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Contribution à l’étude de l’intensité des raies et bandes
d’absorption dans l’infrarouge
J. Vincent
To cite this version:
696
porte-chassis.
La suite dur6glage
se fait dans le vide encomparant
les spectres obtenuslorsqu’on agit
sur la rotation du chassis et sur celle du reseau autour deI’axe
passant
par son centre.Nous avons calculé
approximativement
les ), en fonction des donn6esgéométriques;
nous avons fait ensuiteI’ étalonnage
du spectre d’une 6tincelle sur la surface d’unsemi-conducteur,
qui
contient les raies des électrodes et celles del’oxyg6ne
dont les h ont 6t6 donn6es avecprecision
parEdien
[4].
Ladispersion
varie de i ao, 3 3 mm :
A entre i oo et1400.1.
Nousreproduisons
ci-contre unfragment
d’unspectre
obtenu
(fig. 3).
11 faut noter que le reseau fournit unspectre
du 2 e ordre assez intense et que les raiesles
plus
fortes se retrouvent aussi dans le 4 e ordre.[1]
ROWLAND H. A. - Phil.Mag., I882, 13, 469; I883, 16,
I97 et 2I0.
[2] MACK STEHN et EDLEN. 2014 J. Opt. Soc. Amer., I930, 23,
3I3.
[3]
EKEFORS S. 2014 Thèse, Uppsala,1931. [4] EDLEN B. - Thèse,
Uppsala,
I933.CONTRIBUTION A
L’ÉTUDE
DEL’INTENSITÉ
DES RAIES ET BANDES D’ABSORPTION DANS L’INFRAROUGEPar Mme J.
VINCENT,
Laboratoire de Recherches
physiques,
Sorbonne. Laparution
de deux articles r6cents de Crawfordet Dinsmore
[1], [2]
nous incite apublier
un travailth6orique
faitdepuis
un momentdéjà
et que nouspensions
donner en memetemps
que lesexperiences
correspondantes.
11 serapporte
a l’intensit6 absolue des raies et bandesd’absorption
dansl’infrarouge.
La theorie
g6n6rale
en avait eterappel6e
dans unprecedent
article[3]
et nous en avonsappliqué
les resultats au cas des moleculesdiatomiques
pour les raies de rotation pure, les raies de rotation-vibrationet les bandes de vibration fondamentale et
harmo-niques.
Raies de rotation pure. - La
question
avaitdéjà
6t6 étudiée par Tolman etBadger
d’apr6s
leprincipe
decorrespondance
et par Dennison par lam6thode de
Born, Heisenberg
et Jordan. Onpeut
6galement
obtenir le resultat apartir
du calcul de Rademacher et Reiche sur le rotateursym6trique.
Nous avons fait le calcul direct par la m6thode de
Schr6dinger;
il conduit a la formuleou I est l’intensit6 de la raie
considérée, ’J
safrequence,
p la moyenne despoids statistiques
des niveaux dedepart
etd’arriv6eg
go le moment6lectrique
perma-nent de lamolécule, h
la constante de Planck et c la vitesse de la lumi6re dans le vide. Nreprésente
lenombre de molecules de
chaque
sous-niveau dedepart
par centimetre cube.
Raies de vibration-rotation. - En ce
qui
concerne la bande fondamentale le calculpeut
se faire en pre-mi6reapproximation
ennégligeant
les anharmonicitésm6canique
et6lectrique.
Enomettant,
d’autrepart,
l’interaction entre vibration et
rotation,
le calcul enM6canique
ondulatoire nous a conduit au resultat ::.
ou
N,
p et c ont la memesignification
quepr6c6-demment ;
m est la masse r6duite et E lacharge
elec-trique apparente
telle que arc(re
est la distance desnoyaux a
1’equilibre),
soit6gal
au moment6lectrique
permanent
de la molécule. Ce résultat est d’ailleursconnu
depuis longtemps
et s’obtient apartir
des calculsplus complets
de Dunham ouOppenheimer,
parexemple.
Si l’on veut calculer l’intensit6 des
harmoniques,
il faut introduire uneperturbation.
De nombreuxauteurs ont 6tudi6 la
question
et leurs calculs different par lesapproximations
faites. La theorie laplus
complete
est celle de Crawford et Dinsmore. De notrec6t6,
nous avons calcule l’intensit6 des raies dans lesharmoniques
ensupposant
que la fonctionpotentielle
suive la loi de Morse. Lecalcul,
simplifi6
a1’extreme,
donne le résultat suivant :L’intensite d’une raie du I er
harmonique
est6gale
a l’intensit6 de la raie
correspondante
de la bande fondamentale divis6e park,
ou k est l’inverse de laconstante d’anharmonicité et est
6gal
a 5o environ pour leshydracides. Quand
on passe du Ierharmo-nique
au 2e, l’intensit6 d’une raie est diviseepar k,
2
du 2e au 3e divis6e park
· Lageneralisation
n’est3
d’ailleurs pas
possible,
car cerésultat,
tressimple,
suppose que le numéro del’harmonique
consid6r6 soitpetit
parrapport
a k. Nous avons vérifié que lesformules
beaucoup
plus compliqu6es
de Crawford etDinsmore redonnaient les notres
quand
nous faisions lesapproximations indiqu6es.
Les mesures d’intensit6 faites
jusqu’a
maintenantsont d’ailleurs
beaucoup trop
impr6cises
pour per-mettred’appr6cier
les diff6rences obtenues dans ces calculs et ceux-ciprésentent uniquement
un intérêtthéorique.
Bandes de vibration. - Le calcul
peut
sefaire,
soit
directement,
soit en sommant les intensités des raiescomposantes,
dans le cas des gaz. De toutesmanières,
il estsimple
et nous a donne le résultatou n
représente
le nombre total de moIécuIes parcentimetre cube si on les suppose toutes dans 1’6tat
de vibration fondamentale.
Pour les bandes
harmoniques,
le resultat est 6videmment le meme queprécédemment.
Nous effectuons en ce moment la v6rification
exp6-rimentale des formules ci-dessus. Nous
donnerons,
dans un
prochain
article,
les details de ces calculsainsi que la
bibliographie
complete
de laquestion.
697
[1]
CRAWFORD B. L. et DINSMORE J. H. L. - J. Chem.Phys., I950, 18, 983.
[2]
CRAWFORD B. L. et DINSMORE J. H. L. - J. Chem.Phys., I950, 18, I682.
[3]
VINCENT J. - J.Physique Rad.,
I950,
11, I D.SUR LES
POSSIBILITÉS
D’EXTRAIRE L’IONHYDROGÈNE
DES SOLUTIONS
ÉLECTROLYTIQUES
Par M. L.-H.COLLET,
Laboratoire de
Physique-Enseignement,
Sorbonne. La nature de l’ionhydrogene
dans les solutionsélectrolytiques
nous estinconnue.
Plusieurshypo-th6ses ont ete faites a son
sujet;
M. E. Darmois pensequ’il
s’agit
d’unproton.
Dans un article recent[I],
M. E. Darmois a rassemblé les diverses considerationsqui
viennent a1’appui
de sonhypothese
et montre que, si celle-ci estcorrecte,
il faut n6cessairement attribuer a l’ion H+ dans la solution un 6tat semi-li bre assezcomparable
a celui de l’ électron dans le métal.L’energie
de liaison de l’ion est son6nergie
d’hydra-tation ;
pourH+,
elle serait de 256kcal,
soit,
pour unproton,
11 semble que
1’6nergie cinétique
duproton
dans la solution restetoujours n6gligeable
devant Eh, Si l’on assimile leproton
a la molécule d’un gazparfait,
on a A 25°
C, l’énergie
moyenne aT = 6. 10-14,. Si l’on admet la théorie deSommerfeld,
on trouve que1’6nergie cin6tique
duproton
reste inf6rieure aN 6tant le nombre de
particules
libres dans le volumeV;
on aura une limitesup6rieure
de En2 enprenant
leproton
«encage
» parquatre
moIéculesd’eau
(N
= I, V = 4 x 25.JO-24)
et une limite infé-rieure en consid6rant 1’eau pure(N = 10-7. 6. 1020,
V =
I);
on trouve ainsi 10-21 Em Io-15. Cesvaleurs,
tres
faibles,
s’expliquent
par la masse élevée del’ion H+ et la
grande
dilution dumilieu;
ellesjus-tifient
l’adoption
de la théorie de Drude-Lorentz. Ehrepr6sente
donc,
enpremiere approximation,
le travailqu’il
faut fournir pour extraire leproton
dela solution. Ce resultat n,e pourra widemment pas
etre atteint par elevation de
temperature (oc T 41--
E Itdonne T =
89
oooOK),
mais nousenvisageons
lesprocédés
suivants :io Le choc
materiel,
obtenu en bombardant la solution avec desparticules d’energie
suffisamment6lev6e;
a. Dans une
d6charge
entre la solution et un metalext6rieur,
celui-ci 6tantcathode,
les ionsn6gatifs
-
qui
peuvent
etre des electrons - viennent a la surface duliquide;
si la chute depotentiel
sur celle-ci est de 30oV,
un ion 0--(cas
de 1’etincelle dans1’air)
l’atteindra avec une
6nergie
2 eV =g,6.
10-10 =5oEh.
Nous avons
explique
ainsiquelques particularités
de cesd6charges qui
mettenten jeu
les ions H+ de la solution etdegagent
unegrande 6nergie
a lacathode;
b. Par desparticules
libres. Un electron rencontrant unproton
luicommuniquera,
ensupposant
le chocélastique, 1’energie
Eh s’il a 6t6 acc6l6r6 par unpotentiel
m
d6signant
la masse de1’electron,
M celle duproton.
Le calcul donne
V =A 5
oo V et, pourl’électron,
unevitesse
d’impact
voisine de 4o ooo km : s.N6anmoins,
la
pression
restantnotable,
il conviendra d’utiliser un canon a electrons encoreplus rapides.
20
L’absorption
d’unrayonnement
delongueur
d’onde suffisamment faible telle quehv--, Eh;
1’6nergie
Ehcorrespondant a ),
= I 100 Å :a. Il sera int6ressant
d’operer
auvoisinage
de cettelimite,
dans l’ultraviolet deLymann.
Les difficultds semblent devoir etre consid6rables dansl’ atmosphère
au contact de la solution. L’issuepourrait
etre dans1’emploi
d’uneparoi
limitant laphase liquide,
assezpeu absorbante pour le
rayonnement
etqui
selais-serait traverser par les
protons;
il serait alorspossible
d’etudier les
propriétés
desparticules
6mises dans un espacecompl6tement
vide;
b. On
peut
enfinprendre
unelongueur
d’ondenettement
plus
petite
et seplacer
dans lerayon-nement X moyen.
L’aspect
duphénomène
seradiffe-rent,
car leproton
libereposs6dera
encore unegrande
6nergie;
l’absorption
d’unquantum
X de0,4 A,
parexemple,
luicommuniquera
une vitesse initialeNous 6tudions ce
phenomene;
la encore les difficultésexpérimentales
sontgrandes
du fait de l’ionisation intense du milieu.Quelle qu’en
soitl’issue,
ces diversesexperiences
nouspermettront
depr6ciser
la structure de l’ionhydrog6ne.
[1]
DARMOIS E. 2014J. Physique Rad.,
I950,
11, 577.CHAMBRE D’IONISATION PORTATIVE
A
RÉPONSE
LOGARITHMIQUE
Par M.
BRIÈRE,
A. ROGOZINSKI et J.WEILL,
Commissariat àl’Énergie
atomique,
Fort de
Châtillon,
Fontenay-aux-Roses
(Seine).
Leprincipe
de la mesurelogarithmique
de faiblescourants 4 l’aide de diodes