SUITES RÉELLES
GENERALITES Monotonie :
(un) est croissante sur I pour tout n de I, u⇔ n+1 un . (un) est décroissante sur I pour tout n de I, u⇔ n+1 un . (un) est constante pour tout n de I , u⇔ n+1 = un .
Majorant et minorant :
(un) est majorée il existe un réel M tel que pour tout n de I, u⇔ n M . (un) est minorée il existe un réel m tel que pour tout n de I, u⇔ n M . (un) est bornée elle est minorée et majorée.⇔
SUITES ARITHMÉTIQUES D
éfinition :
(un) est arithmétique pour tout n de I, u⇔ n+1 = un + r où r est un réel . r s’appelle la raison.
P
ropriété :
Si u est une suite arithmétique de raison r alors :
un = uk + ( n - k ) r un = u0 + n r up + u1 +...+ un = up+un
2 (n – p + 1) Si r > 0 alors u est croissante , si r < 0 alors u est décroissante.
SUITES GÉOMÉTRIQUES D
éfinition :
(un) est géométrique pour tout n de I, u⇔ n+1 = q un où q ∈ℝ* . q s’appelle la raison P
ropriété :
Si u est une suite géométrique de raison q alors :
un = q n-k uk un = qn u0 up + u1 +...+ un = up 1 – qn−p+1
1 – q pour q ≠1 Si |q| <1 alors lim qn = 0
Si q > 1 alors lim qn = +∞
Si q - 1 alors q n n’a pas de limite
DÉRIVATION
Si f dérivable en a, alors le nombre dérivé de f en a est le coefficient directeur de la tangente à Cf en A ( a ; f(a) ).
Si f dérivable en a alors l’équation de la tangente à Cf au point d’abscisse A ( a ; f(a) ) est : y = f ‘(a) ( x - a ) + f (a)
Dérivées des fonctions de référence u est une fonction
f(x) f ‘(x) f(x) f ‘(x) f(x) f ‘(x)
k (constante
réelle) 0 1
x – 1
x2 un nu ' un
a x + b a et b
réels a
√
x 12
√
x1 u
−u ' u2
xn n xn-1 ex ex eu u ' eu
ln(x) 1
x ln(u) u '
u Dérivées d’une somme, d’un produit et d’un quotient. ( k un réel)
( u + v ) ‘ = u ‘ + v ‘ ; (u.v) ‘ = u ‘ . v + u . v ‘ ; (kf) ‘ = k f ’ ;
1v
'= –v 'v2et
uv
'=u '×v – u×v2 v 'Soit f dérivable sur I.
Si f ’ > 0 sur I ou nulle en un nombre fini de valeurs alors f est strictement croissante sur I.
Si f ’ < 0 sur I ou nulle en un nombre fini de valeurs alors f est strictement décroissante sur I Si f ‘ = 0 sur I alors f est constante sur I.
--- EXPONENTIELLE
Pour tous les réels x et y et n entier relatif on a : e0 = 1 ex > 0 e– x=1
ex exy=ex×ey ex – y=ex
ey enx=exn
Pour a > 0 ex = a ⇔ x = ln (a) ex < a ⇔ x < ln (a) ex > a ⇔ x > ln (a)
--- LOGARITHME NEPERIEN
ln(x) = y avec x > 0 ⇔ ey = x Pour tout x >0 , eln(x) = x Pour tout réel x , ln ( ex ) = x ln est continue car Exp l’est.
Pour tous les réels x > 0 et y > 0 et tout entier naturel n : ln ( x y ) = ln ( x ) + ln ( y )
ln
1x
= - ln ( x ) ln
xy
= ln ( x ) - ln ( y ) ln( xn ) = n ln ( x ) ln
x = 12 ln ( x ) Pour tous les réels a et b strictement positifs
ln(a) = ln(b) ⇔ a = b ln(a) < ln(b) ⇔ 0 < a < b ln(x) > n ⇔x > en ln(x) > 0 ⇔x > 1 ln(x) < n ⇔ 0 < x < en ln(x) < 0 ⇔ 0 < x < 1
Exp est strictement croissante sur ℝ.
CONVEXITE
Définitions :
Soit f une fonction dérivable sur un intervalle I et C sa courbe représentative.
l f est convexe sur I si C est entièrement au dessus de chacune de ses tangentes sur I.
l f est concave sur I si C est entièrement en dessous de chacune ses tangentes sur I.
Définition :
Soit f une fonction dérivable sur un intervalle I , C sa courbe représentative et a ∈I.
A(a;f(a)) est un point d'inflexion de C si en A, C traverse sa tangente.
Conséquence : S'il y a un point d'inflexion en A alors f change de concavité en a.
CONVEXITE ET DERIVEES Soit f une fonction dérivable sur I.
l f est convexe sur I ⇔ f ' est croissante sur I. l f est concave sur I ⇔ f ' est décroissante sur I Définition :
Soit f une fonction dérivable sur un intervalle I
On dit que f est deux fois dérivable sur I si f ' est elle même dérivable sur I. La dérivée de f ' s'appelle alors la dérivée seconde de f sur I et se note f ''
Soit f une fonction deux fois dérivable sur I.
l f est convexe sur I ⇔ f ''(x) 0 pour tout x de I. l f est concave sur I ⇔ f ''(x) 0 pour tout x de I.
Soit f une fonction deux fois dérivable sur I , C sa courbe représentative et a ∈I .
Le point A ( a;f(a)) est un point d'inflexion de C ⇔ f '' s'annule en a en changeant de signe.
--- PROBABILITES
épreuve et schema de bernoulli et loi binomiale
Définition :
Pour n ≠ 0, un schéma de Bernoulli est une répétition de n épreuves de Bernoulli identiques et indépendantes dont p(S) = p. On dit que c'est un schéma de Bernoulli de paramètres (n;p) Définition :
Soit un schéma de Bernoulli de paramètres (n;p). On note X la variable aléatoire qui à chaque résultat de ce schéma de Bernoulli associe le nombre de succès. La loi de probabilité de X est appelée loi binomiale de paramètres n et p.
Propriété :
Si X est variable aléatoire qui suit une loi binomiale de paramètres n et p, alors pour tout entier naturel k n on a P(X=k) =
nk
pk 1 – pn – kPour calculer
103
= 120 avec une calculatrice :TEXAS : 10 MATH PRB nCr 3 ENTER CASIO : 10 OPTN F 6 PROB nCr 3 EXEPropriété :
Si X est variable aléatoire qui suit une loi binomiale de paramètres n et p, alors E(X) = n.p et V(X) = n p (1-p)
PROBABILITES CONDITIONNELLES
Définition :
Soit A un événement non vide d'un univers .
On appelle probabilité de B sachant A le réel PA(B) = P(B/A) = PA∩B
PB
Propriété :
Si A et B sont deux événements non vides alors P(A∩B) = PA(B) P(A) = PB(A) P(B).
Propriété :
Si A ≠∅ alors PA( B ) = 1 - PA(B) FORMULE DES PROBABILITES TOTALES
Propriété :
Si E1 ; E2...Ek sont k événements non vides et
si E1 ; E2...Ek forment une partition de l'univers alors:
P(A) = P(A ∩E1) + P(A ∩E2)+...+P(A ∩Ek)
= PE1(A) P(E1) + PE2(A) P(E2)...+ PEk(A) P(Ek) Propriété :
Si B et B sont non vides alors P(A) = P(A ∩B) + P(A∩ B )
= PB(A).P(B) + PBA.P( B )
LOIS DE PROBABILITE CONTINUES
On considère une expérience aléatoire et un univers associé , muni d'une probabilité .
Une variable aléatoire X est dite continue si elle peut prendre toutes les valeurs d'un intervalle I de ℝ Soit X une variable aléatoire continue à valeur dans un intervalle I de ℝ.
On appelle densité de probabilité sur I toute fonction f définie sur I vérifiant les trois conditions : f continue sur I f positive sur I
∫
I
f(x)d x =1
On définit la loi de probabilité P de densité f de X en associant à tout intervalle [a;b] ⊂ I le réel : P( X ∈ [a;b]) =
∫
a b
fxd x On dit que P est une loi de probabilité continue à densité f sur I.
L'espérance d'une variable aléatoire X de densité f sur I est E(X) =
∫
I
x f(x)d x LA LOI UNIFORME SUR [a;b]
Définition :
On appelle loi uniforme sur I = [a;b] la loi de probabilité continue sur I dont la densité f est la fonction constante égale à fx= 1
b – a .
Propriété :
Si X suit la loi uniforme sur [a;b] alors pour tout intervalle [,]⊂ [a;b] P(X ∈ [,]) = βb – a–α Propriété :
Si X suit la loi uniforme sur [a;b] alors son espérance est E(X) = a+b 2
LOI NORMALE CENTREE REDUITE :
N
(0;1)
Une variable aléatoire X suit une loi normale centré réduite si sa fonction densité est la fonction définie sur ℝ par fx= 1
2e– x2/2 elle se noteN (0;1)
P(a X b ) =
∫
a b
fxd x
L'aire sous la courbe est 1 : elle représente P(X ∈ ]–∞;∞[)
La courbe est symétrique par rapport à l'axe des ordonnées donc P(X ∈[0;∞ [) = 1 2 P( X u) = P( X -u) donc P( X - u) = 1 – P ( X u )
Si X est une variable aléatoire qui suit la loi normale
N (0;1)
alors son espérance est E(X) = 0 et son écart- type est 1.Intervalles particuliers à connaître
P( X ∈ [-1;1] ) ≈ 0,68 P( X ∈ [-1,96;1,96] ) ≈ 0,95 P( X ∈ [-2;2] ) ≈ 0,954 P( X ∈ [-3;3] ) ≈ 0,997 LOI NORMALE
N
(
;
2)
Dire qu'une variable aléatoire X suit une loi normale
N
( ; 2 ) signifie que la variable aléatoire T=X – suit une loi normale
N (0;1)
Si une variable aléatoire suit une loi normale
N
( ; 2 ) , alors son espérance est , sa variance est 2 et son écart-type est .---
INTERVALLE DE FLUCTUATION - ESTIMATION
INTERVALLE DE FLUCTUATION
On admet que dés que n 30 , n.p 5 et n (1-p) 5 Si Xn suit une loi binomiale B(n;p) avec p
∈]0;1[ L'intervalle Jn=
[
p – 1,96√
p(1 – p)√
n ; p+1,96√
p(1 – p)√
n]
est appelé intervalle de fluctuation asymptotique au seuil de 95 % de la variable aléatoire fréquence Fn=Xnn .
ESTIMATION
Si f est la fréquence d'un caractère d'un échantillon de taille n avec n 30 , n.f 5 et n (1-f) 5 alors l'intervalle
[
f –
1n;f 1
n]
est appelé intervalle de confiance de la fréquence p de toute la population au niveau de confiance 0,95Taille minimale de l'échantillon pour avoir une précision donnée :
Avec un niveau de confiance 0,95, l'amplitude de l'intervalle de confiance est de 2
n . Donc si l'on veut situé p dans un intervalle de longueur a donnée il faut donc que 2
n a et donc n 4 a2 .---
INTEGRATION
PRIMITIVE
Soient f et F deux fonctions définies sur I.
F est une primitive de f sur I si F est dérivable sur I et pour tout x de I F ‘(x) = f (x) Si f continue sur I alors f admet une primitive sur I.
Si f admet une primitive sur I alors : - elle en admet une infinité, toutes égales à une constante prés.
- pour tout couple ( x0 ; y0) avec x0 ∈I et y0 ∈ℝ, il existe une unique primitive F0 de f sur I telle que F0 ( x0 ) = y0 PRIMITIVES USUELLES c désigne un réel quelconque et u une fonction
f(x) F(x)
fonction primitivek (une constante) kx+c u’ eu eu + c
xn xn+1
n+1 + c u '
u
ln(u) + c
1÷x ln(∣x∣)+ c
e
x ex + c u '√
u 2√
u + c1
√
x 2√
x + cSoient f et g deux fonctions admettant F et G comme primitives sur I alors une primitive de a .f + b.g où a et b sont des réels est a F + b G.
INTEGRALE
Le plan est muni d’un repère orthogonal O; i,j tel que OI=i et OJ=j et OIKJ rectangle.:
On appelle unité d’aire, l’aire du rectangle OIKJ.
Soit une fonction continue et positive sur [a;b] et C la courbe représentative de f dans le repère O; i,j .
On appelle intégrale de f sur [a;b] le réel noté
∫
a b
fxd x représentant l’aire , en unité d’aire, du domaine D délimité par C, l’axe des
abscisses, et les droites d’équations x = a et x= b.
Soit une fonction continue et négative sur [a;b] et C la courbe représentative de f dans le repère . O;i,j On appelle intégrale de f sur [a;b] le réel noté
∫
a b
fxd x représentant l’opposé de l’aire , en unité d’aire, du domaine D délimité par C, l’axe des abscisses, et les droites d’équations x = a et x= b.
Intégrale et primitive
Soit une fonction f continue sur [a;b] , la fonction A : x
∫
a x
fxd x définie sur [a;b] est la primitive de f sur [a;b] qui s’annule en a.
Si f est continue sur [a;b] alors
∫
a b
fxd x = F(b) - F(a) où F est une primitive quelconque de f sur [a;b].
Propriétés des intégrales
Dans tout ce chapitre f et g sont continues sur I et a, b et c sont des éléments de I et et deux réels.
Définition :
Soit une fonction continue sur [a;b] , on appelle valeur moyenne de f sur [a;b] le réel = 1
b – a
∫
a b
fxd x
Remarque : représente la hauteur rectangle de largeur b – a qui a la même aire que l'aire du domaine sous la courbe représentative de f entre a et b
Propriété :
∫
a b
fxd x = -
∫
b a
fxd x
∫
a b
fxd x +
∫
b c
fxd x =
∫
a c
fxd x ( relation de Chasles)
∫
a b
fxgxd x =
∫
a b
fxd x +
∫
a b
gxd x ( linéarité) Propriété : (positivité)
Si a b et f continue et positive sur [a;b] alors
∫
a b
fxd x 0
Remarque : Si f continue et positive et a b alors
∫
a b
fxd x 0 Si f continue et négative et a b alors
∫
a b
fxd x 0 Si f continue et négative et a b alors
∫
a b
fxd x 0
Propriété :(conservation de l’ordre)
Si a b , f et g continues sur [a;b] et f g sur [a;b], alors
∫
a b
fxd x
∫
a b
gxd x
Propriété :
Si a b , f et g continues sur [a;b] et f g sur [a;b], alors l’aire, en unités d’aire, du domaine délimité par les deux courbes représentatives de f et g et les droites d’équations x = a et x = b
est
∫
a b
gx−fxd x