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Article pp.61-67 du Vol.30 n°1-4 (2011)

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Contribution des produits laitiers aux apports en acide alpha-linolénique

de la population française

N. Combe*

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SUMMARY

Contribution by dairy products to the French populations in alpha-linolenic acid intakes

Data on the intake of omega-3 fatty acids of the French population covering period 1993-1999 showed it was too low, in particular for the alpha-linolenic acid, taking into account the nutritional recommendations and the important role of these fatty acids on health. This note reports these data and the characteristic of the dietary origins of the alpha-linolenic acid in France, compared with those of other countries. It is noticed that with an average alpha-linolenic acid intake of 0.6-0.8g/jour, i.e. 0.35-38% of the total energy, France and countries of the south of Europe were distinguished from the countries of the north of Europe whose consumption was until 2.2g/j. The studies SU.VI.MAX and Aquitaine indi- cated that the dairy products represented the prevalent vector of the alpha-lino- lenic acid, in the French population. Therefore dairy products contribute to 46%

of the total intake of the alpha-linolenic acid, including 13.4% from cheeses, whose the alpha-linolenic acid content can depend significantly on the quality of milks from different origins.

Keywords

alpha-linolenic acid, French consumption, dietary sources, dairy products.

RÉSUMÉ

Les données de consommation en acides gras oméga-3 de la population fran- çaise couvrant la période 1993-1999 ont montré un déficit d’apport, en particu- lier d’acide alpha-linolénique, eu égard aux recommandations nutritionnelles et au rôle important de ces acides gras sur la santé. Cet article rapporte ces don- nées et la particularité des origines alimentaires de l’acide alpha-linolénique en France, comparées à celles d’autres pays. On constate qu’avec un apport moyen en acide alpha-linolénique de 0,6-0,8 g/jour, soit 0,35-38 % de l’apport énergétique total, la France et les pays du sud de l’Europe se distinguent des pays du nord de l’Europe dont la consommation peut aller jusqu’à 2,2 g/j. Les

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© Lavoisier – La photocopie non autorisée est un délit

études SU.VI.MAX et Aquitaine ont indiqué que les produits laitiers représen- taient le vecteur majoritaire d’acide alpha-linolénique dans la population fran- çaise. Les produits laitiers contribuent ainsi à 46 % des apports en acide alpha- linolénique, dont 13,4 % représentés par les fromages, dont on remarque que la teneur en acide alpha-linolénique peut dépendre significativement de la qualité des laits d’origine.

Mots clés

acide alpha-linolénique, consommation française, sources alimentaires, produits laitiers.

1 – INTRODUCTION

L’étude de l’implication sur la santé des apports quotidiens en acides gras essentiels (AGE), oméga-6 et oméga-3, a fait l’objet d’un grand nombre de travaux et publications scientifiques, dont Simopoulos (2009) a fait récemment une revue.

Les acides linoléique (18:2 n-6 ; LA) et alpha-linolénique (18:3 n-3 ; ALA) sont les précurseurs métaboliques respectifs des acides gras à longues chaînes des séries oméga-6 et oméga-3, tels que les acides 20:3 n-6 ou acide dihomo-gammalinoléni- que (DHGLA), 20:4 n-6 ou acide arachidonique (AA), 20:5 n-3 ou acide eicosapen- taènoique (EPA) et 22:6 n-3 ou acide docosahexaènoique (DHA), dont les propriétés sont essentielles au fonctionnement des cellules (Bourre et al, 1984 ; Sinclair et al., 2002 ; Innis, 2004). Dans la mesure où l’homme est incapable de synthétiser les aci- des linoléique et alpha-linolénique, ces deux chefs de file revêtent un caractère

« indispensable » en termes d’apport. Les travaux qui leur ont été consacrés mon- trent que, pour maintenir la biosynthèse des AGE à longues chaînes à des niveaux en adéquation avec les besoins cellulaires, il est nécessaire d’équilibrer les apports alimentaires entre acide linoléique et acide alpha-linolénique, eu égard aux voies métaboliques empruntées, vis-à-vis desquelles ils sont en compétition (Castuma et al., 1977 ; Blond et al., 1986 ; Billeaud et al., 1997). La 4e édition des apports nutri- tionnels conseillés (Legrand et al., 2010) préconise de consommer 4 fois plus de LA que d’ALA, soit respectivement 4 % et 1 % par rapport à l’apport énergétique total (AET) correspondant pour une ingestion journalière de 8,4 MJ (2000 kcal) à un besoin respectivement de 9 g et 2,2 g. Les données de consommation de la popula- tion française actuellement disponibles indiquent que les apports en ALA sont trop faibles (en moyenne 0,3 % AET). Cette situation n’est pas aussi marquée dans cer- tains pays du nord de l’Europe (0,5 % - 0,6 % AET) ou d’Asie (0,7 - 1 % AET), où les principales sources alimentaires d’ALA diffèrent de celles des pays du sud de l’Europe (De Vriese et al., 2001 ; Linseisen et al, 2003 ; Okita et al., 1995 ; Kobayashi et al., 2003). Cet article rapporte les données de consommation en ALA de la popu- lation française, et la particularité de ses origines alimentaires comparées à celles d’autres pays.

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2 – APPORT QUOTIDIEN EN ACIDE ALPHA-LINOLÉNIQUE

Cet apport a été évalué pour la population française lors des études Transfair (Hulshof et al., 1999), SU.VI.MAX (Astorg et al., 2004) et Aquitaine (Combe et Boué, 2001).

L’étude Transfair a porté sur 14 pays d’Europe, dont la France. Les données des enquêtes conduites en 1993-1994 pour l’échantillon français de cette étude indi- quaient que l’apport en ALA était de 0,6 g/jour (0,25 % AET) chez les hommes et 0,5 g/jour (0,29 % AET) chez les femmes. Ce niveau de consommation était similaire à celui des autres pays du sud de l’Europe (Grèce, Italie, Portugal, Espagne) alors que des valeurs allant jusqu’à 2,5 g/jour (0,8 % AET) étaient observées dans les pays du nord de l’Europe (Royaume-Uni, Belgique, Pays-Bas, Danemark, Suède, Finlande et Islande).

Par ailleurs, les données de 4 884 sujets (2 099 hommes et 2 785 femmes), appartenant à la cohorte française SU.VI.MAX, ont permis d’évaluer l’apport moyen en ALA à 0,94 g/jour chez les hommes et 0,74 g/jour chez les femmes, ce qui correspondait respectivement à 0,36 % et 0,38 % de l’AET, pour la période 1994-1998.

Concernant l’étude Aquitaine qui a porté sur 140 femmes entre 1996 et 1999, le tableau 1 rassemble les données des deux groupes de femmes, enceintes et non enceintes, étudiées. Les apports quotidiens respectifs en LA et ALA étaient similaires au sein des deux groupes. En moyenne (± écart-type), ils étaient respec- tivement égaux à 8,9 g (± 4,2) et 0,7 g (± 0,2), représentant 4,3 % AET pour LA et 0,35 % AET pour ALA, données similaires à celles rapportées par l’étude SU.VI.MAX. En outre, le rapport moyen LA/ALA était proche de 14, comme dans les deux études précitées.

Au final, les données de ces trois études, couvrant la période 1993-1999, ont montré que l’apport en ALA de la population française était insuffisant, à peine la moitié de la quantité recommandée (0,3-0,4 % versus 0,8 % de l’AET), alors que la consommation de LA était proche des recommandations (4,2-4,5 % versus 4,0 % de l’AET).

Tableau 1

Apports quotidiens en acides linoléique et alpha-linolénique pour la période 1996-1999 (Étude Aquitaine).

Femmes enceintes (n = 61) Femmes non enceintes (n = 79) Moy. E.T. Min. Max. Moy. E.T. Min. Max.

Apport en 18:2 (n-6) (g) 9,2 4,4 2,7 22,7 8,7 4,1 1,5 19,9

Apport en 18:3 (n-3) (g) 0,8 0,3 0,4 1,6 0,6 0,2 0,2 1,3

Apport en 18:2 (n-6) (% AET) 4,2 1,8 1,6 8,9 4,5 1,8 1,8 10,0

Apport en 18:3 (n-3) (% AET) 0,4 0,1 0,2 0,9 0,3 0,1 0,1 0,6

18:2 (n-6)/18:3 (n-3) 12 7 3 32 15 8 4 49

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3 – ORIGINES DE L’APPORT QUOTIDIEN EN ACIDE ALPHA-LINOLÉNIQUE

Parmi tous les pays étudiés dans le monde, le Japon qui se distingue par une forte consommation d’huiles de colza et de soja présente le niveau d’apport moyen en ALA le plus élevé (1,7-2,2 g/jour ou 0,7-1 % de l’AET) (Kobayashi et al., 2003 ; Tokudome et al., 1999). De même aux USA (1,4 g/j ALA ; 0,6 % de l’AET), ces huiles végétales représentent le vecteur prépondérant d’ALA (Campos et al., 2008). C’est la même situation en Australie (0,95 g/j ALA ; 0,5 % AET), avec une forte contribu- tion du vecteur végétal (environ 70 %) (Meyer et al., 2003). L’étude Transfair a mon- tré que l’apport moyen en ALA variait de façon importante entre les pays européens étudiés, de 0,5-0,6 g/j soit 0,25-0,29 % AET en France jusqu’à 2,2 g/j (0,7 % AET) au Danemark, en raison d’habitudes alimentaires différentes. Une consommation plus élevée de margarine à base d’huiles linoléniques, en particulier colza, dans les pays du nord de l’Europe contribuait à augmenter l’apport en ALA, par rapport aux pays du sud. On pouvait noter un apport encore plus élevé en Islande (2,5 g/j soit 0,8 % AET), probablement attribuable en partie à la qualité du lait consommé, parti- culièrement riche en ALA, comme cela a été observé (Thorsdottir et al., 2004).

En France, les origines alimentaires de l’ALA ont été estimées par les études SU.VI.MAX et Aquitaine, et ont fait l’objet de réflexion au regard des besoins à cou- vrir (Combe et Boué-Vaysse, 2004). À partir d’échantillons de taille très différente, les études SU.VI.MAX et Aquitaine rapportent des informations similaires sur l’ori- gine de l’ALA, en particulier une forte contribution des produits animaux. Les don- nées de l’étude SU.VI.MAX ont montré que les principaux vecteurs alimentaires de l’ALA étaient les suivants : les produits laitiers (25 %), les viandes (17 %), les fruits et légumes (21 %) et les huiles végétales (10 %).

Concernant l’étude Aquitaine (tableau 2), les différentes matières grasses, sour- ces d’ALA dans l’alimentation de la population étudiée, ont été déclinées en trois classes en fonction de leur origine, i.e. les matières grasses laitières (MGL), les matières grasses animales, autres que laitières (MGAx) et les matières grasses végé- tales (MGVx). On constate que l’apport quotidien en ALA est assuré à 46 % par les MGL, 27 % par les MGAx et 27 % par les MGVx.

Tableau 2

Contribution (%) des différentes matières grasses de l’alimentation à l’apport en acide alpha-linolénique (Étude Aquitaine).

Fromages 13,4

Viennoiseries/ biscuits/ pâtisseries (au beurre) 11,5

Laitages 8,7

Beurre 8,3

Lait 4,1

Total matière grasse laitière 46

Total matière grasse animale (autre que laitière) 27

Total matière grasse végétale 27

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4 – SPÉCIFICITÉ DES PRODUITS LAITIERS VIS-À-VIS

DE LEUR CONTRIBUTION À L’APPORT EN ACIDE ALPHA-LINOLÉNIQUE

Contrairement aux populations du nord de l’Europe, la population française se distingue par une contribution importante des produits laitiers (46 %) à ses apports en ALA ; en particulier, la seule part des fromages représente 11,8 % (étude SU.VI.MAX) – 13,4 % (étude Aquitaine). Cette particularité peut être attribuée à des habitudes alimentaires différentes.

Cependant, outre ce facteur, une qualité différente du lait consommé, en particu- lier vis-à-vis de sa teneur en ALA, est susceptible de participer à certaines différen- ces d’apport en ALA observées dans certaines populations. À titre d’exemple (tableau 3), l’Islande se distingue des autres pays nordiques par une consommation plus importante d’ALA (+ 25 %), liée à la seule qualité du lait consommé dont la teneur en ALA est plus élevée de 23 %, en moyenne (Thorsdottir et al., 2004).

Tableau 3

Comparaison des contenus en acide alpha-linolénique (%) de la matière grasse de laits originaires d’Islande et des pays nordiques, et des apports en ALA des populations correspondantes (g/personne/an) via la consommation de lait (adapté de Thorsdottir, 2004).

Il est possible également de moduler les apports en ALA par le choix des froma- ges consommés. En effet, l’étude de Hauswirth et al. (2004) qui compare la teneur en ALA de 5 types de fromages fait apparaître des différences importantes liées à l’origine des laits. Le fromage des Alpes Suisses contient près de 5 fois plus d’ALA que le Cheddar (industriel), i.e. 495 +/– 73 mg/100 g versus 114+/– 27 mg/100 g ; le lait issu de vaches maintenues sur des pâturages d’altitude contient la plus forte quantité d’ALA.

5 – CONCLUSION

Vis-à-vis de la couverture des besoins de la population française en ALA, précur- seur des acides gras oméga-3 à longues chaînes, les données de consommation couvrant la période 1993-1999 indiquent que les apports en ALA étaient insuffisants ; ils étaient parmi les plus faibles d’Europe. Des différences ont été observées entre les populations non seulement sur le niveau d’apport en ALA mais également sur ses origines alimentaires. Dans les pays du nord de l’Europe, l’huile de colza représente le vecteur majoritaire d’ALA alors qu’il s’agit des produits laitiers

Pays Min. Max. Moyenne ET P Apport en ALA

(g/personne/an)

Danemark 0,36 0,63 0,48 0,14 70,8

Finlande 0,42 0,73 0,53 0,18 93,3

Norvège 0,47 0,66 0,55 0,10 74,2

Suède 0,51 0,63 0,56 0,07 74,6

Islande 0,63 0,81 0,68 0,06 0,002 100,6

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