 ;

-

MEKHITT et ~T~~~’~RT,..

Ph. l~ev., XI, 230-2iJl ;

-

J.-J. Tiio-Niso-,~, Ph. ll~u~ , XL VIIL, ;.a7-5G7.

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