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Compte-tenu de la relation d’équivalence, on évalue P n

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Academic year: 2022

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Texte intégral

(1)

Colle PCSI Corrections Semaine 14 2013-2014

EXERCICE 1 :

Compte-tenu de la relation d’équivalence, on évalue P n

k=1 k!

n! =

n

X

k=1

k ! n! =

n−1

X

k=1

k ! n!

! + n !

n! = 1 +

n−1

X

k=1

k ! n! ( ⋆ ) Il suffit de prouver que

n −1

X

k=1

k !

n! n →+∞ −→ 0.

n−1

X

k=1

k!

n! = (n − 1)!

n! +

n−2

X

k=1

k!

n! , et ∀ k ∈ { 1, 2, . . . , n − 2 } , k!

n! 6 1

n(n − 1) . On peut donc écrire l’encadrement suivant 0 6

n−1

X

k=1

k ! n! 6 1

n +

n−2

X

k=1

1 n(n − 1) 6 1

n + n − 2 n(n − 1) Or 1

n + n − 2

n(n − 1) n −→ →+∞ 0, donc par utilisation du théorème des gendarmes, on obtient

n−1

X

k=1

k !

n! n →+∞ −→ 0, d’où d’après ( ⋆ ) , P n

k=1 k !

n! n →+∞ −→ 1 et par suite

n

X

k=1

k! +∞n! .

EXERCICE 2 : Puisque u n+1

u n n −→ →+∞ 0, il existe un entier n 0 ∈ N tel que,

n > n 0 ,

u n+1

u n

6 1

2 , qui sécrit aussi | u n+1 | 6 1 2 | u n | Ceci grâce à la définition de la limite d’une suite ( ǫ = 1 2 ).

On montre aisément par récurrence que

n > n 0 , | u n | 6 1 2 n−n

0

| u n

0

| Or

1 2

n−n

0

n→+∞ −→ 0 et par comparaison u n n→+∞ −→ 0 .

EXERCICE 3 :

1. ∀ x ∈ ] − 1; + ∞ [, ln(1 + x) 6 x, on a donc 1

k > ln

1 + 1 k

et ln

1 + 1

k

= ln(k + 1) − ln(k) pour k ∈ { 1, 2, . . . , n } . Ainsi

H n >

n

X

k=1

ln( k + 1) − ln( k ) ⇒ H n > ln( n + 1).

Ce qui permet de conclure que H n n −→ →+∞ + ∞ .

2. Comme n ( u n+1u n ) n →+∞ −→ 1, il existe N ∈ N tel que pour tout n > N , n(u n+1u n ) > 1

2 On peut écrire alors

My Maths Space 1 sur 3

(2)

Colle PCSI Corrections Semaine 14 2013-2014

u n+1u N = ( u n+1u n ) + ( u nu n −1 ) + . . . + ( u N+1u N ) =

n

X

k=N

u k+1u k

et donc u n+1u N > 1 2

n

X

k=N

1

ku n+1u N > 1

2 (H nH N −1 ) On écrit alors u n+1 > 1

2 ( H nH N −1 ) + u N

L’utilisation d’un théorème de comparaison permet de conclure que u n+1 n→+∞ −→ + ∞ , donc comme (u n+1 ) est une suite extraite de ( u n ), u n n →+∞ −→ + ∞

EXERCICE 4 : On pose S n =

n

X

k=1

√ 1 k . 1. Pour tout n , 2( √

n + 1 − √ n ) = 2

n + 1 + √

n donc 1

n + 1 6 2( √

n + 1 − √ n ) 6 1

n . En effet 2

n + 1 + √ n 6 2

2 √ n et 2

n + 1 + √ n > 2 2 √

n + 1 . 2. Compte-tenu de l’inégalité précédente S n >

n

X

k=1

2( √

k + 1 − √ k ) et

n

X

k=1

2( √

k + 1 − √

k ) = 2 √

n + 1 − 2.

Avec l’utilisation du théorème de comparaison, S n n →+∞ −→ + ∞ . 3. ∀ n ∈ N, u n = S n − 2 √ n .

Pour tout n , S n − 2 √ n > 2 √

n + 1 − 2 − 2 √ n > − 2 donc ( u n ) est minorée.

u n+1u n = 1

n + 1 − 2( √

n + 1 − √ n ) 6 0 (cf Q.a) donc ( u n ) est décroissante.

Ainsi (u n ) converge.

4. ∀ n ∈ N , S n = 2 √

n + u n . Or comme (u n ) converge, u n

n

n>1

tend vers 0, lorsque n tend vers + ∞ . On peut donc écrire que u n = o( √ n).

On reporte et l’on obtient S n = 2 √ n + o( √ n) et 2n + o( √ n)

+∞ 2 √ n donc S n

+∞ 2 √ n.

EXERCICE 5 : Pour tout n ∈ N ,

S n =

n

X

k=1

1

n + k et S n =

n

X

k=1

( − 1) k −1 k

1. La fonction inverse est décroissante sur [p, p + 1], donc Z p+1

p

d x x 6

Z p+1

p

d x p = 1

p .

L’autre partie de la double inégalité s’obtient avec un raisonnement comparable. Ainsi pour tout p > 1, Z p+1

p

d x x 6 1

p 6 Z p

p−1

d x x On applique le résultat précédent à p = n + k, pour n > 1 :

Z n+k+1

n+k

dx x 6 1

n + k 6 Z n+k

n+k −1

dx x et en effectuant la somme des « double-inégalités »

Z 2n+1

n+1

dx

x 6 S n 6 Z 2n

n

dx x

My Maths Space 2 sur 3

(3)

Colle PCSI Corrections Semaine 14 2013-2014

puis Z 2n+1

n+1

dx x = ln

2n + 1 n + 1

et ln

2n + 1 n + 1

n →+∞ −→ ln(2), de plus Z 2n

n

dx

x = ln(2).

On en déduit que S n n →+∞ −→ ln(2) (théorème des gendarmes) 2. S 2n = 1

1 − 1 2 + 1

3 − 1

4 + . . . + 1 2n − 1 − 1

2n = 1

1 + 1

2 + . . . + 1 2n

− 2 1

2 + 1

4 + . . . + 1 2n

, que l’on peut écrire

S 2n =

2n

X

k=1

1 k

n

X

k=1

1 k =

2n

X

k=n+1

1 k =

n

X

k=1

1

n + k = S n

Par unicité de la limite d’une suite, S 2n n→+∞ −→ ln(2).

Dans le même temps, S 2n+1 = S 2n + 1

2n + 1 donc S 2n+1 n →+∞ −→ ln(2). Les deux suites extraites (S 2n ) et (S 2n+1 ) convergent vers la même limite ln(2), donc (S n ) tend vers ln(2).

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