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on obtient (−1)

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Academic year: 2022

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Texte intégral

(1)

MPSI B Année 2015-2016 Corrigé DM 10 vendredi 12/02/16 29 juin 2019

1. a. En écrivant les deux termes de plus haut degré de la formule du binôme, on montre que Q

n

est de degré n et de coecient dominant n + 1 .

b. En substituant −X à X dans Q

n

on obtient (−1)

n

Q

n

. On en déduit que Q

n

est de même parité que n et que l'ensemble des racines de Q

n

est symétrique (si z est racine alors −z l'est aussi).

2. Écrivons cette fois la formule complète :

Q

2r

= 1 2i

2r+1

X

k=0

2r + 1 k

1 − (−1)

k

(i)

k

X

2r+1−k

De plus 1 − (−1)

k

est nul si k est pair, il vaut 2 si k est impair. Les entiers impairs k entre 1 et 2r + 1 sont de la forme 2p + 1 avec p ∈ {0, . . . , r} . Alors i

k

= (−1)

p

i d'où

Q

2r

=

r

X

p=0

2r + 1 2p + 1

(−1)

p

X

2(r−p)

On retrouve bien le fait que Q

2r

est pair. Il est clair que S

r

=

r

X

p=0

2r + 1 2p + 1

(−1)

p

X

r−p

3. Les racines de Q

n

sont les complexes z tels que (z + i)

n+1

= (z − i)

n+1

Comme i n'est pas solution de cette équation, celle ci est équivalente à z + i

z − i

n+1

= 1 ⇔ z + i

z − i ∈ U

n+1

On en déduit que z est une racine si et seulement si il existe k entre 1 et n tel que z + i

z − i = e

2ikπn+1

Il faut exclure k = 0 car

z+iz−i

est toujours diérent de 1.

En transformant la relation (homographique) précédente, on obtient que z est racine si et seulement si il existe k entre 1 et n tel que

z = −i 1 + e

2ikπn+1

1 − e

2ikπn+1

= −i 2 cos

n+1

−2i sin

n+1

= cotan kπ n + 1

Ces racines sont distinctes car l'application

1

z → z + i

z − i est bijective de C − {i} dans C − {1} .

En tenant compte du coecient dominant, l'expression des racines conduit à la facto- risation

Q

n

= (n + 1)

n

Y

k=1

X − cotan kπ n + 1

4. Lorsque k ∈ J 1, r K, l'entier 2r + 1 − k décrit K r + 1, 2r K avec

cotan (2r + 1 − k)π

2r + 1 = cotan(π − kπ

2r + 1 ) = − cotan kπ 2r + 1

Pour tout k ∈ J 1, r K, on regroupe les racines opposées associées à k et à 2r + 1 − k . On obtient

Q

2r

= (2r + 1)

r

Y

k=1

X

2

− cotan

2

kπ 2r + 1

En développant ce produit, il apparait que le coecient du terme de degré 2r − 2 de Q

2r

est

−(2r + 1)

r

X

k=1

cotan

2

kπ 2r + 1 d'autre part, d'après 1. ce coecient est aussi

− 2r + 1

3

= − (2r + 1)(2r)(2r − 1) 6

On en déduit

r

X

k=1

cotan

2

2r + 1 = r(2r − 1) 3

En remplaçant cotan

2

par

sin12

− 1 dans la formule précédente, il vient

r

X

k=1

1

sin

22r+1

= r + r(2r − 1)

3 = 2r(r + 1) 3

1une telle application est dite homographiqe

Cette création est mise à disposition selon le Contrat

Paternité-Partage des Conditions Initiales à l'Identique 2.0 France disponible en ligne http://creativecommons.org/licenses/by-sa/2.0/fr/

1

Rémy Nicolai M1510C

(2)

MPSI B Année 2015-2016 Corrigé DM 10 vendredi 12/02/16 29 juin 2019 5. Dans

0,

π2

, sin et cotan sont strictement positifs. Les inégalités demandées se dé- duisent donc de sin x < x < tan x . Celles ci se démontrent très rapidement en formant les tableaux de variation de x − sin x et de tan x − x .

6. Écrivons les inégalités de la question précédente avec x =

2r+1

∈ 0,

π2

pour tous les k ∈ J 1, r J et additionnons les en tenant compte de 4. :

r(2r − 1)

3 ≤

r

X

k=1

1

kπ 2r+1

2

≤ 2r(r + 1) 3

7. L'encadrement précédent s'écrit encore

π 2r + 1

2

r(2r − 1)

3 ≤

r

X

k=1

1 k

2

π 2r + 1

2

2r(r + 1) 3

π

2

3

r(2r − 1) (2r + 1)

2

r

X

k=1

1 k

2

≤ 2π

2

3

r(r + 1) (2r + 1)

2

Quand r → +∞ , les suites à droite et à gauche convergent vers

π62

. On en déduit (

r

X

k=1

1

k

2

)

r∈N

→ π

2

6

Cette création est mise à disposition selon le Contrat

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