SUITES RÉELLES
GENERALITES
I est l'ensemble de définition Monotonie :
(un) est croissante sur I pour tout n de I, u⇔ n+1 un . (un) est décroissante sur I pour tout n de I, u⇔ n+1 un . (un) est constante pour tout n de I , u⇔ n+1 = un .
Majorant et minorant :
(un) est majorée il existe un réel M tel que pour tout n de I, u⇔ n M . (un) est minorée il existe un réel m tel que pour tout n de I, u⇔ n M . (un) est bornée elle est minorée et majorée.⇔
SUITES ARITHMÉTIQUES D
éfinition :
(un) est arithmétique pour tout n de I, u⇔ n+1 = un + r où r est un réel . r s’appelle la raison.
P
ropriété :
Si u est une suite arithmétique de raison r alors :
un = uk + ( n - k ) r un = u0 + n r up + u1 +...+ un = up+un
2 (n – p + 1) Si r > 0 alors u est croissante , si r < 0 alors u est décroissante.
SUITES GÉOMÉTRIQUES D
éfinition :
(un) est géométrique pour tout n de I, u⇔ n+1 = q un où q ∈ℝ* . q s’appelle la raison P
ropriété :
Si u est une suite géométrique de raison q alors :
un = q n-k uk un = qn u0 up + u1 +...+ un = up 1 – q
n−p+1
1 – q pour q ≠1 Si |q| <1 alors lim qn = 0
Si q > 1 alors lim qn = +∞
Si q - 1 alors q n n’a pas de limite LIMITES
Pour tout entier k 1, limn∞nk=∞ ; lim
n∞
1
nk=0 ; limn∞
n=∞ ; limn∞
1
n=0 Th :Toute suite croissante et majorée converge . Toute suite décroissante et minorée converge Th du point fixe :
Soit la suite définie par un+1 = f ( un ).
Si ( un ) converge et f continue alors la limite L de ( un ) est solution de l’équation L = f ( L ).
DÉRIVATION
Si f dérivable en a, alors le nombre dérivé de f en a est le coefficient directeur de la tangente à Cf en A ( a ; f(a) ).
Si f dérivable en a alors l’équation de la tangente à Cf au point d’abscisse A ( a ; f(a) ) est : y = f ‘(a) ( x - a ) + f (a)
Dérivées des fonctions de référence u est une fonction
f(x) f ‘(x) f(x) f ‘(x) f(x) f ‘(x)
k (constante
réelle) 0 cos(x) - sin(x) un nu ' un
a x + b a et b
réels a sin(x) cos(x) 1
u
−u ' u2
xn n xn-1 ex ex
√
u 2u '√
u1
x – 1
x2 ln(x) 1
x eu u ' eu
√
x 12
√
x ln(u)u ' u cos(u) - u' sin(u)
sin(u) u' cos(u)
Dérivées d’une somme, d’un produit et d’un quotient. ( k un réel)
( u + v ) ‘ = u ‘ + v ‘ ; (u.v) ‘ = u ‘ . v + u . v ‘ ; (kf) ‘ = k f ’ ;
1v
'= –v 'v2et
uv
'=u '×v – u×v2 v ' Soit f dérivable sur I.Si f ’ > 0 sur I ou nulle en un nombre fini de valeurs alors f est strictement croissante sur I.
Si f ’ < 0 sur I ou nulle en un nombre fini de valeurs alors f est strictement décroissante sur I Si f ‘ = 0 sur I alors f est constante sur I.
--- EXPONENTIELLE
Pour tous les réels x et y et n entier relatif on a : e0 = 1 ex > 0 e– x=1
ex e
xy=ex×ey ex – y=ex
ey enx=exn Exp est strictement croissante sur ℝ.
Pour a > 0 ex = a ⇔ x = ln (a) ex < a ⇔ x < ln (a) ex > a ⇔ x > ln (a)
lim
x ∞ex=∞ lim
x–∞ex=0 lim
x∞
ex
x =∞ lim
x→–∞x . ex=0 lim
x→0
ex– 1
x =1
LOGARITHME NEPERIEN
ln(x) = y avec x > 0 ⇔ ey = x Pour tout x >0 , eln(x) = x Pour tout réel x , ln ( ex ) = x ln est continue car Exp l’est.
Pour tous les réels x > 0 et y > 0 et tout entier naturel n : ln ( x y ) = ln ( x ) + ln ( y )
ln
1x
= - ln ( x ) ln
xy
= ln ( x ) - ln ( y ) ln( xn ) = n ln ( x ) ln
x = 12 ln ( x )
limx∞lnx=∞ limx0 lnx=–∞ lim
h0
ln1h
h =1 lim
x1
lnx
x – 1=1 lim
x ∞
lnx
x =0
Pour tous les réels a et b strictement positifs
ln(a) = ln(b) ⇔ a = b ln(a) < ln(b) ⇔ 0 < a < b ln(x) > n ⇔ x > en ln(x) > 0 ⇔ x > 1 ln(x) < n ⇔ 0 < x < en ln(x) < 0 ⇔ 0 < x < 1
Propriété !!!!!! :
limx→0 x ln(x)=0 lim
x→+∞
ln(x)
xn =0 et lim
x→0 xnln(x)=0 pour n ∈ℕ*
--- COMPLEXES
Le plan est muni d’un repère orthonormal direct (O; ⃗u ,⃗v) Définition
Un nombre complexe est un nombre de la forme z = x + i y, où x et y sont des réels et i un nombre imaginaire vérifiant i2 = - 1. L’ensemble des complexes se note ℂ .
Remarque : Si y = 0 alors z est un réel donc ℝ ⊂ ℂ . Si x = 0 on dit que z est un imaginaire pur;
Représentation graphique x et y étant des réels.
A tout complexe z = x + i y on peut associer un unique point M ( x ; y ) et réciproquement.
De même à tout complexe z = x + i y on peut associer un unique vecteur w ( x ; y ) et réciproquement.
Définition :
z s’appelle l’affixe du point M et du vecteur w ( rq : w=OM ).
M s’appelle le point image de z. w s’appelle le vecteur image de z.
Forme algébrique Propriété :
x + i y = x’ + i y’ avec x ; y ; x’ ; y’ réels ⇔ x = x’ et y = y’
Tout complexe z admet une écriture unique de la forme x + i y avec x et y réels.
Cette forme s’appelle la forme algébrique de z . x s’appelle la partie réelle de z notée Re (z) = x.
y s’appelle la partie imaginaire de z notée Im (z) = y.
Propriété :
Z ∈ ℝ ⇔ Im (z) = 0 z imaginaire pur ⇔ Re (z) = 0 Conjugué
Pour tout complexe z = x + i y, où x et y sont des réels, on appelle complexe conjugué le complexe noté z=x – iy
Remarque : M’ ( z ) est le symétrique de M (z) par rapport à l’axe des abscisses.
Somme et produit
Soient x ; y ; x’ ; y’ et k des réels.
(x + i y ) + ( x’ + i y’) = ( x + x’) + i ( y + y’) k (x + i y ) = kx + i ky
(x + i y ) . ( x’ + i y’) = ( x x’- y y’) + i (x y’ + x’ y)
Rq : les produits remarquables sont donc les mêmes. Il y en a même un nouveau xiyx – iy=x2y2 Interprétation géométrique
Propriété :
Si t et s ont pour affixes z et z’ alors ts a pour affixe z + z’ et celle de k t est kz. (k ∈ℝ) Propriété :
Si A et B ont pour affixes zA et zB alors l'affixe de AB est zB– zA et l'affixe du milieu I de [AB] est zI=zAzB
2 Quotient
En pratique : 1
3 – 5 i= 35 i
3 – 5 i35 i= 3 34 5
34i 1i
– 23 i= 1i– 2 – 3 i
– 23 i– 2 – 3 i= 1 13– 5
13i Propriétés des conjugués
z = z z + z = 2 Re (z) z - z = 2 i Im (z) z . z = (Re (z))2 +(Im (z))2 zz ' = z ' + z ' z×z ' = z × z '
z 'z
= z 'z pour z’ ≠ 0 z ∈ ℝ ⇔ z = z z ∈ iℝ ⇔ z = - zPropriété :
Soient a, b et c 3 réels avec a ≠ 0 , on pose = b2– 4 ac le discriminant de P (z) = a z2 +b z + c.
Dans ℂ le polynôme P admet toujours deux racines (confondues si = 0 ) z1 = – b – d
2 a et z2 = – bd
2 a où d est le complexe tel que d2 = .
Définition
Soit z un complexe non nul d’image M (x ; y ).
On appelle - module de z le réel positif r = |z| = OM =
x2y2- argument de z tout réel = mes ( u ; OM ) :
Pour tout complexe z, z . z = ∣z∣2
Pour tout complexe z non nul cos() = x
r et sin() = y
r et donc z = r ( cos ( ) + i sin ( )) Cette écriture s’appelle la forme trigonométrique de z.
Soit z et z’ deux complexes non nuls de modules r et r’ et d’arguments et ’ alors : z = z’ ⇔ r = r’ et = '
|z z'| = |z| |z'| et arg(z.z’) ≡ arg(z) + arg(z’) [2]
∣
z '1∣
= ∣z '1∣ et arg( 1z ' ) ≡ - arg(z) [2]
∣
z 'z∣
= ∣∣z 'z∣∣ et arg( zz ' ) ≡ arg(z) - arg(z’) [2]
| z | = ∣– z∣ = ∣z∣ et arg ( z ) ≡ - arg(z) [2] arg(- z ) ≡ arg(z) + [2]
Propriété : ( inégalité triangulaire) ∣zz '∣∣z∣∣z '∣ Propriété :
Si A et B ont pour affixes zA et zB alors |zB – zA | = AB et arg( zB- zA) = ( u ; AB ) Propriété :
Soient A, B et M 3 points deux à deux distincts d’affixes zA , zB et zM. | zB- zA | = AB arg( zB- zA) = ( u ; AB )
∣
zzMM– z– zBA∣
= AMBM arg( zM– zBzM– zA ) = ( AM ;BM ) = ( MA ;MB ) Propriété :
tout complexe non nul z de module r et d’argument admet une écriture de la forme z = r ei. Cette forme s’appelle la forme exponentielle de z.
Propriété :
ei×ei'=ei ' 1
ei=e– i ei
ei'=ei–' (eiθ)n=ei.nθ (cos + i sin )n = cos n + i sin n (formule de Moivre) cos() = eie– i
2 et sin () = ei– e– i
2 i ( formules d’Euler) Propriété :
Soient A, B et M 3 points deux à deux distincts;
A, B et M sont alignés ⇔ arg( zM– zB
zM– zA ) ≡ 0 [] (AM) ⊥ (BM) ⇔ arg( zM– zB zM– zA ) ≡
2 []
--- PROBABILITES
épreuve et schema de bernoulli et loi binomiale
Définition :
Pour n ≠ 0, un schéma de Bernoulli est une répétition de n épreuves de Bernoulli identiques et indépendantes dont p(S) = p. On dit que c'est un schéma de Bernoulli de paramètres (n;p) Définition :
Soit un schéma de Bernoulli de paramètres (n;p). On note X la variable aléatoire qui à chaque résultat de ce schéma de Bernoulli associe le nombre de succès. La loi de probabilité de X est appelée loi binomiale de paramètres n et p.
Propriété :
Si X est variable aléatoire qui suit une loi binomiale de paramètres n et p, alors pour tout entier naturel k n on a P(X=k) =
nk
pk 1 – pn – kPour calculer
103
= 120 avec une calculatrice :TEXAS : 10 MATH PRB nCr 3 ENTER CASIO : 10 OPTN F 6 PROB nCr 3 EXEPropriété :
Si X est variable aléatoire qui suit une loi binomiale de paramètres n et p, alors E(X) = n.p et V(X) = n p (1-p)
PROBABILITES CONDITIONNELLES
Définition :
Soit A un événement non vide d'un univers .
On appelle probabilité de B sachant A le réel PA(B) = P(B/A) = PA∩B
PB
Propriété :
Si A et B sont deux événements non vides alors P(A∩ B) = PA(B) P(A) = PB(A) P(B).
Propriété :
Si A ≠ ∅ alors PA( B ) = 1 - PA(B) FORMULE DES PROBABILITES TOTALES
Propriété :
Si E1 ; E2...Ek sont k événements non vides et
si E1 ; E2...Ek forment une partition de l'univers alors:
P(A) = P(A ∩ E1) + P(A ∩ E2)+...+P(A ∩ Ek)
= PE1(A) P(E1) + PE2(A) P(E2)...+ PEk(A) P(Ek)
Propriété :
Si B et B sont non vides alors P(A) = P(A ∩ B) + P(A∩ B ) = PB(A).P(B) + PBA.P( B ) EVENEMENTS INDEPENDANTS
Définition :
Deux événements A et B sont dits indépendants si le fait de savoir si A est réalisé ou pas n'influe pas sur le résultat de la probabilité de B. C'est à dire que PA(B) = P(B)
Propriété :
A et B sont indépendants si et seulement si P(A∩ B) = P(B) . P(A).
LOIS DE PROBABILITE CONTINUES
On considère une expérience aléatoire et un univers associé , muni d'une probabilité .
Une variable aléatoire X est dite continue si elle peut prendre toutes les valeurs d'un intervalle I de ℝ Soit X une variable aléatoire continue à valeur dans un intervalle I de ℝ.
On appelle densité de probabilité sur I toute fonction f définie sur I vérifiant les trois conditions : f continue sur I f positive sur I
∫
I
f(x)d x =1
On définit la loi de probabilité P de densité f de X en associant à tout intervalle [a;b] ⊂ I le réel : P( X ∈ [a;b]) =
∫
a b
fxd x On dit que P est une loi de probabilité continue à densité f sur I.
L'espérance d'une variable aléatoire X de densité f sur I est E(X) =
∫
I
x f(x)d x
LA LOI UNIFORME SUR [a;b]
Définition :
On appelle loi uniforme sur I = [a;b] la loi de probabilité continue sur I dont la densité f est la fonction constante égale à fx= 1
b – a . Propriété :
Si X suit la loi uniforme sur [a;b] alors pour tout intervalle [,]⊂ [a;b] P(X ∈ [,]) = β–α b – a Propriété :
Si X suit la loi uniforme sur [a;b] alors son espérance est E(X) = a+b 2 LES LOIS EXPONENTIELLES
Soit un réel strictement positif. X suit la loi exponentielle de paramètre sur [0 ; +∞ [ si sa densité est la fonction définie sur ℝ + par fx=e–x
Si X suit la loi exponentielle de paramètre Pour tout intervalle [a;b]⊂ℝ + : P( X ∈ [a;b]) =
∫
a b
λe–λxd x = e–λa– e–λb et P ( X a ) = e−λa
L'espérance d'une variable aléatoire X qui suit la loi exponentielle de paramètre est E (X ) = 1/
Si X suit la loi exponentielle de paramètre , pour tous réels positifs s et t, on a : PXs ( X > s + t ) = P ( X > t ) On dit que la loi exponentielle est une loi de durée de vie sans vieillissement.
LOI NORMALE CENTREE REDUITE :
N
(0;1)
Th de MOIVRE-LAPLACE (admis)
Pour tout entier naturel n, Xn est une variable aléatoire qui suit la loi binomiale
B
( n ; p ) et on pose Zn= Xn−np√
np(1−p) .Pour tout les réels a et b (a < b) on a : la limite de P(Zn∈[a ; b]) quand n tend vers + ∞ est
∫
a
b 1
√
2πe−x2 2 d x
Une variable aléatoire X suit une loi normale centré réduite si sa fonction densité est la fonction définie sur ℝ par fx= 1
2e– x2/2
elle se note
N (0;1)
P(a X b ) =
∫
a b
fxd x
L'aire sous la courbe est 1 : elle représente P(X ∈ ]–∞;∞[)
La courbe est symétrique par rapport à l'axe des ordonnées donc P(X ∈[0;∞ [) = 1 2 P( X u) = P( X -u) donc P( X - u) = 1 – P ( X u )
Si X est une variable aléatoire qui suit la loi normale
N (0;1)
alors son espérance est E(X) = limt→−∞∫
t 0
xf(x)d x + lims→+∞
∫
0 s
x f(x)d x = 0 et son écart-type est 1.
Si X est une variable aléatoire qui suit la loi normale
N (0;1)
alors pour tout réel ] 0∈ ; 1 [ il existe un unique réel uα tel que P ( −uα X uα ) = 1 - Intervalles particuliers à connaître
P( X ∈ [-1;1] ) ≈ 0,68 P( X ∈ [-1,96;1,96] ) ≈ 0,95 P( X ∈ [-2;2] ) ≈ 0,954 P( X ∈ [-3;3] ) ≈ 0,997 LOI NORMALE
N
(
;
2)
Dire qu'une variable aléatoire X suit une loi normale
N
( ; 2 ) signifie que la variable aléatoire T=X – suit une loi normale
N (0;1)
Si une variable aléatoire suit une loi normale
N
( ; 2 ) , alors son espérance est , sa variance est 2 et son écart-type est .---
INTERVALLE DE FLUCTUATION - ESTIMATION
I) INTERVALLE DE FLUCTUATION
Pour tout de ]0;1[ il existe uα tel que P(−uα⩽Z⩽uα) = 1- lorsque Z suit la loi normale
N (0;1)
et onpose In=
[
p−uα√
p(1−p)√
n ; p+uα√
p(1−p)√
n]
.Si la variable aléatoire Xn suit la loi binomiale B(n;p) avec p ∈ ]0;1[ alors lim
n→+∞
P
(
Xnn∈In)
= 1-Si la variable aléatoire Xn suit la loi binomiale B(n;p) avec p ∈ ]0;1[ et un réel de ]0;1[ ; L'intervalle In=
[
p−uα√
p(1−p)√
n ; p+uα√
p(1−p)√
n]
est appelé un intervalle de fluctuation asymptotique au seuil 1- de la variable aléatoire Fn=Xnn qui, à tout échantillon de taille n, associe la fréquence obtenue f.
uα désigne le réel tel que P(−uα⩽Z⩽uα) = 1- lorsque Z suit la loi normale
N (0;1)
.Cas particulier : si = 0,05 on a vu au chapitre précédent que P(-1,96 Z 1,96) = 0,95 lorsque Z suit une loi N(0;1) donc que uα≈ 1,96 . On admet que dés que n 30 , n.p 5 et n (1-p) 5 Si Xn suit une loi binomiale B(n;p) avec p ∈]0;1[ L'intervalle Jn=
[
p – 1,96√
p(1 – p)√
n ; p+1,96√
p(1 – p)√
n]
est appelé intervalle de fluctuation asymptotique au seuil de 95 % de la variable aléatoire fréquence Fn=Xnn .
ESTIMATION
Si f est la fréquence d'un caractère d'un échantillon de taille n avec n 30 , n.f 5 et n (1-f) 5 alors l'intervalle
[
f –
1n;f 1
n]
est appelé intervalle de confiance de la fréquence p de toute la population au niveau de confiance 0,95Taille minimale de l'échantillon pour avoir une précision donnée :
Avec un niveau de confiance 0,95, l'amplitude de l'intervalle de confiance est de 2
n . Donc si l'on veut situé p dans un intervalle de longueur a donnée il faut donc que 2
n a et donc n 4 a2 .---
GEOMETRIE VECTORIELLE
VECTEURS COPLANAIRES
Les vecteurs u , v et w sont coplanaires signifie qu'il existe quatre points O, A, B et C appartenant au même plan tels que OA=u ; OB=v et OC=w .
Les vecteurs u , v et w sont coplanaires ⇔ il existe deux réels a et b tels que w = a u + b v Soient u , v et w des vecteurs non coplanaires de l'espace;
Pour tout vecteur t , il existe un unique triplet ( a ; b ; c ) de réels tels que t = a u + b v + c w REPERAGE DANS L'ESPACE
Si u( x ; y ; z ) v( x' ; y' ; z' ) A( xA; yA; zA) et B ( xB ; yB ; zB ) dans le repère O;i,j,k alors :
uv ( x + x' ; y + y' ; z + z' ) k u ( kx ; ky ; kz ) avec k ∈ ℝ AB ( xB– xA; yB– yA ; zB– zA) le milieu I de [AB] a pour coordonnées
xA2xB;yAyB2 ;zAzB
2
le centre de gravité G de ABC a pour coordonnées
xAx3BxC;yAyByC3 ;zAzBzC
3
Représentation paramétrique d'une droite
Si u (a ; b ; c ) et A( xA; yA; zA) dans le repère O; i,j,k et d la droite passant par A et de vecteur directeur u
M(x:y;z) ∈ d ⇔ il existe un réel t tel que
{
x=z=y=btctatxzyAAA Ce système s'appelle une « représentation paramétrique » de d.PRODUIT SCALAIRE ET ORTHOGONALITE
I ) PRODUIT SCALAIREDans tout ce chapitre, on suppose choisie une unité de longueur.
Si u≠0 et v≠0 alors on appelle produit scalaire de u par v le réel u⋅v = ∥u∥ . ∥v∥ . cos( u ; v ) Si u=0 ou v=0 alors u⋅v = 0
Rq : Si u et v sont colinéaires et de même sens alors u⋅v = ∥u∥ . ∥v∥ Si u et v sont colinéaires et de sens contraires alors u⋅v = - ∥u∥ . ∥v∥ Soit AB≠0 et C’ , D’ les projetés orthogonaux de C et D sur (AB)
AB⋅CD = AB⋅C ' D' = AB.C'D' si AB⋅C ' D' ont le même sens.
= - AB.C'D' si AB⋅C ' D' ont un sens contraire.
Pour tous les vecteurs u , v et w et les réels a et b on a : u ⊥ v ⇔ u⋅v = 0
u⋅v=v⋅u u⋅vw=u⋅vu⋅w a u. b v = (ab) u⋅v On appelle carré scalaire de u le réel u⋅u noté u2
Conséquences : u2 = ∥u∥2 et AB2 = AB2 uv2 = u2 + 2 u⋅v + v2
u−v2 = u2 - 2 u⋅v + v2 uv⋅u –v = u2 - v2
u⋅v = 1
2 ( uv2 - u2 - v2) = 1
2 ( ∥uv∥2 - ∥u∥2 - ∥v∥2 ) Expression du produit scalaire dans un repère orthonormé
L’espace est muni d’un repère orthonormé O;i,j,k .on donne u (x ; y ; z)
v (x' ; y' ; z') ; A ( xA ; yA ; zA ) et B( xB ; yB ; zB)
u⋅v = xx’ + yy’ + zz’ u ⊥ v ⇔ xx’ + yy’ + zz’ = 0
∥u∥ =
x2y2z2 AB =
xB– xA2yB– yA2zB– zA2 ORTHOGONALITE DANS L'ESPACESi une droite D est orthogonale à deux droites sécantes d1 et d2 d'un plan P alors elle est orthogonale à toutes les droites du plan.
On appelle vecteur normal à un plan P tout vecteur non nul dont la direction est orthogonale à P.
- Soit n≠0 et A un point de l’espace : l’ensemble des points M de l’espace tels que AM ⊥ n est le plan passant par A et de vecteur normal
- Soit P un plan passant par A et de vecteur normal n : M ∈ P ⇔ AM ⊥ n
Tout plan de vecteur normal n ( a ; b ; c ) où a , b et c sont trois réels non tous nuls admet une équation cartésienne de la forme a x + b y + c z + d = 0 .
L'ensemble E des points M(x;y;z) de l'espace vérifiant l'équation a x + b y + c z + d = 0 où a , b et c sont trois réels non tous nuls est un plan de vecteur normal ⃗n ( a ; b ; c ).
Soit deux plans P et P' de vecteur normaux ⃗n et ⃗n ' :
P ⊥ P' ⇔⃗n ⊥ ⃗n ' P // P' ⇔⃗n et ⃗n ' colinéaires Soit P : a x + b y + c z + d = 0 et P’ : a’ x + b’ y + c’ z + d’ = 0.
P ⊥ P’ ⇔ aa’ + bb’ + cc’ = 0.
P // P’ ⇔ ( a ; b ; c ) et ( a’; b’; c’) sont proportionnels.
P = P’ ⇔ ( a ; b ; c; d ) et ( a’; b’; c’; d’) sont proportionnels.
---
INTEGRATION
PRIMITIVE
Soient f et F deux fonctions définies sur I.
F est une primitive de f sur I si F est dérivable sur I et pour tout x de I F ‘(x) = f (x) Si f continue sur I alors f admet une primitive sur I.
Si f admet une primitive sur I alors : - elle en admet une infinité, toutes égales à une constante prés.
- pour tout couple ( x0 ; y0) avec x0 ∈ I et y0 ∈ℝ, il existe une unique primitive F0 de f sur I telle que F0 ( x0 ) = y0
PRIMITIVES USUELLES c désigne un réel quelconque et u une fonction
f(x) F(x)
fonction primitivek (une constante) kx+c
xn xn+1
n+1 + c u’.un où n ∈ℤ-∗-{-1} un+1 n+1 + c
1÷x ln(∣x∣)+ c u '
u ln(u) + c
e
x ex + c u '√
u 2√
u + c1
√
x 2√
x + c u’ eu eu + csin(x) - cos(x) + c u’. sin(u) - cos(u) + c
cos(x) sin (x) + c u’ . cos(u) sin(u) + c
Soient f et g deux fonctions admettant F et G comme primitives sur I alors une primitive de a .f + b.g où a et b sont des réels est a F + b G.
INTEGRALE
Le plan est muni d’un repère orthogonal O; i,j tel que OI=i et OJ=j et OIKJ rectangle.:
On appelle unité d’aire, l’aire du rectangle OIKJ.
Soit une fonction continue et positive sur [a;b] et C la courbe représentative de f dans le repère O; i,j .
On appelle intégrale de f sur [a;b] le réel noté
∫
a b
fxd x représentant l’aire , en unité d’aire, du domaine D délimité par C, l’axe des
abscisses, et les droites d’équations x = a et x = b.
Soit une fonction continue et négative sur [a;b] et C la courbe représentative de f dans le repère . O;i,j On appelle intégrale de f sur [a;b] le réel noté
∫
a b
fxd x représentant l’opposé de l’aire , en unité d’aire, du domaine D délimité par C, l’axe des abscisses, et les droites d’équations x = a et x= b.
Intégrale et primitive
Soit une fonction f continue sur [a;b] , la fonction A : x
∫
a x
fxd x définie sur [a;b] est la primitive de f sur [a;b] qui s’annule en a.
Si f est continue sur [a;b] alors
∫
a b
fxd x = F(b) - F(a) où F est une primitive quelconque de f sur [a;b].
Propriétés des intégrales
Dans tout ce chapitre f et g sont continues sur I et a, b et c sont des éléments de I et et deux réels.
Définition :
Soit une fonction continue sur [a;b] , on appelle valeur moyenne de f sur [a;b] le réel = 1
b – a
∫
a b
fxd x
Remarque : représente la hauteur rectangle de largeur b – a qui a la même aire que l'aire du domaine sous la courbe représentative de f entre a et b
Propriété :
∫
a b
fxd x = -
∫
b a
fxd x
∫
a b
fxd x +
∫
b c
fxd x =
∫
a c
fxd x ( relation de Chasles)
∫
a b
fxgxd x =
∫
a b
fxd x +
∫
a b
gxd x ( linéarité) Propriété : (positivité)
Si a b et f continue et positive sur [a;b] alors
∫
a b
fxd x 0
Remarque : Si f continue et positive et a b alors
∫
a b
fxd x 0 Si f continue et négative et a b alors
∫
a b
fxd x 0 Si f continue et négative et a b alors
∫
a b
fxd x 0
Propriété :(conservation de l’ordre)
Si a b , f et g continues sur [a;b] et f g sur [a;b], alors
∫
a b
fxd x
∫
a b
gxd x
Propriété :
Si a b , f et g continues sur [a;b] et f g sur [a;b], alors l’aire, en unités d’aire, du domaine délimité par les deux courbes représentatives de f et g et les droites d’équations x = a et x = b
est
∫
a b
gx−fxd x