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B u r e a u x : Rue du Parc, 65.

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L e s C o n s u l a t s s u i s s e s à l ' é t r a n g e r r e ç o i v e n t l e j o u r n a l . pa Neuvième Année. — N

0

99.

Prix du numéro 10 centimes

Dimanche 8 Décembre 1895.

B u r e a u x : Rue du Parc, 65.

ABONNEMENTS Un an : Six mois : Suisse . . . . Fr. 6»— Fr. 3»—

Union postale » 12»— » 6»—

On s'abonne a tous les bureaux de poste.

Paraissant le Jeudi et le Dimanche à la Uhaux-tle-Fonds.

ANN0N6ES

Provenant de la Suisse 20 cl. la ligne

» de l'étranger 25 » » Minimum d'une annonce 50 cent.

Les annonces se paient d'avance.

O r j ç n u e fie I n S o c i é t é i n t e r c a n t o n a l e d e s I n d u s ! l i e s i l u J u r a , «les C l i a i n l » r e s «le c o m m e r c e , <!<•* R i i r c a u x t l e c o n t r ô l e e t des» S y n d i c a t » p r o f e s s i o n n e l s .

Contrôle fédéral des matières d'or et d'argent

Le Département fédéral des affaires étran- gères duquel relève la division du contrôle des matières d'or et d'argent, se propose de reviser certaines prescriptions des « Instruc- tions» données le 21 novembre 189*2 aux bu- reaux de contrôle.

Gomme il pourrait être tenu compte des objections justifiées que soulèverait cette ré- vision, nous la publions plus bas. Elle est rédigée sous forme de circulaire a u x Admi- nistrations de contrôle qui doivent prôaviser après avoir entendu les intéressés.

Révision des articles 4 , 6 (2e alinéa), 9 et 3 3 des Instructions du 21 novembre 1892.

ι . Révision de l'article 4 des instruction!;.

La teneur de cet article pouvant facilement prêter à confusion avec celle des articles 34 (2e alinéa). 42 et 47 (dernier alinéa) du règle- ment d'exécution, il nous parait qu'elle de- vrait être la suivante :

« Art. 4. — Lorsqu'une partie d'ouvrage quelconque, horlogerie, bijouterie, orfèvrerie, contiendrait une ou plusieurs pièces à un titre inférieur a celui de la déclaration ou de l'ins- culpation, le bureau procédera, suivant les cas et selon son appréciation, en conformité aux articles 42 et 47 (dernier alinéa) du règle- ment d'exécution. Sont exceptés toutefois les cas d'erreurs dûment constatées, qui pour- raient rentrer dans la catégorie de celles pré- vues à l'article 7 ci-après.

«Ces irrégularités seront mentionnées dans le registre du bureau. »

a. Abrogation du a° alinéa de l'article 6 des instructions.

Cet alinéa est ainsi conçu :

« Q u a n t aux pendants d'or — excepté ceux destinés à l'Allemagne et à l'Angleterre — pour la fabrication desquels la soudure est nécessaire, il leur est accordé une tolérance m a x i m u m de lo/iooo, calculée s u r les titres pleins. »

La pratique ayant démontré qu'il est pos- sible aujourd'hui de fabriquer les pendants d'or s a n s soudure, nous estimons qu'il n'y a plus lieu dès lors, pour l'essai des pendants d'or, d'accorder d'autre tolérance que celle

prévue à l'article 2 de la loi, pour les ouvra- ges d'or en général, d'autant plus que cette tolérance spéciale de 10 millièmes qui est accordée actuellement favorise en quelque sorte l'emploi de la soudure pour la fabrica- tion des pendants d'or et donne lieu ainsi a un traitement inégal. En effet, le fabricant qui fabrique ses pendants sans soudure ne jouit que de la tolérance des trois millièmes de la loi, tandis qu'on en accorde dix à son concurrent qui emploie de la soudure.

Les nouvelles dispositions n'interdiraient pas absolument l'emploi de la soudure pour la fabrication des pendaots d'or. Le fabricant aurait la faculté d'en employer, sous réserve toutefois des prescriptions de l'article 43 (2° alinéa)du règlement d'exécution interdisant les excès de soudure. Dans ce cas et, comme compensation, il devrait pour le corps de l'ouvrage, se servir, à un litre plus élevé, de manière que le pendant fondu en entier ne descende pas au-dessous du titre iudiqué (to- lérance légale de 3 millièmes réservée).

Adjonction à l'article g des Instructions, modifiant la derniers partie du in alinéa

de cet article.

L'article 9 actuel prescrit que « la valeur de l'or employé pour les olivettes, canons de poussettes, etc. aux boites d'argent ne doit pas être inférieure à celle de l'argent dont se composent les boites. »

Or, en pratique, il est difficile de vérifier si ces appliques (pièces rapportées: olivettes, etc.) sont à un titre équivalant au moins en valeur ά celui de l'argent. Les titres de l'or em­

ployés sont en général trop bas pour permettre leur vérification à la touche, il faut de temps en temps, pour l'essai, couper une olivette ou autre pièce rapportée, ce qui complique les choses. En outre, les appliques ou garnitures d'or à bas titre qui s'oxident rapidement sont de nature à enlever de la valeur à notre poin- çon de contrôle qui est apposé sur ces ouvra- ges, comme aussi à nuire à la bonne fabrica- tion.

P o u r obvier à ces inconvénients, nous pen- sons qu'on pourrait édicler la disposition suivante, en remplacement du mode actuel :

« E n revanche, pour les boites d'argent, les olivettes, les gouttes, les oreilles de pendants (couvre-oreilles) et les canons de poussettes pourront être en or à bas titre, toutefois pas inférieur à 12 karats (0,500). Il en est de même pour les rehauts aux boites d'argent, quel que soit leur ajustement, qu'ils soient

soudés au corps de la boite ou mis à c r a n . (Les cercles «garde-poussière» qui entourent les mouvements et qui sont fixés a cran a l'intérieur des boites ne sont pas compris d a n s cette catégorie. Ces derniers peuvent être en métal).

En outre, un commentaire de ces disposi- tions, ajouté au bas de la page qui contien- drait cet article, rappellerait à la disposition s u i v a n t e :

« P o u r les boites destinées à des pays qui exigent des litres pleins ou supérieurs a u x nôtres, voir les réserves stipulées à l'article 4(> du règlement d'exécution. »

Le moyen de vérification du litre de 12 ka- rats des appliques (pièces rapportées) et g a r - nitures d'or aux boites d'argent serait celui prescrit par le nouvel article 25 des Instruc- tions s u r le « g a l o n n é » . Ce procédé est simple et pratique : il suffit de vérifier si l'or employé ne se laisse pas attaquer par l'acide azotique a 32° B. (Az 03 à 1,27 de densité), appliqué soit directement sur l'objet à essayer, soit s u r la pierre de touche.

Le titre de 12 k a r a t s comme m i n i m u m fixé paraîtra peut-être un peu élevé, mais si l'on prend en considération les motifs qui nous ont guidé, on trouvera que ce n'est pas trop exiger, d'autant plus que dans d'autres pays comme p. ex. en F r a n c e , c'est le titre or 18 karats qui est le m i n i m u m fixé pour ces ob- jets, même pour les charnières.

4· Révision de l'article 33 des Instructions.

Cet article relatif à l'admission au contrôle des boites d'argent plaquées d'or doit être mis en h a r m o n i e avec le nouvel article des Ins- tructions s u r le « g a l o n n é » ; il serait conçu en ces termes : *

«Art. 33. — Les boites d'argent dont les fonds sont plaqués d'or extérieurement seront contrôlées aux mêmes conditions que les boites d'argent « g a l o n n é » (art. 25) avec cette différence, toutefois qu'au lieu de la m a r q u e

« g a l o n n é » , c'est la m a r q u e « p l a q u é » ou

« p l a q u é o r » (sans indication de titre; voir art. 41 du règlement d'exécution) qui pourra y être insculpée. En outre, il est A observer que:

a) L'insculpation du mot « a r g e n t » ou sa traduction dans une autre langue est obliga- toire ; elle sera placée bien en évidence au- dessus de l'indication du titre :

b) L'intérieur des fonds ne subira, après le contrôle, aucune transformation de nature à tromper l'acheteur. »

(2)

548 LA FÉDÉRATION HORLOGERE SUISSE

En outre, l'article 45 élu règlement d'exécu- tion serait également commenté ainsi :

« 11 est évident qu'après passage au con- trôle, toute transformation d'un ouvrage quel- conque d'or ou d'argent, de nature à tromper l'acheteur est également interdite. Ainsi, il n'est pas permis de dorer, soit extérieurement, soit intérieurement, des boites de montres d'argent portant une indication de titre et contrôlées, sans y insculper le mol « a r g e n t » (article 33 des Instructions), afin que l'ache- teur ne soit pas induit en erreur sur la nature et le métal de l'objet (art. 2, 4° al. de Io loi). »

Berne, le "28 novembre 1895.

Le Département des affaires étrangère* : ( s i g . ) A. LACIIEXAL.

Information

L e s p e r s o n n e s q u i r e c e v r a i e n t d e s d e - m a n d e s d e m o n t r e s s i g n é e s M a d a m e d e H é r i n g , 1 H i l l s i d e R a a d , S t a m - f o r d h i l l , à L o n d r e s , s o n t i n v i t é e s à n e p a s l i v r e r .

C e l l e d a m e e n v o i e d e s c h è q u e s s u r le C r é d i t l y o n n a i s , a c h e t é s , d i t - e l l e , p a r s o n m a r i et s i g n é s d ' u n n o m m é E . D e - w e r r e , d o n t le c o m p t e e s t s o l d é d e p u i s l o n g t e m p s . Secrétariat général

de la Chambre cantonale.

Etatisme et libéralisme

M. NuniQ Droz, ancien conseiller fédéral, publie dans la Bibliothèque universelle.

livraison de décembre, un remarquable ar- ticle sur la situation politique actuelle en Suisse. Il compare les deux grandes opinions en présence: l'élatisme, l'orme adoucie du·

collectivisme vers lequel il tend, et le libéra- lisme, ennemi de l'intervention autoritaire du pouvoir. A l'étalisme s'ajoutent dans le do- maine politique les aspirations centralisatri- ces, tandis que le libéralisme reste attaché à la forme fédérative, utile contre-poids à une action trop indiscrète du pouvoir central.

Nous reproduisons aujourd'hui les pre- mières lignes de cet article, celles clans les- quelles l'auteur donne l'impression qui ressort pour lui des dernières votalions fédérales.

«A mes yeux, dit-il, il n'y a nu eu ri doute que dans sa grande majorité, notre peuple ne veut ni de l'Etat unitaire, ni du régime de tutelle qu'amènerait l'exécution des projets qui ont surgi ces derniers temps. Il demeure au contraire profondément attaché à la forme fédérative et aux idées libérales. Sans doute, dans toute confédération, la manière de régler les rapports de la souveraineté centrale avec la souveraineté particulière des Etats est un problème toujours ouvert et susceptibles de solutions diverses suivant les circonstances.

En Suisse, des progrès sont certainement désirables et possibles à cet égard. Mais il faut reconnaître qu'en somme le problème a été résolu d'une manière excellente par notre Constitution fédérale de 1848, dont celle de 1874 a consacré les bases essentielles. Après l'heureuse expérience que nous avons faite depuis un demi-siècle, ceux-là ont tort qui.

toutes les fois que la coexistence des deux souverainetés les gène quelque peu. veulent jeter l'une d'elles par dessus bord.

« L'année dernière, c'étaient les partisans du Deatezug qui s'attaquaient à la souverai- neté fédérale. Aujourd'hui c'est de la souve- raineté cantonale que les partisans les plus ardents des nouveaux projets voudraient se débarrasser. Entreprise téméraire des deux

cotés! Bien loin d'y donner les mains, nous ne saurions trop nous féliciter d'avoir un pouvoir central suffisamment fort pour être respecté, et d'avoir aussi, dans la souveraineté cantonale, un lest qui nous a été donné par l'histoire et qui forme le plus utile des contre- poids à notre régime démocratique. Ce lest, que nous possédons naturellement, d'autres Etats, comme la France, cherchent, avec plus ou moins de succès, à le créer artificiellement.

D'ailleurs, c'est méconnaître en Suisse la situation respective des deux souverainetés que de vouloir reproduire, comme la tendance s'en est manifestée récemment, celle des can- tons à la portion congrue. Ce n'est pas la Confédération qui a créé les cantons, comme en France le pouvoir central a créé les dépar- tements, mais ce sont les cantons qui ont formé la Confédération en lui cédant un cer- tain nombre d'attributions pour le bien com- m u n . Grâce à la bonne direction des affaires fédérales, le lien national s'est fortifié consi- dérablement, et l'on a été d'accord, en 1874, puis dès lors à diverses reprises, pour aug- menter les compétences de la Confédération.

Il est certain qu'on les développera encore, par la force des choses.. Mais il ne s'ensuit pas que le pouvoir central doive en tout et partout commander en m a î t r e : dans un pays divers comme le notre, ce serait mal.

H Même en matière militaire, où l'unité de direction supérieure est indispensable, les cantons ne veulent pas qu'on les ignore com- plètement, car c'est eux qui fournissent les hommes et,'en réalité, aussi l'argent. Ils ne se refusent d'ailleurs nullement, j'en suis convaincu, aux améliorations nécessaires.

Qu'on leur présente seulement une revision respectant mieux la coexistence des deux souverainetés et tenant compte des autres indications fournies par le vole du 3 novem- bre, et il est indubitable qu'elle sera acceptée haut la main.

«Ce que nous voilons de dire au sujet des deux souverainetés et de la structure particu- lière de notre pays s'applique dans une plus large mesure encore aux problèmes écono- miques. Un pays décentralisé comme le notre et tellement habitué au self gocernment dans

tous les domaines se prêterait mal à une ex- périence en grand du socialisme d'Etat. Ce n'est pas d'aujourd'hui, on le sait, que j ' e x - prime cette manière de voir. Sans croire que le courant d'opposition qui se manifeste à l'heure qu'il est dans tout le pays soit dû exclusivement a la politique économique de la majorité des Chambres, je pense cependant qu'elle a contribué pour beaucoup à le pro- duire et à le renforcer. Le moment est venu, sans contredit, pour les autorités, de voir si elles doivent persévérer dans une voie où elles rencontrent tant de résistances, ou s'il ne vaudrait pas mieux chercher des solutions qui aient plus de chances d'être acceptées, parce qu'elles répondent davantage a u x vues générales du pays. »

Budget fédéral

Voici les postulats proposés par la commis- sion du Conseil national pour le budget : 1).

Le Conseil fédéral est invité à présenter un projet de loi fixant, d'après une base unique, les traitements des employés et fonctionnaires de l'administration fédérale: — 2 ) Le Conseil fédéral ayant, en vertu du paragraphe 2 de l'article 34 de la loi sur les tarifs postaux la faculté d'accorder la franchise de port pour affaires de bienfaisance et d'utilité publique, il est invité à étendre cette franchise aux conseillers municipaux et c o m m u n a u x pour leurs correspondances concernant les affaires de la communauté ou de la municipalité.

La Verrerie ouvrière

Si les g r é v i s t e s d e C a r m a u x a v a i e n t p u c o n s e r v e r les m o i n d r e s i l l u s i o n s s u r le r é s u l t a t d e s l o n g u e s d i s c u s s i o n s e n - g a g é e s e n t r e les a l l e m a n i s l e s et les g u e s d i s t e s , e n v u e d e c r é e r u n e « v e r - r e r i e o u v r i è r e » , ils d o i v e n t a u j o u r d ' h u i les a v o i r p e r d u e s . L a l o n g u e q u e r e l l e e n t r e les g r o u p e s , l e s s y n d i c a t s et les c o m i t é s s o c i a l i s t e s , v i e n t d e s e t e r m i n e r , e n effet, p a r u n c o u p d e t h é â t r e a s s e z o r i g i n a l . A v a n t d e m e t t r e la m a i n s u r l e s c e n t m i l l e francs d e M"» D c m b o u r g , Ie « c o m i t é d ' a c t i o n d e la v e r r e r i e ou- v r i è r e » avait n é g l i g é , p a r a i t - i l , d e c o n - s u l t e r la d o n a t r i c e el s o n m a n d a t a i r e , M . R o c h e t ' o r t . E t v o i l à q u e , d a n s u n a r t i c l e p l e i n d ' h u m o u r , le r é d a c t e u r en c h e f d e l'Intransigeant e n v o i e à t o u s les d i a b l e s les « s y n d i c a t s p o s s i b i l i s t e s » les p a r t i - s a n s d e Ia « v e r r e r i e o u v r i è r e » el a u t r e s a l l e m a n i s l e s . Il l e u r d é c l a r e n e t t e m e n t q u ' i l s n e t o u c h e r o n t p a s u n c e n t i m e d e s eenl m i l l e francs c o n v o i t é s . (Débat',s).

Variété

M i l l i a r d s p e r d u s . — Une enquête parle- mentaire a démontré que les habitudes de boire dans la classe ouvrière équivalent, pour la production en F r a n c e , à une perle d'un jour sur six. P o u r l'Angleterre, avec ses 40 mil- lions d'habitants, c'est une perte annuelle de

"2 milliards et demie de francs.

Les enfants d'ivrognes forment le gros con- tingent des épileptiques, des idiots el des con- vulsionnaires: de la. pour la nation, une perte estimée à "2 milliards.

L'ivrognerie est encore une cause princi- pale du paupérisme, de la criminalité et de la folie. Or, dans les frais qui, de ces trois chefs, incombent à l'Etat, la part résultant de l'ivro- gnerie s'élève à environ 750 millions.

Enfin la dépense faite pour les boissons fortes s'élève annuellement a 2 milliards et demie environ, ce qui fait un total de 7 mil- liards trois quarts de dépenses.

El l'impôt sur les boisssons ne rapporte que 750 millions de francs par an !

Les g r e n a t s de B o h ê m e . — Extrait du Temps :

Toutes les jeunes filles aiment les b r i l l a n t s : mais nulle part plus qu'en Bohême. Dans ce pays, c'est purement une passion : la moindre fiancée de village y reçoit ses pierres fines.

Aussi bien ce pays a-t-il été, sous ce rapport, gâté par la nature. Déjà, il y a des siècles, au temps lointain de Charles IV, parmi toutes les nations du centre de l'Europe, la nation bohème était réputée Ia plus riche en joyaux.

Les guerres des deux derniers siècles, celle de Trente ans, puis celle de Sept ans, la dé- peuplèrent, la ravagèrent, la ruinèrent, en firent une gueuse a u x pieds nus. Mais voici que la paix est revenue et, avec elle, l'antique splendeur.

De ces joyaux les plus remarquables, sont les grenats. Mais ces pierres fines, que les paysans de la Bohème ramassaient, au hasard de leurs courses, à travers champs, qui donc les connaissait au dehors? Ce furent les bai- g n e u r s , chaque année accourus plus nom- breux, qui en parlèrent, les vantèrent et en furent les premiers exportateurs. Ces grenats plurent à leurs femmes: et ce qui plait aux femmes, quelle force au monde est capable d'en arrêter la renommée '. Ainsi celle des grenats se propagea jusque dans les pays lointains et reculés.

(3)

LA FEDERATION HORLOGERE SUISSE 549

Aujourd'hui, la Bohème occupe S) à 10,000 personnes pour le travail de ces pierres fines,

•qu'on rencontre surtout sur les hautes terres

•du centre: à Lobositz, Trebonitz, Triblilz, Laskowitz, Podswitz, Ghrastow et Nelluk, Elles sont taillées à P r a g u e , à Nevensko, à Semil, Sobotka, cl Lomnitz, à T u r n a u sur- tout, dans le voisinage de Reiclienberg. C'est là que, chez les joailliers, on trouve les pier- res fines dans de petits tonneaux, des boites

•et des sacs, comme on trouve, chez les épi- ciers, les haricots, les lentilles et les pois.

De ces maisons l'une des plus importantes et des plus connues est celle de M. Kerscli,

•de P r a g u e . Fondée en 18015, elle n ' a point tardé à essaimer, créant des succursales à Carlsbad, dès 1880, à Vienne et à P a r i s , en 1882 et 1880, M. Kersch, qui a ainsi répandu le grenat de Bohème, a obtenu les plus hautes récompenses aux expositions.

Nous lé citons d'autant plus volontiers que sa succursale de Paris est installée dans l'im- meuble que nous occupons nous-mêmes sur le boulevard des Italiens.

Les grenats do Bohème sont trouvés dans le sable et dans le gravier des rivières et des ruisseaux : les pluies d'orage, qui ravinent les champs, en laissent parfois à découvert : mais, surtout, ils sont nombreux dans la roche fer- me, qui les enveloppe comme une g a n g u e .

A L'oLschau, près de Carlsbad, se dresse, encore intacte, une vraie colline de g r e n a t s . En général, ces pierres fines sont de petite taille: le plus gros grenat bohémien connu est de beaucoup plus petit que le plus gros diamants Ce grenat pèse 9(5 g r a m m e s et me- sure 35 millimètres de longueur, 27 de hau- teur et 18 de large. Le prix le plus élevé, ob- tenu par une de ces pierres, n'atteint pas 1.000 francs.

Les autres pays, qui, après la Bohème, fournissent, mais de qualité inférieure, des grenats, sont le Tyrol, l'Inde et Ceylan, le Groenland, l'Asie-Mineure, Γ Arizona et l'Aus­

tralie.

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C o n s e r v a t i o n d u c u i r . — On fait fondre dans u n récipient en fer hermétiquement fermé 1 kilo do caoutchouc coupé en petits m o r c e a u x . On y ajoute 800 g r a m m e s do colo- phane, en agitant jusqu'à parfaite solution de celle-ci, on ajoute alors 800 g r a m m e s de cire j a u n e . On a chauffé d'autre part dans un second récipient un mélange composé de 3 kilos d'huile de poisson et 1 kilo de talc jusqu'à fusion de ce dernier. On verse douce- ment le contenu du second vase clans le pre- mier, en remuant afin d'obtenir un mélange homogène et que la masse ait pris de la con- sistance. On frotte de temps en temps la sur- face intérieure des courroies avec cette pàtc, cela assure une grande conservation et em- pêche le glissement sur les poulies.

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et chez l'auteur. :i'i<m

DECLARATION

Le soussigné Richard Grumbach, labricant d'horlogerie à Pforzheim, Grand-Duché de Bade, Allemagne,

déclare et reconnaît

(pie c'est dans un b u t de concurrence déloyale qu'il a déposé en Allemagne, en 189;$, au Bureau Impérial p o u r la protection des marques de fabrique, deux m a r q u e s portant, sans droit, les mots « Roskopf Patent »,

qu'en agissant a i n s i , il a usurpé le nom commercial

« R o s k o p f » auquel il n'a aucun droit, et la marque de fabrique « R o s k o p f P a t e n t » , propriétés exclusives des maisons d'horlogerie WiIIe Frères, successeurs de Roskopf, et Veuve Chs Léon Schmid & C>, à la Chaux-de-Fonds, Suisse,

qu'en apposant les dites m a r q u e s sur ses produits hor- logers, et en les exposanl en vente, revêtus de ces marques, il a commis les délits de contrefaçon et usurpation de n o m et de marque de fabrique, délits prévus et p u n i s par l'art. 24 ala s a, b et c de la loi suisse sur les m a r q u e s de fabrique.

Voulant éviter qu'il soit d o n n é suite à l'action pénale ouverte contre lui, le soussigné a délivré la présente décla- ration publique et s'est interdit, p o u r l'avenir, l'usage ou l'emploi quelconque du n o m commercial « R o s k o p f » et de toute m a r q u e p o r t a n t contrefaçon ou imitation de la véri- table m a r q u e « R o s k o p f P a t e n t » , propriété des deux mai- sons d'horlogerie Wille F r è r e s , Successeurs de Roskopf, et V™ Gh- Léon Schmid & O .

D o n n é p o u r trois insertions à une semaine d'intervalle dans le journal La Fédération horlogère paraissant à La Chaux-

d c - F o n d s . 3412 La Ghaux-de-Fonds (Suisse), le 14 Novembre 1893.

Riehard Grumbach,

Fabricant d'horlogerie à Pforzheim, in Baden, Allemagne.

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