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Sur les expériences de M. Moser et de M. Miesler pour déterminer les différences de potentiel entre une électrode et un électrolyte

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Academic year: 2021

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(1)

HAL Id: jpa-00238903

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00238903

Submitted on 1 Jan 1888

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déterminer les différences de potentiel entre une électrode et un électrolyte

H. Pellat

To cite this version:

H. Pellat. Sur les expériences de M. Moser et de M. Miesler pour déterminer les différences de potentiel entre une électrode et un électrolyte. J. Phys. Theor. Appl., 1888, 7 (1), pp.557-561.

�10.1051/jphystap:018880070055700�. �jpa-00238903�

(2)

557

SUR LES EXPÉRIENCES DE M. MOSER ET DE M. MIESLER POUR DÉTERMINER

LES DIFFÉRENCES DE POTENTIEL ENTRE UNE ÉLECTRODE ET UN ÉLEC- TROLYTE;

PAR M. H. PELLAT.

Dans les Comptes rendus de l’.~1 crd~>n2ie des /Sciences de

Vienne, du 2 z juillet r BS~, a paru un travail de 31. James Moser, ayant pour but de mesurer la différence de potentiel entre une

électrode et le liquide qui la baigne. La méthode employée par M. Moser est fondée sur une expérience bien connue de M. Lipp-

mann : l’électromoteur formé par l’écoulelnent du mercure dans

un électrolyte.

Du mercure coule en mince filet dans le liquide étudié; ce

mercure est relié à l’une des paires de cadrans d’un électro-

mètre, l’autre paire de cadrans étant reliée à F électrode qui plonge

dans le liquide. M. Moser prend, pour différence de potentiel

entre l’électrode et le liquide, la différence de potentiel des

cadrans accusée par la déviation de l’aiguille. Ce serait exact si la

différence de potentiel entre deux métaux au contact était nulle.

Or j’ai précisément montré 1’ ), en avril 1887, par une méthode

tout à fait analogue à celle employée depuis par M. Moser, que la différence de potentiel vraie entre deux métaux au contact est de l’ordre de grandeur du volt, puisque, entre le mercure et l’amalgame

de zinc, cette différence est d’environ de o~B5. La quantité

mesurée par M. Moser est, comme nous allons le voir, la somme

de deux différences de potentiel.

Conformément à l’usage,

’1

représentons par le symbole AI B

l’excès de potentiel d’un conducteur B sur le conducteur A, an

contact avec lui.

Désignons par cc le potentiel de la première paire de cadrans

--~~~ -

(’ ) Comptes rendus de l’,4cadéinie des Sciences (18 avril t z88~ ); Journal de Physique, 2e série, t. VI, p. 37fi. Jc saisis cette occasion pour indiquer

un

crrata

dans cet article. Page ;)77, ligne 8, au lieu de

«

le mercure présente sur l’amal-

game mis au contact avec lui un excès de potentiel de ov, 49 », lire :

«

l’amalgame présente sur le mercure mis au contact avec lui

un

excès de potentiel de o°,49 », conformément à la formule de la ligne ;, donnant pour NI j À une quantité po-

sitive.

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:018880070055700

(3)

(de nz) (IIg); hotentiel

iné[al est cc + ln 1 Ilg; le potentiel du liduide (L) est le même (a + ni Hg) que celui du 111ercure, dès que l’aiguille ne dévie plus; le potentiel de l’électrode (1~.~) qui plonge dans le liquide est

alors cc + rn 1 Hg --f- L ~ 11VI; enfin, la seconde paire de cadrans, de

même inéual n2 que la première, aura, pour potentiel b,

eL conme, en vertu de la loi de Volia, MI 1 ni + ln 1 Hg==~;J Hg, il

vient

Ainsi, la différence de potentiel mesurée (b

-

a) est la somme :

10 de la différence de potentiel entre le liquide et l’électrode (que

iVl. Moser croyait mesurer seule ), de la différence de potentiel

que présenteraient cette électrode et le mercure au contact l’un de l’autre.

M. Moser a fait cette étude expérimentale pour les divers con- tacts de l’élément Daniell et de l’éléinent Latimer-Clark.

Or la somme des nombres /? et q dm’il admet représenter :

I ° (p ) la difl’érence de potentiel entre le zinc et le sulfate de cuivre réunis par le sulfate de zinc; (q) la différence de potentiel entre

le sulfate de cuivre et le cuivre, est bien égale à la difl’érence de

potentiel entre les deux pôles d’ un daniell. Il y a là une confirma- tion de l’exactitude de ses expériences, mais non de Inexactitude de son interprétation. En effet, on a, en réalité, d’après ce qui

.

précède,

d’où

et comme

il vient

(4)

559

ce qui est bien, en effet, l’expression de la différence de potentiel

entre les deux pôles d’un élément Daniell.

M. Julius Miesler (1 ) a continué les recherches de M. Moiser et

les a étendues à un grand nombre d’éléments. La méthode em-

ployée par M. Miesler diffère fort peu de celle de M. Moser et est exactement celle que j’ai employée : la force électromotrice de

l’appareil à écoulement est mise en opposition avec un poten- tiomètre dans un circuit contenant un galvanomètre. M. Miesler

commet la même erreur d’interprétation que 1VI. Moser.

Les résultats des expériences de M. Moser et de M. Miesler n’en

sont pas moins intéressants, puisqu’ils correspondent à une gran- deur bien définie. Avant de les indiquer, je ferai encore une re-

marque. Le mercure qui s’écoule dans un électrolyte, ayant sa surface incessamment renouvelée, n’est pas dans le même état que le mercure qui a séjourné, mêlne quelques secondes au contact de l’électrolyte; celui-ci, colnlne tous les autres métaux du reste, a sa surface rapidement modifiée par l’action du liquide : c’est une

mince couche d’un autre métal, en quelque sorte, qui se forme à

la surface du métal primitif. Or, en vertu de la loi de Volta, on

voit aisément que les métaux qui entrent dans l’expression de la

force électromotrice d’une pile, conme celle donnée plus haut

pour l’élén1ent Daniell, sont précisément les métaux qui forment,

ces minces couches au contact avec le liquide et non les métaux

de la partie profonde. Pour me rapprocher le plus possible de ce qui se passe à l’intérieur des piles, dans mes expériences j’ai sub-

stitué à la méthode d’écoulelnent employée tout d’abord une

autre méthode dans laquelle une gouttelette de mercure, formant électrode, éprouve seulement un léger accroisselnent de surface;

les résultats fournis par cette dernière méthode, qui sont ceux

que j’ai publiés, furent assez notablement différents de ceux

donnés par la méthode d’écoulement; c’est à quoi on devait s’at-

tendre, d’après ce qui vient d’être dit. Aussi ne sera-t-on pas étonné si les résultats de M. Moser et de l~I. Miesler diffèrent de

ceux que j’ai publiés.

,

{ 1 ) Acadénlie des Sciences de Vienne, 3 novembre et 15 décembre 1887.

(5)

Résultats obtenus par M. Moser.

( En admettant I"olt,06 pour force électromotrice du daniell.)

( 1) ) Je représente par Hg’ le mercure au contact du sulfate mercureux, pour le distinguer

du mercure (Hg), à surface plus pure, qui s’écoule, conformément à ce qui a été dit plus haut

(6)

Après avoir ainsi étudié les principaux éléments de pile,

M. Miesler a ahordé l’étude des accumulateurs : nous renverrons

le lecteur au Mémoire original pour cette partie de son travail.

NOTE SUR LE MOUVEMENT BROWNIEN;

PAR M. GOUY.

l~ On sait que des particules très petites, en suspension

dans un liquide, sont animées d’un mouvement caractéristique, qu’on nomme nlouçernent f~nocwr2ie~2, dLl nom du botaniste

Brown qui l’a signalé le premier (1827). Ce phénomène, très

familier aux micrographes, ne paraît pas avoir attiré, autant qu’il le mérite, l’attention des physiciens. Je me propose d’in-

diquer brièvement ses caractères essentiels, eL de montrer combien

son étude présente d’intérêt au point de vue de la Physique générale.

Ce mouvement se produit toutes les fois que des particules so- lides, organiques ou autres, se maintiennent en suspension dans

un liquide, sans se déposer sur les parois ou s’agrégel° en flocons.

On l’observe aisément avec de la gomme-gutte ou de l’encre de Cl~ine délayée dans de l’eau. La goutte d’eau étant recouverte d’une lamelle, on clôt la préparation avec de la paraffine, pour éviter l’évaporation et les courants liquides qui en résulteraient.

L’observation peut se faire avec un objectif à sec et un grossisse-

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