Discrimination syndicale en Turquie.
L’action syndicale dans un régime semi-autoritaire
Travail et Emploi, 146 | avril-juin 2016.Isil ERDINC
Introduction
1. Pratiques discriminatoires : un jeu à multiples acteurs (gouvernement,
patronat, syndicats)
a. Discrimination syndicale et action étatique sous le gouvernement AKP
b. Stratégies discriminatoires patronales
c. Concurrence syndicale et discriminations
2. Résister aux discriminations syndicales
a. Le recours à l’international : les mobilisations syndicales de Renault et
Bosch à Bursa
b. La mobilisation au niveau local : le cas de la zone portuaire à
Tuzla à Istanbul
Les confédérations syndicales ouvrières en Turquie
1. La Confédération des Syndicats Ouvriers de la Turquie (Türk-İş, Türkiye İşçi Sendikaları Konfederasyonu), 1952
2. La Confédération des Syndicats Ouvriers Révolutionnaires de la Turquie (DİSK, Türkiye DevrimciConfédération İşçi Sendikaları Konfederasyonu), 1967
3. La Confédération des Syndicats Ouvriers Réelles (Hak-İş, Hak İşçi Sendikaları Konfederasyonu), 1976
(à gauche) Confédération des syndicats de travailleurs du secteur public (KESK, Kamu emekçileri sendikaları konfederasyonu), de tendance socialiste
(à droite) Confédération des syndicats de fonctionnaires (Memur-Sen, Memur sendikaları konfederasyonu), de tendance islamo-conservatrice
Tableau 1 – Répartition sectorielle des pratiques discriminatoires (recensées), des effectifs syndiqués et de l’ensemble des salariés
Tableau 2 – Principales formes des pratiques discriminatoires patronales
Où se situe le district de Tuzla à Istanbul ?
Limter-İş, syndicat de secteur de transport maritime et de construction navale (affilié à la DİSK), de tendance socialiste
Où se situe Bursa en Turquie ?
(à droite) Türk Metal, syndicat de métallurgie (affilié à la Türk-İş), de (à gauche) Birleşik
Metal-İş, syndicat de métallurgie (affilié à la DİSK), de