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Calcul pratique de l'influence défocalisante de la charge d'espace. Application au cas des faisceaux d'électrons relativistes

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Academic year: 2021

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Calcul pratique de l’influence défocalisante de la charge

d’espace. Application au cas des faisceaux d’électrons

relativistes

Albert Septier

To cite this version:

(2)

6.

79 A.

CALCUL PRATIQUE DE L’INFLUENCE

DÉFOCALISANTE

DE LA CHARGE D’ESPACE APPLICATION AU CAS DES FAISCEAUX

D’ÉLECTRONS

RELATIVISTES

Par ALBERT

SEPTIER,

Laboratoire

d’Électronique

et de Radioélectricité de la Faculté des Sciences de Paris.

Résumé. 2014 Partant de

l’équation du mouvement d’une particule relativiste (v # c) située à l’extérieur du faisceau, nous donnons des formules et un abaque permettant de calculer, pour des conditions initiales quelconques, le rayon du faisceau en un point de l’axe d’un espace de glis-sement. Nous appliquons la méthode à des faisceaux d’électrons de 2 et 100 MeV.

Abstract. 2014

Using the equation of motion of a relativistic particle situated on the surface of

the beam, we obtain some formulae and a chart permitting us to calculate, for any initial condi-tions, the radius of the beam at a point on the axis of a drift space. The method isapplied here to electron beams of 2 and 100 MeV.

SUPPLÉMENT AU No 6.

PHYSIQUE APPLIQUÉE TOME 22, JUIN, PAGE 79 A.

1. Introduction. -

On considère le cas d’un

faisceau

possédant

la

symétrie

de révolution autour

de l’axe Oz. Le faisceau contient N

particules

par unité de

longueur,

c’est-à-dire une

charge

élec-trique Q

= Ne. Ces

charges

possèdent

une vitesse

longitudinale vz

=

pc

constante dans le

temps,

les

particules

se

déplaçant

dans un espace

dépourvu

de

champ

accélérateur. Ces

charges

en mouvement

créent un

champ électrique

radial Er

qui

exerce sur elles une force

défocalisante,

et un

champ

magné-tique

Be

focalisant. A la

limite,

si Vz = c, les deux

forces sont

égales

et

opposées

et le faisceau ne di-verge

plus. Toutefois,

pour des faisceaux intenses de vitesse très voisine de c

le calcul montre que la défocalisation due à la

charge

d’espace

est encore

importante

et

qu’il

faut tenir

compte

de ce facteur dans un certain

nombre d’accélérateurs de haute

énergie

fournis-sant des faisceaux de

grande

intensité

(1

à 10

am-pères

par

exemple).

2. Calcul de la force défocalisante. - On calcule

la force

agissant

sur une

particule

P située sur la surface extérieure

du

faisceau.

2.1. CHAMP ÉLECTRIQUE. - Le théorème de

Gauss

appliqué

à une

portion

du faisceau indéfini

formant un

cylindre

de rayon r et de

longueur

unité

( fig.

1),

contenant une

charge

totale

Q,

con-duit par raison de

symétrie

à la relation très

simple :

.

soit

Q

peut

s’exprimer

en fonction de l’intensité .I du

faisceau .

d’où

2.2 CHAMP

MAGNÉTIQUE.

-

Le théorème

d’Am-père

appliqué

au

cylindre précédent

conduit à la

relation soit

2.3. FORCE DÉFOCALISANTE. - La force

totale FT

agissant

sur la

particule

est

toujours

défo-calisante,

la force

électrique

FE étant

toujours

supérieure

à la force

magnétique

FM,

si vz c.

ou encore

3. Mouvement d’une

particule

extérieure.

-3.1.

É’QUATION

GÉNÉRALE. - Si v,

désigne

la vitesse transversale de la

particule,

on a .

(3)

80 A

Ici, dm jdt

=

0,

d’où

Mais m =

mo/(1- 2)1/2 ;

d’où

On pose :

et

(7)

s’écrit

On

multiplie

chaque

membre de

(9)

par

2( dr /dt).

Il vient :

qui s’intègre

en :

Si en t =

0,

la

trajectoire

est

parallèle

à

Oz,

on a

(dr/dt)o

=

0,

et r

= ro d’où :

et

Pour

poursuivre l’intégration,

on

peut

poser

On en tire

et

Mais

d’après

(11) : dr/dt

= B’Ç

d’où la relation :

qui s’intègre

sous la forme

(en

prenant to

=

0) :

On

peut

revenir au

déplacement

réel le

long

de Oz car

ou finalement

Pour utiliser cette

expression

il faut

disposer

de table de la fonction

Nous avons tracé la courbe

représentative

de

D(£)

sur la

figure

2. En

pratique

on a à

résoudre,

pour un faisceau donné de

caractéristiques

connues ro, vz et

I,

une

équation

du

type :

,

Pour un

glissement

de

longueur

(z

-

zo),

on cal-cule

D(£)

à l’aide de

(16).

La courbe de la

figure

2

permet de tirer la

valeur de

Log

(r/ro),

donc de

r/ro

en ce

point,

c’est-à-dire

l’élargissement

du faisceau.

3.2. CAS DES FAISCEAUX LENTS. - La

plupart

des

publications

consacrées aux effets transversaux de la

charge d’espace

se

rapportent

aux faisceaux

in-tenses accélérés sous une tension faible de

quelques

milliers de Volt seulement

(1).

On a alors

P2

«

1,

m #

mo

et

(1 /2)

mo v;

= eV o

en

désignant

par

Yo la

tension d’accélération des

particules.

La rela-tion

(16)

s’écrit alors

ou

soit

(4)

Posons

I/Vg/2

= P2. On retrouve,

pour

des

électrons,

la formule bien connue

"

L’équation

(20)

est en tous

points

semblable à

(17) ;

pour étudier

expérimentalement

le compor-tement d’un faisceau de très haute

énergie

dans un

système

optique quelconque

en tenant

compte

de la

charge d’espace,

on

pourra

remplacer

commo-dément ce faisceau par un autre de faible

énergie

tel que

(17)

et

(20)

soient

identiques ;

il faut donc avoir :

On a ainsi la relation de similitude

suivante,

en

supposant

les dimensions

géométriques identiques

dans les deux cas :

4. Cas d’un f aisceau initialement

convergent

ou

divergent.

- 4.1.

ÉQUATION

GÉNÉRALE. - En

t =

0,

on a maintenant

d’où

soit en tenant

compte

de

(22) :

vr

s’exprime

en fonction de la

pente r’

de la

tra-jectoire

,

d’où :

ou

en

posant

(24) peut

s’intégrer

comme

(11) :

4.2. RÉSOLUTION PRATIQUE. - Si la

pente

ro

est

négative,

on a a 0 et le faisceau

présente

une zone réelle de diamètre minimum pour

En ce

point

dr/dt

=

0,

d’où

soit

en

désignant

par

lai

la valeur absolue de a.

Si ro

est

positive

(faisceau

divergent),

le « cross-over » est virtuel et

(z.

-

zo)

0

On

peut

donc écrire

(25)

sous la forme

ou

On commence donc à calculer a,

puis

on déter-mine

D(a)

d’après

la

figure

2 et enfin la

position

du cross-over

(zm

-

zo) ;

on est alors ramené à une

équation identique

à

(15)

mais

rapportée

à rm et

non

plus

à ro. En

effet,

le rayon du cross-over est

donné par

(28) :

,

et

Par raison de

symétrie,

le rayon du faisceau atteint à nouveau la valeur ro en un

point

z tel que

(z

-

zo)

=

2(zm

-

zo) ;

la

pente

est alors

(-

r’).

4.3. DÉPLACEMENT DU « FOYER »

(1).

- Si la

charge

d’espace

n’agissait

pas, la

trajectoire

de

caractéristiques

(ro,

ro)

traverserait l’axe en

F,

(5)

82 A On a d’où : On a en

général

(Zm

-

zo) /(zF

-

zo)

#

1,

sauf pour une valeur

particulière

de a ; considérons un faisceau tel

que

ro et

r’ 0

restent constants en zo, et faisons décroître 6, en accroissant le facteur

(JIV3/2) .

Le

rapport (zm

-

-zo) /(zp

-

zo)’

d’abord

égal

à

1,

croit

jusque

vers

1,3,

puis

décroît et

devient inférieur à 1 pour les très faibles valeurs de ci

(fig. 4).

Le maximum est atteint pour

a2 = 2,28.

Il faut en tenir

compte

dans l’élabo-ration des

systèmes

optiques.

5.

Application

au cas d’un faisceau d’électrons de 2

MeV,

1 A. z 5.1. DÉFOCALISATION. -

Lorsque

W = 2

MeV,

on a et On a alors D’où

l’équation (16)

Le faisceau

envisagé

a un diamètre de 5 mm et

en zo =

0,

on

a r0

= 0. D’où finalement :

A

partir

de

(35)

on

peut

évaluer r/ro

tout le

long

du

trajet

en

supposant

qu’il s’agit

d’un espace de

glissement ;

on obtient les valeurs

suivantes,

avec z

exprimé

en

mètres,

r en millimètres et r’ en radians :

On calcule r’ par la relation

5.2. FAISCEAU LENT SEMBI,ABI,E. - On

a ici

et, pour le faisceau lent

ayant

les mêmes

propriétés

Il faut donc avoir pour le faisceau lent

Le tableau suivant donne l’intensité

qu’on

doit réaliser pour différentes tensions

V 0 :

,

Donc il est très

facile,

en conservant les mêmes

dimensions,

de simuler un faisceau de 2

MeV, 1

A,

par un faisceau lent peu intense.

6.

Application

à un faisceau de 100 MeV. - On aurait

soit

On a finalement :

Pour un faisceau de rayon ro = 1 cm = 10-2

m,

et

La « distance de

doublement

» du

faisceau,

c’est-à-dire celle pour

laquelle

on aurait

r jro

=

2,

serait

respectivement

de 680 et 68

mètres ;

on voit que

la

charge d’espace

a encore un effet non

négligeable.

Si le rayon du faisceau est réduit à ro =

2,5

mm

comme dans le cas

précédent,

on aurait

r JrQ

= 2

respectivement

en z =170 m et z = 17 m.

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