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TS : correction du contrôle sur la fonction ln et les nombres complexes

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Academic year: 2022

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Texte intégral

(1)

TS : correction du contrôle sur la fonction ln et les nombres complexes

I (2 points)

Exprimer en fonction de ln 2 et de ln 3 les nombres suivants : A= ln 54+2 ln36=ln (3×27)+2 ln(4×9)=ln¡

2×33¢ +ln¡

22×32¢

=ln 2+3 ln3+2 (2 ln 2+2 ln3)= 5 ln2+7 ln 3

B= ln³p 6´

=1

2ln(6)=1

2ln(2×3)=1

2(ln 2+ln 3)= 1

2ln 2+1 2ln 3

II (2,5 points)

Donner la forme exponentielle de : A=12i= 12eiπ2

B =6p 3−6i.

|B| = |6p

3−6i| =6|p

3−i| =6 r³p

32+(−1)2´

=6p 4=12.

B =12 Ãp

3 2 −1

2i

!

= 12ei

π 6

C=i− 1 p3.

|C| = sµ

− 1 p3

1

+12= r1

3+1= r4

3= 2 p3. C= 2

p3 Ã

−1 2+

p3 2 i

!

= 2 p3ei3

III (2,5 points)

Soit l’équation : ln(x+1)+ln(x+2)=ln(x+3).

• Ensemble de définition : on doit avoir

(x+1>0

x+2>0´s´sx+3>0 ⇔





x> −1 x> −2 x> −3

x> −1.

L’ensemble de définition est D=]1 ; +∞[ .

• On suppose quexappartient àD.

Alors : ln(x+1)+ln(x+2)=ln(x+3)⇔ln[(x+1)(x+2)]=ln(x+3)⇔(x+1)(x+2)=x+3 (car lna=lnb⇔a=b)

x2+3x+2=x+3⇔x2+2x−1=0

∆=8 ; l’équation a deux solutions réelles : x1=−2−2p

2

2 = −1−p

2∉D (carx1< −1) etx2= −1+p2D.

Conclusion: l’ensemble des solutions est S =n1+p2o

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(2)

IV (3 points)

Résoudre dansRl’inéquation : 1+lnx 2−lnx>0

Ensemble de définition: On doit avoir

(x>0

lnx6=2 ⇔

(x>0 x6=e2 .

L’nsemble de définition est D=¤0 ; e2£¤e2; +∞£.

• On cherche le signe du numérateur et du dénominateur : 1+lnx=0⇔lnx= −1⇔x=e1=1

e. 1+lnx>0⇔lnx> −1⇔x>e1=1

e. 2−lnx>0⇔2>lnx⇔lnx<2⇔x<e2

• On renseigne alors un tableau de signes :

x 0 1

e e2 +∞

1+lnx −0+ + 2−lnx + + − 1+lnx

2−lnx − + −

• On en déduit que l’ensemble des solutions est S =

¸1 e ; e2

·

V (3 points)

Soitf la fonction définie sur ]0 ; +∞[ par :

f(x)=x−lnx.

1. • Limite en 0 : lim

x0x=0 et lim

x0ln(x)= −∞donc lim

x0f(x)= +∞.

• Limite en+∞: on a une forme indéterminée.

Pourx>0,f(x)=x µ

1−lnx x

; d’après les croissances comparées, lim

x→=∞

µlnx x

=0, donc lim

x→+∞f(x)= +∞. 2. f est dérivable sur ]0 ;+∞[ comme somme de fonctions dérivables.

x>0, f(x)=1−1

x = x−1

x qui est du signe dex−1 carx>0, donc positif pourx>1 et négatif pour x<1.

On en déduit le tableau de variation :

x 0 1 +∞

f(x) − +

f(x)

+∞

1

+∞

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(3)

VI (3 points)

Soientf etg les fonctions définies sur ]0 ;+∞[ par

f(x)=lnxetg(x)=(lnx)2.

On noteC etCles courbes représentatives def etg dans un repère orthonormé.

1. (a) • lnx=0 pourx=1 et lnx>0 pourx>1

• 1−lnx=0 pour lnx=1 c’est-à-direx=e et 1−lnx>0⇔lnx<1⇔x<e.

• Tableau de signes :

x 0 1 e +∞

lnx − + + 1−lnx + +0− lnx(1−lnx) −0+0− (b) lnx−(lnx)2=lnx(1−lnx)Ê0⇔x∈[1 ; e]

C est donc au-dessus deCpour 1<x<e et les deux courbes se croisent enx=1 etx=e.

2. Pourx∈]0 ; +∞[, M est le point deC d’abscissexet N le point deCd’abscissex.

Sur [1 ; e],C est au-dessus deC, doncM N=yMyN =lnx(lnx)2. On posef(x)=lnx−(lnx)2et on étudie ses variations.

f est dérivable somme somme et produit de fonctions dérivables.

f =uu2avecu(x)=lnxdoncf=u−¡ u2¢

=u−2uuavecu(x)= 1 x. donc f(x)=1

x−2lnx

x =1−2 lnx

x qui est du signe de 1−2 lnxcarx>0.

Or 1−2 lnx=0⇔lnx1

2⇔x=e12=p

e et 1−2 lnx>0⇔x<p e. Variations def sur [1 ; e] :

x 1 p

e e

f(x) + 0 −

f(x) 0

1 4

0

3. Hors de [1 ; e],C est en dessous deCdoncM N=yNyM=(lnx)2lnx.

On considère alors l’équation (lnx)2−lnx=1⇔(lnx)2−lnx−1=0.

On poseX =lnx; l’équation équivaut à

(X =lnx

X2X −1=0 .

On résoutX2X−1=0 ;∆=5>0 ; il y a deux solutions :X1=1−p 5

2 etX2=1+p 5 2 . On revient alors à équation initiale :X =lnxx=eX.

L’équation a deux solutionsx1=eX1=e1

p5

2 <1 etx2=eX2=e1+

p5 2 >e.

Il y a deux valeurs pour lesquellesM N=1.

Remarque : on pouvait aussi montrer l’existence de ces deux nombres sans les calculer et en utilisant le théorème des valeurs intermédiaires..

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(4)

VII (4 points)

On considère la suite (zn) de nombres complexes définie pour tout entier naturelnpar :

z0 = 0 zn+1 = 1

2i×zn+5

Dans le plan rapporté à un repère orthonormé, on noteMnle point d’affixezn. On considère le nombre complexezA=4+2i et A le point du plan d’affixezA. 1. Soit (un) la suite définie pour tout entier naturelnparun=znzA.

(a) Pour toutn∈N,un+1=zn+1zA=1

2izn+5−4−2i=1

2izn+1−2i=1 2izn−1

2i (4+2i)=1

2i (zn−(4+2i))= 1

2i (znzA)= 1 2iun .

(b) On en déduit que la suite (un) est géométrique de raison1

2i doncun=u0× µ1

2i

n

; oru0=z0zA=

zA=(−4−2i) donc un= µ1

2i

n

(−4−2i).

2. D’après la définition deun, on azn=un+zA. L’affixe du vecteur−−−→

AMnest doncznzA=un. L’affixe du vecteur−−−−−→

AMn+4est donczn+4zA=un+4. Orun+4=

µ1 2i

4

un= 1

16undonc−−−−−→

AMn+4= 1 16

−−−→AMn. Les poins A,MnetAMn+4sont bien alignés, pour toutn.

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