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Dans un référentiel où les équations de Maxwell [de l’électromagnétisme] sont valables, la propagation de la lumière dans le vide s'effectue de manière isotrope (avec une vitesse c = 3 10

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Academic year: 2022

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Texte intégral

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Contradiction

entre la théorie de la relativité galiléenne et les équations de Maxwell.

Dans un référentiel où les équations de Maxwell [de l’électromagnétisme] sont valables, la propagation de la lumière dans le vide s'effectue de manière isotrope (avec une vitesse c = 3 10

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m/s).

Si on applique à cette vitesse particulière la loi galiléenne de composition des vitesses, il apparait que ce référentiel doit être unique ; on lui donne le nom d’Ether.

Il est peu vraisemblable qu’il soit lié à la Terre. Or toute tentative pour mesurer les variations de la vitesse de la Terre dans l'Ether échoue, alors que cette vitesse varie, du fait du mouvement annuel de la Terre [expérience de Michelson et Morlay].

On doit donc en conclure à l'inexistence de l'Ether, autrement dit les équations de Maxwell sont valables dans tout référentiel.

Mais ces mêmes équations ne sont pas invariantes par les transformations de Galilée

1

.

Il faut donc sacrifier, pour lever cette contradiction, soit les équations de Maxwell, soit la cinématique classique c'est à dire la théorie de la relativité galiléenne.

J. M. Levy Leblond. Les relativités.

Conférence transcrite par M. Sonneville. Cahiers de Fontenay. 1977.

_____________________________________________________________________________________

1Un exemple simple.

Une charge crée dans tout l’espace un champ électrique radial E. D’autre part une charge électrique en mouvement crée un champ magnétique B (c’est par exemple le cas de l’électroaimant : un courant électrique crée un champ magnétique).

Supposons alors une boule portant une charge électrique, immobile dans le référentiel galiléen . dans ce référentiel la charge électrique crée uniquement un champ électrique.

Considérons maintenant un second référentiel en mouvement rectiligne uniforme par rapport à . Dans ce référentiel la charge électrique est en mouvement et crée donc à la fois un champ électrique et un champ magnétique.

Les démonstrations des contradictions entre la mécanique classique (relativité galiléenne) et la théorie électromagnétique de Maxwell sont évidemment plus complexes, en particulier du point de vue mathématique. On pourra consulter :

https://fr.wikipedia.org/wiki/Transformations_de_Lorentz_du_champ_%C3%A9lectromagn%C3%A9tique http://www.phys.ens.fr/~nascimbene/enseignement/electromag/Notes_cours.pdf

http://www.relativite.info/invariance%20maxwell1.htm

http://charles-michel.marle.pagesperso-orange.fr/publications/equamaxwell.pdf

E

B

+

V

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