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Submitted on 1 Jan 1955
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A propos du compteur à étincelles
S. Rosenblum
To cite this version:
S. Rosenblum. A propos du compteur à étincelles. J. Phys. Radium, 1955, 16 (2), pp.159-159.
�10.1051/jphysrad:01955001602015900�. �jpa-00235109�
159.
LETTRES A LA
RÉDACTION
LE JOURNAL DE PHYSIQUE ET LE RADIUM. TOME 16, FÉVRIER I955,
A PROPOS DU COMPTEUR A ÉTINCELLES
Par S. ROSENBLUM,
Laboratoire du Grand Aimant Permanent, C. N. R. S., Bellevue (Seine-et-Oise).
Dans le numéro de juin du Journal de Physique
de cette année, D. Blanc [1] a donné une mise au point sur le fonctionnement des compteurs à étin-
celles. Je voudrais compléter ce travail en signalant
un article de A. Rytz [2] sur le même sujet, mais qui ne figure pas dans la bibliographie du Journal
de Physique et qui risque ainsi de passer inaperçu.
Dans son étude assez complète A. Rytz a, entre
autres, décrit une nouvelle variante du compteur
à étincelles consistant en deux fils fins et parallèles écartés de i mm environ, ce qui augmente nota-
blement le volume sensible du compteur, qui par ailleurs fonctionne comme un compteur à fil unique.
D’autre part, je profite de l’occasion pour dire
quelques mots sur l’historique du compteur à étin-
celles. Ce compteur a été. développé au Laboratoire Curie dans les années qui précédaient la guerre.
A cette époque déjà l’étude du compteur était au point et j’en ai construit, entre 1935 et 1939, plusieurs
modèles à fils multiples avec cathodes, soit planes,
soit compartimentées.
Pendant mon séjour en U. S. A. une demande de
brevet a été déposée fin I942. Le brevet a été accordé
sous mon nom en zg45. Les particularités et quelques possibilités de ce compteur ont été décrites dans la
demande du brevet et l’on prévoyait également qu’il
devait répondre à des particules fortement ionisantes
autres que les rayons a [3].
Dès I942-I943, je me suis servi des différents modèles de ce compteur comme appareil de démons-
tration et de mesure de parcours pour les travaux
pratiques de Physique à Princeton. Plus tard nous nous sommes occupés avec Chang de la construction d’un compteur qui devait fonctionner à l’intérieur d’un récipient à basse pression. Nous avons réussi
à construire un tel compteur assez petit, étanche
et bien isolé à fils multiples qui opérait correctement dans une enceinte vidée en présence d’un fort champ magnétique (N I5 ooo Oe).
J’ai quitté les États-Unis en automne 1944 et une première description de ce modèle particulier fut
donnée par Chang en décembre 1944 au Meeting
de Physique de Chicago [4]. Une seconde publication
a également été donnée par Chang en mon absence
- c’était la période des VI et V2, j’habitais Londres -
et sans mon approbation [5].
Je voudrais remarquer encore que les compteurs
décrits par Blanc comme compteurs « Guitare » et
« Harpe » d’Eichholz ne présentent aucune innovation
de principe par rapport aux compteurs réalisés et
utilisés par moi une quinzaine d’années auparavant
en France. L’article d’Eichholz est d’ailleurs intitulé : The Rosenblum spark counter. Je considère, par contre, l’innovation récente apportée par Rytz à
l’aide du fil double comme substantielle et j’attire
donc l’attention sur la possibilité de pouvoir aug- menter de beaucoup le volume sensible par le simple
artifice des fils accouplés. On pourrait envisager l’accouplement des fils dans le cas du compteur à ’
fils multiples également, mais l’étude du volume sensible dans ce cas et pour des sources émettrices étendues serait alors à faire.
Manuscrit reçu le I4 décembre 1954.
[1] BLANC D. - J. Physique Rad., I954, 15, 483-489.
[2] RYTZ A. 2014 Nouvelles études sur le compteur à étincelles.
J. Recherches du C. N. R. S., décembre I953, n° 25.
[3] ROSENBLUM S. - Demande de brevet U. S. A. 468.245, décembre I942; Brevet n° 2.383.820, 28 août I945.
[4] ROSENBLUM S. et CHANG. - Phys. Rev., I945, 67, 58.
[5] CHANG et ROSENBLUM S. - Phys., Rev., I945, 67, 222.
SUR LE COMPORTEMENT DE LA SUBSTANCE DE RÉFÉRENCE DANS L’ÉLECTROLYSE DE NERNST ET L’INTERPRÉTATION NOUVELLE DES EXPÉRIENCES
DE WASHBURN
Par M. L. H. COLLET.
Laboratoire de Physique-Enseignement, Sorbonne.
Nous avons montré récemment [1] que la mesure des pertes anodique et cathodique, qui définit les nombres de transport d’Hittorf, donne les vrais
nombres de transport dans l’électrolyse considérée,
sans qu’il faille les corriger du fait de l’hydratation
des ions. En revanche, nous avons introduit la notion de mobilité absolue qu’aurait l’ion s’il se déplaçait
dans un milieu réellement immobile, ce qui ne peut être dans l’électrolyse. Notre théorie conduit aux
équations
dans lesquelles PA et pc expriment les pertes aux
électrodes en Moles lorsque N faradays ont traversé la solution qui contient 2 n ions monovalents par
Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphysrad:01955001602015900