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Sur la différence de potentiel et l'amortissement de l'étincelle électrique à caractère oscillatoire

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Academic year: 2021

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HAL Id: jpa-00240634

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00240634

Submitted on 1 Jan 1902

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Sur la différence de potentiel et l’amortissement de l’étincelle électrique à caractère oscillatoire

F. Beaulard

To cite this version:

F. Beaulard. Sur la différence de potentiel et l’amortissement de l’étincelle électrique à caractère oscillatoire. J. Phys. Theor. Appl., 1902, 1 (1), pp.498-503. �10.1051/jphystap:019020010049801�.

�jpa-00240634�

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ordonnées les intensités lumineuses, l’intensité de la lumière inci- dente étant représentée par i, suffisent pour montrer la concor-

dance entre les résultats généraux du calcul et de l’observation (1).

SUR LA DIFFÉRENCE DE POTENTIEL ET L’AMORTISSEMENT DE L’ÉTINCELLE ÉLECTRIQUE A CARACTÈRE OSCILLATOIRE;

Par M. F. BEAULARD.

En vue de recherches entreprises sur la dispersion électrique par la méthode de Graetz (déviation d’un ellipsoïde convenablement orienté dans le champ électrostatique alternatif), j’ai été amené, afin de déterminer la valeur efficace du champ, à étudier la diffé-

rence de potentiel aux bornes d’un micromètre entre les boules

duquel éclate une étincelle ayant le caractère osciilatoire.

J’ai utilisé à cet effet le dispositif suivant (fig. i) : Des bornes d’nne (i L’expression générale du coefiicient de réflexion initial est 1’0 = 1 - 2stgi,i 1

étant l’angle limite dans le prisme. Les données admises pour obtenir les fig. 4 et 5

sont sensiblement , --- -- 11, a -- 5’15" ; pour les fig. 6 et 7 : E = 3° 30’, x=z’ ~0’. Le calcut pour une valeur des moindre que cette dernière eût été in1praticable à

cause du trop grand nombre de rayons interférents dont il aurait rallu tenir compte.

Il est’intéressant de rapprocber ces données de celles qui correspondenl, par

exemple, au premier anneau dans les fig. 1 et 2. Il est facile de les déduire dru diamètre de cet anneau. Ce sont :

__

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:019020010049801

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bobine d’induction partent deux fils parallèles A et B de quelques

mètres de longueur, dont les extrémités libres viennent aboutir

respectivement aux deux plateaux d’un condensateur CC, tandis qu’un micromètre à étincelles muni d’un vernier à 1/10 de milli- mètre, placé en dérivation sur les deux fils, permet de mesurer la distance explosive de 1"étincelle. Un tube à vide disposé perpen- diculairement à la direction des fils, et mobile parallèlement à lui-même, permet de constater l’existence d’un champ électrosta-

tique alternatif pour des longueurs d’étincelles variables de 0~,1 à

1 centimètre.

La rnesure de la différence de potentiel se fait au moyen d’un

électromètre absolu analogue à celui utilisé jadis par l~~I. Baille j

cet appareil de mesure est constitué par un système de deux plateaux parallèles ; l’un, à anneau de garde, est suspendu au fléau

d’une balance sensible ; l’autre peut être déplacé parallèlement à

lui-même : la distance des deux plateaux est mesurée au ~. / i0 de

millimètre. On opère une surcharge de 0~,05; les plateaux bien isolés, chargés alternativement à des potentiels égaux et de signes contraires, sont rapprochés l’un de l’autre jusqu’au moment oii l’équi-

libre est détruit.

J’ai introduit la modification suivante au dispositif habituel; le disque mobile en aluminium n’est plus dans le plan de l’anneau de garde dès qu’on a mis la surcharge ; pour le ramener facilement dans le plan de l’anneau, la tige, également en aluminium, qui le supporte, peut coulisser à frottement dur dans un mince tube de même métal, lequel, terminé par un crochet, est suspendu au fléau de

fa balance; en déplaçant légèrement le disque le long de cette coulisse, on l’amène dans le plateau de l’anneau de garde ; il est

ainsi très facile d’apprécier le moment exact l’équilibre est détruit, dès que le plateau mobile descend au-dessous de l’anneau due garde.

On opère de la façon suivante : Les boules du micromètre à étin- celles (1 centimètre de diamètre), nettoyées à l’émeri fin et lavées à

l’alcool, sont amenées d’abord au contact; on lit la division corres-

pondante sur le vernier du micromètre et on les écarte de 1, 2... mil- limètres, etc. La distance explosive à laquelle on veut opérer étant l

.ainsi établie, on agit sur la vis micrométrique qui commande le

déplacement vertical du plateau inférieur jusqu’au moment ou réqmlibre est détruit; soit d, la distance des deux plateaux; la dur(’e

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de l’expérience est d’environ 12 secondes; cela posé, on éloigne le plateau inférieur à une distance d2 ~> c~~, telle qu’il n’y ait pas d’attrac- tion suffisante pour vaincre l’effet de la surcharge ; on dispose alors (l’étincelle n’éclatant pas au micromètre) le plateau inférieur à une

distance cz =

~l’ ~ c~~

du plateau mobile ; on met l’inducteur en

marche et on agit sur la vis qui rapproche le plateau inférieur jus- qu’à ce qu’on voie le plateau supérieur quitter le plan de l’anneau

de garde : la distance des deux plateaux est alors D ; la durée de cette pesée n’est que de trois secondes. Toutés les expériences sont ainsi

conduites de façon à ce que la durée de toutes les épreuves soit la

même à peu près.

L’électromètre détermine la différence de potentiel efeicace v cor-

respondant à la différence de potentiel périodique :

c’est-à-dire que l’électrométre détermine la racine carrée de la moyenne quadratique des potentiels oscillants, car les deux plateaux

sont, à chaque instant, à des potentiels égaux et de signes con- traires, et l’attraction exercée par les deux plateaux l’un sur l’autre

est à chaque instant proportionnelle au carré de cette différence de

potentiel. La formule classique de l’électromètre absolu donnera donc la valeur par la relation :

où d représente la distance de deux plateaux, p la surcharge et r le

rayon du plateau circulaire mobile.

Le tableau suivant (moyenne de 10 séries d’expériences) donne, pour des largeurs d’étincelles variables de 0~,i à 1 centimètre, la valeur de v, et, en même temps, les différences de potentiel t,’ qui corres- pondent, d’après le travail de 1B1~I. Bichat et Blondlot, à la même

distance explosive.

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On peut déduire des données précédentes la valeur de l’amor- tissement. La différence de potentiel est représentée par la fonc- tion :

il est facile de voir que l’intégrale

JV2dt,

étendt.:e à une période, a

pour valeur ~POI1 CAItE~ Oscillations électriques, p. 164):

Il faut étendre l’intégrale à une décharge totale ; la valeur est

approximativement la même que celle de l’intégrale

-c’est-à-dire que la valeur de l’intégrale

totale v’dt

est égale à :

Cela posé, il est évident clu’une seule décharge est insuffisante pour agir sur l’électromètre-balance; soit n le nombre de décharges

par seconde, la valeur z de la différence de potentiel efficace s’obtien-

dra de la façon suivante.

Supposons construite la courbe :

~en portant t en abscisses et V‘’ en ordonnées, la valeur de l’aire rela-

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tive aux n décharges qui sont distribuées dans une seconde est :

il faut trouver la liauteur v2 d’un rectangle, de base égale à l’abscisse qui correspond à l’unité de temps, tel que la surface de ce rectangle

~ ~2 B ~

soit ~z B ; d’où 4o(. la relation :

Comme pendant la première période oc est très petit, on a sensible-

ment :

c’est-à-dire que la première étincelle part du micromètre au poten- tiel r’ = B ; la valeur de la différence maxima de potentiel B cor- respond, en effet, à la plus grande distance que l’étincelle puisse franchir ; on la désigne parfois sous le nom d’étincelle-pilote ; elle

ferme le circuit et permet au système oscillateur de se décharger

à travers cette résistance de nature particulière; les travaux d’ilem-

saleoh ont montré, en effet, combien cette étincelle se différencie des

suivantes ; les raies de l’air apparaissent uniquement dans le spectre de la première étincelle ; les raies métalliques s’observent dans le spectre des étincelles suivantes.

Il résulte de ce qui précède que l’on a à la l’ois :

d’o"1 :

Il faut connaître n, c’est-à-dire le nombre de décharges par seconde de la bobine de Ruhmkorfi; d’une série de mesures faites par la méthode de l’inscription graphique, soit directement sur le trembleur de la bobine, soit sur un interrupteur électromagnétique

de Déprez interposé dans le circuit primaire, il résulte que n = 19,5.

On a, par suite, tous les éléments du calcul de v.

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On a ainsi obtenu le tableau suivant :

La troisième colonne donne, en secondes, le temps 0 au bout duquel

l’amplitude du potentiel oscillant est réduite â 1 i00de sa valeur pri- mitive ; 6 se calcule par la relation :

On voit que l’amortissement augmente, passe par un maximum

(pour une étincelle de 6 millimètres) pour diminuer ensuite. Il est, du reste, évident que ces résultats sont relatifs aux constantes du circuit de décharge employé et peuvent dépendre de la self-induction du circuit et de la capacité du condensateur. L’amortissement de l’étincelle dépend de bien des circonstances, à savoir : 1° la valeur de l’énergie radiée par l’étincelle ; sa température ; sa résis-

tance, et 4~ le travail mécanique qu’elle effectue dans son passage à travers l’air. Quoi qu’il en soit, la vibration a une forme pendu-

laire très amortie, conformément aux idées développées à ce sujet

par 1!’1~T. H. Poincaré et Bjerkness.

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