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INTRODUCTION AUX METHODES DE LA MECANIQUE CELESTE IS 101

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(1)

INTRODUCTION AUX METHODES DE LA

MECANIQUE CELESTE

(2)

Introduction - Objectifs

Ce n’est pas un cours complet de mécanique céleste

ü

Présentation des outils de mécanique générale pour des

applications de la mécanique céleste

ü

Beaucoup d’applications en mécanique céleste ne nécessitent

pas ce formalisme

Présentations d’applications

ü

Importance de la modélisation des phénomènes de « chute

libre » et de « pendule » dans l’étude de la mécanique céleste

(3)

Plan du cours

C1-C2 : Introduction – problème à deux corps–

Formulation Hamiltonienne

PC1-PC2 : Trajectoires Képlériennes– Hamiltonien et

pendule harmonique

C3 : Problème à trois corps restreint

PC3 : Points de Lagrange L3/L4

C4-C5 : Résonances dans le système solaire

(4)
(5)

-500 AV JC : Les 7

objets

(Soleil, 5 planètes et la Lune) sont attachés

à 7 sphères concentriques transparentes

(6)

Modèle Aristotélicien

-384 -322 AV JC

Le philosophe Grec Aristote pense que les cieux

sont composés de 55 sphères cristallines

concentriques

ü

A chacune de ces sphères sont attachés des objets

célestes tournant à des vitesses différentes

(7)

Le système Ptolémaïque

150 après JC

La théorie qui prévalut en Europe

pendant de longs siècles été proposée

par Ptolémée dans son Almagest vers

150 après JC

ü

La terre est stationnaire au centre de

l

Univers

ü

Les étoiles sont piquées sur une large

sphère externe qui tourne rapidement

(8)

Mouvement rétrograde de Mars

Toutefois, pour décrire précisément le mouvement des planètes,

celles-ci ne décrivent pas des trajectoires exactement circulaires,

mais des épicycles

(9)

Cette théorie a

duré 1500 ans

Le modèle de Ptolémée

-150 av JC

De manière à rendre compte des observations, ce modèle nécessitait plus de

80 épicycles . Et la Terre devait être légèrement décalée …

Equant Déférent

Epicycle Terre

Centre

(10)

Calendrier Métonique

Cette incertitude sur le modèle n’empêchait pas ailleurs de connaître

précisément les cycles astronomiques. Le cycle dit de Méton ou cycle

métonique est un commun multiple approximatif des périodes orbitales de la

Terre et de la Lune.

ü  Au bout de dix-neuf ans, les mêmes dates de l'année correspondent avec les mêmes phases

de la Lune. Cela est du au fait que dix-neuf années tropiques et 235 mois synodiques ne diffèrent que de deux heures

ü  L'astronome grec Méton avait déjà remarqué cette coïncidence aux environs de -432,

comme le fit l'astronome chaldéen Kidinnu vers -380

Le cycle de Méton est employé dans les calendriers luni-solaires. En effet,

dans un calendrier luni-solaire typique, la plupart des années sont des années

lunaires de douze mois, mais sept des dix-neuf années possèdent un mois

(11)

Mécanisme d’Anticythère

(12)

La révolution Copernicienne

En 1543, Copernic formula un autre modèle d’Univers, dans lequel la terre

tournait autour du soleil, le modèle Héliocentrique.

Les orbites des planètes sont toujours circulaires, mais dans ce modèle il ny a

plus de problème de mouvement rétrograde.

(13)

Tycho Brahe

Tycho Brahe était un astronome danois au service du roi

Frédéric II de Danemark

ü

Il cherchait à combiner le système géocentrique de Ptolémée et

héliocentrique de Copernic.

Tycho Brahe établit le catalogue d'étoiles le plus complet et le

plus précis de son époque

(14)

Galilée

Invention de la lunette

astronomique

ü

Dessin de la Lune

ü

Phases de Vénus

ü

Satellites Galiléens

(15)

Johannes Kepler (1571 –1630)

Canoniquement, les fondements de la mécanique céleste

sont attribués à Kepler qui fonda ses fameuses trois lois

sur les observations de Tycho Brahe

Le modèle de Kepler du

système solaire incluait

les orbites terrestres dans

des sphères pouvant

(16)

Lois de Kepler (1)

Première loi de Kepler

ü

La trajectoire d’une planète est une ellipse dont l

un des

foyers est le soleil.

ü

Résout enfin le problème du mouvement rétrograde

apparent de Mars

Terre

Apoastre Périastre

(17)

Deuxième loi de Kepler dite

“loi des aires”

Une planète balaye des aires égales en des temps égaux

(18)

Loi de Kepler (3)

Troisième loi de Kepler (période)

ü

Le carré de la période d’une planète est

proportionnel au cube de sa distance au soleil

ü

T est la période, a le demi grand-axe de l’ellipse et

µ

(19)

Loi de Titius Bode (1766)

La loi de Titius-Bode, est une relation empirique entre les rayons des orbites des

planètes et du système solaire

R en UA. n est le numéro de la planète

Au début simple loi mnémonique, elle fut popularisée par Titius en 1766.

ü  Triomphe de la découverte de Cérès et Uranus

Ne marche pas …mais des relations numériques remarquables

Rang Calcul Demi-grand axe Erreur absolue Erreur relative

Mercure 0 0,4 0,39 0,01 2,60% Vénus 1 0,7 0,72 0,02 2,80% Terre 2 1 1 0 0% Mars 3 1,6 1,52 0,08 5,30% Cérès 4 2,8 2,77 0,03 1,10% Jupiter 5 5,2 5,2 0 0% Saturne 6 10 9,54 0,46 4,80% Uranus 7 19,6 19,2 0,4 2,10% Neptune - - 30,1 - -Pluton 8 38,8 39,5 0,7 1,80% Sedna 9 77,2 505,8 1,2 1,60% (périhélie 76,1)

(20)
(21)

Le système solaire

(22)

Mouvements dans le système solaire

Le soleil et les planètes tournent chacun autour de leur axe.

Les centres de masse des planètes décrivent quant à eux une

ellipse dont l’un des foyers est le soleil.

Le Soleil et les planètes sont issus du même nuage

primordial en rotation,

ü

Les planètes, la plupart de leurs satellites, les astéroïdes, tournent

autour du soleil dans la même direction que leur rotation propre

par rapport aux étoiles, dans des orbites presque circulaires.

ü

Elles partagent le même plan, appelé écliptique (sauf Pluton 17

(23)

Le système solaire en perspective

Distances typiques

(24)

Distribution de moment angulaire

Planet Masse (x1027 kg) Periode (years) MA (gcm2s-1) Mercure 0.33 0.24 8.6x1045 Venus 4.87 0.61 1.9x1047 Terre 5.97 1 2.6x1047 Mars 0.64 1.88 3.4x1047 Jupiter 1898.8 11.86 1.9x1050 Saturne 568.41 9.5 7.8x1049 Uranus 86.97 19.31 1.7x1049 Neptune 102.85 30 2x1049

0.4% AM

99.2% AM

(25)

Axes de rotation des planètes

L’obliquité est l’angle de l’axe de otation des

(26)
(27)

Aux limites : données d’accélération Pioneer

(28)

Sanders & Verheijen 1998, tous types, toutes masses

(29)

Les Outils de la Mécanique Céleste

Principe de déterminisme

Equation de Newton

Exemple de systèmes mécaniques : chute libre

d’un corps, pendule, systèmes potentiels

Problème à deux corps

Equations de Lagrange, applications

Equations de Hamilton

(30)

Hypothèses

Les théories développées dans ce cours reposent

sur les postulats de la mécanique classique

ü

On ne considérera pas la mécanique non

newtonienne

Principe de déterminisme

ü

L’état d’un système (l’ensemble des positions et des

vitesses de ses points et leurs accélérations une date

quelconque) définit de manière unique le futur de

(31)

Théorème de Newton (1/2)

D'après le principe de déterminisme de Newton,

l'ensemble du mouvement d'un système est déterminé

par sa position initiale r(t

0

)

∈

N

et ses vitesses initiales

r(t

0

)

∈

N

D'après le principe de déterminisme de Newton,

(interprétation de Laplace) l'ensemble du mouvement

d'un système est déterminé par sa position initiale r(t

0

)

∈

N

et ses vitesses initiales

r(t

0

)

∈

N

Il existe donc une fonction

F : 

N

× 

N

× 

N

→ 

N

telle que

:

r

= F(r, r,t) (E1)

Ce mouvement est défini de manière univoque (théorème

d'existence et d'unicité des équations différentielles)

(32)

Théorème de Newton (2/2)

L’équation (E1) permet de définir le mouvement de

manière nécessaire et suffisante

On a donc obtenu le théorème suivant :

En pratique, la forme de F est définie

empiriquement

(cf théorème de la dynamique

)

24/02/12 © ISAEDavid Mimoun

l’ensemble du mouvement. C’est ce qui explique son importance: cette ´equation a ´et´e

pos´ee `a la base de la m´ecanique par Newton. On l’appelle ´equation de Newton. On a

donc obtenu le th´eor`eme suivant:

Th´

eor`

eme: Soit (r(t

0

) ∈ R

N

) le vecteur position, ( ˙r(t

0

) ∈ R

N

) le vecteur vitesse d’un

syst`eme `a une date quelconque t

0

alors le mouvement du syst`eme `a une date t > t

0

est

d´ecrit de mani`ere univoque par l’´equation de Newton:

¨

r = F (r, ˙r, t).

(2)

Dans la pratique, la fonction F dans l’´equation (2) est d´etermin´ee empiriquement

pour chaque syst`eme m´ecanique concret. D’un point de vue math´ematique, la forme de

F d´efinit en soit le syst`eme.

2.1.3

Exemples de syst`

emes m´

ecaniques

La forme de F ´etant donn´ee par l’exp´erience pour chaque syst`eme m´ecanique, donnons

quelques exemples de syst`emes:

• Chute libre d’un corps sur la Terre

On appelle chute libre d’un corps sur la Terre , le mouvement libre d’un corps de

masse m, n´egligeable devant la masse de la Terre, dans le champs de gravit´e de la

Terre. En vertu d’une loi empirique ´etablie par Newton encore une fois, l’acc´el´eration

d’un objet en chute libre sur la Terre est inversement proportionnelle au carr´e de la

distance au centre de la Terre.

(33)

Exemples de systèmes dynamiques

La forme de F étant donnée par l’étude de

chaque système mécanique, nous allons donner

quelques exemples utiles en mécanique céleste

ü

Chute libre d’un corps (problème à deux corps)

ü

Pendule simple

On va tout d’abord retrouver rapidement les lois

(34)

Chute libre (problème à 1 corps)

On appelle « chute libre » d’un corps le mouvement d’un point

mécanique de masse m dans un champ de gravité

.

En vertu d’une loi

empirique l’accélération d’un objet en chute libre est inversement

proportionnelle au carré de la distance au centre de masse

F



= −

µ

.

m.

r

2

.

u

Si l'on appelle E

3

l'espace euclidien des configurations (ie espace

des positions) et r la fonction r(t):

 → E

3

qui décrit son mouvement

r

= OM

 



u

=

OM

 



OM

(35)

Chute libre (Rappels)

On ne considère que la force de gravitation sur

le système

ü

L’expression du moment cinétique H en O de M est

la suivante

ü

D’où sa dérivée

H



= m.OM

 



∧ ∂

.OM

 



∂t

R

= mr ∧ r

R

∂.H



∂t

= mr ∧ r + mr ∧ r

= m.OM

 



F

=

0

(36)

Chute libre d’un corps (Rappel)

Donc c.à.d le mouvement est plan

En coordonnées polaires, il vient :

H

= m.r ∧ r = Cste

 



v(M )

R

=

r

r 

θ

⎝⎜

⎠⎟

a(M )

=

r

− r 

θ

2

(37)

Lois de Kepler : loi des Aires

Si l’on reprend l’équation fondamentale de la dynamique, il vient :

D

Pendant un temps dt

ü

L’aire parcourue est

ü

D’où la « loi des aires »

F

= m.a = m

r

− r 

θ

2

r

θ + 2r. θ

R

= −G.

m.M

r

2

1

0

⎝⎜

⎠⎟

R

r

− r 

θ

2

r

θ

+ 2 r.

θ

⎝⎜

⎠⎟

= −G.

M

r

2

1

0

⎝⎜

⎠⎟

⇒ r

θ

+ 2r 

θ

= 0 ⇒ r

2

θ

= C

dA

=

1

2

r.(rd

θ

)

A

t 1→t2

=

r.(r 

θ

)

2

t2

dt

= C(t

2

− t

1

)

dA

d

θ

r

rd

θ

(Constante)

(38)

Equation du mouvement

Equation fondamentale + loi des aires

(E2) r

2

. 

θ

= C

(E1)

r

− r 

θ

2

r

θ

+ 2 r.

θ

⎝⎜

⎠⎟

= −G.

M

r

2

1

0

⎝⎜

⎠⎟

u

=

1

r

(39)

Equation du mouvement

Equation fondamentale + loi des aires

(1)

(E2) r

2

. 

θ

= C

(E1)

r

− r 

θ

2

r

θ

+ 2 r.

θ

⎝⎜

⎠⎟

= −G.

M

r

2

1

0

⎝⎜

⎠⎟

u

=

1

r

r

=

dr

dt

=

d

dt

(

1

u

)

(40)

Equation du mouvement

Equation fondamentale + loi des aires

(1)

(E2) r

2

. 

θ

= C

(E1)

r

− r 

θ

2

r

θ

+ 2 r.

θ

⎝⎜

⎠⎟

= −G.

M

r

2

1

0

⎝⎜

⎠⎟

u

=

1

r

r

=

dr

dt

=

d

dt

(

1

u

)

= −

1

u

2

.

du

dt

(41)

Equation du mouvement

Equation fondamentale + loi des aires

(1)

(E2) r

2

. 

θ

= C

(E1)

r

− r 

θ

2

r

θ

+ 2 r.

θ

⎝⎜

⎠⎟

= −G.

M

r

2

1

0

⎝⎜

⎠⎟

u

=

1

r

r

=

dr

dt

=

d

dt

(

1

u

)

= −

1

u

2

.

du

dt

= −

C

d

θ

.dt.

du

dt

(42)

Equation du mouvement

Equation fondamentale + loi des aires

(1)

(2)

(E2) r

2

. 

θ

= C

(E1)

r

− r 

θ

2

r

θ

+ 2 r.

θ

⎝⎜

⎠⎟

= −G.

M

r

2

1

0

⎝⎜

⎠⎟

u

=

1

r

r

=

dr

dt

=

d

dt

(

1

u

)

=

−1

u

2

.

du

dt

=

−C

d

θ

.dt.

du

dt

= −C.

du

d

θ

(43)

Equation du mouvement

Equation fondamentale + loi des aires

(1)

(2)

(E2) r

2

. 

θ

= C

(E1)

r

− r 

θ

2

r

θ

+ 2 r.

θ

⎝⎜

⎠⎟

= −G.

M

r

2

1

0

⎝⎜

⎠⎟

u

=

1

r

r

=

dr

dt

=

d

dt

(

1

u

)

=

−1

u

2

.

du

dt

=

−C

d

θ

.dt.

du

dt

= −C.

du

d

θ

r

=

d

r

dt

=

d

r

d

θ

d

θ

dt

(44)

Equation du mouvement

Equation fondamentale + loi des aires

(1)

(2)

(E2) r

2

. 

θ

= C

(E1)

r

− r 

θ

2

r

θ

+ 2 r.

θ

⎝⎜

⎠⎟

= −G.

M

r

2

1

0

⎝⎜

⎠⎟

u

=

1

r

r

=

dr

dt

=

d

dt

(

1

u

)

=

−1

u

2

.

du

dt

=

−C

d

θ

.dt.

du

dt

= −C.

du

d

θ

r

=

d

r

dt

=

d

r

d

θ

d

θ

dt

=

d

d

θ

(

−C.

du

d

θ

)

d

θ

dt

(45)

Equation du mouvement

Equation fondamentale + loi des aires

(1)

(2)

(E2) r

2

. 

θ

= C

(E1)

r

− r 

θ

2

r

θ

+ 2 r.

θ

⎝⎜

⎠⎟

= −G.

M

r

2

1

0

⎝⎜

⎠⎟

u

=

1

r

r

=

dr

dt

=

d

dt

(

1

u

)

=

−1

u

2

.

du

dt

=

−C

d

θ

.dt.

du

dt

= −C.

du

d

θ

r

=

d

r

dt

=

d

r

d

θ

d

θ

dt

=

d

d

θ

(−C.

du

d

θ

)

d

θ

dt

= −C

d

2

u

d

θ

2

.

d

θ

dt

(46)

Equation du mouvement

Equation fondamentale + loi des aires

(1)

(2)

(E2) r

2

. 

θ

= C

(E1)

r

− r 

θ

2

r

θ

+ 2 r.

θ

⎝⎜

⎠⎟

= −G.

M

r

2

1

0

⎝⎜

⎠⎟

u

=

1

r

r

=

dr

dt

=

d

dt

(

1

u

)

=

−1

u

2

.

du

dt

=

−C

d

θ

.dt.

du

dt

= −C.

du

d

θ

r

=

d

r

dt

=

d

r

d

θ

d

θ

dt

=

d

d

θ

(−C.

du

d

θ

)

d

θ

dt

= −C

d

2

u

d

θ

2

.

d

θ

dt

(47)

Equation du mouvement

Equation fondamentale + loi des aires

(1)

(2)

(E2) r

2

. 

θ

= C

(E1)

r

− r 

θ

2

r

θ

+ 2 r.

θ

⎝⎜

⎠⎟

= −G.

M

r

2

1

0

⎝⎜

⎠⎟

u

=

1

r

r

=

dr

dt

=

d

dt

(

1

u

)

=

−1

u

2

.

du

dt

=

−C

d

θ

.dt.

du

dt

= −C.

du

d

θ

r

=

d

r

dt

=

d

r

d

θ

d

θ

dt

=

d

d

θ

(−C.

du

d

θ

)

d

θ

dt

= −C

d

2

u

d

θ

2

.

d

θ

dt

r

= −C

d

2

u

.Cu

2

r

= −C

2

u

2

d

2

u

(48)

Equation du mouvement

Equation fondamentale + loi des aires

(3)

(E2) r

2

. 

θ

= C

(E1)

r

− r 

θ

2

r

θ

+ 2 r.

θ

⎝⎜

⎠⎟

= −G.

M

r

2

1

0

⎝⎜

⎠⎟

u

=

1

r

r 

θ

2

= r. Cu

( )

2 2

=

1

u

C

2

u

4

= C

2

u

3

(49)

Equation du mouvement

Equation fondamentale + loi des aires

(3)

(E1) devient

(E2) r

2

. 

θ

= C

(E1)

r

− r 

θ

2

r

θ

+ 2 r.

θ

⎝⎜

⎠⎟

= −G.

M

r

2

1

0

⎝⎜

⎠⎟

u

=

1

r

r 

θ

2

= r. Cu

( )

2 2

=

1

u

C

2

u

4

= C

2

u

3

r− r 

θ

2

= −GMu

2

(50)

Equation du mouvement

Equation fondamentale + loi des aires

(3)

(E1) devient

(E2) r

2

. 

θ

= C

(E1)

r

− r 

θ

2

r

θ

+ 2 r.

θ

⎝⎜

⎠⎟

= −G.

M

r

2

1

0

⎝⎜

⎠⎟

u

=

1

r

r 

θ

2

= r. Cu

( )

2 2

=

1

u

C

2

u

4

= C

2

u

3

r− r 

θ

2

= −GMu

2

d

2

u

(51)

Equation du mouvement

Equation fondamentale + loi des aires

(3)

(E1) devient

(E2) r

2

. 

θ

= C

(E1)

r

− r 

θ

2

r

θ

+ 2 r.

θ

⎝⎜

⎠⎟

= −G.

M

r

2

1

0

⎝⎜

⎠⎟

u

=

1

r

r 

θ

2

= r. Cu

( )

2 2

=

1

u

C

2

u

4

= C

2

u

3

r− r 

θ

2

= −GMu

2

−C

2

u

2

d

2

u

d

θ

2

− C

2

u

3

= −GMu

2

µ

(52)

Equation du mouvement - 1ère loi

Avec en passant par le changement de variables

Equation d

une conique constantes

d

intégration

ü

Si e=0 , il s

agit d

un cercle

ü

Si e<1 , il s

agit d

une ellipse

r

=

p

(1

+ ecos(

θ

θ

0

))

1

ère

loi de Kepler

p

=

C

2

µ

e,

θ

0

u

=

1

r

(53)

3 RAPPELS DE MÉCANIQUE

F

IGURE

27 –

Les coniques

O

F

F

Ellipse

ae

!

M

r

b

a

P

Péricentre Apocentre

A

!

0 Direction Référence

F

IGURE

28 –

Géométrie des ellipses

3.3.2 Géométrie de l’ellipse

On rappelera un certain nombre de relations importantes pour la géométrie des ellipses :

a

2

= b

2

+ c

2

e =

ac

p = a 1

e

2

b = a

p

1

e

2

r

p

= a (1

e) =

1+ep

r

a

= a (1 + e) =

1 ep

avec les notations de la figure

28

, on peut écrire :

r =

p

(1 + e cos(✓

0

))

==

a 1

e

2

(1 + e cos(✓

0

))

(24)

24/02/12 © ISAEDavid Mimoun

Rappel: Ellipses

a demi grand axe, 2a = AP.

A est l'apogée, point le plus éloigné du foyer F.

P est le périgée, point le plus rapproché du foyer F.

b demi petit axe.

(54)

Cas particulier d’une ellipse - 3è loi

Appelons T la période mise pour parcourir une orbite

d’aire S

D’après la loi des aires on a

Les relations dans les ellipses donnent

r

2

. 

θ

= C

r

2

θ

dt

O T

= C.T

r

2

θ

dt

O T

= 2.S = C.T = 2.

π

.a.b

C

2

=

µ

a 1

(

− e

2

)

⇒ C

2

.T

2

= 4.

π

2

.a

2

.b

2

(55)

Chute libre d’un corps

On retrouve là un résultat habituel, que l’on peut appliquer

également au cas du pendule.

On note au passage que si l'on introduit la fonction énergie potentielle

U :

3

→  telle que U(r) = −m

µ

r

alors l'équation r

= −

µ

r

r

3

(E3) peut

être mise sous la forme habituelle des systèmes potentiels:

mr

= - ∂

U

(56)

Le pendule simple

Pendule de longueur l, point massique de masse m

ü

Son mouvement est paramétré par un seul angle θ

[0,2π]

ü

L

espace de configuration du système est de dimension 1

ü

Projeter (E3) sur la droite de direction u

θ

permet de retrouver

θ

u

r

(57)

Systèmes potentiels

Le mouvement de n points de masses respectives m

1

,m

2

, …m

n

dans

un champ d’énergie potentielle U est régi par le système d’équations

différentielles

C’est ce que l’on appelle un

système potentiel

: la plupart des

systèmes mécaniques utilisés en mécanique céleste sont de cette

Soit E

3n

= E

3

× ...× E

3

l'espace de configuration d'un système de n points

dans un espace Euclidien E

3

. Soit U : E

3n

→  une fonction différentiable

et m

1

, m

2

,...m

n

des nombres positifs

m

i

r

i

= −

∂U

(58)

Problème à deux corps, à trois corps

Problème à deux corps

Problème à trois corps

U

= −

m

1

m

2

r

1

− r

2

(59)

24/02/12 © ISAEDavid Mimoun

Problème à deux corps

M

1

et M

2

sont deux corps de masses m

1

et m

2

, de centre d'inertie G.

Pour un système isolé, le centre d'inertie G a un mouvement

rectiligne uniforme.

ü

Le principe de relativité de Galilée permet de choisir G comme origine d'un

repère inertiel R

G

.

ü

En général on préfère un des corps….

4 PROBLÈME À DEUX CORPS

4 Problème à deux corps

Le problème à deux corps s’intéresse à l’interaction de deux corps massiques se mouvant sous l’influence d’une attraction mutuelle. Il s’agit du problème techniquement le plus simple que l’on puisse envisager en mécanique céleste, avec des équations dynamiques qui sont in-tégrables en fonction du temps. La répartition de masse dans le Système Solaire fait que l’on peut utiliser l’approximation à deux corps dans un nombre très important de cas, le plus souvent quand un corps de faible masse orbite autour d’un corps ayant une masse plus importante (Soleil et Planète, Jupiter et ses satellites ...)

Bien évidemment, c’est dans l’approximation à deux corps que l’on démontre le mouvement elliptique des planètes, en une application simple des lois de la dynamique de Newton.

4.1 Approche Képlérienne

M1 et M2 sont les deux corps de masses m1et m2, de centre d’inertie G. Pour un système

isolé, le centre d’inertie G a un mouvement rectiligne uniforme. Le principe de relativité de Galilée permet de choisir G comme origine d’un repére inertiel RG. En général on préfère pour

simplifier choisir comme origine du système de référence un des deux corps.

O

!

!1 M1, m1 M2, m2 !2 !G G

FIGURE33 –problème à deux corps

On note

⌦r =M1M⇥2 ⌦r1 =M1⇥G ⌦r2 =GM⇥2 (105)

Si l’on applique le principe fondamental de la dynamique : m1d 2OM⇥ 1 dt2 = ⌦f12 ⇤ ⌃ ⇧ d2 d2OG

4 PROBLÈME À DEUX CORPS

4 Problème à deux corps

Le problème à deux corps s’intéresse à l’interaction de deux corps massiques se mouvant sous l’influence d’une attraction mutuelle. Il s’agit du problème techniquement le plus simple que l’on puisse envisager en mécanique céleste, avec des équations dynamiques qui sont in-tégrables en fonction du temps. La répartition de masse dans le Système Solaire fait que l’on peut utiliser l’approximation à deux corps dans un nombre très important de cas, le plus souvent quand un corps de faible masse orbite autour d’un corps ayant une masse plus importante (Soleil et Planète, Jupiter et ses satellites ...)

Bien évidemment, c’est dans l’approximation à deux corps que l’on démontre le mouvement elliptique des planètes, en une application simple des lois de la dynamique de Newton.

4.1 Approche Képlérienne

M1 et M2 sont les deux corps de masses m1 et m2, de centre d’inertie G. Pour un système

isolé, le centre d’inertie G a un mouvement rectiligne uniforme. Le principe de relativité de Galilée permet de choisir G comme origine d’un repére inertiel RG. En général on préfère pour

simplifier choisir comme origine du système de référence un des deux corps.

O

!

!

1

M

1

, m

1

M

2

, m

2

!

2

!

G

G

FIGURE 33 – problème à deux corps

On note

⌦r = M1M⇥2 ⌦r1 = M1⇥G ⌦r2 = GM⇥2 (105)

Si l’on applique le principe fondamental de la dynamique : m1d 2OM⇥ 1 dt2 = ⌦f12 m2d 2OM⇥ 2 dt2 = ⌦f21 ⇤ ⌃ ⇧ ⌃ ⌅ d2 dt2 m1 ⇥ OM1 + m2OM⇥2 ⇥ = (m1 + m1) d 2OG⇥ dt2 = ⌦f12 + ⌦f21 = ⌦0 (106)

(60)

24/02/12 © ISAEDavid Mimoun

Problème des 2 corps

Equations du mouvement

ü

Principe fondamental de la dynamique

ü

R

G

est galiléen

ü

Tout se passe comme si chaque particule matérielle était en

mouvement dans un champ de force centrale, où le corps

central est situé au barycentre des deux masses.

donc

4 PROBLÈME À DEUX CORPS

4 Problème à deux corps

Le problème à deux corps s’intéresse à l’interaction de deux corps massiques se mouvant

sous l’influence d’une attraction mutuelle. Il s’agit du problème techniquement le plus simple

que l’on puisse envisager en mécanique céleste, avec des équations dynamiques qui sont

in-tégrables en fonction du temps. La répartition de masse dans le Système Solaire fait que l’on

peut utiliser l’approximation à deux corps dans un nombre très important de cas, le plus souvent

quand un corps de faible masse orbite autour d’un corps ayant une masse plus importante (Soleil

et Planète, Jupiter et ses satellites ...)

Bien évidemment, c’est dans l’approximation à deux corps que l’on démontre le mouvement

elliptique des planètes, en une application simple des lois de la dynamique de Newton.

4.1 Approche Képlérienne

M

1

et M

2

sont les deux corps de masses m

1

et m

2

, de centre d’inertie G. Pour un système

isolé, le centre d’inertie G a un mouvement rectiligne uniforme. Le principe de relativité de

Galilée permet de choisir G comme origine d’un repére inertiel R

G

. En général on préfère pour

simplifier choisir comme origine du système de référence un des deux corps.

O

!

!

1

M

1

, m

1

M

2

, m

2

!

2

!

G

G

F

IGURE

33 –

problème à deux corps

On note

⌦r =

M

1

M

2

⌦r

1

=

M

1

G ⌦r

2

=

GM

2

(105)

Si l’on applique le principe fondamental de la dynamique :

m

1d 2OM⇥ 1 dt2

= ⌦

f

12

m

2d 2OM⇥ 2 dt2

= ⌦

f

21

d

2

dt

2

m

1

OM

1

+ m

2

OM

2

= (m

1

+ m

1

)

d

2

OG

dt

2

= ⌦

f

12

+ ⌦

f

21

= ⌦0

(106)

Eléments de Mécanique Céleste V0.9

47

ISAE - SUPAERO

4 PROBLÈME À DEUX CORPS

RG est galiléen donc

m2d 2GM⇤ 2 dt2 = ⌦f21 (107) d’où m1m2 m1 + m2 d2M1M⇤2 dt2 = m1m2 m1 + m2 d2⇤r dt2 = ⌦f21 (108)

Tout se passe comme si un référentiel d’origine M1, de directions fixes par rapport au référentiel

d’origine O était galiléen pour le mobile M2.

On appelle µ = m1m2

m1+m2 la masse réduite. Si m2 ⇥ m1 alors le référentiel barycentrique se

confond avec M1.

Tout se passe comme si le mouvement de chaque particule matérielle était en mouvement dans un champ de force centrale, où le corps central est situé au barycentre des deux masses. On s’est donc ainsi ramené au cas traité au (3.3), pour chacune des particules considérées.

4.2 L’orbite dans l’espace

A un instant t, la trajectoire est complètement déterminée par trois coordonnées de position et trois coordonnées de vitesse. Le vecteur d’état comprend donc 6 paramètres. Dans le cas du mouvement Képlérien, il est plus adapté de décrire la trajectoire du mobile en fonction des caractéristiques géométriques de la conique décrite.

La trajectoire d’un satellite est décrite dans un repère galiléen (non tournant) centré au centre de gravité du corps autour duquel il orbite :

– La Terre pour les satellites terrestre

– Le Soleil pour les sondes interplanétaires durant leur croisière – Mars pour les sondes martiennes, etc ...

On utilisera donc :

– Un repère géocentrique équatorial pour décrire le mouvement des satellites terrestre – Un repère héliocentrique écliptique pour celui des sondes interplanétaires

4.3 Rappels sur les coniques

Ce paragraphe rappelle les principales propriétés caractéristiques des coniques, utiles pour comprendre ce qui suit.

4 PROBLÈME À DEUX CORPS RG est galiléen donc

m2d 2GM⇤ 2 dt2 = ⌦f21 (107) d’où m1m2 m1 + m2 d2M1M⇤2 dt2 = m1m2 m1 + m2 d2⇤r dt2 = ⌦f21 (108)

Tout se passe comme si un référentiel d’origine M1, de directions fixes par rapport au référentiel

d’origine O était galiléen pour le mobile M2.

On appelle µ = m1m2

m1+m2 la masse réduite. Si m2 ⇥ m1 alors le référentiel barycentrique se

confond avec M1.

Tout se passe comme si le mouvement de chaque particule matérielle était en mouvement dans un champ de force centrale, où le corps central est situé au barycentre des deux masses. On s’est donc ainsi ramené au cas traité au (3.3), pour chacune des particules considérées.

4.2 L’orbite dans l’espace

A un instant t, la trajectoire est complètement déterminée par trois coordonnées de position et trois coordonnées de vitesse. Le vecteur d’état comprend donc 6 paramètres. Dans le cas du mouvement Képlérien, il est plus adapté de décrire la trajectoire du mobile en fonction des caractéristiques géométriques de la conique décrite.

La trajectoire d’un satellite est décrite dans un repère galiléen (non tournant) centré au centre de gravité du corps autour duquel il orbite :

– La Terre pour les satellites terrestre

– Le Soleil pour les sondes interplanétaires durant leur croisière – Mars pour les sondes martiennes, etc ...

On utilisera donc :

– Un repère géocentrique équatorial pour décrire le mouvement des satellites terrestre – Un repère héliocentrique écliptique pour celui des sondes interplanétaires

4.3 Rappels sur les coniques

Ce paragraphe rappelle les principales propriétés caractéristiques des coniques, utiles pour comprendre ce qui suit.

– a le demi grand axe, 2a = A

– A est l’apogée , point le plus éloigné du foyer O.A – P est le périgée , point le plus rapproché du foyer O – b demi petit axe, b = IB, I est le centre.

(61)

Problème à deux corps

On appelle souvent la masse réduite

Si m

2

<<

m

1

alors le référentiel barycentrique se

confond avec M

1

µ

=

m

1

m

2

(62)

Problème à deux corps

(63)

Problème à deux corps

Orbites elliptiques

(64)

Problème à deux corps

(65)

Repères de l’espace , du temps et autres

hypothèses

(66)

Repères et coordonnées

On assimile une particule matérielle à un point de l’espace

physique, auquel on associe un scalaire positif appelé masse du

point. On parle alors aussi de point matériel.

On assimile un système matériel à un ensemble de points

matériels. Ces points sont en interaction (ou soumis à des

forces). La force agissant sur un point est représentée par un

vecteur lié à ce point, dirigé dans le sens de la force et de

module égal à son intensité.

La signification physique de la masse et des forces est donnée

(67)

Eléments orbitaux

A un instant t, une trajectoire est complètement

déterminée par trois coordonnées de position et

trois coordonnées de vitesse.

ü

Le vecteur d’état comprend donc 6 paramètres.

ü

Dans le cas du mouvement Képlérien, il est plus

« adapté » de décrire la trajectoire du mobile en

fonction des caractéristiques géométriques de la

conique décrite.

(68)

Eléments orbitaux

La trajectoire d

un satellite est décrite dans un repère

galiléen (non tournant) centré au centre de gravité du

corps autour duquel il orbite

ü

La Terre pour les satellites terrestres

ü

Le Soleil pour les sondes interplanétaires durant leur croisière

ü

Mars pour les sondes martiennes, etc ….

On utilisera donc

(69)

Repères usuels

Repère géocentrique tournant (lié à la Terre)

Repère géocentrique équatorial non tournant

Repère géocentrique écliptique non tournant

(70)

Repérage d

un satellite dans l

espace

Plan Equatorial - Ecliptique - Point vernal

Nœud

ascendant de

l’écliptique

ε

(71)

Point vernal

Par définition, le soleil se trouve toujours sur le

(72)

Point Vernal

Le point vernal ne définit pas une direction strictement

inertielle, en effet

ü

La Terre n’est pas un corps sphérique, l’attraction

luni-solaire, induit une nutation et une précession de son axe de

rotation

ü

Les résonances des planètes du système solaire font varier

l’inclinaison de l’écliptique

On peut donc définir :

(73)

Coordonnées Ecliptiques

Eté (N)

Hiver

(N)

Géocentriques

Héliocentriques

(74)

Coordonnées du soleil

Le point vernal est le point nodal ascendant du soleil,

càd la direction du soleil au printemps

Printemps Eté

Automne Hiver

α

0h

6h

12h

18h

δ

23°27’

-23°27’

λ

90°

180°

270°

Plan de

référence :

équateur

Plan de

référence :

(75)

-

a : demi grand axe de l

orbite

-

e : excentricité de l

orbite

-

i : inclinaison de l

orbite

-

Ω: argument du nœud ascendant

-

ω : argument du périgée

-

t0 : instant de passage au périgée (ou τ)

-

ϒ: point vernal (direction du soleil le 21 mars à 0h)

Ω

ω

ϒ

i

A

N

S,T

Eléments orbitaux

Plan orbital

Equateur (orbite terrestre)

Ecliptique (orbite solaire)

Conventions

-

Angles positifs dans le sens direct

-

L

orbite est décrite dans le sens direct

-

Le nœud est le nœud ascendant

-

0°<i<180° et si i>90°, l

orbite est

rétrograde

(76)

Elements orbitaux

a : demi grand-axe de l

orbite

ü

p dans le cas d’parabole

ü

Définit l

énergie mécanique liée à l

orbite

e excentricité

Excentricité = c/a

e = 0.75

(77)

Eléments orbitaux

(78)

Eléments orbitaux

ω : argument du périgée

ü

C

est la position angulaire , dans le plan d

orbite, du périgée

par rapport au nœud ascendant

ü

Il est orienté par la normale à l

orbite

t

0

ou τ définit l

instant de passage au périgée

La connaissance de a et de t0 (ou τ) permet de

déterminer l’anomalie moyenne M, et donc l

anomalie

(79)

Mouvement de la Terre

Le terme "Rotation" se réfère au mouvement d’un objet autour

de son axe propre, tandis que le terme « révolution » se réfère au

mouvement de son centre de masse autour d’un autre objet.

La rotation de la Terre autour de son axe par rapport aux étoiles

a une période de 86164 secondes, soit 236s moins que le jour

solaire moyen

ü

Son inclinaison par rapport au plan de l’écliptique est de 23,45°

La révolution de la Terre autour du soleil dure 365,25 jours

(80)

Mouvement de la Terre autour du

soleil

La Terre parcourt son orbite en 365 jours, 6 heures, 9 minutes (par

rapport aux étoile) sa vitesse varie entre 29.29 et 30.29 km/s.

ü

Les 6 heures, 9 minutes et quelques donnent un jour supplémentaire tous les

quatre ans.

Tilt de 23,4° Nord Ecliptique

Equinoxe de printemps Solstice d'été

Soleil au plus haut dans l'hémisphère Nord ETE

Solstice d'hiver

Soleil au plus bas dans l'hémisphère Sud HIVER

(81)

24/02/12 © ISAEDavid Mimoun

La rotation de la Terre

Par rapport aux étoiles, la Terre fait

un tour sur elle même en 86164s

(Jour Sidéral)

Après un jour, le mouvement de la

Terre sur son orbite autour du

Soleil décale le moment où il est

midi en un méridien donné.

Le jour solaire moyen de 24 h =

86400 secondes, est le temps

moyen, au cours de l'année qui

sépare deux passages consécutifs

du soleil au zénith d’un méridien

donné.

Impression LeKiosque http://www.lekiosque.fr/reader.print.html?pages=1&l=http://l...

Impression LeKiosque http://www.lekiosque.fr/reader.print.html?pages=1&l=http://l...

1 sur 1 21/02/12 12:54

(82)

La rotation de la Terre

Analemne (trajectoire du Soleil dans le ciel)

Jour solaire vrai

ü

Deux passages au zénith

Jour solaire moyen

ü

Deux passages au zénith corrigé des variations de l’orbite terrestre : 86400 s

© ISAEDavid Mimoun

Impression LeKiosque http://www.lekiosque.fr/reader.print.html?pages=1&l=http://l...

(83)

Précession de l’axe de la Terre

Les forces associées à la rotation

de la Terre impliquent une

déformation à l’équateur (bourrelet

équatorial)

ü

Impact des forces de marée (Lune,

soleil)

ü

Couple gyroscopique

Précession de l’axe de la Terre de

période 26000 ans

Pôle Nord

(84)
(85)

Nutation de l’axe de la Terre

En superposition du mouvement moyen de 26000 ans,

se rajoute une petite oscillation de période 18,6 ans,

avec une amplitude de 9,2 arc secondes.

Cette nutation est due à des effets de résonance entre

les orbites des planètes internes.

(86)

Un mouvement complexe

(87)

Repères du temps

Notion intuitive : temps newtonien découplé du reste

(88)

Repères du temps

Notion intuitive : temps newtonien découplé du reste

ü

Différents temps :UTC, TAI, UT1

Le Temps Atomique International (TAI)

ü

Fabrication du TAI assuré par le BPM depuis 1985.

ü

Il s’agit d’une construction sur un barycentre pondéré du temps de 150

(89)

Repères du temps

Notion intuitive : temps newtonien découplé du reste

ü

Différents temps :UTC, TAI, UT1

Le Temps Atomique International (TAI)

ü

Fabrication du TAI assuré par le BPM depuis 1985.

ü

Il s’agit d’une construction sur un barycentre pondéré du temps de 150

horloges atomiques

Le temps universel 1 (UT1) - temps astronomique

ü

Il s’agit du midi vrai observé à Greenwich

ü

Il est basé sur la rotation de la Terre

(90)

Repères du temps

Notion intuitive : temps newtonien découplé du reste

ü

Différents temps :UTC, TAI, UT1

Le Temps Atomique International (TAI)

ü

Fabrication du TAI assuré par le BPM depuis 1985.

ü

Il s’agit d’une construction sur un barycentre pondéré du temps de 150

horloges atomiques

Le temps universel 1 (UT1) - temps astronomique

ü

Il s’agit du midi vrai observé à Greenwich

ü

Il est basé sur la rotation de la Terre

ü

Il varie continûment

(91)
(92)

UTC

Il faut corriger de

la différence

entre 86400s et la

vraie durée du

jour moyen.

(93)
(94)

Reprise des hypothèses

Principe de déterminisme : reformulation des lois de

Newton par Laplace (Essai philosophique sur les

probabilités (1814))

ü

L’état d’un système (l’ensemble des positions et des

vitesses de ses points à une date quelconque) définit de

manière unique le futur de son mouvement

(95)

Théorème de Newton (1/2)

D'après le principe de déterminisme de Newton,

l'ensemble du mouvement d'un système est déterminé

par sa position initiale r(t

0

)

∈

N

et ses vitesses initiales

r(t

0

)

∈

N

r(t

0

)

∈

N

D’après le principe de déterminisme de Newton, le

mouvement d’un système est déterminé par

ü

Sa position initiale

(96)

Théorème de Newton (1/2)

D'après le principe de déterminisme de Newton,

l'ensemble du mouvement d'un système est déterminé

par sa position initiale r(t

0

)

∈

N

et ses vitesses initiales

r(t

0

)

∈

N

r(t

0

)

∈

N

D’après le principe de déterminisme de Newton, le

mouvement d’un système est déterminé par

ü

Sa position initiale

ü

Sa vitesse initiale

Il existe donc une fonction telle

que

r(t

0

)

∈

N

F:

N

× 

N

× 

N

→ 

N

r

= F(r, r,t) [E1]

Figure

Figure 4: Espace des phases du pendule simple.
Figure 4: Espace des phases du pendule simple.

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