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Amplification gazeuse dans un compteur proportionnel

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Academic year: 2021

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Texte intégral

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HAL Id: jpa-00212870

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00212870

Submitted on 1 Jan 1962

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Amplification gazeuse dans un compteur proportionnel

Alain Lansiart, Jean-Pierre Morucci

To cite this version:

(2)

102 A

AMPLIFICATION GAZEUSE DANS UN COMPTEUR PROPORTIONNEL Par ALAIN LANSIART et JEAN-PIERRE

MORUCCI,

Service

d’Électronique

Physique, Section d’Études des Appareils

d’Électronique

Physique, Centre d’Etudes Nucléaires de Saclay, France.

Résumé. 2014 Une

explication du désaccord entre la théorie et l’expérience des fluctuations

statis-tiques dans le phénomène de multiplication gazeuse, quand on considère un seul électron primaire

est suggérée.

Il est proposé de relier le facteur de duplication 03B1 au nombre d’électrons déjà produits au cours

du processus de multiplication.

Une courbe, calculée avec cette hypothèse, se révèle en parfait accord avec les expériences de

Curran, Cockroft et Angus.

Abstract. 2014 An

explanation is suggested for the deviation from theory of random fluctuations in the multiplication phenomena when one primary electron is considered.

It is proposed that the duplication factor 03B1 depends on the number of electrons already pro-duced in the multiplication process.

A curve is calculated using this assumption and is found to be in excellent agreement with the

experiments of Curran, Cockroft and Angus [1]. LE JOURNAL DE PHYSIQUE ET LE RADIUM

PHYSIQUE APPLIQUÉE

SUPPLÉMENT AU NO

TOME 23, JUIN 1962, PAGE

I. Introduction. - La fluctuation de

l’amplitude

de

l’impulsion

dans un

compteur

proportionnel

peut

se mettre sous la forme :

P :

amplitude

de

l’impulsion ;

N : nombre

d’élec-trons

primaires

créés par la

particule

ionisante inci-dente

primaire ;

A : nombre d’électrons

secon-daires créés par un électron

primaire.

(aN lN) 2 :

relatif à l’ionisation

primaire

a été

étudié par Fano

[2].

(sA/A)2

a été étudié

théoriquement

par différents

auteurs

[3], [4], [7]

qui

ont trouvé

(aAIA)2

= 1.

FIG. 1.

Ceci revient à dire que la courbe donnant la

pro-babilité d’avoir A électrons en fonction du nombre

d’électrons créés dans le processus secondaire a la forme d’une

exponentielle

décroissante

(fig. 1).

Toutefois de nombreux résultats

expérimen-taux

[4]

ne sont pas en accord avec les résultats

théoriques

et

suggèrent

que

(6p/p)2

1 IN

ce

qui

implique (6A /A ) 2

1.

Ceci est confirmé par les

expériences

de Curran

[1] qui

a déterminé

expérimentalement

la

distribution en

amplitude

des

impulsions

corres-pondant

à la

multiplication

d’électrons

uniques

créés dans un

compteur

proportionnel.

Cette distribution a une allure dont la forme est donnée par

l’équation

y = X1/2.e-x

(fig. 2).

FIG. 2.

II.

Étude

de la

multiplication

gazeuse. -

Consi-dérons

[4], [6]

un électron

primaire

au repos dans

le

champ

convergent

d’un

compteur

proportionnel.

On cherche à déterminer la fluctuation

(6A /A)

du nombre d’électrons secondaires

créés,

où A est

le facteur de

multiplication

gazeuse.

Soit

Pn(s

+

ds)

la

probabilité

d’avoir n électrons

secondaires créés à la distance s + ds

(voir

fig.

3).

(3)

103 A

FIG. 3.

1. CAS DE LA DUPLICATION SIMPLE. - La

proba-bilité d’avoir n électrons à la distance s + ds est

la somme de 2 termes.

1)

La

probabilité

d’avoir

(n

- 1)

électrons à s

multipliée

par la

probabilité

pour

qu’un

de ces

(n

- 1)

électrons en crée un de

plus

par ionisation dans l’intervalle ds.

2)

La

probabilité

d’avoir n électrons à s

multi-pliée

par la

probabilité qu’aucun

de ces n électrons ne ionise entre s et s B+ ds. Si ce ds est la

proba-bilité pour

qu’un

électron de la

gerbe engendre

un

électron sur

le

parcours

ds,

l’égalité

précédente

s’écrit :

L’équation

générale

s’écrit alors :

avec les conditions initiales :

Résolution de

l’équation

(3).

- Pour la résolution

de

l’équation

(3),

on suppose que oc ne

dépend

pas

de n. Nous avons les relations :

Formons : :

On obtient donc :

Ce

résultat

est en accord avec les théories de Frish

[6], Snyder [2]

et Kharitonov

[4].

2. CAS PARTICULIERS. -

a)

L’électron

qui

acquiert,

par suite du

champ

convergent

durant

son libre parcours moyen, une

énergie

suffisante

pour

ioniser a,

après

ionisation en s, une

probabilité

non

négligeable

d’être diffusé dans un

angle

de 90°

ou 1800 et on

peut

par

exemple

avoir le schéma

de la

figure

4.

FIG. 4.

C’est-à-dire

qu’un

électron au

niveau s,

sera

responsable

de la

présence de,

par

exemple,

3

élec-trons au niveau s +

ds, soit B

ds cette

probabilité.

b) Supposons

maintenant

qu’un

électron de

l’avalanche

ait,

de

plus,

une

probabilité Y ds

de se

recombiner sur le parcours ds,

L’équation

(3)

s’écrit :

c)

En combinant

(8)

et

(9),

l’équation

(3)

devient :

La résolution de

l’équation

(10)

s’opère

comme

celle de

l’équation

(3)

On en déduit donc que les

phénomènes

II.2

(a)

et

(b)

ne font

qu’altérer

la résolution du

compteur

proportionnel.

III.

Dépendance

de oc avec n. - Dans le calcul

classique

on admet que la

probabilité

de

multi-plication

à un niveau donné est

indépendante

du

nombre d’électrons. Mais si on

envisage

les

(4)

104 A

niveau s,

les cas

correspondants

à n inférieur au n

se réfèrent à des électrons

ayant subi

moins de collisions ionisantes et

ayant

de ce fait

acquis

d’avantage d’énergie

grâce

au

champ.

Cette

éner-gie acquise

correspond généralement

dans le cas du

compteur

proportionnel

à la

partie

croissante

de la courbe donnant la

probabilité

d’ionisation en

FIG. 5.

fonction de

l’énergie

de la

particule

ionisante

(fig. 5).

Il en résulte que la

probabilité

d’ionisation

est une fonction décroissante du nombre

d’élec-trons au niveau s. Posons :

L’intégration

donne :

d’où :

On arrive à la conclusion vérifiée

expérimenta-lement par Curran

[1]

que

(crÂ/A)2

pour un électron

primaire

est inférieur à 1.

IV. Vérification de

l’expérienee

de Curran

[1].

--De la

distribution y

= Xl/2.

e-x

on déduit

Pour k

== 1/2

et pour n assez

grand

pour

pouvoir

utiliser la formule de

Stirling ;

on en déduit :

Cette courbe est

identique

à celle

suggérée

par

Curran et obtenue à

partir

de résultats

expéri-mentaux.

Manuscrit reçu le 28 février 1962.

BIBLIOGRAPHIE

[1] CURRAN (S. C.), COCKROFT (A. L.) et ANGUS (J.), Phil.

Mag., 1949, 40, 308, 929.

[2] FANO (U.), Phys. Rev., 1947, 72, 23. [3] SNYDER (H. S.), Phys. Rev., 1947, 72, 181.

[4] KHARITONOV (V. M.), Prib. Tekh. Eksp., S. S. S. R., 1956, 3, 45.

[5] MULVEY (T.) et CAMPBELL (A. J.), Brit. J. Appl.

Physies, 1958, 9, 406.

[6] FURRY (W. H.), Phys. Rev., 1937, 15, 569.

[7] FRISH (O. R.), Statistics of multiplicative process,

Références

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