N OUVELLES ANNALES DE MATHÉMATIQUES
Question d’examen (voir 2e série, t. XIV, p. 227)
Nouvelles annales de mathématiques 2
esérie, tome 14 (1875), p. 370-371
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QUESTION D'EXAMEN
(Toir 2* série, t. XIV, p. 227I).
Dans l'intégrale / T—I ^a fonction reste finie
& Jo l oSz loZz
pour les valeurs de z comprises entre zéro et i , mais devient infinie pour z = i . Dans ce cas, si Ton désigne par e une quantité positive, 1 integrale j p y - est, par
X
I—6 falogz ^, quands tend vers zéro.
Faisons dans cette intégrale les deux substitutions z = j :m, z = an, la limite inférieure restera la même;
mais /a limite supérieure changera, et Ton aura, en toute rigueur,
_
Soit /n > w, il en résultera ^ i — e > ^ 1 — e , et Téqua- tion
X
log^: Jo log*£ r"-1 d.r. — opourra s'écrire
X
y/1 — e yjn—i / * Vl—s xm~l f*vl—s .rM~'_ dx -\- I dx — I dx =. O,
l°i>«r J»r.—: '%r<r «/o l oöf < r OU
'l — c ~m—
dx = I <tx.
J i
( 37« )
L'intégrale du second membre rentre dans la caté- gorie de celles que Cauchy a appelées intégrales défi- nies singulières, et sa valeur est, d'après la règle qu'il a donnée,
£ étant compris entre ^i — e et yi — s. Les deux mem- bres, étant égaux quel que soit g, auront des limites égales, s tendant vers zéro; £ tend alors vers i, et la règle de L'Hôpital doune
i m
log —
pour la valeur du second membre, qui ne se réduit à zéro
que si m = n, CH. B.
Note. — MM. de Virieu, Moret-Blanc et Pellet expliquent à très-peu de chose près le paralogisme de la même manière. Quant au calcul de M. Allaretti, MM. Laisant et Küss font observer qu'il renferme des er- reurs manifestes qui interdisent toute conclusion.