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Premi` ere partie : inversions dans le plan.– On identifie R

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Academic year: 2022

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Texte intégral

(1)

M1G – G´ eom´ etrie

Corrig´ e du contrˆ ole final du mercredi 8 janvier 2020

Les documents sont autoris´ es mais les calculettes et les portables sont interdits. Il sera tenu compte de la qualit´ e de la r´ edaction pour l’attri- bution d’une note.

L’examen est compos´ e d’un seul probl` eme ayant trois parties relativement ind´ ependantes

Premi` ere partie : inversions dans le plan.– On identifie R

2

et C et on consid` ere l’inversion de centre l’origine O et de rapport c > 0 :

inv : C

−→ C

z 7−→ c

z

1) i) Montrer que inv ◦ inv = id et en d´ eduire que inv est bijective.

ii) Montrer que l’ensemble des points fixes de inv est un cercle dont on d´ eterminera le centre et le rayon.

iii) Montrer que l’image par inv du cercle C(O, r) de centre O et de rayon r est incluse dans le cercle C(O,

rc

).

iv) Montrer que inv(C(O, r)) = C(O,

cr

).

R´ep.– i) Un calcul direct montre que inv◦inv = id. Ainsi inv est inversible, d’inverse elle-mˆeme. C’est une involution.

ii) On a

inv(z) =z ⇐⇒ k=zz ⇐⇒ |z|2=c

Ainsi l’ensemble des points fixe deinvest un cercle de centre l’origineOet de rayon

√c.

iii) Notons quez= inv(z)k . On a donc

z∈C(O, r) ⇐⇒ |z|=r ⇐⇒ |z|=r ⇐⇒

k inv(z)

=r ⇐⇒ |inv(z)|= c r d’o`uz∈C(O, r) ⇐⇒ inv(z)∈C(O,rc) et doncinv(C(O, r))⊂C(O,cr).

iv) L’inclusion d´emontr´ee `a la question pr´ec´edente est vraie pour tout rayonr. En choisissant un rayon ´egal `a cr, on d´eduit

inv(C(O,c r))⊂C

O, c

(cr)

=C(O, r).

En composant parinv on obtient inv◦inv(C(O,c

r))⊂inv(C(O, r)) 1

(2)

i.e.C(O,cr)⊂inv(C(O, r)) puisqueinv◦inv=id.

2) Soient z

0

∈ C et r > 0 un r´ eel diff´ erent de |z

0

|. On consid` ere le cercle C(z

0

, r) d’´ equation

(z − z

0

)(z − z

0

) = r

2

.

Montrer que l’image par inv de C(z

0

, r) est un cercle C(z

, r

) de centre z

=

|zcz0

0|2−r2

et de rayon r

=

||z cr

0|2−r2|

. Suggestion : Poser z =

wc

o` u w = inv(z).

R´ep.– On a

z∈C(z0, r) ⇐⇒ (z−z0)(z−z0) =r2

⇐⇒ (c

w −z0)(c

w−z0) =r2

⇐⇒ c2 ww−c

z0 w +z0

w

=r2− |z0|2

⇐⇒ c2−c(z0w+z0w) = (r2− |z0|2)ww

⇐⇒ c2

r2− |z0|2 =ww+ c

r2− |z0|2(z0w+z0w)

⇐⇒ c2 r2− |z0|2 =

w+ cz0

r2− |z0|2 w+ cz0

r2− |z0|2

− c2|z0|2 (r2− |z0|2)2

⇐⇒ c2

r2− |z0|2+ c2|z0|2 (r2− |z0|2)2 =

w+ cz0

r2− |z0|2 w+ cz0

r2− |z0|2

⇐⇒ c2r2 (r2− |z0|2)2 =

w− cz0

|z0|2−r2 w− cz0

|z0|2−r2

⇐⇒ w∈C(z, r)

3) Soient α > 0 et γ : R → C la courbe param´ etr´ ee donn´ ee par γ(t) = √

c e

(α+i)t

.

i) Reconnaˆıtre γ et dessiner son support.

ii) Montrer que le support de γ et le support de inv ◦γ sont sym´ etriques par rapport ` a l’axe des abscisses.

R´ep.– i) La courbe γest une spirale logarithmique.

ii) On a

inv(γ(t)) = c

√ce(α+i)t

=

√c eαte−it =√

c e−αteit

NotonsS la r´eflexion par rapport `a l’axe des abscisses, i. e.S(z) =z. On a alors S(inv◦γ(t)) =√

ce−(α+i)t=γ(−t).

Ceci montre que le support deγet celui deinv◦γ sont sym´etriques par rapport `a l’axe des abscisses.

(3)

Seconde partie : inversion dans l’espace.– Dans l’espace, on note Inv l’inversion de centre l’origine O et de rapport c > 0 :

Inv : R

3

\ {O} −→ R

3

\ {O}

 x

1

x

2

x

3

 7−→ c x

21

+ x

22

+ x

23

 x

1

x

2

x

3

Soit P = {x

3

= 1} le plan horizontal d’altitude 1 et (u, v) 7→ (u, v, 1) une param´ etrisation de P . On consid` ere la surface param´ etr´ ee

g : R

2

−→ R

3

u v

7−→ Inv

 u v 1

4) i) Montrer que la matrice de la premi` ere forme fondamentale de g dans la base (

∂u∂g

,

∂v∂g

) est de la forme λ

2

(u, v)Id o` u λ : R

2

→ R

+

est une fonction que l’on d´ eterminera.

ii) En d´ eduire que g est r´ eguli` ere.

iii) Soit p = (u, v) ∈ R

2

. Montrer que si W

1

et W

2

sont deux vecteurs de R

2

alors

dg

p

(W

1

), dg

p

(W

2

) kdg

p

(W

1

)kkdg

p

(W

2

)k =

W

1

, W

2

kW

1

kkW

2

k .

R´ep.– i) On a

g(u, v) =

cu

1 +u2+v2, cv

1 +u2+v2, c 1 +u2+v2

d’o`u

gu=

c 1−u2+v2

(1 +u2+v2)2, c −2uv

(1 +u2+v2)2, c −2u (1 +u2+v2)2

gv=

c −2uv

(1 +u2+v2)2, c 1 +u2−v2

(1 +u2+v2)2, c −2v (1 +u2+v2)2

et

E=kguk2= c2(1 +u2+v2)2

(1 +u2+v2)4 = c2 (1 +u2+v2)2, F = 0, et G=kgvk2= c2

(1 +u2+v2)2. D’o`uIg2(u, v)Idavecλ(u, v) =1+uc2+v2.

ii) On aEG−F24 et la fonctionλne s’annule jamais. Ainsig est r´eguli`ere.

iii) Par d´efinition de la premi`ere forme fondamentaleIg deg on a Ig(W1, W2) =

dgp(W1), dgp(W2) En particulier

kdgp(W1)k= q

Ig(W1, W1) et kdgp(W1)k= q

Ig(W1, W1).

(4)

Or d’apr`es le calcul effectu´e en i) on a

Ig(W1, W2) =λ(p)2

W1, W2 d’o`u

dgp(W1), dgp(W2)

kdgp(W1)kkdgp(W2)k = λ(p)2 W1, W2

λ(p)kW1kλ(p)kW2k =

W1, W2

kW1kkW2k.

5) i) On note Ω le point de coordonn´ ees (0, 0,

2c

). Montrer que pour tout (u, v) on a

k −−−−−→

Ωg(u, v)k = c 2 .

ii) Que peut-on dire du support g( R

2

) ? En d´ eduire la courbure de Gauss K et la courbure moyenne H de g.

R´ep.– i) On a k−−−−−→

Ωg(u, v)k2 =

cu 1 +u2+v2

2 +

cv 1 +u2+v2

2 +

c−c2(1 +u2+v2) 1 +u2+v2

2

= c2u2+c2v2+c2+c42(1 +u2+v2)2−c2(1 +u2+v2) (1 +u2+v2)2

= c2 4

ii) Ainsi l’image g(P) est incluse dans une sph`ere de centre Ω et de rayon 2c. La courbure de Gauss de g est donc constante ´egale `a c42 et la courbure moyenneH constante ´egale `a 2c.

6) Soit γ : R → R

2

la courbe de la question 3) t 7−→ ( √

ce

αt

cos t, √

ce

αt

sin t)

Pour tout u ∈ [0, 2π[, on consid` ere la courbe σ

u

: R

+

−→ R

2

donn´ ee par

t 7→ (t cos u, t sin u).

i) On note R

u

le support de σ

u

. Quelle est la nature de R

u

? ii) Soit

T = {(t

1

, t

2

, u) ∈ R × R

+

× [0, 2π[ | ∃k ∈ Z , t

1

= u + 2kπ, t

2

= √ ce

αt1

}.

Montrer que γ(t

1

) = σ

u

(t

2

) ⇐⇒ (t

1

, t

2

, u) ∈ T . iii) Montrer que

γ0(t1)

0(t1)k

, σ

u0

(t

2

)

ne d´ epend pas du triplet (t

1

, t

2

, u) ∈ T . iv) Que vaut le cosinus de l’angle entre (g ◦ γ)

0

(t

1

) et (g ◦ σ

u

)

0

(t

2

) pour (t

1

, t

2

, u) ∈ T . Justifier.

R´ep.– i)Ruest un rayon issu de O= (0,0) et de direction (cosu,sinu).

ii) On a

γ(t1) =√

ceαt1(cost1,sint1) et σu(t2) =t2(cosu,sinu).

(5)

D’o`uγ(t1) =σu(t2) ⇐⇒ (t1, t2, u)∈ T. iii) On a

γ0(t) =√

ceαt(αcost−sint, αsint+ cost) d’o`u

γ0(t)

0(t)k = 1

√1 +α2(αcost−sint, αsint+ cost) Puis

σ0u(t) = (cosu,sinu) et

h γ0(t1)

0(t1)k, σu0(t2)i = 1

√1 +α2(α(cost1cosu+ sint1sinu)−sint1cosu+ sinucost1)

= 1

√1 +α2(α(cos(t1−u) + sin(u−t1))

= α

√1 +α2 cart1=u+ 2kπ.

iv) Le cosinus de l’angle entre (g◦γ)0(t1) et (g◦σu)0(t2) est donn´e par (g◦γ)0(t1)

k(g◦γ)0(t1)k, (g◦σu)0(t2) k(g◦σu)0(t2)k

.

Or

(g◦γ)0(t1)

k(g◦γ)0(t1)k, (g◦σu)0(t2) k(g◦σu)0(t2)k

= dg(γ0(t1))

kdg(γ0(t1))k, dg(σu0(t2)) kdg(σu0(t2))k

= γ0(t1)

0(t1)k, σ0u(t2) kσ0u(t2)k

d’apr`es la question 4 iii). Puisquekσ0u(t2)k= 1, on obtient (g◦γ)0(t1)

k(g◦γ)0(t1)k, (g◦σu)0(t2) k(g◦σu)0(t2)k

= γ0(t1)

0(t1)k, σ0u(t2)

= α

√ 1 +α2.

Troisi` eme partie : ´ energie de Willmore.– Soient 0 < b < a.

On consid` ere la param´ etrisation

f : [0, 2π] × [0, 2π] −→ R

3

(u, v) 7−→ ((a + b cos u) cos v, (a + b cos u) sin v, b sin u) et on note T (a, b) son support.

7) i) Soit R

θ

la rotation d’angle θ par rapport ` a l’axe (Oz). Montrer que le support T (a, b) est stable par R

θ

i. e. R

θ

(T (a, b)) ⊂ T (a, b).

ii) Faire un dessin du support T (a, b).

R´ep.– Soit

Rθ=

cosθ −sinθ 0 sinθ cosθ 0

0 0 1

(6)

On v´erifie par un calcul direct que

Rθ(f(u, v)) =f(u, v+θ) ainsiS est stable parRθ

8) On note (e

1

, e

2

, e

3

) la base canonique de R

3

. Pour tout θ ∈ [0, π[, on note e

θ

le vecteur e

θ

= cos θ e

1

+ sin θ e

2

. On consid` ere le plan Π

θ

passant par l’origine et engendr´ e par (e

θ

, e

3

).

i) Montrer que (Oz) ∩ T (a, b) = ∅.

ii) Montrer que T (a, b) ∩ Π

θ

est l’union de deux cercles sym´ etriques par rapport ` a la droite (Oz).

R´ep.– i) Notonsf = (f1, f2, f3) les coordonn´ees def. On a

f(u, v)∈(Oz) ⇐⇒ f1(u, v) =f2(u, v) = 0 ⇐⇒ f12+f22= 0 ⇐⇒ (a+bcosu)2= 0 Cette derni`ere ´equation n’a pas de solution cara > b >0.

ii) L’´ecriture

f(u, θ) = (a+bcosu)eθ+bsinu e3⊂Πθ et

f(u, θ+π) =−(a+bcosu)eθ+bsinu e3⊂Πθ

montre que les supports des courbes

u7−→f(u, θ) et u7−→f(u, θ+π)

sont dans Πθ∩T(a, b). D’apr`es l’expression analytique de ces deux courbes, ces sup- ports sont deux cercles sym´etriques par rapport `a la droite (Oz). Tout autre point f(u, v) se trouve dans un plan Πvo`uv6=θetv6=θ+π,et comme Πv∩Πθ= (Oz) l’intersection Πθ∩T(a, b) ne contient pasf(u, v).

9) i) Montrer que l’´ el´ ement d’aire de f vaut dS = b(a + b cos u)dudv.

ii) En d´ eduire que f est r´ eguli` ere.

iii) D´ eterminer l’aire de f .

R´ep.– i) Un calcul direct montre que

E=b2, F = 0, G= (a+bcosu)2 d’o`u

dS=p

EG−F2dudv=|b(a+bcosu)|dudv.

Puisquea > b >0 le signe deb(a+bcosu) est positif et dS=b(a+bcosu)dudv.

ii) D’apr`es le cours, on sait que

kfu∧fvk=p

EG−F2

(7)

doncf est r´eguli`ere en (u, v) si et seulement sip

(EG−F2)(u, v)>0, ce qui est le cas ici carp

(EG−F2) =b(a+bcosu) eta > b >0.

iii) On a

Aire(f) = Z

[0,2π]×[0,2π]

b(a+bcosu)dudv= 4abπ2.

10) i) Sachant que la matrice dans la base (f

u

, f

v

) de l’op´ erateur de Weingarten de f est donn´ ee par

A =

 1

b 0

0 cos u a + b cos u

montrer que

H

2

dS =

cos u + a

2

4b(a + b cos u)

dudv o` u H est la courbure moyenne de f.

ii) En d´ eduire que Z

T(a,b)

H

2

dS = π

2

a

2

b √

a

2

− b

2

.

Cette int´ egrale s’appelle l’´ energie de Willmore de T (a, b). On admettra pour le calcul que l’on a pour tout µ > 1 :

Z

π 0

1

µ + cos u du = π p µ

2

− 1 . iii) Montrer que pour tout λ > 1, on a

λ

2

√ λ

2

− 1 ≥ 2 et en d´ eduire que

Z

T(a,b)

H

2

dS ≥ 2π

2

avec ´ egalit´ e si et seulement si a/b = √

2.

R´ep.– i) On a H =1

2tr A=1 2

1

b + cosu a+bcosu

= a+ 2bcosu 2b(a+bcosu)

(8)

d’o`u

H2dS = (a+ 2bcosu)2

4b2(a+bcosu)2b(a+bcosu)dudv

= (a+ 2bcosu)2 4b(a+bcosu)dudv

= ((2a+ 2bcosu)−a)2 4b(a+bcosu) dudv

= 4(a+bcosu)2−4a(a+bcosu) +a2 4b(a+bcosu) dudv

= 1

b(a+bcosu)−a

b + a2

4b(a+bcosu)

dudv

=

cosu+ a2 4b(a+bcosu)

dudv

ii) On a Z

T(a,b)

H2dS = Z

[0,2π]×[0,2π]

cosu+ a2 4b(a+bcosu)

dudv

= 2π Z

0

cosu+ a2 4b(a+bcosu)

du

= 2π Z

0

a2

4b(a+bcosu)du

= 4π Z π

0

a2

4b(a+bcosu)du

= πa2 b2

Z π 0

1

a

b + cosudu

= π2a2 b2

qa2 b2 −1

= π2a2 b√

a2−b2 iii) On a

λ2

λ2−1 ≥2 ⇐⇒ λ4

λ2−1 ≥4 ⇐⇒ λ4≥4λ2−4 ⇐⇒ (λ2−2)2≥0.

D’o`u l’in´egalit´e demand´ee. Notons que l’´egalit´e a lieu si et seulement siλ=√ 2.En posantλ=a/bon constate que

Z

T(a,b)

H2dS=π2 λ2

√λ2−1 ≥2π2 avec ´egalit´e si et seulement sia/b=√

2.

11) On consid` ere la surface param´ etr´ ee Inv ◦ f.

i) Montrer, en utilisant la question 2, que le support de Inv ◦ f est un

tore T (a

, b

) et d´ eterminer a

et b

.

(9)

ii) Montrer que Z

T(a,b)

H

2

dS = Z

T(a,b)

H

2

dS.

R´ep.– i) On d´eduit imm´ediatement des questions 2) et 8) que le support de Inv◦f est un toreT(a, b) avec

a= ca

a2−b2 et b= cb a2−b2. ii) D’apr`es 10 ii) on a

Z

T(a,b)

H2dS= π2(a)2 bp

(a)2−(b)2 En rempla¸cant par les valeurs trouv´ees pr´ec´edemment on trouve

π2(a)2 bp

(a)2−(b)2 = π2a2 b√

a2−b2 d’o`u l’´egalit´e demand´ee.

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