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L3 - Math´ ematiques pour l’enseignement – G´ eom´ etrie ´ el´ ementaire 2015-2016 Contrˆ ole n

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Texte intégral

(1)

Universit´ e Claude Bernard Lyon 1

L3 - Math´ ematiques pour l’enseignement – G´ eom´ etrie ´ el´ ementaire 2015-2016 Contrˆ ole n

o

1 : 7 mars 2015

Dur´ ee : 1 heure 30

Exercice 1.

Premi` ere solution (version compacte). Une application affine est d´ etermin´ ee par l’image du rep` ere affine (A, B). Ici, c’est l’identit´ e qui envoie A sur A et B sur B.

Premi` ere solution. Le couple (A, B) est un rep` ere affine de E . Or on sait que pour tout couple (A

0

, B

0

) de E , il existe une unique application affine qui envoie A sur A

0

et B sur B

0

. L’identit´ e est donc l’unique application affine qui envoie A sur A et B sur B.

Deuxi` eme solution (` a mains nues). On a : − → f ( − − →

AB) = −−−−−−→

f(A)f (B) = − − →

AB donc − →

f est l’identit´ e sur Vect( − − →

AB) = − →

E . Pour M ∈ E quelconque, on a : f (M ) = f (A) + − → f ( −−→

AM ) = A + −−→

AM = M.

Troisi` eme solution (en coordonn´ ees). Fixons un rep` ere (O, u) de E . Comme on est en dimen- sion 1, il existe a et b r´ eels tels que pour tout point M d’abscisse x, l’abscisse de l’image de M est ax + b. Soit x

A

(resp. x

B

) l’abscisse de A (resp. B). Comme A et B sont fixes, on a :

(

x

A

a + b = x

A

x

B

a + b = x

B

d’o` u par diff´ erence : (a − 1)(x

A

− x

B

) = 0, puis a = 1 car x

A

6= x

B

. En reportant, il vient alors : b = 0. Ainsi, f (M ) a pour abscisse x, c’est-` a-dire que f (M) = M , et ce pour tout M. Autrement dit, f est l’identit´ e.

Exercice 2. Projections et sym´ etries 1. Voir la figure 1

y z

x

A0

A1

A2

A3

A4

A5

A6

A7

y z

x

A0

A1

A2

A3

A4

A5

A6

A7

D

Figure 1 – Un cube

1

(2)

2. (a) On r´ esout le syst` eme :

(

2x − 2y + z = 1

x − y + 3z = 3 ⇐⇒

(

2x − 2y + z = 1 z = 1

⇐⇒

(

x − y = 0 z = 1

⇐⇒ ∃t ∈ R ,





x = t y = t z = 1.

(b) On d´ eduit de cette repr´ esentation param´ etrique que D est la droite passant par le point A

3

= (−1, −1, 1) (en prenant t = −1) et dirig´ ee par le vecteur v = (1, 1, 0) (coefficients de t). Elle passe ´ egalement par le point A

0

= (1, 1, 1) (pour t = 1), c’est la droite (A

0

A

3

) (en bleu sur la figure).

3. (a) Les points dont la premi` ere et la deuxi` eme coordonn´ ees sont oppos´ ees appartiennent

`

a P : ce sont A

1

, A

2

, A

5

et A

6

. Comme ils forment un parall´ elogramme, c’est com- mode pour le dessin (en vert sur la figure).

(b) Un vecteur directeur de D est v = (1, 1, 0). On cherche λ ∈ R tel que M + λv ∈ P . Or M +λv = (x+λ, y+λ, z) et ce point appartient ` a P si et seulement si x+λ+y+λ = 0, c’est-` a-dire λ = −(x + y)/2. Par suite,

p(M) =

Å

x

2 − y 2 , − x

2 + y 2 , z

ã

.

(c) On cherche s(M ) = M

00

= (x

00

, y

00

, z

00

) tel que M

0

= p(M) soit le milieu de [M M

00

].

Cela donne le syst` eme :













x + x

00

2 = x

2 −

y2

y + y

00

2 = − x 2 +

y2

z + z

00

2 = z

⇐⇒





x

00

= (x − y) − x = −y y

00

= (−x + y) − y = −x z

00

= 2z − z = z.

4. C’est un cheveu sur la soupe. Sans calcul, le projet´ e est : (x, y, 0).

Exercice 3. Homoth´ eties-translations 1. L’application lin´ eaire − →

f associ´ ee ` a f est d´ efinie ainsi. Soit v un vecteur de − →

E . Soient A et M deux points tels que −−→

AM = v. Alors : − →

f (v) = −−−−−−−→

f(A)f (M).

2. (a) Supposons que h

A,k

= t

v

. Alors, comme A est fixe par h

A,k

, on a : v = −−−−→

At

v

(A) =

−−−−−−→

Ah

A,k

(A) = −→

AA = − →

0 . D’o` u t

v

= Id, ce qui impose que k = 1.

(b) Notons h = h

A,k

. Pour M ∈ E , on a : − → h ( −−→

AM = −−−−−−−→

h(A)h(M ) = −−−−→

Ah(M) = k −−→

AM . Par suite, −−→

h

A,k

= k Id.

Soit t = t

v

. Pour A et M points quelconques de E , on a : −−−→

At(A) = v = −−−−−→

M t(M) donc AM t(M )t(A) est un parall´ elogramme donc − →

t ( −−→

AM ) = −−−−−−→

t(A)t(M ) = −−→

AM donc

→ t = Id.

2

(3)

(c) On v´ erifie imm´ ediatement que h

−1A,k

= h

A,1/k

et t

−1v

: ce sont donc des homoth´ eties- translations.

3. Soit M ∈ E , soient (x

1

, . . . , x

n

) ses coordonn´ ees. On note aussi (a

1

, . . . , a

n

) les coordonn´ ees de A. Soit M

0

= h

A,k

(M) et soient (x

01

, . . . , x

0n

) les coordonn´ ees de M

0

. L’´ egalit´ e −−→

AM

0

= k −−→

AM donne :

∀i ∈ {1, . . . , n}, x

0i

− a

i

= k(x

i

− a

i

), i.e.x

0i

= kx

i

+ (1 − k)a

i

. Soient (b

1

, . . . , b

n

) les coordonn´ ees de v ∈ − →

E . On note (x

001

, . . . , x

00n

) les coordonn´ ees de M

00

= t

v

(M ). L’´ egalit´ e −−−→

M M

00

= v donnent :

∀i ∈ {1, . . . , n}, x

00i

− x

i

= b

i

, i.e.x

00i

= x

i

+ b

i

. 4. (a) Soit M ∈ E , on note M

0

= h

A0,k0

(M ) et M

00

= h

A,k

(M). Alors : −−−→

A

0

M

0

= k

0

−−→

A

0

M et

−−−→ AM

00

= k −−→

AM

0

. Ainsi,

−−−→ AM

00

= k −−→

AM

0

= k −−→

AA

0

+ k −−−→

A

0

M

0

= k −−→

AA

0

+ kk

0

−−→

A

0

M

= k −−→

AA

0

+ kk

0

−−→

A

0

A + kk

0

−−→

AM .

Ainsi, M est fixe si et seulement si M = M

00

⇐⇒ −−→

AM = −−−→

AM

00

⇐⇒ (1 − kk

0

) −−→

AM = k(1 − k

0

) −−→

AA

0

.

Comme kk

0

6= 1, il existe un unique point fixe A

00

d´ efini par : −−→

AA

00

=

k(1−k1−kk00)

−−→ AA

0

. Soit M quelconque ` a nouveau. Des ´ egalit´ es

−−−→ AM

00

= k −−→

AA

0

+ kk

0

−−→

A

0

A + kk

0

−−→

AM

et −−→

AA

00

= k −−→

AA

0

+ kk

0

−−→

A

0

A + kk

0

−−→

AA

00

,

on tire par diff´ erence :

−−−→ A

00

M = kk

0

−−−→

A

00

M , ce qui ´ etablit que f = h

A00,kk0

.

(b) Les calculs pr´ ec´ edents restent valables et donnent, lorsque kk

0

= 1 :

−−−→ AM

00

= k −−→

AA

0

+ −−→

A

0

A + −−→

AM , d’o` u −−−→

M M

00

= k −−→

AA

0

+ −−→

A

0

A.

Ceci signifie que f est la translation de vecteur k −−→

AA

0

+ −−→

A

0

A.

(c) Soit g = h

A,k

◦ t

v

. On fixe M ∈ E . Alors : M

0

= t

v

(M ) = M + v. Soit M

00

= g(M ),

on a : −−−→

AM

00

= k −−→

AM

0

= k −−→

AM + k −−−→

M M

0

= k −−→

AM + kv.

Si k = 1, on a bien sˆ ur : h

A,k

= Id donc g = t

v

(on le voit : −−−→

M M

00

= v). Sinon, g admet pour unique point fixe le point A

00

tel que (1 − k) −−→

AA

00

= kv. On obtient alors par diff´ erence :

−−−−→

A

00

M

00

= k −−−→

A

00

M , de sorte que g = h

A00,k

.

3

(4)

(d) Left to the reader.

5. (a) Pour k = −1, s

A

= h

A,−1

est la sym´ etrie par rapport ` a F = {A} parall` element ` a G = E .

(b) Pour n = 1, s

A1

est une homoth´ etie de rapport −1, c’est-` a-dire une sym´ etrie centrale.

Pour n = 2, s

A1

◦ s

A2

est la compos´ ee de deux homoth´ eties dont le produit des rapports vaut 1 donc c’est une translation.

On montre par r´ ecurrence que s

A1

◦ · · · ◦ s

An

est :

— une homoth´ etie de rapport −1, c’est-` a-dire une sym´ etrie centrale, si n est impair ;

— une translation si n est pair.

L’h´ er´ edit´ e est justifi´ ee par les questions 4b et 4c.

4

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