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Comparaison de la somme des différences de potentiel aux différents contacts d'un élément daniell avec la différence de potentiel aux poles de l'élément

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Academic year: 2021

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Texte intégral

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HAL Id: jpa-00239107

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00239107

Submitted on 1 Jan 1890

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Comparaison de la somme des différences de potentiel aux différents contacts d’un élément daniell avec la

différence de potentiel aux poles de l’élément

G. Gouré de Villemontée

To cite this version:

G. Gouré de Villemontée. Comparaison de la somme des différences de potentiel aux différents contacts

d’un élément daniell avec la différence de potentiel aux poles de l’élément. J. Phys. Theor. Appl.,

1890, 9 (1), pp.333-335. �10.1051/jphystap:018900090033301�. �jpa-00239107�

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333 d’ailleurs on a

par suite, par difiérence,

La différence de potentiel au contact des dissolutions extrêmes,

est la même que si les dissolutions intermédiaires n’existaient pas.

C’est, l’eYtension de la loi de Volta aux dissolutions de sulfates,

établie par des méthodes d’écoulement, fait déjà vérifié à l’aide

d’autres procédés par 1~~T. Wild ( ~ ), par M. Raoult (2), et pour les acides par M. Branly (3 ).

COMPARAISON DE LA SOMME DES DIFFÉRENCES DE POTENTIEL AUX DIFFÉ-

RENTS CONTACTS D’UN ÉLÉMENT DANIELL AVEC LA DIFFÉRENCE DE PO- TENTIEL AUX POLES DE L’ÉLÉMENT;

PAR M. G. GOURÉ DE VILLEMONTÉE.

9. Les expériences rapportées dans la Note précédente mon-

trent : i" que la différence ’d est définie et constante, lorsclu’on emploie des métaux zinc-cuivre préparés par voie galvanique et qui n’ont subi aucune altération chimique et aucun travail iné- canique; 2" que les différences c~’, d" sont définies et constantes,

lorsqu’on emploie des métaux préparés par voie galvanique qui

n’ont éprouvé aucune altération cliimique et des dissolutions

D1o(Cu), ])10(Zn) de sulfates purs dans l’eau distillée réunies pal’

des siphons capillaires construits comme il a été dit.

On a déterminé ainsi successÎven1ent

(’ ) Ilogg. Ann., l. CIII, p. 353, et Annales de Clzirrzie et de Physique., 3e séy~ic,

t. LIlI, p. 37 J.

(’-) Annales de Chimie et de Physique) 4e série, t. II, p. 355.

( 3 ) Annales scientifiques de l’École 11’orntale, 2e série, t. Il, p. 22,.

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:018900090033301

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334

dont la somme est, en supposant, les ter /J1 es 1 ( (~u, 1 Zn, [1 D t 0 (C u) , I ~ D ~ o ( Zn ) co/7~~~~~~

-

chaque détermination est faite à ovult, oog près. La dilférence ci"’

étant déduite de deux expériences, la différence de potentiel cal-

culée E est obtenue à l’aide de cinq déterminations. L’approxima-

tion de la somme est par suite o"olt,o~55.

2. La somme E représente également la différence de potentiel

aux deux pôles d’un élément Daniell construit avec des métaux et

des dissolutions identiques à ceux des expériences précédentes. J’ai comparé la valeur de la somme E à la difl’érence de potentiel aux pôles d’une série d’éléments Daniell construits avec des métaux zinc et cuivre obtenus par dépôts galvaniques et des dissolutions

D1o(Cu), D, o (Zn). Dans les trois premiers éléments, les liquides I~, o (Cu~, D1o(Zn), placés dans des verres différentes, sont réunis

par des siphons dont une branche est capillaire ~ dans le quairièine,

les dissolutions D, o ( CGu~, D, a (Zn ), placées dans des ver res dis- tincts, sont réunies par un siphon fermé par une membrane de

baudruche; dans le cinquième, les deux dissolutions I~, o (Cu~, D, o (Zn) sont séparées par un vase poreux.

Dans tous les éléments, les liquides sont maintenus au même niveau, pour éviter autant que possible le mélange des dissolu- tions. Les métaux zinc et cuivre, fixés sur un support isolant

sont immergés au même instant. Les différences de potentiel

sont mesurées en opposant l’élément t considéré à un élément Latimer Clark pris comme étalon dans les expériences précé-

dentes. L’élément Latiimer Clark avait été comparé à d’autres

éléments Latimer Clark. La constance en avait été reconnue par

une série d’expériences préliminaires ; j’ai converti comnie pré-

cédemment les résultats directs en volts, en admettant

i Latimer

Les différences de potentiel aux pôles scnu mesurées depuis le

moment de l’immersion et suivies pendant une durée comprise

entre quelques secondes et un mois.

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335

Les résultats son t :

Éléments (1), (2), (3) construits avec siphons capillaires.

La difl’érence de potentiel aux pôles atteint la valeur constante

1 volt igo, à la température de 17°C., après une durée comprise

entre une heure et vingt-quatre heures à partir du montage.

Élément ( fi) construit avec siphon ferme par une membrane de baudruche.

La diiérence de potentiel aux pôles atteint la valeur constante 1 volt, 190, à la température de 17° C., vingt-quatre heures après le

montage.

Élément ( 5 ) construit avec vase poreux.

La diffusion est sensible à travers le vase poreux. La différences de potentiel aux pôles, variable, a décru d’une manière continue de volt ’98r, valeur atteinte six minutes après le montage, à 1 volt, 159,

valeur atteinte dix-sept heures trente-quatre minutes après le

montage.

En résumé, les éléments construils avec des siphons capillaires,

comme il a été indique, sont comparables et constants. Les éléments construits avec vases poreux. sont variables, par suite du

mélange des dissolutions. La difl’érence de potentiel aux pôles de

l’élément construit avec D,o(Cu), Dto(Zn) est IVo~t, 190. On a

donc

La différence de potentiel aux deux pôles de l’élément est donc

égale à la valeur calculée E dans les limites d’approximation in- diquée. La conclusion est la justification de l’hypothèse faite pour calculer I~, à savoir due les termes 11 M, 11 L sont constants, c ’est-à-dire indépendants des variations atmosphériques 1 de l’air

du laboratoire.

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