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La théorie des équations de Maxwell et le calcul des opérateurs matriciels

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La théorie des équations de Maxwell et le calcul des

opérateurs matriciels

Bernard Kwal

To cite this version:

(2)

LA

THÉORIE

DES

ÉQUATIONS

DE

MAXWELL

ET

LE CALCUL

DES

OPÉRATEURS

MATRICIELS.

Par BERNARD KWAL.

Sommaire. 2014 Après avoir rappelé brièvement les applications du calcul des quaternions à la théorie de Maxwell, l’auteur montre que les deux représentations des quaternions, à l’aide des matrices réelles à 4 lignes et à 4 colonnes, fournissent une méthode opérationnelle - analogue à celle employée dans la théorie de Dirac 2014

pour traiter les équations de Maxwell, la relation entre le champ et le potentiel, l’ex-pression qui donne la force de Lorentz, ainsi que celle qui donne le tenseur d’énergie électromagnétique.

Depuis

l’avènement de la théorie du

spin

de Pauli

et surtout

depuis

le

développement prodigieux

de la théorie de

Dirac,

on

emploie

de

plus

en

plus

dans la

physique

théorique

la notation des

opérateurs

ma-triciels

qui opèrent

sur l’indice de la fonction d’onde.

Ces

opérateurs

s’introduisent dans la formation des

équations

aux dérivées

partielles auxquelles

satisfont les

composantes

de la fonction

ondulatoire If

(équa-tions de

Dirac) ;

d’autre

part

ils interviennent pour

engendrer

les formes bilinéaires entre les

composantes

des

i~,

formes

ayant

une variance tensorielle ordinaire.

La théorie des

équations

de Maxwell

peut

être traitée d’une manière très

analogue, quoique

cette

analogie

ne soit pas une

identité, principalement

à cause de la variance relativiste différente des fonctions d’onde

électro-magnétique.

L’étude des

équations

de Maxwell

du

point

de vue des

opérateurs

matriciels a été

ef-fectuée par G. Rumer

(1)

en

1930, déjà.

Nous nous proposons ici de serrer le

problème

de

plus près,

et de

montrer

qu’il

se rattache très intimement à la

repré-sentation matricielle des

quaternions.

1.

Equations

de Maxwell et calcul des

qua-ternions. - Soient : H le

champ magnétique, E

le

champ électrique

et i unité

imaginaire ;

nous allons

former la

grandeur complexe (2) :

(1)

(Nous

nous

plaçons

dans un espace

vide ;

dans le

milieu matériel il faut poser F =

vli.

H

+ i

B/A- E.)

P’

peut

être considéré comme un

biquaternion

dont la

partie

dite « scalaire », dans le

langage

de

Hamilton,

est

identiquement

nulle. Les

équations

de Maxwell dans le vide :

() G. RuMER. %. f. l’liysik,1 19a0, 65, p. 2 i i-2u2.

WEBER. Die partiel/en Differenlialgleichungen der ’math. Edition de 190t; vol. 2, p. 348; L. SlLBERTEIN. Ann. der 1-lhysik, 1901, vol. 22, p. 579 et vol. 24, p. î83.

prennent

alors la forme suivante :

Soient mainteiiant el, e2, e3 et eo les unités de base du

système

des

quaternions.

Tout

quaternion

A,

de

composantes Ai, A2, A~

et

Ao,

s’écrit :

et l’on définit en outre une

grandeur

>4 telle que

Posons donc

Avec ces notations les

équations

de

Maxwell,

dans le

vide,

s’écrivent :

L’opérateur

D

jouit

de la

propriété

suivante :

il résulte donc de la linéarisation de

l’opérateur

dniem-bertien.

Introduisons maintenant le

potentiel quadrivecteur

(3)

446

A

(At,

2, 3, Ao

=

+

i

V).

I,a relation

quaternio-nienne entre F el A est la suivante :

et

l’équation

(2")

entraîne :

Les considérations

précédentes

se

généralisent

sans

peine

aux

équations

de la théorie des électrons de

Lorentz. On a, dans ce cas :

où I est le

quadrivecteur

courant :

En admettant que la relation

(8)

est valable encore,

on en déduit : 1

Enfin,

la force de Lorentz s’obtient en

prenant

la

partie

réelle de

l’expression F J

°?, La

représentation

matricielle des

qua-ternions. - Passons maintenant àl’étude de la

repré-sentation matricielle. Le

systèmes

des

quaternions

admet deux

représentations

àl’aide des matrices réelles à fi

lignes

et à 4 colonnes

(1),

qu’on

obtient de la manière suivante. Considérons la

multiplication a

gauche

et éi droite cl’un

quaternion q

par un

qua-ternion p.

Ces formes bilinéaires définissent deux

systèmes

de matrices

quaternaires :

Et les relations

( i0)

peuvent

s’écrire alors :

nü p

et q

sont considérés comme matrices à une

colonne : -.

Remarquons

que les deux

systèmes

de matrices

qua-ternioniennes du tableau

(11~

définissent par

multipli-cation un

système

d’ordre 4 de ifs

matrices,

qui

semblent

jouer

un rôle

important

dans les diverses

applications

des

quaternions.

(4)

Parmi ces 16

matrices,

les 6 matrices

quaternioniennes

sont

antisymétriques

par

rapport

à la

diagonale

prin-cipale,

les 10 autres sont

symétriques.

Les 16 matrices

hermitiques

de la théorie de l’électron

magnétique

de Dirac

(1),

sont obtenues en

adjoignant

aux 10 matrices du tableau

(13),

les six matrices

quaternioniennes

multipliées

par l’unité

imaginaire i.

11 existe

également

un

système

de matrices

anti-hermitiques qui

contient

les 6 matrices

quaternioniennes

réelles et les 10 ma-trices

symétriques multipliées

par i.

3. La théorie de Maxwell et les

opérateurs

matriciels. - Nous allons montrer maintenant

com-ment les matrices

(lt)

ou

(l3), envisagées

comme des

opérateurs

matriciels

agissant

sur l’indice de la

fonc-tion d’onde

complexe

F,

interviennent dans la théorie des

équations

de Maxwell.

Remarquons

au

préalable qu’étant

donnée une fonc-tion

Q,

susceptible

de

quatre

déterminations

QI’ Q’2’

Q3

et

Qo,

le résultat de

l’application

de

l’opérateur

différentiel :

est l’ensemble de

quatre

formes

différentielles,

que nous pouvons écrire de la manière suivante :

(1) L. DE BROGLIE, L’électron

niagnétique,

p. 227.

tandis que le résultat de

l’application

de

est :

On

voit,

que les formes

(1~’)

et

(15’)

deviennent

iden-tiques,

au

signe

de la

quatrième

forme

près,

si l’on

change

le

signe

de la

composante Qo

dans l’un des ensembles

(4 4’)

ou

(J 5’).

Cela

étant,

nous pouvons écrire les

équations

de

Maxwell de la manière suivante :

On vérifie immédiatement que

l’application

de

l’opé-rateur

conduit à 0.

Comme

Fo

=

0, l’équation

(16)

est

équivalente

à la

suivante :

(5)

com-448

plexe

F et le

potentiel quadrivecteur

A, s’écrit de même :

ou

diffère de A par le

signe

de la

quatrième

compo-sante

(Ao

= i V = -

A’o).

D’autre

part

la condition

F = 0 entraîne la relation de Lorentz

Passons maintenant à

1"expression

dont la

partie

réelle est

égale

à la force de Lorentz. Cette

expression

s’écrit :

Enfin le tenseur

d’énergie électromagnétique

s’ob-tient à l’aide des matrices du tableau

(13)

de la ma-nière suivante :

On a par

exemple :

Ainsi,

les 1G

opérateurs

du tableau

(13),

qui

dérivent

de deux

représentations

réelles du

système

des

qua-ternions,

fournissent pour la théorie de Maxwell une

méthode

opérationelle, analogue

à celle

qui

est

em-ployée

dans la théorie de Dirac.

Nous tenons à

exprimer

à M. Louis de

Broglie

toute notre reconnaissance pour l’intérêt

qu’il

a

pris

à ce

travail. A

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