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Calcul de la diffusion élastique sans polarisation et sans échange d'un électron de vitesse nulle par un atome neutre de sodium dans l'état fondamental

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Academic year: 2021

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Texte intégral

(1)

HAL Id: jpa-00236084

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00236084

Submitted on 1 Jan 1959

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Calcul de la diffusion élastique sans polarisation et sans échange d’un électron de vitesse nulle par un atome

neutre de sodium dans l’état fondamental

Albert Salmona, Pièrre Frenkiel

To cite this version:

Albert Salmona, Pièrre Frenkiel. Calcul de la diffusion élastique sans polarisation et sans échange d’un

électron de vitesse nulle par un atome neutre de sodium dans l’état fondamental. J. Phys. Radium,

1959, 20 (4), pp.492-493. �10.1051/jphysrad:01959002004049200�. �jpa-00236084�

(2)

492.

CALCUL DE LA DIFFUSION ÉLASTIQUE SANS POLARISATION ET SANS ÉCHANGE

D’UN ÉLECTRON DE VITESSE NULLE

PAR UN ATOME NEUTRE DE SODIUM DANS L’ÉTAT FONDAMENTAL

Par ALBERT SALMONA et PIÈRRE FRENKIEL,

.

Institut Henri-Poincaré, Paris.

Résumé.

2014

Les auteurs calculent la section efficace de choc d’un électron très lent contre

un

atome de sodium dans l’état fondamental sans tenir compte des effets de polarisation et d’échange.

Abstract.

2014

The

cross

section of the collision between

a

slow electron and

a

sodium atom in the ground state is computed without taking into account the effect of polarisation and of exchange.

LE

JOURNAL

DE

PHYSIQUE

ET LE

RADIUM

TOME

20,

AVRIL

1959, PAGE 492.

.

Introduction.

--

Nous nous proposons de calcu- ler la section efficace de choc entre un électron lent et un atome de sodium. On peut montrer en

,

se fondant sur un principe variationnel, les fonc-

tions Gr(r’!*) étant seuleg

«

variées », que l’on aboutit au système d’équations intégro-différen-

tienes suivant

. avec

où r’ désigne la voie d’entrée, r la voie de sortie, .Er l’énergie de l’atome dans l’état r, k’ r celle de

l’électron diffusé, avec

r[r(i)] désignant le produit de fonçtions anti- symétrisées de l’atome par des fonctions angulaires

et de spin de l’électron i. H désigne l’hamiltonien du système complet et EJ’énergie totale ;

Les formes asymptotiques des fonctions G sont

exprimées moyennant la matrice de réactance R.

Ces équations étant évidemment très difficiles à étudier, il est intéressant de résoudre des équa-

tions plus simples

-

même si les hypothèses phy- siques que ces dernières supposent sont physi- quement inacceptables

-

afin de posséder un sys- tème de fonctions qui puisse servir de point de départ au calcul par approximations successives.

Cas du sodium neutre entrant en collision avec

un électron très lent.

2013

La section élastique est

seule à considérer si l’électron n’a pas suffisamment

d’énergie pour porter l’atome (initialement à l’état fondamental) au premier état excité. La confi- guration du sodium neutre à l’état fondamental est (JS2 2s2 2ps 3s), c’est-à-dire 3 couches complètes’

et un électron de valence. Dans ce cas, seule l’onde de diffusions aura une forme asymptotique finie qui,

dans le cas où kr,

==

0, est ar + b, les ondes de diffusion p, d etc..., décroissant exponentiellement.

Si:on néglige l’effet de la déformation des ondes p,

d, etc... sur l’ondes, c’est-à-dire, en particulier, la polarisation contenue dans les termes (3), et si l’on

, ne tient pas, compte de l’effet d’échange représenté

par les termes intégraux (4) dans les équations (1),

le système (1) se réduit à une seule équation diffé- rentielle

Les fonctions-de l’atome de sodium étant tabulées par Hartree, d’une part, par Fock et Pethrashen,

d’autre part, il est possible de calculer le poten-

tiel

-

2Vr,r, qui n’est autre que le potentiel

central de l’atome dans l’état 3s auquel est soumis

l’électron incident.

L’intégrale (3) dans la configuration

donne en effet

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphysrad:01959002004049200

(3)

493 avec

les P(n’lirl) étant tabulées,

les fonctions Yo(nl, nllr) peuvent être calculées

numériquement soit directement soit

-

ce qui est préférable

2013

par résolution de l’équation diffé-

rentielle

qui est, moyennant (7), équivalente à (6). Les équa-

,tions (8) ont été résolues numériquement en utili-

sant la méthode de Gauss-Jackson, à l’aide de

machins à calculer mécaniques. Ensuite, par la même méthode

-

fondée sur les différences finies

-

nous avons résolu l’équation (1’) pour obtenir le coefficient D dans la forme asymptotique de Gr,(.U’ir) qui est a(r + D). La section élastique

totale étant

==

kg Y, k2

o

(21, 1) , sin 9 ’1)h nous avons,

avec les hypothèses précisées plus haut, les relations

suivantes : n, - A, » k -* 0, ro

->

AD

=

A o k,

d’où Q(k = 0) 47r D2. Les résultats numérjques

donnent D

=

2,36, 22 1CaÕ, ao étant le rayon de

l’atome d’hydrogène. Les mesures expérimentales

laissent prévoir une section efficace qui est proba-

blement bien plus élevée (de l’ordre de 400 7t ao), ce qui implique qu’il est indispensable de tenir compte

des eftets de polarisation et d’échange. Aussi

nous sommes-nous actuellement attachés à cal- culer les corrections dues à l’échange et à la polari-

sation sur la fonction Gr-(r’jr), solution de (1’) qui

est prise comme première approximation.

Notations utilisées : Représentation

où ALSML Ms représentent les ùombres quantiques

de l’atome et 1 mi m,, ceux de l’électron diffusé.

Représentation r

=

aLLLT ST Mi M5, LT .

et ST sont obtenus par couplage de L et de 1 d’une part, de S et du spin de l’électron diffusé, d’autre parut ; 1 désignant le ’iême électron ri

===

(ri, ;’), où É désigne l’ensemble des coordonnées angu-

laires ; x,

=

(Ti’ O’i)

z--=

(ri, r;, ai), ci étant le spin.

Si l’on considère un système à N + 1 électron

(N pour l’atome), le symbole ri,) désigne l’ensemble

(el, e2l

...

ei-l’ ei+ll - - - a’jv+i) + ( 0’,), ç’est-à- dire toutes les coordonnées sauf ri. dur désigne de

même l’élément de volume sur toutes les coor- données sauf ri. Dans tout ce qui précède, les

fonctions de l’atome sont supposées exactes..Les problèmes de choc se ramènent essentiellement au

calcul de la fonction de l’électron diffusé Gr(IP’Ir)

où r’ désigne la voie d’entrép du système, et r, la

voie de sortie:

Les équations sont exprimées dans le système

d’unités atomiques où e = 1¿ == m ;= C = 1.

Ce présent travail est le premier résultat obtenu par l’équipe de chercheurs français dirigée par M. T. Kahan dans le cadre du programme établai conjointement par ce dernier et un groupe de chercheurs anglais que dirige le Dr Seaton de, l’University College de Londres, groupe qui depuis

de nombreuses années s’est spécialisé dans les calculs des sections de chocs atomiques.

L’équipe française tient à exprimer sa vive recon-

naissance à M. Coulomb, Directeur du Centre National de la Recherche Scientifique pour l’aide et l’intérêt qu’il porte à ses travaux.

Manuscrit reçu le 16 janvier 1959.

BIBLIOGRAPHIE

[1] Séminaires de T. Kahan

sur

la théorie des collisions

atomiques. (Exposés de MM. Seaton, Percival et Arnous).

[2] HARTREE (D. R.), The calculation of atomic structures, London, 1957.

[3] HARTREE (D. R.), Numerical Analysis, 2e édition, 1958.

[4] HARTREE (D. R.) et (W.), Proc. Roy. Soc., 1948, A 193,

304.

[5] FOCK-PETRASCHEN, Phys. Z. Sov. Union, 1934, 6, 402.

INFORMATION

Conférence Internationale sur la Physique des Semai- conducteur, Prague, 1960.

2013

L’Académie tchécoslovaque

des Sciences organise

une

Conférence Internationale

sur

la

Physique des Semiconducteurs qui aura lieu du 29 août

au 2 septembre à Prague sous le patronage de l’Union

internationale de Physique Pure et Appliquée, et qui fera

suite à celles de Reading

en

1950, d’Amsterdam

en

1954,

de Garmisch-Partenkirchen

en

1956 et de Rochester

en

1958.

, .

Secrétaire du Comité Organisateur : Dr. Milos" Matyeb,

.Institut de physique appliquée de l’Académie tchécoslo- vaque des Sciences, Prague 5, Cukrovarnickâ 10, Tchécoi

slovaquie.

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