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Premi` ere partie

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Academic year: 2022

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Texte intégral

(1)

Ecole Polytechnique ´ Math´ ematiques II MP 2007

Premi` ere partie

1. Soit X

i

= Vect(x

i

) alors X

i

= E

A

(a

i

) sous-espace propre de A relativement `a la valeur propre a

i

.

Si B commute avec A alors les sous-espaces propres de A sont stables par B. On a donc B(X

i

) ⊂ X

i

ce qui s’´ecrit B(x

i

) = b

i

x

i

ce qui est ´equivalent au fait que la matrice de B dans la base (x

1

, . . . , x

n

) est diagonale.

2. a) Soit λ une valeur propre de B (existe car X est un C -espace vectoriel) : le sous- espace propre Ker(B − λ Id

X

) est non nul et stable par A

1

, . . . , A

p

donc c’est X, ce qui implique B = λ Id

X

.

Remarque : cette propri´et´e est fausse dans le cas d’un espace vectoriel r´eel. Par exemple dans R

2

les seuls sous-espaces stables par l’endomorphisme A : (x, y) 7→

(−y, x) (quart de tour) sont {0} et R

2

pourtant A, qui commute avec lui-mˆeme, n’est pas un multiple de l’identit´e.

b) Non. Soient x

1

, x

2

deux vecteurs de C

2

, A

1

de matrice

1 0 0 0

dans Vect(x

1

, x

2

),

A

2

de matrice

0 1 0 0

. Si B de matrice

a b c d

commute avec A

1

alors b = c = 0, et si B commute avec A

2

alors a = d. Or Vect(x

1

) est stable par A

1

et par A

2

. Conclusion : on a bien trouv´e deux endomorphismes A

1

et A

2

tel que tout endomor- phisme B commutant avec A

1

et A

2

est un multiple scalaire de l’identit´e et pourtant il existe un sous-espace stable par A

1

et A

2

diff´erent de {0} et X.

Deuxi` eme partie

3. On pose x

n+1

= 0 d’o` u K

0

F

0

x

p

= K

0

x

p+1

= q

n+1−2p−2

x

p+1

et F

0

K

0

x

p

= F

0

q

n+1−2p

x

p

= q

n+1−2p

x

p+1

d’o` u K

0

F

0

− q

−2

F

0

K

0

= 0 par calcul sur la base (x

1

, . . . , x

n

).

4. Clairement, pour 1

6

k

6

n, le sous-espace X

k

= Vect(x

k

, . . . , x

n

) est stable par F

0

, de mˆeme que X

n+1

= {0}. Montrons que ce sont les seuls :

Soit Y 6= {0} un sous-espace stable par F

0

et x = P

n i=k

λ

i

x

i

un vecteur de Y o` u λ

k

6= 0.

F

0n−k

x = λ

k

x

n

donc x

n

∈ Y . Par une r´ecurrence descendante, on obtient x

j

∈ Y pour j ∈ [[k, n]]. On a ainsi X

k

⊂ Y .

On note P = {k ∈ [[1, n]] | X

k

⊂ Y }, P est un sous-ensemble non vide de N , il poss`ede un plus petit ´el´ement k

0

. Tout vecteur de Y est combinaison lin´eaire des (x

k0

, . . . , x

n

) donc Y ⊂ X

k0

et comme on a l’inclusion dans l’autre sens, on peut conclure que Y = X

k0

. Conclusion : les seuls sous-espaces stables par F

0

sont les X

k

.

Les sous-espaces stables par F

0

et K

0

sont aussi les X

k

, 1

6

k

6

n + 1 car ces derniers sont manifestement stables par K

0

.

5. On pose l`a aussi x

0

= 0.

On a d’une part

K

0

E

0

x

p

= (q − q

−1

)

−2

(q

p−1

− q

1−p

)(q

n+1−p

− q

p−n−1

)K

0

x

p−1

= (q − q

−1

)

−2

(q

p−1

− q

1−p

)(q

n+1−p

− q

p−n−1

)q

n+1−2p+2

x

p−1

, d’autre part

E

0

K

0

x

p

= q

n+1−2p

E

0

x

p

= q

n+1−2p

(q − q

−1

)

−2

(q

p−1

− q

1−p

)(q

n+1−p

− q

p−n−1

)x

p−1

. Conclusion : on trouve K

0

E

0

− q

2

E

0

K

0

= 0.

1

(2)

2

6. V´erification facile par calcul sur la base (x

1

, . . . , x

n

) :

• Si p = n alors E

0

F

0

x

n

= 0 et F

0

E

0

x

n

= (q−q

−1

)

−1

(q

n−1

−q

1−n

)x

n

et K

0

x

n

−K

0−1

x

n

= (q

1−n

− q

n−1

)x

n

d’o` u l’´egalit´e.

• Si p = 1 alors F

0

E

0

x

1

= 0 et E

0

F

0

x

1

= E

0

x

2

= (q − q

−1

)

−1

(q

n−1

− q

1−n

)x

1

et K

0

x

1

− K

0−1

x

1

= (q

n−1

− q

1−n

)x

1

, ´egalit´e aussi dans ce cas,

• si p ∈ [[2, n − 1]] (en supposant n > 3) alors E

0

F

0

x

p

− F

0

E

0

x

p

= (q − q

−1

)

−2

(q

p

− q

−p

)(q

n−p

− q

p−n

)x

p

− (q − q

−1

)

−2

(q

p−1

− q

1−p

)(q

n+1−p

− q

p−n−1

)x

p

= (q − q

−1

)

−2

q

n

− q

−n

− q

2p−n

+ q

n−2p

− q

n

− q

−n

− q

2p−n−2

+ q

n+2−2p

x

p

= (q − q

−1

)

−2

(q

n−2p

− q

2p−n

+ q

2p−n−2

− q

n+2−2p

)x

p

. Puis K

0

x

p

− K

0−1

x

p

= (q

n+1−2p

− q

2p−n−1

)x

p

et comme

(q

n+1−2p

− q

2p−n−1

)(q − q

−1

) = q

n−2p

− q

2p−n

+ q

2p−n−2

− q

n+2−2p

on peut l`a encore conclure `a l’´egalit´e.

Conclusion : on a bien E

0

F

0

− F

0

E

0

= (q − q

−1

)(K

0

− K

0−1

).

Remarque : les calculs que l’on a fait dans le cas g´en´eral sont aussi valables lorsque p = 1 ou p = n.

7. Les sous-espaces stables par E

0

se trouvent par le mˆeme argument que celui utilis´e pour chercher les sous-espaces stables par F

0

, il suffit de poser x

p

= x

n−p

. On obtient alors les sous-espaces X

k

= Vect(x

1

, . . . , x

k

).

Seuls X

1

= X et X

n+1

= {0} conviennent alors.

Troisi` eme partie

8. Soit x ∈ X

λ

alors KEx = q

2

EKx = q

2

λEx soit Ex ∈ X

q2λ

ce qui donne la premi`ere inclusion.

Soit y ∈ Y

λ

, EKy = q

−2

KEy = q

−2

λKy donc K (Y

λ

) ⊂ Y

q−2λ

.

9. Si λ 6= 0 alors raisonnons par l’absurde en supposant que Y

λ

6= {0}. On a alors les inclusions suivantes

K(Y

λ

) ⊂ Y

q−2λ

, K(Y

q−2λ

) ⊂ Y

q−4λ

, . . . , K (Y

q−2pλ

) ⊂ Y

q−2(p+1)λ

, . . .

Comme K est inversible, aucun des espaces Y

q−2pλ

n’est nul. Alors il existerait une infinit´e de complexes µ, de la forme q

−2k

λ, valeurs propres de E ; c’est impossible.

10. On vient de voir que 0 est l’unique valeur propre ´eventuelle de E, donc le polynˆome caract´eristique de E ne peut ˆetre que (−t)

n

, et, d’apr`es le th´eor`eme de Cayley-Hamilton, on a E

n

= 0.

11. Il suffit de prendre un vecteur propre de E

|KerE

. Il y en a car on est dans C et Ker E 6=

{0} vu la question pr´ec´edente (n 6= 0 car E 6= 0).

12. a) On a vu `a la question 11 qu’il existait un vecteur x de E, vecteur propre de K. Il suffit donc de prendre pour x

01

un vecteur non nul et proportionnel `a x.

b) E

2

= 0 donc Im E ⊂ Ker E = Vect(x

01

). Ainsi il existe µ ∈ C tel que Ex

02

= µx

01

et µ 6= 0 car x

02

∈ / Vect(x

01

) = Ker E.

c) (x

1

, x

02

) est une base de X donc il existe β, γ ∈ C tels que Kx

02

= βx

1

+ γx

02

. On a

alors KEx

02

= Kx

1

= λx

1

et q

2

EKx

02

= q

2

E(βx

1

+ γx

02

) = q

2

γx

1

d’o` u γ = q

−2

λ.

(3)

3

d) α = βq

2

λ(1 − q

2

) convient (le d´enominateur est non nul car q

2

6= 1 et λ ∈ Sp(K) ⊂ C

d’apr`es ii)).

Quatri` eme partie 13. V´erification par r´ecurrence sur m en ´ecrivant

EF

m+1

− F

m+1

E = (EF

m

− F

m

E)F + F

m

(EF − F E)

• Si m = 1, c’est bon.

• On suppose donc la propri´et´e vraie `a l’ordre m alors EF

m+1

− F

m+1

E = (EF

m

− F

m

E)F + F

m

(EF − F E)

= (q − q

−1

)

−2

(q

m

− q

−m

)F

m−1

(q

1−m

KF − q

m−1

F K)

+ F

m

(q − q

−1

)

−1

(K − K

−1

)

= (q − q

−1

)

−2

(q

m

− q

−m

)F

m−1

(q

−1−m

F K − q

m+1

F K

−1

)

+(q − q

−1

)F

m

(K − K

−1

)

= (q − q

−1

)

−2

F

m

(q

−1

− q

−1−2m

+ q − q

−1

)K + (−q

2m+1

+ q − q + q

−1

)K

−1

= (q − q

−1

)

−2

F

m

(q

m+1

− q

−m−1

)(q

−m

K − q

m

K

−1

) ce qui ach`eve la r´ecurrence.

14. Remarque : On a E 6= 0 sans quoi K − K

−1

= (q − q

−1

)(EF − F E) serait nul ce qui contredirait i). Les r´esultats de la partie III sont donc applicables, en particulier E est nilpotent et Ker E est un sous-espace non nul stable par K. Il en r´esulte qu’il existe ν

1

, vecteur de Ker E propre pour K.

On a alors par r´ecurrence imm´ediate KF

m−1

= q

−2(m−1)

F

m−1

K d’o` u Kν

m

= λq

2−2m

ν

m

.

15. Cons´equence de deux questions pr´ec´edentes : on remarque que λ valeur propre de K ne peut ˆetre nulle car K est inversible puis on utilise la question 13 en rempla¸cant m par m − 1 d’o` u

EF

m−1

ν

1

− F

m−1

1

| {z }

=0

= (q − q

−1

)

−2

(q

m−1

− q

1−m

)F

m−2

(q

2−m

1

− q

m−2

K

−1

ν

1

| {z }

=(q2−mλ−qm−2λ−11

)

= (q − q

−1

)

−2

(q

m−1

− q

1−m

)(q

2−m

λ − q

m−2

λ

−1

m−1

.

16. a) Ce sont des vecteurs propres pour K associ´es `a des valeurs propres distinctes.

b) On est en dimension finie, donc il existe m

0

maximal tel que (ν

1

, . . . , ν

m0

) soit libre, et m

0 >

1 puisque ν

1

6= 0. le vecteur suivant, ν

m0+1

, est combinaison lin´eaire de ν

1

, . . . , ν

m0

par choix de m

0

, et il est nul d’apr`es 16a). Les vecteurs suivants le sont aussi puisque ce sont des it´er´es de F sur ν

m0+1

.

c) Vect(ν

1

, . . . , ν

m0

) est non nul, stable par K, E d’apr`es 14) et 15), et aussi stable par F par construction des ν

k

et par le fait que F ν

m0

= 0. D’apr`es v), cet espace est ´egal `a X et en particulier sa dimension, m

0

, est ´egale `a n.

d) Car Eν

n+1

= Eν

m0+1

= 0 = (q − q

−1

)

−2

(q

n

− q

−n

)(q

1−n

λ − q

n−1

λ

−1

n

, et le seul facteur pouvant ˆetre nul est q

1−n

λ − q

n−1

λ

−1

.

17. Pour λ = q

n−1

on retrouve les propri´et´es d´efinissant K

0

, E

0

, F

0

au II. Pour λ = −q

n−1

, le

triplet (−K, E, −F ), associ´e `a la base (ν

1

, −ν

2

, ν

3

, . . . , (−1)

n−1

ν

n

) satisfait `a ces mˆemes

propri´et´es.

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