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Diffusion élastique des photons par le cuivre

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Academic year: 2021

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HAL Id: jpa-00235640

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00235640

Submitted on 1 Jan 1957

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Diffusion élastique des photons par le cuivre

J.B. Bellicard, J. Miller, C. Tzara

To cite this version:

J.B. Bellicard, J. Miller, C. Tzara. Diffusion élastique des photons par le cuivre. J. Phys. Radium,

1957, 18 (3), pp.201-202. �10.1051/jphysrad:01957001803020100�. �jpa-00235640�

(2)

201.

LETTRES A LA RÉDACTION

DIFFUSION ÉLASTIQUE DES PHOTONS

PAR LE CUIVRE

par J. B. BELLICARD, J. MILLER et C. TZARA,

Service de Physique Nucléaire, C. E. N., Saclay.

LE JOURNAL DE PHYSIQUE ET LE RADIUM TOME 18, MAltS 1957,

La diffusion des photons par les noyaux dans la region de la resonance g6ante a ete observ6e par une m6thode d’activation [1] et par des methodes de

.

spectrom6trie des photons diff us6s [2, 3,t4].

Utilisant pour la detection de l’activité induite par les photons diffuses un cristal de INa de 10,16 cm

X 10,16cm nous avons pu obtenir des resultats quan- titatifs sur la diffusion des photons par le cuivre

(mélange isotopique naturel). Ce genre de mesure,

quoique indirect, peut etre utilise devant des sources

intenses mais puls6es de rayonnement de freinage dans

des cas où la spectrometrie par scintillation 6choue, 6

cause des empilements de photons diffus6s de basse énergie.

FIG. 1.

-

Dispositif expérimental.

Principe de la m6thode.

-

Un spectre de frei-

nage N(E, Em) frappe une cible de cuivre dont la

section efficace differentielle de diffusion elastique

est dQ (E, 6). Un d6tecteur annulaire de cuivre s’active avec une section efficace (jyn(E) (flg. I). L’acti-

,,

vation pour une 6nergie maxima Em est donc :

Dans A rentrent les facteurs de géométrie, d’absorp- tion, de rendement de detection du rayonnement du noyau active et d’intensité incidente, ainsi qu’un

facteur dependant de la distribution angulaire du rayonnement diff us6 que nous choisissons en 1 + cos2 0.

Nous supposerons que cette distribution ne varie pas

avec 1’energie. Nous n6gligeons la contribution des

photons inelastiques que nous ne pouvons distinguer.

Corrections.

-

Les diffusions Rayleigh et Thomson

ont une section efficace 6 5.10-29 cm2.

Les photons diffuses par effet Compton simple n’ont

pas une 6nergie suffisante pour activer Cu. La diffusion

FIG. 2.

-

Courbe d’activation.

Cercles vides : activations sans correction de neutrons

rapides.

Cercles pleins : activations corrig-ées pour les neutrons

rapides.

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphysrad:01957001803020100

(3)

202

Compton multiple a une section efficace n6gligeable.

La section efficace d’emission de photons de freinage suffisamment 6nergiques par les electrons de la cascade

photons-electrons dans le diffuseur est de l’ordre de 2.10-29 cm2. Nous négligeons ces corrections devant la section efficace nucl6aire (jyy ~ 10-27 cm2.

Les neutrons rapides 6mis par le collimateur de

plomb peuvent activer le d6tecteur de cuivre. L’inter-

position d’un 6cran de plomb dans le faisceau r6duit

l’intensité de photons dans un rapport connu. Le residu d’activité est du aux neutrons rapides formes dans le

collimateur et dans l’écran. Nous en déduisons la limite

supérieure de la correction de neutrons rapides.

Rdsultats.

-

Nous obtenons deux courbes d’acti-

vation pour Em

=

18, 20, 21, 22 MeV ± 100 keV (fig. 2). L’une correspond à I’activit6 sans deduction de l’activation par reaction (n, 2n), I’autre d celle une

fois d6duite cette activation. Pour deduire de l’acti- vation sYY(E), nous prenons une courbe moyenne liss6e.

De la connaissance de uyn(E) (cf. 5) et de N(E, Em) nous

FIG. 3.

-

Courbe 1 : section efficace.

En gris6 : zone d’impr6cision.

Courbe 2 : section efficace déduite de la relation de

dispersion.

Points 3 : résultats de Fuller et Hayward.

déduisons la section enicace a.yy(E) (fig. 3). La zone gris6e indique l’impr6cision provenant de la statistique.

Une incertitude de ± 10 % provenant de l’évaluation des facteurs correctifs s’y ajoute.

Discussion. - Notre mesure est en accord general

avec celle de E. G. Fuller et E. Hayward [4] et le

resultat d6duit de la relation de dispersion de Kramers- Heisenberg, sauf du cote des energies 6lev6es, ou elle

est plus faible.

Nous avons suppose comme Fuller et Hayward que la distribution angulaire est en 1 + cos2 9, caracté- ristique de la diffusion coh6rente par interaction dipo-

laire. Dans nos mesures, ou I’angle solide de detection

est de 0,75 X 4rc, ayy est peu sensible a une variation de distribution angulaire. Le probl6me de la distri-

bution angulaire reste a approfondir. Finalement nous

n’avons aucune donn6e sur la part de diffusion ine-

lastique qui, par comparaison avec les resultats pre- cit6s, semble tres petite.

RÉFÉRENCES

[1] DRESSEL (R.), GOLDHABER (M.) et HANSON (A. O.), Phys. Rev., 1950, 77, 754.

[2] GAERTTNER (E. R.) et YEATER (M. L.), Phys. Rev., 1949, 76, 363.

[3] STEARNS (M. B.), Phys. Rev., 1952, 87, 706.

[4] FULLER (E. G.) et HAYWARD (E.), Phys. Rev., 1956, 101, 692.

[5] MONTALBETTI (R.), KATZ (L.) et GOLDEMBERG (J.), Phys. Rev., 1953, 91, 659.

ÉMISSION ÉLECTRONIQUE SECONDAIRE PROVOQUÉE PAR IMPACT D’IONS SODIUM

SUR DES ÉCHANTILLONS MÉTALLIQUES

CONTRAINTS

par MM. R. GOUTTE et C. GUILLAUD,

Laboratoire d’Optique électronique

et de Physique du Métal, Université de Lyon.

Les publications précédentes de notre laboratoire sur

l’émission électronique secondaire [1] ou photo- électrique [2] de surfaces métalliques soumises à des

FIG. 1.

-

Dispositif experimental.

F : filament.

-

C : collecteur. - W : wehnelt

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