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Submitted on 1 Jan 1953
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Sur un compteur à étincelles à symétrie cylindrique
Théo Muller, Michel Croissiaux, Serge Gorodetzky
To cite this version:
554
SUR UN COMPTEUR A
ÉTINCELLES
A
SYMÉTRIE
CYLINDRIQUE
Par Théo
MULLER,
Michel CROISSIAUXet
Serge
GORODETZKY.Nous avons étudié un
compteur
à étincelles dutype
Rosenblum
[1], [2], [3]
àsymétrie cylindrique [4].
L’étude aporté
sur lecomportement
ducompteur
dansl’air,
puis dans uneatmosphère
d’air contenantjusqu’à
i pour 100 deCO.,.
Lacoque
ducylindre
. contient unefente,
cequi permet d’explorer
les diffé-rentesparties
ducompteur,
en cequi
concerne la sensibilité vis-à-vis desparticules
oc.L’exploration
était faite
grâce
à undispositif micrométrique.
Le
compteur
a la forme suivante(fig. i) :
L’anode est un fil de
tungstène
de o,1 I mm de dia-mètre tendu dans l’axe ducylindre
de cuivre(cathode)
de diamètre intérieur de I0 mm. L’anode est fendueen son milieu pour
permettre
l’introduction des .particules
ce. Unjet
departicules
a bien délimitépénètre
horizontalement dans lecompteur
à traversla fente. On
peut
faire passer lejet
par l’axe ducompteur,
soit lefil;.
onpeut
déplacer
aussi lejet
parallèlement
à lui-même de manière à ce .qu’il
traverse le
compteur
à toute distance du fil que l’onvoudra.
Çe
mouvement est réalisémicrométriquement.
Onpeut
ainsi étudier la sensibilité ducompteur
en fonction, de la distance du
jet
departicules
au fil. Lespremières expériences
ontporté
sur uncompteur
dans l’air. On obtient alors la courbe suivante
(fig. 2)
(courbe a).
On aporté
en abscisses ledéplacement
latéral en
millimètres,
en ordonnées le taux decomp-tage.
On voit que le maximum a lieulorsque
lejet
de
particules
passe auvoisinage
du centre ducomp-teur. Le nombre
d’impulsions
diminue assezrapide-ment dès que l’on s’écarte de cette
position
centrale.Le
compteur
a ensuite étéplacé
dans uneatmo-sphère
contenant duCO2
enproportions
variables. Tout d’abordo,25,
puis o,50, 0,75
et enfin i pour 100(respectivement
courbesb,
c,d,
e). Lorsque
l’on essayed’introduire une
proportion
deCO2
supérieure
ài pour 100 le fonctionnement du
comptéur
devient instable. Ce fait adéjà
été reconnu parPayne
[2]
pour uncompteur
plan.
La
région
de fonctionnement laplus
intéressanteest manifestement celle où les
proportions
deCO,
sont de Il pour ioo. Dans ces
conditions,
on a toutd’abord un taux de
comptage
beaucoup plus
élevé que pour l’air ordinaire : deplus
onaperçoit
que lasensibilité du
compteur
ne diminue pas sensiblementlorsque
l’on s’écarte du fil. La courbe(e)
montre que le ’volume efficace ducompteur
est très considéra-blementaugmenté
et aussi que lasensibilité
reste bien uniforme dans différentesrégions
ducompteur.
[1]
CHANG W. Y. et ROSENBLUM S. -Phys.
Rev.,I945,
67, 222.
[2]
PAYNE R.
M. - J. Sc. Instr., I949, 26, 32I.[3]
SAVEL P. - C. R. Acad. Sc.,I952, 234,
2596
et I952, 235, I56.[4]
Des compteurs à symétrie cylindrique ont été étudiéspar : CONNOR R. D. - Proc.
Phys.
Soc., I95I, 64 B, 30.Manuscrit reçu le 6 juillet 1953.