Les finances de la Confédération

Vingt-deuxième Année. — N° 39 P r i x d u n u m é r o : 10 centimes

Dimanche 19 Mai 1907 Bureaux : R u e de la S e r r e , 58.

MIEDER 'ELOGEKE

S U I S S E

ABONNEMENTS

Un an SU m o i s :

Suisse . . . . Fr.6»— Fr. 3»—

Union postale » 12»— » 6»—

Les abonnements étrangers se paient d'avance

Paraissant li Jeudi et le Dioaieu à 11 Ghatu-de-Fcnds Ou s'abonne a tous les bureaux de poste.

ANNONSES

suisses 20 d., offres et demandes de place 10 et. la ligne, étrangères 25 centimes la ligne

Les annonces se paient d'avance

Organe de la Chambre suisse de l'Horlogerie, des Chambres de commerce, des Bureaux de contrôle et des Syndicats professionnels.

Les C o n s u l a t s s u i s s e s à l ' é t r a n g e r r e ç o i v e n t le j o u r n a l

Bureau des Annonces : HAASENSTEIN & VOGLER, 49, rue Leopold Robert, LA CHAUX-DE-FONDS et succursales en Suisse et à l'étranger.

Contrôle anglais

Le Journal de Genève publie, dans son numéro du 17 mai courant, qu'on a reçu, à La Cliaux-de-Fonds, des dépêches disant que le dernier délai lixé pour l'importation des montres portant le poinçon suisse est le 21 mai.

En réponse à une demande télégraphi- que du secrétariat général de la Chambre suisse de l'horlogerie, le comité suisse de Londres répond que la nouvelle publiée par le Journal de Genève est inexacte.

Nous répétons encore le télégramme de Londres publié dans la Fédération horlo- ger e du lti mai :

« Les fabricants doivent expédier toutes

« leurs montres ayant le poinçon suisse

« avant le 20 juin. Dès le 1er juillet, l'a

« douane anglaise ne laissera pas passer

« les montres argent et or qui n'auront pas

« été poinçonnées en Angleterre. »

Chambre suisse de l'horlogerie MM. les membres du Comité central, les sections de la Chambre et les groupements de patrons de l'horlogerie, qui n'ont pas renvoyé encore le questionnaire accompa- gnant la circulaire du 2(3 avril écoulé, sont invités, de la façon la plus pressante, à le l'aire sans retard.

Vers la participation aux bénéfices Dernièrement, écrit un collaborateur du Monde économique, je discutais les possi- bilités pratiques d'application du projet émis par M. Mildé dans son excellent ar- ticle paru dans le Monde économique du 13 avril, et l'on me citait comme exemple le familistère de Guise. Un hasard m'a mis en rapport avec lui ; j'avais besoin d'un poêle, d'un bon poêle économique et chauffant bien. «Prenez un poêle Godin», me dit-on, je voulus au préalable me ren- dre compte des qualités du dit poêle, qu'entre parenthèse je trouvai parfait, et c'est ainsi que j'entrai en relation avec le familistère de Guise.

Car Jean-Baptiste-André Godin, inven-

teur de mon poêle, est le fondateur de ce familistère, on peut même dire également l'inventeur. L'originalité de sa conception lui mérite cette qualification.

Son familistère, peut-être très simple dans la pratique, est d'une organisation compliquée qui emprunte à la participation aux bénéfices et au fouriérisme.

Avant d'examiner l'économie de son sys- tème, visitons son familistère; nous verrons ensuite comment il fonctionne.

A cheval sur deux bras de l'Oise le fa- milistère est divisé en deux parlies très distinctes : d'une part les usines et leurs dépendances couvrant une surface de dix hectares et demi; de l'autre les logements;

dans la presqu'île, leur groupe principal, formé de trois pavillons reliés par les angles et dont les quatre façades sont ainsi exposées à l'air et à la lumière, au delà du deuxième bras de l'Oise, deux pavillons semblables ; près de ces habitations, le théâtre et les écoles, la nourricerie, la buanderie. Enfin quinze hectares de parcs, de pelouses, de jardins polagers ou d'a- grément.

Dans les pavillons sont logés l'adminis- trateur-gérant, le directeur et la plupart des ouvriers, autant que les logements dispo- nibles le permettent. C'est ce que Godin appelait l'habitation sanitaire, bien que les appartements soient différents selon les prix; il n'a jamais cherché l'égalité ab- solue, c'est, nous le verrons, une des ca- ractéristiques de son œuvre.

Dans ces mêmes pavillons sont installées des coopératives qui fournissent à bon comple tous les objets nécessaires à la vie.

Les usines, très bien installées et raccor- dées à la voie ferrée, fabriquent des appa- reils de chauffage et de cuisine, des bai- gnoires, des pompes, des articles de bâti- ment et d'écurie et en général les articles de quincaillerie les plus divers.

Godin, qui débuta simple ouvrier, a créé de toutes pièces un merveilleux éta- blissement, ce fut un grand industriel. Mais gagner de l'argent ne suffisait pas à sa no- ble nature, il estimait que de profondes modifications devaient être apportées aux rapports du capital et du travail. Il pensait

que l'on pouvait et que l'on devait donner aux travailleurs Véquivalant de la richesse : foyer agréable, distractions, bien-être, sé- curité de l'avenir. Il affirmait que le travail ne reprendra la place à laquelle il a droit que si l'on crée chez tous ceux qui colla- borent à une même entreprise la volonté de confier l'autorité directrice au mérite véritable, et si chacun reçoit en considéra- tion et en richesse l'équivalent exact de son apport à Vcvuvre commune.

Paroles de rêveur? Soit, mais Godin a réalisé son rêve. Combien il était loin de la formule à la mode: «A chacun selon ses besoins!» Son esprit de justice lui faisait préférer le maxime: «A chacun selon son, œuvre ! » Mais sachant que l'absolu est mauvais, il en tempérait l'application par la solidarité, le devoir d'aider les faibles et les malchanceux.

L'idée directrice de Godin fut non la participation aux bénéfices, mais la co- propriété de l'usine par les travailleurs travaillant. Il fit jouer la participation aux bénéfices pour permettre aux travailleurs d'acquérir cette co-propriétc.

En effet, il céda son fonds à ses ouvriers.

Les bénéfices acquis par ceux-ci leur étaient payés en bons d'épargne et Godin en encaissa le montant jusqu'à ce qu'il fût désintéressé. Mais il ne fallait pas pour remplir son but que ses acquéreurs restas- sent indéfiniment propriétaires; lorsqu'un ouvrier se retire, ses bons d'épargne re- présentant sa part de co-propriété lui sont remboursés en espèce, si bien que les vrais propriétés sont bien toujours des travailleurs travaillant.

Voilà pour ainsi dire le point culminant de son originale organisalion.

Comment sont répartis les bénélices?

75% vont aux salaires du travail et aux intérêts du capital, assimilés à un salaire, e t 2 o % aux capacités, soit i°/o à l'admi- nistraleur-gérant, 1(5 °/o au conseil de gé- rance, 2 % au conseil de surveillance, 1 °/o est consacré à l'entretien dans les écoles de l'Etat d'élèves filles ou garçons sortis des classes du Familistère, 2°/o récompen- sant les inventions utiles, les simplifications

et les perfectionnements imaginés par les membres à l'avantage de l'association.

Les travailleurs sont divisés en quatre catégories :

Les auxiliaires, débutants et personnel flottant bénéficiant de l'assurance contre la maladie et, le cas échéant, de la retraite.

Les participants qui touchent une part sur les bénéfices calculés au prorata de leurs salaires.

Les sociétaires qui touchent une part et demie.

Les associés qui touchent deux parts.

Les associés forment un corps d'élite qui se recrute lui-même. Us nomment l'ad- minislraleur-géranl et représentent le pou- voir législatif. Juridiquement, le familistère Godin fonctionne sous la forme de société en commandite simple; le commandité est l'administraleur-gérant, les commanditaires sont les associés.

Autour de cette organisation fondamen- tale fonctionnent des coopératives, des so- ciétés d'assurance, tout ce qui peut exister dans une collectivité où régnent l'entente et l'harmonie. A signaler l'assurance du nécessaire à l'existence. U n ouvrier est malade, ou pas assez habile pour que son gain corresponde à ses charges de famille, cette assurance entre en jeu et rétablit l'équilibre tant qu'il est nécessaire:

Le familistère de Guise a une succur- sale en Relgique à Schaerbeck, près de Bruxelles.

On peut résumer ainsi l'idée de Godin : la co-propriélé par la participation aux bé- néfices. Celle-ci enchaîne à celle-là le tra- vailleur et c'est toujours le travailleur mi- litant qui possède l'usine.

Après avoir payé le tribut d'admiration que l'on doit à la grande œuvre de Godin, je me suis ressaisi. Ses usines ont pros-

péré et n'ont pas connu de crises suppri- mant les bénéfices et soldant un ou deux inventaires en pertes. Que serait-il advenu dans ce cas ?

Et je conclus, comme j ' y ai toujours été amené lorsqu'il s'agit de la participation aux bénéfices pour qu'elle soit bonne, pour qu'elle ne soit pas néfaste, qu'il est nécessaire q u e les bénéfices soient cons- tants et l'entreprise importante. Quand ces deux conditions semblent certainement réunies, il me parait indiscutable que la participation aux bénéfices est un devoir social.

Notre excellent ami. M. Adrien Artaud me le pardonnera en songeant à la rareté relative des entreprises où la constance des bénéfices parait assurée, et M. Mildé verra un pas vers les idées qu'il préconi- sait ici même dernièrement.

EUUKNK LKVOLX.

Informations

Les intéressés peuvent demander des renseignements sur la maison

E . H o f f s o m m e r , Uhren en gros, Meng-ede i. W . (Allemagne) au secrétariat général de la Chambre canto- nale du commerce, à la Chaux-dc-Fonds.

Les maisons auxquelles pourrait s'adres- ser, en vue d'obtenir leurs représentations, un M. Hercule P. Xantlwpoulo, à Smj-rne, sont invitées à prendre des renseignements sur son compte.

Feuille off. suisse du commerce.

Chez les monteurs de boîtes

Nous apprenons q u ' u n e délégation de la Société suisse des patrons monteurs de boites en or, se rendra prochainement à Besançon, pour discuter, avec les fabriques de boites or de cette ville, certaines ques- tions d'intérêt commun:

• *

Les pourparlers entre les comités cen- traux patronal et ouvrier ont abouti à l'éla- boration d'un projet de convention accom- pagné d'un tarif ouvrier, portant modifica- tion aux tarifs des 1CI décembre 1897 et Ie1 janvier 1898, ainsi que des salaires.

Ces projets devront passer par le crible des assemblées ouvrières et du congrès convoqué au Locle le 2(5 mai courant. On peut donc espérer que dans la première quinzaine de juin, on sera fixé sur le re- nouvellement de la convention entre pa- trons et ouvriers monteurs de boites en or.

Le bon esprit qui a présidé aux discus- sions entre les deux comités centraux, permet de bien augurer du résultat final.

Les rapports commerciaux des Etats-Unis avec l'Allemagne et la France

La Gazette de l'Allemagne du Nord publie le texte du nouvel accord commercial conclu entre l'Allemagne et les Etats-Unis avec la clause de la nation la plus favororisée.

L'Allemagne bénéficie de toutes les réductions douanières que les Etats-Unis peuvent accorder aux pays étrangers; l'accord conclu lui assure, de plus, des facilités dans les rapports douaniers.

Le prix d'exportation est pris comme base d'ap- préciation des droits a payer.

Par réciprocité, l'Allemagne applique à l'Union les tarifs réduits des conventions passées avec la Belgique, la Suisse, l'Italie, l'Autriche-IIongrie, la Roumanie, la Ru'ssie el la Serbie, tout en fai- sant, d'ailleurs, une sélection. Les concessions sont applicables aux fruits, céréales et graines, au pétrole, aux viandes, à l'exception du lard.

Les avantages, consentis de part el d'autre, sont assurés également pour l'importation in- directe.

La durée prévue de l'accord est d'un an. Au cas où un autre traité de commerce ne serait pas conclu dans l'intervalle, l'accord continuerait à courir par tacite reconduction avec faculté d'être dénoncé après six mois de préavis.

On mande de Washington au Morning Post:

«La rigueur des mesures douanières, à l'en- trée des Etals-Unis, sera relâchée en raison de la convention enlre l'Allemagne et les Elats-Unis, mais tous, les pays importateurs en profiteront dans la môme mesure.

« La seule véritable concession douanière qui soit faite à l'Allemagne à l'exclusion des autres pays, est une réduction de 20°/» sur les droits frappant les vins mousseux, mais comme l'Alle- magne en importe chaque année pour 475.U00 francs, celte faveur n'esl pas bien considérable.

«Elle peut le devenir néanmoins, en lui facili- tant la concurrence contre les champagnes français.

« Les journaux disent que cet accord va embar- rasser les Etats-Unis en ce qui concerne leurs rapports avec la France. 11 y a bien un courant favorable à un traité de réciprocité franco-améri- cain, mais on fait observer que le Congrès des Etals-Unis a laissé sans ratification celui qui fut négocié il y a quelques années.»

Caisse de retraites pour la vieillesse en Angleterre

Le premier pas est fail pour venir en aide à ceux que l'âge ou la maladie rend incapables de gagner leur vie. Le budgel de M. Asquilh esl équilibré de manière a permettre au gouverne- ment de disposer d'une summe de i.500.000 liv. st. pour créer un fonds de retraites pour la vieillesse, mais il n'a pas encore décidé comment celte caisse sera alimentée, comment l'argent sera place el quelle sera la somme allouée aux pensionnés.

Une fois la caisse de retraites alimentée de façon constante et suffisante à l'aide d'une partie du surplus du budget, il sera facile de détermi- ner de quelle façon il faudra procéder pour en faire bénéficier les vieillards méritants. Les ou- vriers anglais appartiennent à des sociétés de secours mutuels et autres qui leur assurent le nécessaire pour leur vieillesse sous forme de rente viagère. Le gouvernement considère comme un devoir national d'assurer la vieillesse des tra- vailleurs conlre le besoin, la misère et s'emploie actuellement à élaborer tout un système de lois réglant définitivement la question de la caisse de retraites pour la vieillesse.

Les finances de la Confédération

Berne, 12 mai.

La Confédération n'a pas eu à enregistrer, pour l'année 1900, une augmentation de fortune, mais bien une diminution, quoique le compte d'administration et le compte-capital accusent tous deux un solde actif. Voici un résumé de ce bilan :

La fortune de la Confédération, qui s'élevait au 31 décembre 1905

à francs liO.34U.U70.70 n'était plus, à fin 1906, que de

francs 107.125.541.35 Elle a donc diminué de francs 3.224.429.35

Cette diminution s'explique par les chiffres suivants :

Le solde du compte d'adminis-

tration est de francs 4.838.009.09 Celui du compte-capital de frs. 2.161.140.02

En outre, le passif s'est réduit, par la suppression du compte de .

subvention du Simplon, de francs 2.664.000.—

Fr. . 9.663.740.11 En revanche, la fortune de l'a Confédération s'est réduite des sommes suivantes ;

Dépenses pour le réarmement

de l'artillerie de campagne, frs. 6.638.178.46 Allocation pour couvrir le dé-

ficit du compte du fonds des che-

mins de fer, francs 4.000.000.—

Versement au fonds des assu-

rances, francs 2.000.000.r- Versement au fonds de secours

pour les dommages de nature non

assurables, francs 250.000.—

Fr. 12.888.178.46 Suit une diminution de francs 3.224.429.35 Les capitaux placés présentent de nouveau une diminution considérable. Au 31 décembre, 1905, ils s'élevaient encore à Fr. 32.138.616.70 tandis qu'à fin 1900 ils ne

sont plus que de » 23.471.573.65 Soit une diminution de Fr, 8.667.043.05 Cette diminution s'explique par les pl'élève^- menls sur la fortune de la Confédération pour le réarmement de l'artillerie de campagne; la con- tribution au déficit des chemins de fer el le ver- sement au fonds des assurances. Sans le résultat favorable du compte d'administration, le recul des capitaux places aurait été, tout naturelle- ment, encore bien plus considérable.

L'étal des fonds affeclés spécialement à des buts militaires se présente comme suit à fin 1906 : Fonds des invalides Fr. 12.546.547.84 Fonds Grenus des invalides » S).209.776.53 Fondation fédérale de Win-

kelried » 1.862.018.39 Fonds de couverture pour

l'assurance des militaires » 1.366.466.50 Fonds de sûreté pour cette

même assurance » 1 OU. 133.65 Soit au total Fr. 25.093.942.91 en augmentation de fr. 1.047.966.54 sur fin 1905.

Le fonds des assurances a passé de 12 mil- lions 542.243 fr. 17 à 14.968.488 fr. 27 par suite du versement de deux millions et des intérêts ajoutés au capilai.

Le fonds de réserve de la Monnaie s'est de nouveau accru el s'élève, après affectation des bénéfices réalisés sur les frappes du 1906 el dé- duction fuite des dépenses pour la construction el l'aménagement du nouvel hôtel de la Monnaie, à 13.493.406 fr. 49.

Les versements réguliers onl été effectués au fonds ordinaire d'amortissement des emprunts

LA FEDERATION HORLOGERE SUISSE 309

et au fonds d'amortissement du matériel d'artil- lerie de campagne de 1903. Le premier de ces fonds s'élevait, à fin 1906, à 10 millions, le se- cond à 4 millions 500.000 francs. La Confédéra- tion dispose donc d'une somme de 14 millions '/»

pour l'amortissement de ses emprunts.

*

Le compte d'administration de 1900 était déjà arrêté lorsque l'Assemblée fédérale a décidé, le 12 avril 1907, de prélever sur le boni de l'exer- cice 1906 une somme de 1.600.000 francs, qui sera distribuée, à titre de bonification pour le renchérissement de la vie, aux fonctionnaires et employés de la Confédération dont le traitement ne dépasse pas 4000 francs. Cette dépense figu- rera dans le compte d'Etat de 1907, suivant la pratique constamment suivie. Mais sur les cré- dits ouverts pour 1900, il a été déjà reporté sur 1907 une somme de 4.245.370 francs ; le boni de l'exercice 1900 provient donc surtout de ce que de grosses dépenses ont été renvoyées à l'année courante. Dans ces conditions, et étant donné la diminution de la fortune nette de la Confédéra- tion et surtout le nouveau recul des ressources disponibles, le Conseil fédéral s'abstient de faire d'autres propositions au sujet de l'emploi du boni de 1906.

Le rapport du Conseil fédéral est plutôt sec et l'on regrette de ne pas y trouver les considéra- lions générales auxquelles excelle notre ministre des finances, M. Comtesse, et qui en font un exposé fort intéressant de la politique financière de la Confédération. Mais elles ne sont qu'ajour- nées. On sait qu'en prévision des grosses dépen- ses que nécessiteront spécialement les projets d'assurance et la nouvelle organisation militaire, le Conseil fédéral s'est engagé à présenter aux Chambres fédérales, dans leur cession de juin, un rapport sur la situation générale des finances de la Confédération ; on peut être certain qu'il sera fort intéressant.

% En attendant, les chiffres que contient le rap- port du Conseil fédéral sur le compte d'Etat de 1906 démontrent que, si nos finances restent prospères, elles ne sont pas très élastiques, et qu'une certaine prudence reste nécessaire.

(Journal de Genève.)

Statistique du commerce

Le larif des douanes suisses ayant été complètement remanié par la loi du 10 oc- tobre IflOÜ e t par les traités de commerce conclus postérieurement à celle dale, il est très dillicile de comparer les résultats de la slalistique depuis le ICI janvier 1900 avec ceux des années précédentes et, dans nom- bre de cas, la comparaison est même im- possible.

Le département des douanes a l'ail éta- blir, pour les intéressés qui veulent com- parer entr'eux les résultats statistiques de plusieurs années, un tableau d e concor- dance qu'on peut se procurer, au prix de 50 centimes l'exemplaire, en s'adressant au bureau de la statistique du commerce, à Berne.

B r e v e t s d ' i n v e n t i o n

Horlogerie et Bijouterie

LISTE DES BREVETS D'INVENTIONS Dépôts«

N° 14183. 25 avril 1907, 8 h. p. — Ouvert. — 2 modèles. — Calibres d'ébauches. — Vïe Ed.

Gueissaz, Fleurier (Suisse).

N° 14195. 30 avril 1907,12 '/. h. p. — Ouvert. — 1 modèle. — Calibre de montres de poche de toutes grandeurs et de toutes hauteurs. — Bourquin & Kenel, Chaux-de-Fonds (Suisse).

N» 14196. 30 avril 1907, 7 "h h. p. — Ouvert. — 1 modèle. — Calibre de montre. — J. D. Mas- mejan, Tramelan (Suisse). Mandataire : A.

Malhey-Doret, Chaux-de-Fonds.

N

I * i ' o l o u g ' a t ii »i i*.

") mars 1897, 8 h. a. — (IIIe période 4127

1907/1912). — 8 modèles. — Calibres et ponts de chronomètres et de montres. — Marins Favre & G'1', Genève (Suisse) : enregistrement du 18 avril 1907.

N" 4134. 7 mars 1897, 73/ ' h. p. — (III" période 1907/1912). — 3 modèles. — Calibres de montres. — Société anonyme Fv c Gh'-Léon Schmid & C"', Chiux-Je-Fonds (Suisse). — Mandataire : A. Malhey-Doret, Chaux^-Jc*

F o n d s ; enregislrem :nt du 29 avril 1907.

N° 4454. 29 juin 1897, 6 '/i h . p. — (III1' période 1907/1912). — 1 modèle. — Calibres de mon*

très. — Juan Hecht, suce, de Felipe Hechi, Plainpalais près Genève (Suis;e); enregistre- ment du 23 avril 1907.

N"8593. 28 mars 1902, 2 h. p. — ( I F période 1907/1912). — 6 modèles. — Calibres de montres. — Brandt & Uofmann, Bien ne (Suisse). Mandataire: Gollfr. Furrer, Bienne;

enregistrement du 18 avril 1907.

R a d i a t i o n « .

N° 4101. 18 février 1897. — 2 modèles. — An- neaux de montres.

N" 8490. 19 février 1902. — 7 modèles. — Car- rures et lunettes de montres décorées.

N" 8506. 24 février 1902. — 1 modèle. — .Ecrin pour montres.

N° 8507. 25 février 1902. — 1 modèle. — Calibre de montre.

N" 8513. 26 février 1902. — 8 modèles. — Boites de montres.

C o t e d e l ' a r g e n t

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