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Note sur les forces attractives et répulsives, et les actions de milieu

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Academic year: 2021

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(1)

HAL Id: jpa-00237294

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00237294

Submitted on 1 Jan 1877

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Note sur les forces attractives et répulsives, et les actions de milieu

Paul Tannery

To cite this version:

Paul Tannery. Note sur les forces attractives et répulsives, et les actions de milieu. J. Phys. Theor.

Appl., 1877, 6 (1), pp.242-248. �10.1051/jphystap:018770060024201�. �jpa-00237294�

(2)

froides ; mais,

pour les vitesses extrêmes que

peut

atteindre la machine dans la

pratique,

on a certainement N

R,

et l’intensité du courant est

pratiquement

limitée par une réduction modérée de 1

vers son minimum

qui

est nul. La loi suivant

laquelle

l’intensité du courant augmente avec la vitesse de rotation de la machine est un

sujet important

pour des recherches

scientifiques.

En outre de ces relations

théoriques très-intéressantes,

les ma-

chines Gramme

exposées

ont des

applications pratiques

à l’électro-

métallurgie,

à

l’éclairage

des

manufactures,

des

phares

et des navires

et serviront

peut-être aussi,

dans

l’avenir,

à

l’éclairage

des villes

et des maisons d’habitation.

NOTE SUR LES FORCES ATTRACTIVES ET

RÉPULSIVES,

ET LES ACTIONS DE MILIEU (1) ;

PAR M. PAUL TANNERY.

I. Nous nous proposons d’examiner

quelques

cas

particuliers très-simples

du

problème général :

Determiner les

hypothèses

nécessaii-es pour sebstituer à des attractions et

repulsiol1s-,

s’exer-

çant èc

distance entre des molécules

matérielles,

l’action d’un milieu

s"exez-eant

par

pression

sur ces molécules. Nous admet-

trons en

particulier,

dans ces

recherches,

que les molécules maté- rielles peuvent être considérées comme des solides

invariables,

et le

milieu comme un fluide

tel,

que la

pression

en un

point

donné y soit

indépendante

de la direction et

qu’elle

soit la somme des

termes

correspondant respectivement

à la

présence

de chacun des

solides invariables

qui

sont

plongés

dans le milieu. Nous admet-

trons

également

que ce milieu fluide est

indéfini,

et nous

n’y

consi-

dérerons simultanément que deux solides

invariables ;

enfin nous

1’ ) Yoir, pour les développements mathématiques qui n’ont pu trouver place ici,

ma Note Sur la genèse des forces attractives et répulsives, dans le volume en cours de publication des Mémoires de la Société des Sciences physiques et naturelles de Bor-

deaux, t. Il (2e série), 1er Cahier.

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:018770060024201

(3)

243 supposerons que l’action

réciproque

de ces deux

solides,

à rem-

placer

sur chacun d’eux par l’action du

milieu,

est constamment

dirigée

suivant la droite

qui joint

les centres de

gravité, indépen-

damment de toute condition touchant la

figure

ou la situation des solides.

Examinons les

conséquences qui

résultent immédiatement de

ces

hypothèses.

Soient A et B les deux solides

invariables,

cz et b leurs centres

de

gravité respectifs.

Nous avons admis

qu’en chaque point

du milieu la

pression

était la somme de deux termes, l’un

correspondant

au corps

A,

l’autre au corps

B,

et que les

pressions

sur la surface du corps

A,

par

exemple,

se

composaient

en une résultante

unique dirigée

sui-

vant ab.

Mais,

dans cette

composition

des

pressions

sur la surface de

A,

nous pouvons faire abstraction du terme

correspondant

à ce corps;

car la

résultante,

pour ce terme, sera constamment

nulle,

le milieu

étant

imaginé uniquement

pour

remplacer

les actions

extérieures,

et ne

devant,

par

suite, produire

aucun effet sur un corps

supposé unique.

Ainsi nous n’avons à considérer que le terme

dépendant

du corps B.

Mais,

comme nous n’avons d’ailleurs aucune condition de

figure,

nous pouvons supposer ce corps B

sphérique

autour de son centre

de

gravité

b. Dès

lors,

par raison de

symétrie,

le terme

exprimant

la

pression

du

milieu, correspondant

à une distance p de ce centre, sera

indépendant

de la direction dans

l’espace,

et

unique-

ment fonction de p, et du rayon de la

sphère B,

soit r. Nous pou-

vons donc le

représenter

par

l’expression f(03C1, r).

Pour le corps

A, supposons-le

de révolution autour de l’axe ab.

Il est clair que, dès

lors,

la résultante des

pressions

sur A sera bien

dirigée

suivant

czb,

conformément

à l’hypothèse. Mais,

si nous fai-

sons une

supposition différente,

si nous admettons

simplement,

par

exemple,

que le centre de

gravité

b ne soit

plus

situé sur l’axe

du corps

A,

nous serons conduits à une relation où la

longueur

ab

entrera comme déterminée en fonction de ry des

paramètres

du

corps

A,

et de

l’angle

que fera la droite ccb avec l’axe de révo- lution de A. Or ce résultat est contradictoire de la

généralité

de

notre

hypothèse.

Il

n’y

a

point d’ailleurs,

comme dans le cas

(4)

l’on

appliquerait

le même raisonnement aux actions à distance

(1), d’exception générale correspondant

à une forme

particulière

de

la fonction

f(p, r).

Nous sommes donc forcés de considérer le corps A comme étant de révolution autour de tout axe passant par

son centre de

gravité a,

ou, en d’autres termes, notre

hypothèse

n’est admissible que dans le cas les solides invariables dont il

s’ccyit

sont toits deux

sphériques,

et leurs centres de

gravité

coï7îcident avec les centres de

figure,

ce que nous admettrons

désormais.

II. Soit donc R le rayon de la

sphère A,

1 la distance ab des centres, on calculera facilement la résultante des

pressions

exer-

cées sur la surface de

A,

(sens positif ab),

et la résultante des

pressions

exercées sur la sur-

face de B

(sens positif ba),

F

( P, R), f P, r ) désignant respectivement

les pres- sions du milieu à la distance p du centre de

gravité ,

suivant

qu’elles dépendent

de la

sphère

A ou de la

sphère

B.

Nous allons maintenant introduire

l’hypothèse

que ces résul-

tantes 1 et

I’, comptées

en sens

opposé

l’une de

l’autre,

sont

égales

en valeur absolue.

Si nous faisons abstraction de toute condition de

grandeur,

nous pouvons supposer que les

sphères A

et B sont

égales,

ou que

Dans cc cas, on conclura facilement,

(1) On sait que, si un point matériel b exerce sur les éléments d’un solide A une

action proportionnelle à la masse et à la distance, la résultante des actions de b sur

A sera constamment dirigée suivant la droite joignant b au centre de gravité de A.

(5)

245 pour toutes les valeurs de p et de 1 ; en d’autres termes, la

fonc-

tion

exprimant

la variation de

pression

du

niilleu,

à

partir

de la

surface

d’une

sphère

izzvaniable

isolée,

ne

dépend

que du rayon de cette

sphère,

et ne peut

renferlner

aucun autre

coefficient

par-

ticulien,

comme serait une dejtsité

spéciale,

etc.

Nous considérerons donc désormais comme

identiques

les fonc-

tions

f’

et F.

III. Si l’on

regarde l’égalité

des rayons comme existant néces-

sairement, quelles

que soient les

sphères considérées,

la condition que nous venons de trouver est suffisante pour satisfaire à

l’hypo-

thèse introduite en second lieu. Elle ne l’est

point,

au

contraire,

si les rayons sont

supposés pouvoir

différer.

La

supposition d’égalité

entre l’action et la réaction donne alors la condition que

l’expression

1 ne

change

pas de valeur

quand

on

y permute R en r et

réciproquement.

Cette condition limite

singulièrement

les formes dont la fonc-

tionf

est

susceptible,

surtout si l’on fait

application

du

principe d’homogénéité

dans les limites que nous

indiquerons

tout à

l’heure.

Pour le montrer, et sans chercher à résoudre le

problème géné- ral,

nous examinerons le cas où le

développement

de la fonction

f (l ± R, r)

suivant les

puissances

entières et

positives

de R est

légitime.

Si,

pour

simplifier,

on pose

la dérivation étant

supposée

faite par

rapport

à p, on trouvera faci- lement le

développement

qui, d’après l’hypothèse,

ne doit pas

changer

si l’on

permute

R en

1’ et

réciproquement.

On en conclura que les

fonctions ~(l, r)

sont

développables

(6)

suivant les

puissances

entières et

positives

de r, et que, dans ce

développement,

il ne peut d’ailleurs entrer que des

puissances impaires

de 7’y à

partir

de r 3 inclusivement.

En vertu du

principe d’homogénéité,

la valeur de 1 ne doit pas

changer

non

plus,

si l’on

change

l’unité de

longueur

sans

changer

l’unité de

force; par suite,

dans le

développement

de

~’’’ (l, r)

par

exemple,

les coefficients des différentes

puissances

de r seront,

d’une paru, des constantes

qu’on

peut supposer d’un

degré

déter-

miné par

rapport

à l’unité de

longueur

et de

l’autre,

des

puissances de l (1),

Il sera désormais facile de

calculer,

dans le

développement

de

I,

le terme

général

1 est affecté d’un

exposant

déterminé. Le coef- ficient de ce terme sera un

polynôme homogène

en R et n,

qui

devra rester

identique

à lui-même si l’on

permute

R en r et réci-

proquement ;

on trouvera que cette condition déterminera tous les coefficients A comme

multiples

donnés de l’un d’entre eux, par

exemple :

Par

conséquent,

si l’on

donne ni,

c’est-à-dire

l’exposant

de la

puis-

sance la

plus

élevée de la distance 1 dans le

développement

soit de

f(l, r),

soit de

l,

ces deux fonctions

(qui représentent

l’une la

variation de

pression

dans le milieu

fluide, correspondant

à la

présence

de l’une des

sphères ; l’autre,

l’action totale du milieu sur cette

sphère

ou sur

l’autre)

seront entièrement

déterminées,

à un

(t) Rien n’oblige, il est vrai, à admettre que le degré de toutes les constantes du

développement soit le même, et que par suite 1 soit homogène par rapport à R, r et 1.

Mais il est incontestable que si l’on était conduit expérimentalement à des fonctions

non homogènes, on les considérerait comme représentant des phénomènes d’ordre

différent qu’il serait essentiel de distinguer. En d’autres termes, nous pouvons en tous

cas regarder 1 comme une somme de fonctions homogènes et, pour le but qui nous préoccupe, nous borner à considérer une seule de ces fonctions.

(7)

247 coefficient

général près.

Telle est la limitation

singulière

que nous avions annoncée.

IV. Le calcul donnera les

développements

suivants

qui, prati-

quement, seront

très-convergents :

On

s’arrêtera,

dans le

développement

du

polynôme, homogène

en

R,

r, du

degré

2 n - 2, au terme pour

lequel tx n - I 2,

9 si n est

impair,

ou 03BC =

n,

2 si j2 est

pair ;

dans ce cas, il faut observer que le

terme Rn-1 rn-1 est

unique.

L’examen de ces

développements

conduit aux conclusions sui- vantes,

qu’on

aurait d’ailleurs pu établir directement :

i° Si in est

positif,

les deux

développements

ont un nombre de

termes indéfini. Ils seraient au contraire limités si 77z était

négatif.

2° Si m = 2013 ly 1 ! o ; si la

pression

est constante, l’action est

nulle,

ce

qu’on

savait

priori.

30 La fonction 1 ne peut se réduire à un seul terme que dans deux cas, à savoir pour m = 2013 3 et pour m = o. Ce sont

égale-

ment les seuls cas où l’on peut

supposer f( 1, J.)

réduit de même à

un seul terme.

(8)

Dans ce

premier

cas

simple,

en

effet,

on a

l’action 1 étant

proportionnelle

à la distance

1;

le terme variable de la

pression

est

proportionnel

au carré de la distance. Ce cas ne

paraît

pas

susceptible d’application physique.

Le

second,

au

contraire, (in = 0), correspond

à la

gravitation

universelle

Soient v le volume de la

sphère

de rayon r, a la

densité, qui

est

la même pour les deux

sphères, k

l’attraction de l’unité de masse sur l’unité de masse à l’unité de

distance,

enfin P une constante,

on aura

k

changerait

de

signe

s’il y avait entre les deux

sphères répulsion

en raison inverse du carré de la distance.

Ainsi,

dans le cas de

l’attraction,

la

pression

du milieu augmente à mesure que l’on

s’éloigne

des

sphères;

elle

diminue,

au

contraire,

dans le cas de la

répulsion (1).

Ces

hypothèses

sont évidemment

beaucoup

trop

simples

pour

s’appliquer

à des

phénomènes

aussi

complexes

que les actions

électriques

ou

magnétiques.

Mais rien

n’empêcherait,

ce

semble, d’essayer

les formes de fonctions que nous avons rencontrées pour

représenter

la

répulsion

entre molécules gazeuses à une

tempé-

rature déterminée.

Nous ferons remarquer , en

terminant,

que les relations mathé-

matiques

établies entre 1

et f(l, r),

sous les conditions d’homo-

généité

et

d’égalité

d’action et de

réaction,

subsistent dans le cas

oû l’on

supposerait égaux

les rayons de toutes les

sphères

inva-

riables.

(1) Il est à peine utile de faire observer que cette conclusion dérive immédiatement de nos hypothèses primitives, puisqu’elles concordent, comne on a pu le remarquer,

avec celles qu’a développées le P. Secchi dans son volume de l’ Unité des forces phy- siques au sujet de la gravitation universelle.

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