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Sur les différences de potentiel au contact entre le mercure et les chlorures de potassium et de sodium

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Academic year: 2021

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(1)

HAL Id: jpa-00240472

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00240472

Submitted on 1 Jan 1900

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Sur les différences de potentiel au contact entre le mercure et les chlorures de potassium et de sodium

M. Rotté

To cite this version:

M. Rotté. Sur les différences de potentiel au contact entre le mercure et les chlorures de potassium et de sodium. J. Phys. Theor. Appl., 1900, 9 (1), pp.543-545. �10.1051/jphystap:019000090054301�.

�jpa-00240472�

(2)

543 la déformation permanente du verre ; les variables étaient alors la

température, et le volume spécifique du verre. M. Marchis arrive à cette conclusion :

Lorsqu’on se donne le volume spécifique V et la température T

d’une masse donnée, l’état de cette masse n’est pas entièrement défini : à ces variables il faudra joindre un autre, X, caractérisant le degré atteint, en cette masse de verre, par une certaine modification allo-

tropique ou chimique.

Les résultats obtenus dans nos essais sur les fils métalliques

viennent à l’appui de cette manière de voir : la discussion de nos mesures conduit également à l’introduction de cette nouvelle variable pour définir l’état d’un fil métallique.

SUR LES DIFFÉRENCES DE POTENTIEL AU CONTACT ENTRE LE MERCURE ET LES CHLORURES DE POTASSIUM ET DE SODIUM ;

Par M. ROTTÉ.

La théorie de M. Nernst conduit à admettre que deux dissolutions de chlorure de sodium et de chlorure de potassium normales, c’est-à-

dire contenant une molécule-gramme par litre, présentent avec le

mercure-calomel (mercure saupoudré de calomel) la même différence

de potentiel au contact. Si on désigne par D le mercure saupoudré

de calomel, on doit avoir, d’après la notation usitée :

,

Plusieurs expérimentateurs ont déterminé les différences de poten-

tiel entre le mercure et différents électrolytes(’); mais, comme l’a indiqué récemment M. Couette (2), il était nécessaire de vérifier direc- tement l’égalité précédente

«

en cherchant la différence de potentiel qui donne la tension superficielle maxima dans un électrométre

capillaire, dans lequel le liquide serait une dissolution de KCI et de NaCl avec le grand mercure saupoudré de calomel » .

Un appareil dont je me sers actuellement pour étudier les (1) BIGHAT et BLONDLOT, Comptes Rendus, t. C, p. 791 ;

-

NEUMA1iN, Zeitschri ft für Physik. Chem., t. XIV; - ÛSTW ALD, Zeitschrift, t. 1; - P ASCHEN, Wied. Ann., t. XLI.

(2) Voir

ce

volume, p. 200.

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:019000090054301

(3)

544

différences de potentiel au contact m’a permis de faire facilement cette vérification directe : c’est un électromètre capillaire à tube gradué et à ampoule mobile, ne différant d8 l’instrument ordinaire que par la forme de la cuvette ; la pointe plonge dans un tube de

verre communiquant avec un tube plus large. Un robinet R, placé à

la partie inférieure de ce système de vases communicants permet de

les vider complètement et de changer les liquides. Le tube et la

cuvette sont isolés du support par des pièces d’ébollite. Le large

mercure est contenu au fond d’un vase de verre et recouvert d’un

liquide identique à celui de la cuvette. Un siphon à poire permet de les faire communiquer entre eux.

On peut alors, par la méthode de M. Lippmann, déterminer la force électromotrice correspondant au maximum de tension capillaire. La

courbe construite en portant en abscisses les différences de poten- tiels en volts, et en ordonnées les variations de pressions en milli-

mètres, permet d’obtenir la valeur du maximum en cherchant le

point la tangente est horizontale. La précision que l’on peut atteindre est d’environ 0 P,OU~.

La première expérience faite avec’du mercure n’ayant jamais servi

a été la détermination de la courbe relative à l’acide sulfurique, le large mercure étant saupoudré de sulfate mercureux (1 ). Le nombre

obtenu a été 0B97.

Après cette expérience préalable, le mercure coulant par la pointe,

la cuvette a été vidée et lavée à plusieurs reprises à l’eau distillée.

En faisant remonter le mercure dans la pointe ou bien en l’en faisant sortir, on a également pu laver la pointe à l’eau distillée. On s’est enfin assuré que les dernières eaux de lavage ne contenaient plus

d’acide sulfurique.

1

fla cuvette a alors été remplie d’une solution normale de chlorure de sodium, le large mercure recouvert de calomel et de la mème disso-

lution.

Voici les résultats obtenus, le compensateur étant étalonné au

moyen d’un élément Latimer-Clark, dont la force électromotrice à la

température t est représentée par :

"

(l) On peut ainsi obtenir des nombres constants, même après

un

très court

intervalle de temps.

(4)

545

En déterminant le maximum soit directement, soit par le tracé de la courbe, on est conduit à une valeur très voisine de 0~,56.

Avant de faire l’expérience avec le chlorure de potassium, j’ai pensé qu’il était bon de s’assurer que la surface du petit mercure n’avait

pas été altérée. Après les lavages avec les précautions nécessaires, l’expérience relative au maximum pour l’acide sulfurique a été reprise et a donné le même résultat, 0~,97.

Après avoir été ainsi assuré que la surface mercurielle restait

inaltérée, le liquide a été remplacé par du chlorure de potassium

en solution normale.

La température moyenne étant de ~4°, la force électromotrice du Latimer Clark, ~.°,4~3, le nombre correspondant d’unités du compen- sateur 7.750, les résultats obtenus furent les suivants :

Soit directement, soit par le tracé de la courbe, on obtient un

nombre voisin de 0V,562 ( ~ ) .

Comme la précision de la méthode n’atteint pas le millième de

volt, on peut ‘seulement dire que, tout au moins au degré de préci-

sion des expériences, les forces électromotrices correspondant au

maximum de tension capillaire pour une solution normale de KÇl et

une solution normale de Na CI sont très voisines de 01,56.

C’est là un résultat expérimental indépendant de toute théorie(?).

DRUDE’S ANNALEN DER PHYSIK ;

T. Il j ~9ao.

J. STARK. - Aenderung der Leitfahigkeit

von

Gasen durch einen stetigen

elektrischen Strom (Variation de la conductibilité des gaz pour des courants

électriques continus). - P. 62-72.

On sait que, pour les gaz, la vitesse de transport du cathion n’est

jamais inférieure à celle de l’anion. Par suite, un courant électrique devra, en général, diminuer la conductivité du gaz au voisinage de

la cathode et l’augmenter au voisinage de l’anode.

(1) Le nombre déterminé par M. Neumann et généralement adopté est 0,,56.

(2) Toutes

ces mesures

ont été faites

en

présence de l’air; dans les piles, pour

lesquelles surtout les diff’érences de potentiel

au

contact sont intéressantes, c’est

toujours

en

présence de solutions aérées qu’on

se

trouve.

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