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Correction du devoir surveillé 2

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Academic year: 2022

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Texte intégral

(1)

Correction du devoir surveillé 2

Exercice 1 — Trois petites sommes et c’est parti !

1. Appliquons la relation de Chasles afin de pouvoir ensuite utiliser la formule de binôme de Newton :

n2

X

k=1

n2 k

5k=

" n2

X

k=0

n2 k

5k

#

− n2

0

50

=

" n2

X

k=0

n2 k

5k1n2−k

#

−1

= (5 + 1)n2 −1 d’après la formule du binôme de Newton

= 6n2 −1. 2. Remarquons tout d’abord que

n

X

k=1

2k3

=

n

X

k=1

23k

=

n

X

k=1

8k. Or

n

X

k=1

8k est la somme desn premiers termes de la suite géométrique de premier terme 81 = 8 et de raison 8. La raison étant différente de 1, il s’ensuit que :

n

X

k=1

2k3

= 8× 1−8n

1−8 = 8(8n−1)

7 .

3. Appelons Sn la somme double

n

X

i=1 n

X

j=i

i(i+ 1) j(j+ 1).

On peut calculer la somme Sn de deux manières différentes.

Par télescopage Sn=

n

X

i=1 n

X

j=i

i(i+ 1) j(j + 1)

=

n

X

i=1

"

i(i+ 1)

n

X

j=i

1 j(j+ 1)

#

par linéarité, car i(i+ 1) ne dépend pas de j

=

n

X

i=1

"

i(i+ 1)

n

X

j=i

1 j − 1

j + 1 #

=

n

X

i=1

i(i+ 1) 1

i − 1 n+ 1

par télescopage

Lycée Pierre-Gilles de Gennes 1 Adriane Kaïchouh

(2)

Par linéarité de la somme, on obtient alors que Sn =

n

X

i=1

i(i+ 1) i

!

n

X

i=1

i(i+ 1) n+ 1

!

=

n

X

i=1

(i+ 1)

!

− 1 n+ 1

n

X

i=1

(i2+i) encore par linéarité de la somme

=

n

X

i=1

i

! +

n

X

i=1

1

!

− 1 n+ 1

" n X

i=1

i2

! +

n

X

i=1

i

!#

= n(n+ 1)

2 +n− 1 n+ 1

n(n+ 1)(2n+ 1)

6 +n(n+ 1) 2

= n

2(n+ 1 + 2)−

n(2n+ 1)

6 +n

2

= n

2(n+ 3)− n

6(2n+ 1 + 3)

= n

6(3n+ 9−2n−4)

= n(n+ 5)

6 .

Par interversion des sommes Sn =

n

X

i=1 n

X

j=i

i(i+ 1) j(j+ 1)

= X

16i6j6n

i(i+ 1) j(j + 1)

=

n

X

j=1 j

X

i=1

i(i+ 1) j(j+ 1)

=

n

X

j=1

"

1 j(j+ 1)

j

X

i=1

i(i+ 1)

#

=

n

X

j=1

"

1 j(j+ 1)

j

X

i=1

(i2+i)

#

=

n

X

j=1

1 j(j + 1)

" j X

i=1

i2

! +

j

X

i=1

i

!#!

=

n

X

j=1

1 j(j + 1)

j(j+ 1)(2j+ 1)

6 + j(j+ 1) 2

(3)

Après simplification, on obtient que Sn=

n

X

j=1

2j+ 1 6 + 1

2

=

n

X

j=1

1 3j+2

3

= 1

3

n

X

j=1

j

!

+ 2

3

n

X

j=1

1

!

par linéarité de la somme

= 1

3× n(n+ 1)

2 +2

3n

= n

6(n+ 1 + 4)

= n(n+ 5)

6 .

Exercice 2 — Parties d’une union

1. Montrons queP(E)∪ P(F)⊆ P(E∪F):

montrons que pour tout ensemble A∈ P(E)∪ P(F), A∈ P(E∪F). Soit A ∈ P(E)∪ P(F).

Montrons queA ∈ P(E∪F), c’est-à-dire montrons queA est inclus dansE∪F. Comme A∈ P(E)∪ P(F), on a A∈ P(E) ou A∈ P(F).

Procédons alors par disjonction de cas.

Premier cas : A∈ P(E). CommeA∈ P(E), on a A⊆E. Or E ⊆E∪F, donc on a :

A⊆E ⊆E∪F, donc A⊆E∪F .

Second cas :A ∈ P(F).

CommeA∈ P(F), on aA ⊆F. Or F ⊆E∪F, donc on a :

A ⊆F ⊆E∪F, donc A⊆E∪F .

Dans tous les cas, on a bien A⊆E∪F, donc A∈ P(E∪F). Ainsi, on a bien l’inclusion P(E)∪ P(F)⊆ P(E∪F).

(4)

2. Montrons que l’inclusion réciproqueP(E∪F)⊆ P(E)∪ P(F)n’est pas toujours vraie, en exhibant un exemple d’ensembles E etF pour lesquels elle est fausse.

Considérons les ensembles suivants :

(E ={`} F ={d}.

Alors E∪F ={`;d}.

• L’ensembleE∪F est inclus dans lui-même, donc E∪F ∈ P(E∪F).

• Cependant, montrons que l’ensembleE∪F n’appartient pas àP(E)∪ P(F).

? L’élément d appartient à E∪F, mais n’appartient pas à E.

Donc E∪F n’est pas inclus dans E, c’est-à-dire que E∪F 6∈ P(E).

? L’élément ` appartient à E∪F, mais n’appartient pas à F.

Donc E∪F n’est pas inclus dans F, c’est-à-dire que E∪F 6∈ P(F). Ainsi, E∪F 6∈ P(E)∪ P(F).

Finalement, comme E∪F ∈ P(E∪F) mais E∪F 6∈ P(E)∪ P(F), l’inclusion P(E∪F)⊆ P(E)∪ P(F) est fausse .

Exercice 3 — Parité d’une partie entière

1. Commençons par développer les expressions 2 +√ 3n

et 2−√ 3n

à l’aide de la formule du binôme de Newton :









2 +√ 3n

=√

3 + 2n

=

n

X

k=0

n k

2n−k

3k

2−√ 3n

=

−√

3 + 2n

=

n

X

k=0

n k

2n−k(−1)k√ 3k. En sommant ces deux expressions, on obtient alors :

Sn= 2 +√

3n

+ 2−√

3n

=

n

X

k=0

n k

2n−k

3k+

n

X

k=0

n k

2n−k(−1)k√ 3k

=

n

X

k=0

n k

2n−k

1 + (−1)k√ 3k

Remarquons que pour tout k ∈J0;nK, 1 + (−1)k=

(2 si k est pair 0 si k est impair.

(5)

Séparons alors dans la somme les termes d’indice pair de ceux d’indice impair : Sn= X

06k6n kpair

n k

2n−k

1 + (−1)k

| {z }

=2

√3k+ X

06k6n kimpair

n k

2n−k

1 + (−1)k

| {z }

=0

√3k

= X

06k6n kpair

n k

2n−k×2√ 3k+ 0

= 2 X

06k6n kpair

n k

2n−k

3k par linéarité de la somme

= 2 X

062j6n

n 2j

2n−2j√ 32j

= 2 X

062j6n

n 2j

2n−2j3j.

Or la somme X

062j6n

n 2j

2n−2j3j est une somme d’entiers, donc elle est entière.

Ainsi, le nombre Sn est un entier pair .

2. • Afin de trouver sa partie entière, encadrons le nombre 2 +√ 3n. Comme 2 +√

3n

=Sn− 2−√

3n, on commence par encadrer 2−√ 3n. On a 1<3<4, donc par stricte croissance la fonction racine carrée surR+, on obtient que 1<√

3<2, donc que 0<2−√

3<1.

Par croissance de la fonction x7−→xn surR+, il s’ensuit que 0< 2−√

3n

<1.

La multiplication par−1 étant strictement décroissante sur R, on obtient :

−1<− 2−√

3n

<0, donc

Sn−1< Sn− 2−√

3 n

< Sn, c’est-à-dire que

Sn−1< 2 +√ 3n

< Sn .

(6)

• D’après la question précédente, Sn est un entier, donc l’encadrement Sn−1<

2 +√ 3n

< Sn montre que

j

2 +√ 3nk

=Sn−1.

De plus, toujours d’après la question précédente, l’entier Sn est pair, donc Sn−1 est impair .

Finalement, la partie entière de 2 +√

3n est impaire . Exercice 4 — Image de l’exponentielle

Considérons la partie deR suivante :

A={ex|x∈R}

={y∈R| ∃x∈R, y =ex}.

1. La fonction Python suivante prend en arguments deux flottantsxety, et renvoie True si y=ex,False sinon.

import numpy as np # Pour la fonction exponentielle.

def egalite(x, y):

"""

Arguments d'entrée : deux flottants x et y.

Sortie : True si exp(x) vaut y, False sinon.

"""

return y == np.exp(x) # On retourne un booléen.

2. Montrons que la partieA admet une borne inférieure et une borne supérieure.

Pour cela, montrons que la partie A est bornée et non vide.

• Comme−14 appartient à R, le nombre e−14 appartient à A, donc la partie A est non vide .

• La fonction exponentielle est à valeurs strictement positives sur R, donc a fortiori surR : pour tout x∈R, on a ex >0.

Il s’ensuit que pour tout y∈A, on a y >0.

Ainsi, la partieA est minorée par 0.

• Montrons que la partie A est majorée par 1: montrons que pour tout y∈A, on a y61. Soit y∈A.

Alors il existex∈R tel que y=ex. Soit x un tel réel.

(7)

Commex∈R, on ax60.

Par croissance de la fonction exponentielle sur R, on obtient que ex 6 e0, donc quey 61.

Ainsi, la partieA est majorée par 1.

Finalement, comme la partieAest bornée et non vide, la propriété de la borne su- périeure assure que la partie A admet une borne supérieure et une borne inférieure . 3. • D’après la question précédente, le nombre 1est un majorant de la partieA.

Or 1 appartient à A car 1 =e0 et0∈ R, donc le majorant 1 est en fait le maximum de la partieA. Ainsi, on a :

sup(A) =max(A) = 1.

• Montrons que inf(A) = 0.

D’après la question précédente, 0est un minorant de A.

Montrons à présent que0est le plus grand minorant deA, c’est-à-dire mon- trons que

∀ε >0,∃y∈A, y <0 +ε.

Soit ε >0.

Montrons qu’il existe y∈A tel que y < ε.

Posons x=min

0;lnε 2

ety=ex .

Montrons que l’élémenty convient, c’est-à-dire que

(y∈A y < ε.

? D’une part, comme x=min

0;lnε 2

, on ax60, donc x∈R. Ainsi, y est bien un élément de A.

? D’autre part, comme x=min

0;lnε 2

, on a : x6lnε

2

.

Par croissance de la fonction exponentielle sur R, on obtient que ex 6 ε

2, c’est-à-dire que

y6 ε 2. Or ε est un réel strictement positif, donc ε

2 < ε. Il s’ensuit que y < ε.

Ainsi, l’élément y convient.

(8)

Finalement, 0est bien la borne inférieure de la partie A : inf(A) = 0.

• Enfin, montrons que la borne inférieure de A n’en est pas un minimum : montrons qu’elle n’appartient pas à A.

D’après la question précédente, tous les éléments de A sont strictement po- sitifs, donc0 n’appartient pas à A.

Ainsi, la partieA n’admet pas de minimum .

Remarque : l’ensembleA n’est autre que l’intervalle ]0; 1]. Démontrons-le par double inclusion.

⊆) D’après la question 2, on a : pour tout y∈A, 0< y 61.

Donc on a bien A⊆]0; 1].

⊇) Réciproquement, montrons que ]0; 1]⊆A.

Soit y∈]0; 1].

Montrons que y∈A,

c’est-à-dire qu’il existe x∈R tel que y=ex. Posonsx=ln(y).

Montrons que xconvient.

• Comme y∈]0; 1], on a en particulier y∈R+. Le nombre ln(y) est donc bien défini, puisque la fonction ln est définie sur R+.

Ainsi, le nombre x est bien défini.

• Comme y∈]0; 1], on a y61.

Par croissance de la fonction ln sur R+, il s’ensuit que ln(y) 6 ln(1), c’est-à-dire que x60.

Ainsi, le nombre x appartient à R.

• Enfin, comme x=ln(y), on a bien y=ln(x). Le nombrex convient, donc y appartient bien à A. Ainsi, on a bien ]0; 1]⊆A .

Finalement, on obtient bien que A = ]0; 1].

(9)

Problème — Binôme et polynôme

Partie I : Valeurs particulières Soit n un entier naturel non nul.

1. (a) Calculons Pn(0) :

Pn(0) =

n

Y

k=1

1 + 0

k

=

n

Y

k=1

1 = 1. (b) Calculons Pn(1) :

Pn(1) =

n

Y

k=1

1 + 1

k

=

n

Y

k=1

k+ 1 k

= n+ 1

1 par télescopage

= n+ 1 . (c) Calculons Pn(−n) :

Pn(−n) =

n

Y

k=1

1 + −n k

=

"n−1 Y

k=1

1 + −n k

#

×

1 + −n n

d’après la relation de Chasles

=

"n−1 Y

k=1

1 + −n k

#

×(1−1)

= 0. 2. Soitp un entier naturel.

Calculons Pn(p) :

Pn(p) =

n

Y

k=1

1 + p

k

=

n

Y

k=1

k+p k

= 1

n

Y

k=1

k

×

n

Y

k=1

(k+p).

(10)

Or, par définition de la factorielle,

n

Y

k=1

k =n!, donc on obtient que

Pn(p) = 1 n!

n

Y

k=1

(k+p).

Effectuons alors le changement d’indice j =k+p:





j =k+p

k parcourt J1;nK

j parcourra J1 +p;n+pK. On obtient alors que

Pn(p) = 1 n!

n+p

Y

j=1+p

j

= 1 n! ×

n+p

Y

j=1

j

p

Y

j=1

j

par la relation de Chasles

= 1

n! × (n+p)!

p! . D’où finalement

Pn(p) =

n+p p

.

Remarquons que par symétrie des coefficients binomiaux, on a également Pn(p) =

n+p n

.

Partie II : Deux jolies identités 3. Soitp un entier naturel non nul fixé.

Pour tout n ∈N, appelons H(n) la proposition suivante :

n

X

k=0

Pp(k) =

n+p+ 1 n

.

Montrons alors, par récurrence (sur n) que pour toutn ∈N, la propositionH(n) est vraie.

(11)

Initialisation

Montrons que la propositionH(0) est vraie.

D’une part, d’après la question 1.a), on a :

0

X

k=0

Pp(k) =Pp(0) = 1.

D’autre part, on a :

0 +p+ 1 0

= 1, donc on a bien

0

X

k=0

Pp(k) =

0 +p+ 1 0

,

donc la proposition H(0) est vraie .

Hérédité Soit n∈N.

Supposons que la proposition H(n) soit vraie. Montrons que la proposition H(n+ 1) est vraie.

D’après la relation de Chasles, on a :

n+1

X

k=0

Pp(k) =

" n X

k=0

Pp(k)

#

+Pp(n+ 1)

=

n+p+ 1 n

+Pp(n+ 1) par hypothèse de récurrence

=

n+p+ 1 n

+

(n+ 1) +p n+ 1

d’après la question 2

=

(n+p+ 1) + 1 n+ 1

d’après la relation de Pascal

=

(n+ 1) +p+ 1 n+ 1

,

donc la proposition H(n+ 1) est vraie .

Conclusion

Pour tout n∈N, la propositionH(n)est vraie : pour tout n ∈N,

n

X

k=0

Pp(k) =

n+p+ 1 n

.

(12)

4. Soient n un entier naturel non nul etx un réel non nul.

Montrons que

Pn(x) = x+n

x Pn(x−1).

On a :

Pn(x) =

n

Y

k=1

1 + x

k

=

n

Y

k=1

k+x k

= 1

n

Y

k=1

k

×

n

Y

k=1

(k+x).

Effectuons alors le changement d’indice j =k+ 1dans le produit au numérateur (pour faire sortir du x−1) :









j =k+ 1 k =j−1

k parcourt J1;nK j parcourt J2;n+ 1K. On obtient alors :

Pn(x) = 1

n

Y

k=1

k

×

n+1

Y

j=2

(j−1 +x)

= 1

n

Y

k=1

k

×

n+1

Y

j=2

[j+ (x−1)]

= 1

n

Y

k=1

k

×

n

Y

j=1

[j+ (x−1)]

!

× n+ 1 + (x−1)

1 + (x−1) par la relation de Chasles

= 1

n

Y

k=1

k

×

n

Y

j=k

[k+ (x−1)]

!

×x+n x ,

après renommage de l’indice de sommation (qui est muet).

(13)

En regroupant les deux produits en un seul, on obtient finalement que Pn(x) = x+n

x

n

Y

k=1

k+ (x−1) k

= x+n x

n

Y

k=1

1 + x−1 k

= x+n

x Pn(x−1). Partie III : Un produit au passage 5. Soitn ∈N.

(a) Exprimons le produit

n

Y

k=1

(n+k)en fonction de Pn :

n

Y

k=1

(n+k) =

n

Y

k=1

k

!

×

n

Y

k=1

(n+k)

n

Y

k=1

k

=n!

n

Y

k=1

n+k k

=n!

n

Y

k=1

1 + n

k

= n!Pn(n). (b) D’après la question 2, on a :

Pn(n) =

n+n n

= 2n

n

, donc, d’après la question précédente donne que

n

Y

k=1

(n+k) = n!Pn(n)

=n!

2n n

=n!(2n)!

n!n!

= (2n)!

n! .

(14)

6. Pour toutn ∈N, notonsH(n) la proposition suivante :

n

Y

k=1

(n+k) = 2n

n

Y

k=1

(2k−1).

Montrons par récurrence que pour tout n∈N, la proposition H(n) est vraie.

Initialisation

Montrons que H(1) est vraie.

D’une part, on a :

1

Y

k=1

(1 +k) = (1 + 1) = 2, et d’autre part, on a :

21

1

Y

k=1

(2k−1) = 2(2×1−1) = 2.

Donc on a bien :

1

Y

k=1

(1 +k) = 21

1

Y

k=1

(2k−1), et la propositionH(1) est donc vraie .

Hérédité Soit n∈N.

Supposons que la proposition H(n) soit vraie.

Montrons que la propositionH(n+ 1) est vraie.

Calculons alors le produitn+1Y

k=1

(n+ 1 +k).

Pour cela, commençons par effectuer le changement d’indicej = 1 +k dans le produit :





j = 1 +k

k parcourt J1;n+ 1K j parcourt J2;n+ 2K. On obtient alors que

n+1

Y

k=1

(n+ 1 +k) =

n+2

Y

j=2

(n+j),

(15)

donc en appliquant la relation de Chasles, on obtient :

n+1

Y

k=1

(n+ 1 +k) =

" n Y

j=1

(n+j)

#

× [n+ (n+ 1)][n+ (n+ 2)]

n+ 1

=

" n Y

j=1

(n+j)

#

× (2n+ 1)(2n+ 2) n+ 1

=

" n Y

k=1

(n+k)

#

×2(2n+ 1) car l’indice de sommation est muet

=

"

2n

n

Y

k=1

(2k−1)

#

×2(2n+ 1) d’après l’hypothèse de récurrence

= 2n+1

" n Y

k=1

(2k−1)

#

×[2(n+ 1)−1]

= 2n+1

n+1

Y

k=1

(2k−1) par la relation de Chasles.

Ainsi, la proposition H(n+ 1) est vraie .

Conclusion

Pour tout n∈N, la proposition H(n)est vraie : pour tout n∈N,

n

Y

k=1

(n+k) = 2n

n

Y

k=1

(2k−1).

Remarque : les résultats des questions 5 et 6 permettent de retrouver le résultat de l’exercice 5 du TD2.

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