Devoir surveill´ e de Sciences Physiques n
◦5 du 13-01-2022
— Dur´ee : 4 heures —
Probl` eme n
o1 – Un œuf dur en rotation
30 minutes maximum ! 1.Compte tenu de la forme de l’œuf, on va le mod´eliser par un cylindre de rayonRet de hauteur ℓ > R. Le redressement de l’œuf est possible s’il poss`ede assez d’´energie pour pouvoir faire monter son centre d’inertie de l’altitudezh=R lorsqu’on le fait tourner autour de son petit axe `a l’altitudezv=2ℓ lorsqu’il tourne autour de son grand axe. En effet, on peut constater que la hauteur de l’œufℓest sup´erieure `a 2 fois le rayonR :ℓ >2R.La taille moyenne d’un œuf est d’environℓ= 6,0 cm, si l’on utilise la figure pour faire le rapport d’´echelle, on trouve que le rayon est R= 2,2 cm. Nous avons bienℓ >2R. On va simplifier l’approche en consid´erant qu’il n’y a pas de pertes d’´energie m´ecanique lors du passage de la position horizontale `a la position verticale. En position horizontale, l’´energie m´ecanique estEmh = 12JOxωh2+mgR. Lorsque l’œuf est en position verticale, l’´energie m´ecanique s’exprime selon Emv = 12JOzωv2+mgℓ2. La conservation de l’´energie m´ecanique va nous permettre d’´ecrire queJOxωh2+mg2R=JOzωv2+mgℓ. La vitesse de rotation autour du grand axe est donn´ee par :ω2v = JOxω
2
h+mg(2R−ℓ)
JOz . Comme le terme 2R−ℓ < 0, il n’est pas assur´e queω2v soit positif. C’est ce qui am`ene une condition de minimum sur la vitesse de rotation ωh. Nous allons donc ´ecrire cette condition. On doit donc avoirωh2> 1mg(ℓ−2R)
4mR2+121mℓ2. On peut encore ´ecrire que : ωh>q
12g(ℓ−2R)
3R2+ℓ2 . En prenantg= 9,8 m·s−2, ℓ= 6,0 cm etR= 2,2 cm, on arrive `a la conditionωh>20 rad·s−1ce qui repr´esente environ 3 tours par seconde.
Cela commence `a ˆetre une belle vitesse de rotation, en essayant de le lancer, on risque d’envoyer l’œuf promener je ne sais o`u. . . Mais comme il est dur, s’il se casse c’est moins ennuyeux que s’il ´etait frais. . . D’ailleurs, c’est l’occasion de parler de la rotation d’un œuf frais que l’on essaye de faire tourner. On constate que sa rotation s’arrˆete rapidement. Cela est la cons´equence du fait que son int´erieur est fluide et plutˆot visqueux. On met en rotation la coquille qui entraˆıne le fluide mais cela met en jeu les forces de viscosit´e qui vont dissiper de l’´energie.
Nous l’avons vu dans le cadre du cours de M´ecanique, il ne faut pas oublier la puissance des forces int´erieures pour un syst`eme d´eformable lorsque l’on effectue un bilan ´energ´etique.
Probl` eme n
o2 – Ralentissements et freinages
X MP 2015A. Mar´ ees et synchronisations d’oscillateurs
Etude qualitative´ Cas statique
1. La force subie par G1 est est F~1 = −(dGmM−b)2~ex. Si l’on effectue un d´eveloppement limit´e, on trouve : F~1=−GmMd2 (1 + 2bd)~ex.
2.G1 subit la force F~1 et la force exerc´ee parG2 qui a pour expressionf~2 sur 1 = Gm4b22~ex. La force totale est donc F~tot 1 =~ex
hGm2
4b2 −GmMd2 (1 + 2db)i
. Comme G1 est immobile dans le r´ef´erentielOxy non galil´een, on a F~tot 1 +f~i,ent =~0 avec f~i,ent =mΩ2r(d−b)~ex. En tenant compte de l’expression de Ωr, on obtient la relation suivante pour qu’il y ait dislocation du syst`eme : Gm4b22−GmMd2 (1 + 2db) +GmMd2 (1−bd)<0. Le bilan des forces pr´ec´edent est n´egatif car cela correspond `a une acc´el´eration n´egative pourG1 dans le r´ef´erentielOxy et donc `a un ´eloignement deG1par rapport `aG2. En d´eveloppant le calcul et en simplifiant les termes qui doivent l’ˆetre, on arrive `a la condition : 4bm3 <3Md3. Il existe donc bien une limite en dessous de laquelle le satellite se brise. On trouve : dm=b 12Mm 1/3
.
3. Pour le syst`eme Terre-Lune, on a M = 162m, on en d´eduit que : dm= 8 190 km . Le rayon de la Terre est de 6 400 km, on a doncdm > RT. Au moment de son d´etachement de la Terre le morceau de proto-Lune aurait subi des effets de mar´ee importants. On peut penser que ce morceau de proto-Lune se serait disloqu´e en de nombreux petits morceaux. L’hypoth`ese paraˆıt peu plausible.
D´eformation de la plan`ete pendant sa r´evolution
4.La force gravitationnelle subie parm′ est :F~g=−GM m′
−→ T P
T P3. On va d´ecomposer le vecteur en passant par O:F~g=−GM m′−→
T O T P3 +
−−→ OP T P3
. Il faut effectuer un d´eveloppement limit´e deT P3. On ´ecrit queT P2=d2+r2+ 2rdcosθ. En ne conservant que le terme de premier ordre puisquer≪d, on obtientT P3=d3(1 +3rd cosθ). On va faire intervenir ce d´eveloppement limit´e sur le terme en
−→ T O
T P3. Par contre, sur le terme en
−−→ OP
T P3, on va consid´erer
queT P3≃d3 `a l’ordre 0 puisque le vecteur −−→
OP est d´ej`a du premier ordre. La force gravitationnelle est donc F~g =−GMmd2 ′(1−3rd cosθ)~ex−GMmd3 ′(rcosθ~ex+rsinθ~ey). Le terme de mar´ee est tel queF~g =−GMmd2 ′~ex+F~. On en d´eduit bien que : F~ = GMmd3 ′r[2 cosθ~ex−sinθ~ey] .
5.Sur le sch´ema de la figure 1. On raisonne tout d’abord pour 0< θ < π/2, on obtient les forces au pointP. Pour le point P′ sym´etrique de P, il faut consid´ererθ′ =θ+π. Dans les deux cas, on peut constater que la force de mar´ee est dirig´ee globalement vers l’´equateur de la sph`ere. Il va se former un bourrelet ´equatorial. Ce bourrelet tend `a donner `a la sph`ere une forme d’ellipso¨ıde que l’on peut voir repr´esent´e `a la figure 1 dans deux cas diff´erents de position de la sph`ere dans sa trajectoire.
x y
b b
b
O
P
P′
F~x
F~y F~ θ
F~x
F~y
F~
x y
b
b
T O
x y
bb
T O
Figure1 – Sens des forces de mar´ees
Synchronisation des p´eriodes Consid´erations ´energ´etiques
6.Les directions des axes de rotation de la Terre et de la Lune sont diff´erentes .
7.L’´energie cin´etique de r´evolution correspond `a la translation circulaire sur un cercle de rayonGO pour la Lune etGT pour la Terre avec une vitesse angulaire Ω(t). On a donc :Ec,rev =12MΩ2GT2+122mΩ2GO2. En tenant compte de l’expression fournie par l’´enonc´e, expression qui introduit la masse r´eduite du syst`emeµ, on peut en conclure que : Ec,rev = 12µd2Ω2(t) .
8. Pour d´eterminer l’expression de l’´energie cin´etique totale, il faut prendre en compte les deux rotations propres des deux astres. Pour celle de la Terre, cela repr´esente 1225M R2ω2 alors que pour la Lune, cela va ˆetre
1 2 2
52mR2LΩ2. On obtient alors l’expression suivante :Ec =12µd2Ω2(t) +15M R2ω2+152mR2LΩ2. Comme la masse de la Terre et la masse de la Lune sont telles que M = 81(2m), on constate queµ≃2m, on se retrouve avec Ec= 15M R2Ω2+ (12µd2+152mR2L)Ω2. Commed2≫R2L, on peut sans peine n´egliger l’´energie de rotation propre de la Lune pour aboutir `a la formule propos´ee par l’´enonc´e : Ec= 15M R2ω2+12µd2Ω2 .
9. Le moment cin´etique va se d´ecomposer comme pour l’´energie cin´etique en des effets li´es `a la translation circulaire et des effets de la rotation propre qui sont JTω et JLΩ. Les moments d’inertie ne sont pas fournis mais l’expression fournie de l’´energie cin´etique est de la forme 12J′ω′2 avec J′ = 25m′r′2. Pour la translation, il faut revenir `a la d´efinition du moment cin´etique pour un point : L~ = −−→
OM ∧m~v avec ici ~v =~ω∧−−→
OM ce qui fait que sur l’axe perpendiculaire au plan du mouvement, on a la formeL=mr2ω. On obtient alorsσG=
de la loi de K´epler. Si l’on diff´erentie cette relation, en raisonnant en logarithme, on arrive `a 2δΩΩ + 3δdd = 0 et par cons´equent : δΩΩ =−32δdd .
11.Le syst`eme est isol´e, il y a conservation du moment cin´etique donc :µd2Ω +25M R2ω = Cte. Dans cette relation,d, ω et Ω sont fonction du temps. Si on diff´erentie, il faut bien en tenir compte : 2dδdΩµ+µd2δΩ +
2
5M R2δω= 0. En utilisant la relation ´etablie `a la question pr´ec´edente, on arrive `aδω=−54MRdΩµ2δdet ensuite `a δω= 56MRµd22δΩ. On peut donc ´etablir la relation demand´ee par l’´enonc´e : δωδΩ= 56M2m+2mRd22 .
12.Il faut maintenant diff´erentier l’´energie m´ecanique : dEm= 25M R2ωδω+12µ(2dδdω2+2ΩδΩd2)+GM2md2 δd.
On utilise l’expression GM2md2 = M+2mM2m Ω2dpour faire progresser la mise en forme du calcul ainsi que la relation donnantδden fonction deδΩ et ´evidemment la relation entreδω etδΩ. Apr`es calculs, on obtient effectivement l’expression propos´ee dans l’´enonc´e dEm= 25M R2(ω−Ω)δω .
Stabilit´e du syst`eme Terre-Lune
13. L’´energie m´ecanique diminue dEm < 0. Comme ω > Ω, on en d´eduit que δω < 0. Le coefficient de proportionnalit´e est positif entre δω et δΩ. On en d´eduit que δΩ < 0. Les deux rotations ralentissent. La distanced, elle, augmente au cours du temps puisqueδd >0. Avec l’indication fournie, on peut constater que la distance augmente de 3,5 m par si`ecle. On posant ∆tpour la dur´ee d’un si`ecle, on a d∆tδd = 9,2×10−9par si`ecle.
On a donc|δΩ|= 1,4×10−8Ω = 1,4×2710−8ω= 5,2×10−10ωpar si`ecle. On a donc|δω|= 35,6|δΩ|= 1,85×10−8 pour un si`ecle. La dur´ee d’un jour estT1j =2πω. On peut donc ´ecrire que|δTT1j1j|=|δωω|d’o`u|δTT1j1j|= 1,85×10−8 pour un si`ecle. La dur´ee d’un jour aura augment´e de 1,6 ms dans un si`ecle.
14.Pour 500 millions d’ann´ees, on obtiendrait environ 222 heures. Cela ne correspond pas du tout. L’intervalle entre deux lunaisons d´epend du rapport des vitesses de rotation. On noteLu= ωΩ. Par diff´erentiation, on obtient :
dLu
Lu =δωω −δΩΩ. On arrive `a dLLuu = δωω 1−δΩωδωΩ
. On a donc : dLLuu = δωω(1−35,627 ). Commeδω <0, on en d´eduit que dLu<0. On a donc : |dLLuu|<|δωω|. La lunaison diminue au fil du temps. En valeur absolue, elle diminue moins que la dur´ee du jour.
15.ω diminue plus vite que Ω. `A un moment donn´e, on arrivera `a ω= Ω . Il n’y aura plus d’´energie dissip´ee par effet de mar´ee puisque dEmest proportionnel `a (ω−Ω). `A ce moment-l`a, on va poserω= Ω =ωf. On note aussi la distance Terre-Luned=df. Le moment cin´etique qui est une constante, est le mˆeme `a la datet= 0 et
`a la date o`u il y a synchronisation des vitesses de rotation. Le moment cin´etique s’´ecritσG = (µd2f+25M R2)ωf. Ce moment cin´etique doit ˆetre ´egal `a sa valeur actuelle σG = (µd272 +25M R2)ω = 4,9×1038kg· m2· s−1. La relation de formeK´eplerv´erifi´ee est Ω2d3= 27ω2
d3=ω2fd3f = 4×1014m3·s−2. Dans l’expression du moment cin´etique, on va n´egliger la contribution du terme en R2 par rapport `a celui end2f. On obtient alors les deux relations suivantes :ωfd2f = 4×1011m2·s−1etω2fd3f = 4×1014m3·s−2. On trouve alors quedf = 530×106m et ωf = 1,6×10−6rad·s−1. La valeur de la distancedf autorise l’approximation r´ealis´ee mˆeme si la marge n’est pas tr`es grande. La dur´ee du jour est doncTf= 2πω
f. Cela correspond `a 45 jours actuels.
16.On passe deω = 7,3×10−5rad·s−1 d’aujourd’hui `a ωf = 1,6×10−6rad·s−1. La vitesse de rotation a perdu environ 98% de sa valeur. Comme δωω ≃10−8 par si`ecle. Il faudra environ 108si`ecles pour y arriver. Cela repr´esente 1010ans . Cela correspond grosso modo `a l’ˆage de l’Univers.
17. La perte d’´energie correspond `a la valeur absolue de la variation d’´energie m´ecanique entre Em,i =
1
5M R2ω2+12µd2(27ω)2−GM2md = 2,2×1029J et l’´etat final o`uEm,f =15M R2ω2f+12µd2ωf2−GM2mdf =−3×1028J.
On a donc |∆E|= 2,5×1029J . Pour comparer `a l’activit´e du Soleil, on ´ecrit que|∆E|=PS∆to`uPs est la puissance rayonn´ee par le Soleil. On trouve alors que ∆t= 625 s. Cela fait environ 10 minutes.
Probl` eme n
o3 – Des perchlorates sur Mars
Centrale TSI 2019A. G´ en´ eralit´ es
1. On classe les ´electrons en fonction du nombre quantique principal n et du nombre quantique secondaire ℓ `a n+ℓ croissant. Au cas o`u le terme n+ℓ croissant prend une valeur r´ealisable de deux fa¸cons, on classe
`a ncroissant. Pour l’oxyg`ene, on trouve 1s22s22p4 . Les ´electrons de valence sont ceux de la couche externe, c’est-`a-dire ceux de la couche poss´edant le nombrenle plus ´elev´e. Pour l’oxyg`ene, il y a 6 ´electrons de valence, ce sont les ´electrons 2s22p4. Pour le chlore, on trouve une configuration ´electronique dans l’´etat fondamental :
1s22s22p63s23p5 avec 7 ´electrons de valence (3s23p5).
2.Le sch´ema deLewisdes ions perchlorateClO−
4 est fourni `a la figure 2.
O Cl
O
O O⊖
Figure2 – Sch´ema deLewis
3.Un oxydant est une esp`ece susceptible de perdre des ´electrons. Un r´educteur gagne des ´electrons.
4. La somme des nombres d’oxydation de tous les atomes pr´esents est ´egale `a la charge de l’entit´e qu’ils constituent. Prenons l’exemple de ClO−
4. Tous les atomes d’oxyg`ene sont ´equivalents mˆeme si le sch´ema de Lewispourrait laisser quelques doutes. On a doncnoCl+ 4noO=−1. Comme les atomes d’oxyg`ene sont `a leur degr´e d’oxydation le plus courant, on anoO =−2. Le nombre d’oxydation du chlore dans les ions perchlorate estx−8 =−1 d’o`ux= 7. On a donc noCl= +V II dansClO−
4. En suivant la mˆeme d´emarche dansClO−
3, on trouve +V, puis +III pour le chlore dans ClO−
2 et +I dans ClO−. Pour les ions chloruresCl−, c’est le cas le plus simpleno=−I.
B. ´ Etude thermodynamique d’une r´ eaction de destruction des ions perchlorate
5. On a ∆rH◦ = ∆fHKClO◦ 3s +12∆fHO◦2gaz −∆fHKClO◦ 4s. Le dioxyg`ene ´etant un corps simple dans son ´etat standard, son enthalpie standard de formation est nulle. On trouve : ∆rH◦= 35,1 kJ·mol−1 . La r´eaction est endothermique.
6. L’approximation d’Ellingham consiste `a consid´erer que ∆rH◦ est ind´ependante de la temp´erature. On utilise alors facilement la loi de Van’t Hoff : d lndTK◦(T) = ∆RTrH2◦. On int`egre entre la temp´eratureT1 et une temp´erature quelconque T pour obtenir lnKK◦◦(T(T)1) = ∆rRH◦
1 T1 −T1
. On peut alors conclure en ´ecrivant que K◦(T) =K◦(T1) exp∆rRH◦
1 T1 −T1
.
7.On trouve K◦(T0) = 1,698×10−4 .
8.La valeur de la constante d’´equilibre `a T0= 210 K n’est pas influenc´ee par les conditions de pression qui r`egnent sur Mars puisque la constante d’´equilibre ne d´epend que de la temp´erature.
a a1/2
C. ´ Etude cin´ etique de la d´ ecomposition des mol´ ecules de chloro-glycine
12.Le temps de demi-r´eaction est le temps au bout duquel la moiti´e d’un r´eactif choisi comme r´ef´erence a r´eagi. Ici, il n’y a qu’un seul r´eactifA, le choix est vite r´ealis´e. Le temps de demi-r´eaction s’obtient `a la date pour laquelle [A] = 12[A]0. En regardant le graphique propos´e pour les trois exp´eriences, on constate que ce temps est le mˆeme `a chaque fois : t1/2= 5×105s . Comme le temps de demi-r´eaction est ind´ependant de la concentration initiale, on en d´eduit que le processus est d’ordre 1 par rapport `aA, ce qui n’a rien de surprenant pour un processus de d´ecomposition ne faisant intervenir qu’un seul r´eactif.
13.Par d´efinition de la vitesse de r´eaction, on av=−d[A]dt =k[A]. Cette ´equation diff´erentielle se r´esout de fa¸con triviale pour arriver `a [A] = [A]0exp−kt.
14.Pourt1/2, on obtient 12[A]0= [A]0exp−kt1/2. On obtient alors k=tln 2
1/2 .
15.On trouve ensuite k= 1,4×10−6s−1 ce qui est relativement satisfaisant par rapport `a la valeur obtenue dans l’´etude de l’Universit´e de Weber. Le manque de pr´ecision du graphique, l’´epaisseur du trait de la courbe peut engendrer des ´ecarts de perception du temps de demi-r´eaction.
16.L’exp´erience a ´et´e conduite `a la temp´erature de 298 K. Sur Mars, la temp´erature en surface est de 210 K ce qui est nettement plus faible. On peut pr´evoir que la constante de vitesse sera plus petite : kMars< k et le temps de demi-r´eaction plus grand. En effet, la loi d’Arrh´enius lie la constante de vitesse `a la temp´erature selonk=Aexp−RTEa o`u Aest une constante ind´ependante de la temp´erature et Ea >0 l’´energie d’activation de la r´eaction. Dans ces conditions, on voit bien que siT diminue alors la constante de vitessekdiminue aussi.