Documents Activités Critères de réussite Doc. « Une carte de
la surface lunaire »
& « Les âges de quelques échantillons ramenés lors des missions Apollo »
Certaines planètes ont des surfaces criblées de cratères d'impact (Mercure par exemple), d'autres des surfaces plus ou moins planes parfois hérissées
de volcans (la Terre). On cherche à expliquer cette constatation.
Observation concernant la morphologie de la surface lunaire :
Expliquer comment les scientifiques peuvent, en généralisant les observations faites sur la Lune, proposer des âges (approximatifs) de solidification pour des planètes d'où jamais aucun échantillon n'a été ramené.
Proposer une/des hypothèse/s expliquant les différences de morphologies des surfaces planétaires.
✗Mise en relation judicieuse des différents documents
✗Démarche clairement exposée
« Une carte de la surface lunaire » elle correspond à plusieurs photographies juxtaposées (à gauche)
« Les âges de quelques échantillons ramenés lors des missions Apollo
» (cidessous)
L'abondance des éléments radioactifs dans les échantillons lunaires peut être utilisée pour déterminer l'âge des roches qui les constituent (on parle de datation isotopique – cf. terminale S). En voici quelques résultats :
• les échantillons rapportés de « Mare imbrium (la mer des pluies ») et de l'« Oceanus Procellarum (l'Océan des tempêtes » par les missions Apollo 11 et 12 datent d'environ 3,5 milliards d'années.
C'est un âge comparable à celui des plus vieilles roches terrestres connues.
• les fragments fondus puis recristallisés lors de leur éjection du bassin Imbrium (formés lors d'un gigantesque impact météoritique) ramenés par Apollo 14 datent d'environ 3,9 milliards d'années.
• les roches provenants des « montagnes » lunaires, ramenées par Apollo 16 datent d'environ 4 milliards d'années. Les plus vieilles roches lunaires connues (ramenées par Apollo 17) ont 4,5 milliards d'années, soit approximativement l'âge de la lune (4,527 milliards d'années, soit , à 30 à 50 millions d'années près, l'âge du système solaire).
