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Défauts ponctuels trempés dans le cuivre

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HAL Id: jpa-00205517

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Submitted on 1 Jan 1963

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Défauts ponctuels trempés dans le cuivre

Pierre Lucasson, Annie Lucasson, Claude Budin, Francoise Denayrou

To cite this version:

Pierre Lucasson, Annie Lucasson, Claude Budin, Francoise Denayrou. Défauts ponctuels trempés dans le cuivre. Journal de Physique, 1963, 24 (7), pp.508-512. �10.1051/jphys:01963002407050800�.

�jpa-00205517�

(2)

DÉFAUTS PONCTUELS TREMPÉS DANS LE CUIVRE

Par PIERRE LUCASSON, ANNIE LUCASSON, CLAUDE BUDIN, FRANÇOISE DENAYROU,

Laboratoire de Chimie Physique de la Faculté des Sciences, Orsay (S.-et-O.).

Résumé.

2014

Des échantillons de cuivre 99,999 % ont été trempés dans une atmosphère d’hydrogène. Des mesures de l’augmentation de résistivité électrique qui en résulte per- mettent de déterminer la résistivité due à une concentration unité d’atomes d’hydrogène dissous

03C1H

=

0,94 ± 0,03 03BC03A9cm/% at. En supposant que la résistivité due aux lacunes, 03C1L est comprise

entre 0,80 et 1,4 03BC03A9cm% at., les résultats expérimentaux conduisent à une énergie de formation des lacunes dans le cuivre : Ef

=

1,17 ± 0,06 eV.

Des expériences de recuits isochrones et isothermes montrent que la résistivité initiale se restaure

en deux étapes principales. La première, centrée autour de 2014120 °C correspond à une énergie

d’activation de 0,4 eV, et semble devoir être attribuée à la migration de l’hydrogène dis-

sous. La seconde, voisine de 30 °C, correspond à une réaction d’ordre 1 avec une énergie

d’activation. Em

=

0,80 ± 0,02 eV. Si on l’attribue à la migration des lacunes, la somme,

Ef + Em = 1,97 ± 0,08 eV semble en assez bon accord avec l’énergie d’autodiffusion

EAD

=

2,05 ± 0,07 eV.

Abstract.

2014

Quenching and annealing experiments have been performed on 99.999 % pure cop- per in hydrogen atmospheres. Electrical resistivity measurements lead to the following results : the

electrical resistivity due to hydrogen atoms dissolved in the metal is 03C1H

=

0.94 ± 0.03 03BC03A9cm/% at.

Assuming that the resistivity 03C1L due to vacancies lies between 0.8 and 1. 4 03BC03A9cm/% at. leads to

an energy for vacancy formation Ef

=

1.17 ± 0.06 eV. There are two annealing stages. The

,

first one, centred around 2014 120 °C has an activation energy of 0.4 eV which is attributed to

hydrogen migration. The second one, centred around 30 °C, corresponds to a first order reac-

tion, with an activation energy Em = 0.80 ± 0.02 eV. If this stage is attributed to vacancy

migration the sum E f + Em

=

1. 97 ± 0. 08 eV is in fair agreement with the self diffusion energy

EAD

=

2.05 ± 0.02 eV.

PHYSIQUE 24, 1963,

1. Généralités.

-

Le cuivre a donné lieu à de nombreuses études. Malgré cela, et du fait de difficultés théoriques aussi bien qu’expérimentales,

les défauts ponctuels dans ce métal et tout parti-

culièrement les lacunes sont moins bien connus que dans d’autres métaux tels que l’or, l’argent ou

l’aluminium.

Expérimentalement, Kuper [1]. et ses collabo-

rateurg ont mesuré l’énergie d’auto-diffusion dans le cuivre :

La seule expérience les énergies de formation et de migration des lacunes aient été déterminées simultanément est due à Airoldi [2] et ses colla-

borateurs qui trempent le cuivre dans une atmo- sphère d’argon à température ordinaire. Les vitesses de trempe réalisées sont d’environ 5 0000/s.

Ils obtiennent une énergie de formation de

1,0 + 0,1 eV, et des valeurs de l’énergie de mouve-

ment qui sont 1,6 eV pour des fils de 0,07 mm de diamètre, et 1,3 eV pour des fils de 0,04 mm de dia-

mètre. On déduirait de ces valeurs des énergies

d’auto-diffusion de 2,6 et 2,3 eV respectivement.

Ces nombres sont manifestement trop élevés par

rapport au résultat de Kuper et al.

Schule [3] et ses collaborateurs n’ont pu mesurer

l’énergie de formation des lacunès. Des recuits après

trempe leur ont permis de mesurer une énergie de

mouvement de 1,08 ± 0,03 eV qu’ils attribuent à des monolacunes. Ils en déduisent l’énergie de for- mation, 0,97 ± 0,05 eV, par la relation : Ef

=

EAn - Em..

Des mesures à l’équilibre faites par Simmons et Balluffi [4] ont permis de mesurer une énergie de

formation de 1,17 ± 0,11 eV. L’énergie de migra-

tion des monolacunes calculée par Em

=

EAD - .Ei serait alors de 0,88 ± 0,15 eV.

Nous constatons qu’il existe entre les résultats

des différents expérimentateurs des écarts supé-

rieurs aux erreurs de mesure.

Les causes vraisemblables de ces écarts sont la réactivité chimique du cuivre et la facilité avec laquelle il dissout les gaz). Dans le cas des trempes sous argon, les faibles vitesses de

trempes peuvent également être incriminées. Il

nous a paru intéressant d’effectuer des expériences

en atmosphère contrôlée ; la dissolution du gaz n’est plus alors un phénomène-accidentel et peu

souhaitable, mais un phénomène connu dans une

certaine mesure.

La solubilité de l’hydrogène dans le cuivre a été soigneusement mesurée par Eichenauer et Pebler

qui ont déterminé l’énergie de dissolution. D’autre

part, la présence d’une atmosphère d’hydrogène empêche l’oxydation du cuivre à haute tempéra-

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphys:01963002407050800

(3)

509

ture ; en même temps, sa bonne conduetibilité

thermique devrait autoriser de grandes vitesses de

trempe. Il paraissait donc indiqué, d’étudier les

lacunes dans le cuivre en présence d’hydrogène.

II. Principe de l’expérience.

-

A l’équilibre thermodynamique à la température T, il existe

dans le cuivre plongé dans une atmosphère d’hydro- gène, à la fois des atomes d’hydrogène dissous

et des lacunes. D’après Eichenauer et Pebler [5],

la concentration en atomes d’hydrogène dissous Ci

est donnée avec précision par la relation : où

p est la pression d’hydrogène.

FIG. 1. - Augmentation théorique de la résistivité élec- trique due à l’hydrogène dissous et aux lacunes dans le cuivre.

CH atomes d’hydrogène.

Concentration en CLl lacunes (Simmons et Balluffi),

(Schüle Seeger et al.).

Api, Augmentation de résistivité dpo avec

1 yocm/%.

p H

=

1 (l.D.cm/%.

Aux faibles concentrations, la présence d’hydro- gène ne doit pas modifier sensiblement l’énergie

de formation des lacunes ni leur concentration.

La concentration en lacunes sera donc :

C1 = 4,48 exp (- EfikT) Ef vaut 1,17 eV d’après Simmons et Balluffi, et en conservant le même facteur d’entropie (1) 0,97 eV + 0,03 d’après Seeger et al., 1 eV + 0,1 d’après Airoldi et al. La

mesure de la concentration en hydrogène dissous

faite par Eichenauer et Pebler est basée sur des

mesures du volume de gaz désorbé. Elle est insen- sible à la présence de lacunes. Au contraire la résis- tivité électrique sera sensible à la présence de l’hydrogène aussi bien que des lacunes.

La contribution de l’hydrogène à l’augmentation

de résistivité est ApH

=

pH. CH et celle des

lacunes :

-

APL

=

PL. CL-

D’après la règle de Matthiesen, l’augmentation

de résistivité par trempe est ( fig. 1)

Ap

=

APH + àPL

=

PH CH + PL CL.

La comparaison des expressions donnant Cr, et CH montre qu’à basse température la concentration

en atomes d’hydrogène dissous est d’un ou deux

ordres de grandeur supérieure à la concentration

en lacunes. Si l’on fait l’hypothèse d’une résistivité par atome d’hydrogène pas trop différente de la résistivité par lacune, il doit donc être possible

d’obtenir la résistivité pH par atome d’hydrogène dissous, et par suite d’étudier CL et Ef.

III. Détails expérimentaux.

-

Les échantillons étudiés sont constitués d’un fil de cuivre de 0,1 mm

de diamètre fourni par Johnson-Matthey de pure- tés 99,999 % (fig. 2). Les prises de tension sont en

fil de cuivre de 0,05 mm de diamètre au voisinage

des échantillons. Les amenées de courant sont en

fil de cuivre de 0,5 mm de diamètre. Les soudures

par point sont faites sous argon.

Ces échantillons sont courbés selon deux circon- férences et placés dans une ampoule à rodage

munie d’un robinet pour l’entrée et l’évacuation des gaz.

Avant d’être utilisés, les échantillons sont recuit§

3 h à 600 °C dans l’hydrogène. Pendant ce recuit,

le bas de l’ampoule est plongé dans l’azote liquide.

Ce chauffage s’effectue par passage de courant continu à travers le ou les échantillons. La tempé-

rature est contrôlée à 1/1 000 près par mesures

potentiométriques. L’ampoule est ensuite vidée et

(1) Ni Airoldi et al., ni Schüle et al. ne proposent de fac-

teur d’entropie. Il semble raisonnable de conserver le précé-

dent. En effet, au point de fusion, la concentration en

lacunes ainsi calculée est de 1,2 X 10-3 et l’augmentation

de résistivité de 2 X 10-7 ncm, ce qui conduit à une

contribution des lacunes de 1,6 uOcm/% ; chiffre tout à

fait vraisemblable.

(4)

remplie de gaz propre. Après ce recuit, le contrôle

aux rayons X des échantillons montre que ceux-ci ont une structure cannelée constituée de gros

grains traversant tout le fil (un faisceau de rayons X polychromatiques de 1 mm de diamètre fournit

les diagrammes de Laüe superposés de deux ou

trois grains).

FIG. 2.

-

Schéma montrant les deux échantillons jumeaux.

L’amen ée de courant centrale permet des recuits séparés.

Les trempes sont réalisées par coupure du cou- rant lorsque l’échantillon se trouve dans une atmo-

sphère d’hydrogène et que l’ampoule est plongée

dans l’azote liquide ; la pression dans l’ampoule

est alors voisine de 0,35 atmosphère (2). Les

vitesses de trempe mesurées sur un oscillogramme

sont d’environ 200000/s. Nous avons recoupé les

résultats obtenus à l’oscillographe par le calcul, en

utilisant les énergies dépensées pour obtenir les températures de trempe. Les résultats calculés sont

systématiquement supérieurs à ceux mesurés à l’oscillographe de l’ordre de 25 000 o(C/s. Nous

attribuons ce fait à ce qu’il est ctifficile de déter- miner de façon très précise la tangente au point de départ sur l’oscillogramme.

Chaque trempe était précédée et suivie d’un

recuit de 10 minutes à 500 °C suivie d’un lent refroi- dissement. Ce recuit a toujours été suffisant pour restaurer la résistivité initiale.

Nous avons effectué des recuits après trempes en

’vue de déterminer des énergies de inigration.

Pendant ces recuits le chauffage était obtenu par passage de courant continu. Cependant pour obte- nir des températures de 0 à 25 °C une autre tech- nique a été utilisée,dans une expérience de contrôle : l’ampoule est plongée dans un bain de température déterminée, pendant le temps de recuit, puis on la replonge dans l’azote liquide pour effectuer les

mesures. Les résultats obtenus par chacune de ces

méthodes ont été identiques.

Les mesures de la résistance des échantillons sont effectuées par une méthode potentiométrique

(2) Elle varie très peu quand le fil est chauffé. Les résul-

tats donnés par la suite tiennent compte de ces variations.

classique. L’un des échantillons subit les trempes

et les recuits, l’autre sert d’étalon. Les variations

de résistance du premier sont données par les variations de la différence de résistance entre ces

deux échantillons jumeaux. Cette méthode permet d’éliminer l’effet de variations éventuelles de

température du bain. Les variations de résisti- vités peuvent ainsi être mesurées à moins que

± 10-11 S2cm près.

Résultats. -A) TREMPES. - Au total, 9 échan-

tillons ont subi plusieurs dizaines de trempes, à partir de températures comprises entre 300 OC et

750°C. Ils ont donné des résultats concordants. La

figure 3 représente les résultats obtenus avec l’un d’eux.

FIG. 3. - Augmentations mesurées de résistivité après trempes en fonction de la température.

1) Aux basses températures de trempe (corres- pondant à (1/T) > 16 X 10-4 soit T 350 °C)

la concentration en hydrogène est très supérieure à

celle en lacunes (CH/CL

"-1

100 à 1000). Par suite,

on peut négliger la contribution des lacunes à

l’augmentation de résistivité par trempe, et obtenir

la résistivité Pg par % atomique d’atomes d’hydro- gène dissous. Les différents échantillons donnent :

2) Nous avons alors cherché quelle était la

fonction de la forme :

qui s’accommoderait le mieux à nos résultats

expérimentaux en prenant :

1) dans chaque cas ApH

=

pH. CH,

où pu est la contribution de l’hydrogène à la résis-

tivité : PH

=

0,94 ± 0,03 ,Qcmf % at et CH la

(5)

511

concentration en atomes d’hydrogène dissous ; 2) ApL, résistivité due aux lacunes sera notée.

Ap£

=

pL CL : dans le cas la concentration

en lacunes correspond aux résultats de Simmons et Balluffi ;

’ApIl

=

pL CL : dans le cas elle correspond aux

résultats de Schule et al.

La courbe représentative de Ap" ne donne alors

un bon accord avec nos courbes expérimentales que- si Ap" r,-, 0,1 AemlOI, at., valeur qui paraît trop

faible d’un ordre de grandeur et qui de plus n’est

pas bien constante suivant les domaines de tempé- rature ; en outre, elle est en désaccord avec

les résultats de Airoldi [2] dont les variations mesurées de la résistivité seraient alors trop fortes

d’un ordre de grandeur. Au contraire, la courbe correspondant à Ap£ est toujours en excellent

accord avec nos courbe expérimentales, en prenant

pL

=

1,1 (L1!cm/% at. En donnant à pL les valeurs extrêmes de : 0,8 (J.1!cm/% at et 1,4 (J.1!cm/% at

on obtient les valeurs correspondantes de Er 1,11 eV et 1,23 eV, soit : Ef

=

1,17 ± 0,06 eV.

B) RECUITS.

-

Nous avons d’abord pratiqué,

pour des trempes effectuées à partir de 590 OC, des

recuits isochrones en vue d’établir les principales étapes du recuit. Nous avons ensuite étudié celles- ci par recuits isothermes.

1) Recuits isochrones. - Après trempe à partir

Fio. 4.

-

Recuits isochrones. Chaque point correspond à

un recuit de dix minutes à la température indiquée. Cette

courbe résulte du raccordement de deux séries d’expé-

riences effectuées entre

-

80 °C et 100 °C et entre - 180 OC et

-

60 °C respectivement. Les valeurs de

84B/ARo sont approximatives.

de 590 °C, des recuits isochrones de 10 mn chacun ont été effectués en vue d’établir les principales étapes du recuit. La figure 4 montre deux étapes :

la première commence à -150 °C et elle est cen-

trée à -120 °C. L’augmentation de résistivité par trempe a diminué de 14 % lorsque le premier palier est atteint, la deuxième étape commence

à

-

30 °C, est centrée à 30 °C et se termine à 100 °C après une diminution de 90 % de l’augmén-

tation de résistivité initiale.

2) Recuits isothermes à des températures voisines

de - 100 °C.

-

Nous avons utilisé deux méthodes pour déterminer l’énergie d’activation. La pre- mière consiste à changer la température au cours

d’un recuit isotherme ; l’état du cristal étant le même après ce changement, on a la relation :

qui permet de déduire l’énergie de migration du

défaut. Nous avons ainsi trouvé (fig. 5)

La seconde consiste à effectuer des recuits iso- thermes complets à diverses températures, et à

FiG. 5.

-

Recuits isothermes dans l’étape I(- 100 OC).

Détermination de l’énergie d’activation par changement

de la température de recuit.

prendre le rapport des pentes au point de départ

selon la relation précédente. Dans cette méthode

il faut que les augmentations de résistivité

après trempes soient égales. Sur la figure 6 les Ap

initiaux étaient égaux avec moins de 2 % d’écart.

(AR = 147 ± 3 (l.Q).

Nous avons ainsi trouvé Em

=

0,40 ± 0,02 eV.

L’accord des deux méthodes est donc excellent.

Cette étape de recuit peut être attribuée à la migra-

tion des atomes d’hydrogène ; en effet, l’énergie

de mouvement mesurée par Eichenauer et Pebler

est de 0,4 ev.

(6)

FIG. 6.

-

Recuits isothermes dans l’étape 1(- 100 oC).

Détermination de l’énergie d’activation par comparaison

des pentes des tangentes à l’origine de deux courbes de

recuit à des températures différentes.

3) Recuits isothermes à des températures voisines

de 0 °C.- Nous avons supposé que la vitesse de recuit suivait une loi de la forme :

La détermination de l’ordre de la réaction y été faite en mesurant la pente de la courbe log d(Ap) Idt

en fonction de log Ap. Les mesures faites’ ont mon-

tré que y variait entre 0,9 et 1,1 ce qui correspond

à une cinétique du 1er ordre.

Nous avons mesuré l’énergie de migration Em

pour le mouvement de cette étape II par la pre- mière des deux méthodes exposées au paragraphe précédent ; trois mesures ont été faites, donnant (fig. 7).

et nous avons choisi Em

=

0,80 ± 0,02 éV. La

valeur de cette énergie s’accorde avec celle cal- culée par Huntington (0,9 j- 0,5 eV) et déduite par Simmons et Balluffi des mesures à l’équilibre (0,88 ± 0,15 eV) pour les monolacunes. Il nous

paraît donc vraisemblable que cette étape de recuit soit due à la migration des monolacunes.

La somme

est en bon accord avec l’énergie d’autodiffusion du

, cuivre EAD

=

2,05 ± 0,02 ey trouvée par Ku- per [1].

FIG. 7.

-

Recuits isothermes dans l’étape 11(0 °C) . Déter-

mination de l’énergie d’activation par changement de la

température de recuit.

,

BIBLIOGRAPHIE

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TOMIZUKA (C.), Phys. Rev., 1955, 98,187.

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