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INTER-MEMO g Fiches de synthèse illustrées CHIRURGIE MAXILLO-FACIALE

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(1)

INTER-MEMO g

Fiches de synthèse illustrées

CHIRURGIE MAXILLO-FACIALE

S

•y

1

(2)

INTERNAT-

MEMOIRE

Fiches de s

ORL.

STOMATOLOGIE

CHIRURGIE MAXILLO-FACIALE

CONFORME AU PROGRAMME DE l'ECN 2004 COLLECTIF

Toutereproduction,mêmepartielle,decetouvrageestinterdite

Unecopie oureproduction parquelqueprocèdequecesoit,photographie, microfilm,bandemagnétique, disque ouautre, constitueune conirefaçonpassibledes peines prévuesparlaloidu11mars1957

Editions

VERNAZOBRES

-

GREGO

99.bddel'Hôpital-75013PARIS

Tél:01 44 24 1361 ISBN 2-S4IA6-67X-2

(3)

Q.313-EPISTAXIS-(OD) 1

Q.77-ANGINES

-(M7) 5

Q.90-SINUSITESAIGUËS-(M7) •«•• 11

Q.90-SINUSITES

CHRONIQUES

-|M7) 15

Q.337-DYSPHONIE

-(OD) 19

Q.193-EPIGLOTTITE AIGUË-(M 11) 25

Q.193-CORPS ETRANGER DES VOIES AERIENNES SUPERIEURES

-(M11) 27

Q.98-OTITE

MOYENNE AIGUË

-(M7) 29

Q.98-OTITE

MOYENNE CHRONIQUES

-(M7) 32

Q.294-SURDITE-(OD) 35

Q.98-OTALGIES

-(M7) 43

Q.344-VERTIGES-(OD) 45

Q.145-CANCERS DES

VOIES

AERO-DIGESTIVES SUPERIEURES

ET

DE

LA CAVITE

BUCCALE

-(M10) 49

Q.145-CANCERS DU CAVUM

-(M10) 55

Q.256-LESIONS

DENTAIRES

ET

GINGIVALES

-(M

&

GS) 57

Q.201-CONDUITE A

TENIR

DEVANT UN TRAUMATISME

FACIAL-(M11) 83

Q.256-COMPLICATIONS DES FOYERS

INFECTIEUX

DENTAIRES

-(M &GS) 65

Q.270-LITHIASESSALIVAIRES-(M &GS) 03

Q.270-TUMEURS DES GLANDES

SALIVAIRES(M&GS) 73 Q.305-HYPOSIALIE &

SECHERESSE BUCCALE

-(OD) ...77

Q.305-ALGIE

BUCCALE

-(OD) 79

Q.298-CONDUITE A

TENIR

DEVANT UN TRAUMATISME

FACIAL-(OD) 83

FRACTURES

MANDIBULAIRES 87

FRACTURE DU PLANCHER

DEL'ORBITE 91

FRACTURE DU

MALAIRE (OSZYGOMATIQUE) 95

FRACTURES COMPLEXES DU

MASSIF FACIAL 97

FRACTURE

DU

ROCHER

99

TRAUMATISMES

DENTAIRES 100

EXEMPLE D'ORDONNANCES TYPES

103

(4)

1

Penser

avanttout à l'examen général: lepatientsaigne,

il fautévaluer sonétat

hémodynamique

;recherchede signede chocetd'anémie,prisede poulsetTA.

Evaluerla quantitédusaignement(bien quesouvent surestiméelors del'interrogatoire).

Examen

directdesfosses nasales(provenancedu saignement) àlarhinoscopieet

examen

del'oropharynxà l'abaisse-langue(écoulementpostérieur).

7

Souventpasd'examencomplémentaire,

notamment

chezle sujetjeuneen casd'épisode isolé.

En

cas d'épistaxisabondant, récidivant : exploration de l'hémostase,

groupage ABO

et

hémogramme.

Exploration étiologique :scanner

ou IRM

Sil'examencliniquemet en évidence

une

lésion tumorale, ilpeut êtrenécessairederéaliserune biopsie.

ATTENTION

!

En

casdefibrome nasopharynge,la biopsie estformellement contre-indiquée(risque d'hémorragie cataclysmique).

FIBROME NASOPHARYNGE

Lésionbénigne (angiofibrome) responsabled'épistaxis récidivantschezladolescent.

Petitetumeur hypervasculanséeprésenteauniveaudes choanes.

Biopsieformellement contre-indiquée(risque

hémorragique

majeur).

Exérèsechirurgicalequelquesjoursaprèsembolisation supra-sélective

sous

artériographie.

Iconographie àgauche.

(5)

TRAITEMENT

Traitement

symptomatiquo

immédiat:

Remplissagevasculaire voire transfusionencasde spoliationsanguineimportanteavec retentissementclinique notable.

Oxygénothérapieencasdedésaturation.

Traitementlocal:

Lavageetdésobstructionau sérumphysiologique.

Extractiondes caillotspar

mouchage doux

(hémostaselocale).

Puis

compression

bidigitalependant10

m

in.

Siéchec, compressionpar

tamponnement

antérieuren mettanten placeun

méchage

antérieurbilatéral (vérifier l'absence d'écoulementpostérieur).

Rarement,sitoujoursinsuffisant, miseenplaced'unesondeà double ballonnetou

tamponnement

postérieurmisen placesousanesthésiegénérale, cardouloureux.

Méchage

laisséen place48hsouscouvertureantibiotique (amoxicilline).

Rarement, traitementlocal invasifsipersistance grave : embolisation ouligaturechirurgicale.

Traitementétioloqique :

. Arrêtd'un médicamentresponsable, correctiond'un troubledo l'hémostase.

Contrôledela

TA

Traitementspécifiquedela cause.

MALADIE DE RENDU-OSLER

Maladieàtransmission autosomique dominante (angiomatosefamiliale héréditaire).

Télangiectasiescutanéo-muqueuses disséminées(labiales, lingualesetaux extrémités).

(6)

DOSSIERS D4

ij:;

25 DOSSIERS

CIBLES

AVEC GRILLES DE CORRECTION

) LES QUESTIONS TOMBABLES A

L'ECN

a LES MOTS

CLÉS, LES

ZEROS, LES PIEGES A

El

APPROCHE G

A REGLES G

i(sou- ,

euro 8,50

Aquelques longueur? deIECNet

btdenombreuxdossierstransversauxCi

ventcomplexes». Mestutile «cireindispenw ourlesétudiantsenIXEM4defaireun ,

dernier tourdossiers, cettefe:non plustransversaux(ranime ceuxpropo ses al'FCN)mais parspécialitéLe butde cettenouvelle coftectionesteneffet proposerunesélectiondecascllnli

comportant la plupart des qi i tombables»et ce.parspécial

Laromctlondesdossiersest

de manière systématique avec une grilledecotation, tous les

motsclés,

a

piègesàéviterdes

fameuxxeros-). ainsi que des commentaires Nous espérons quecetravailprécisef- fectuépardesauteurs [essentiellement des conférenciers)etrelu pourlaplupart pardes Professeurs ayantInex- périencedel'ECNvous pomicttM defixerde manièredéfinitivela

spécial

www.

(7)

ANGINES

DEFINITIONS Amygdales

:

Formations yrrphoïdesdel'oropharynxjouant unrôledans ladéfensecontre les infections.

Amygdales

palatines (ou tonsilles palatines) quisontles plusvolumineuses,etformationsaccessoires (amygdaleslinguales,vélo-palatines, tubaires).

Angine

(ouamygdaliteaiguë):

» Inflammationdesamygdales principalementd'origineinfectieuse.

EXAMEN CLINIQUE Symptomatologie

:

Altérationdel'étatgénéral fréquenteet d'aspectvariable,fièvre.

Douleursetgêne pharyngée spontanéeset

provoquéesparladéglutition (dysphagie).

Examen

physique :

Inflammationdes amygdalespouvantavoir différentsaspects:érythémateuxet éryïhémato-pultacé. ulcéro-nécrotique, vésiculeux.

(8)

ETIOLOGIES

Angines vésiculeuses

Angines pseudomembraneuses Angines

ulcéro-nécrotiques

Angines

érythémateuses(lesplus fréquentes):

Virales{adénovirus, rhinovirus.

influonzge)leplussouvent(60 à80

%

descas).

Bactérienne(streptocoquebêta- hémolytique).

6

Angines

vés/cu/eusGS:

i

Anginesviralesspécifiques: herpès, zona, coxsackie, mononucléose infectieuse.

Angine

streptococcique:

Liéeà l'infectionoarlestreptocoque bèta-hémolytique

du groupe

A.

Angine

érythémateuse

ou

érythémato-pultacée (enduit blanchâtre punctiforme).

Fièvreélevée àdébutbrutal, adénopathiesatellite

douloureuse, maisaucun signene permetvraimentdefaire la différence avecuneanginevirale.

Risque de

rarescomplications à retenirf>++):

Rhumatisme

articulaireaigu

(RAA)

post-streptococcique, glomérulonéphritoaiguë.

Scarlatine: suiteàuneangine érythémateuseavecfièvreà 39-40°C,survenue d'unrashscarlatiniformeavec

exanthème

et

énanthème

(glossiteframboiséeet pharyngite) après4 jours d'incubation.

(9)

Angines

ulcéro-nécrotiques:

Angine deVincent, chancresyphilitique.

Tumeurs

(carcinome, lymphome),

hémopathies dontlesleucémies aiguësetles

Angine de

Vincent:

Infectionparuneassociationde deux bactéries

-

uneanaérobie fusobacterium necrophorumet untréponème treponema

vincentii

-

survenantsurun

mauvais

état bucco-dentaire chezlesujetjeune.

Chancre

syphilitique:

Maladie sexuellementtransmissibleliéeà treponemapallidum.

Lésionunilatérale,indurée, àfond propre etnon douloureuse àla palpation.

Angines pseudomembraneuses

:

1

...

Mononucléoseinfectieuse.

Diphtérie.

Mononucléose

infectieuse:

Pathologie fréquente

Primo-infection à virus

EBV,

parfois d'aspectérythémateux, parfois

pseudomembraneuse (membranes

détacnables, respectde laluette, purpura duvoile).

Autres manifestations asthénie manifeste, splénomègalie. hépatitebiologique

Survenueévocatrice d'un rashen cas

de

prise d'amino-pénicilline.

Diphtérie:

Infectiongraveà corynebacterium diptiteriœ.

Devenue

rarissimegrâce à lavaccination obligatoire.

Amygdales

recouvertes

de

pseudo-

membranes

adhérentes, extensives, hémorragiques, épaissesetbrillantes.

Risque

d'extensionlaryngée(croup),

myocardique

etde défaillance multiviscérale mortelle.

(10)

EXAMENS COMPLEMENTAIR

Diagnostic cliniquesimple

en

général.

En casd'angineérythémateuse, un prélèvement bactériologiqueambulatoiredes

amygdales

(test

diagnostique rapideou« Strepto-Test » )estactuellement misenplaceenconsultation :

Si positif:antibiothérapie activesurlestreptocoque.

Sinéqatif:encas

de

facteursprédisposants*au

RAA,

on peutcontrôler letestdiagnostique à48hparmise enculture.

MNI-test,

TPHA-VDRL

selonlescas.

Hémogramme

(mononucléose,agranulocytose, hémopathie).

Prélèvementbactériologique encas danginesulcéro- nècrotiques,

pseudomembraneuses

etchezlepatient

immunodéprimé

II estleplus souventcomplétéd'unemiseen

culture.

Biopsie pour

examen

anatomopathologiquesionsuspecte unelésiontumorale.

8

TRAITEMENT

Traitement

symptomatique

:

Repos,antalgique, antipyrétique.

Sprayantalgique.

Ce

traitementsurfiten casd'angine virale.

Angine

streptococcique:

Antibiothérapiepar Amoxicillme par voieorale (Clarnoxyl®) pendant7joursouazithromycine4jours en casd'allergieaux pénicillines.

En cas derécidives multiples, letraitementchirurgical paramygdalectomie peutêtreindiqué.

(11)

m

Locales :

Phlegmon

péri-amygdalien(+ +*) Adénophlegmon.

Abcèsrétro-pharyngé(voussuredu pilier postérieur,torticolisfébrile)

Syndrome

deLemierre(rare) :

thrombophlébitejugulaireavecrisque d'emboles septiques (pulmonaireset périphériques) pouvant rarement survenirencas d'anginedeVincent.

Récidives

COMPLICATIONS

_Ji

Généra/es:

Complications post-streptococciques

(cf.)

en

l'absencedetraitement.

Complicationsen rapportavecl'étiologie (voirMNI, syphilis).

iéri-am\

Douleuraccrue (dysphagieetodynophagie)

avec

trismus,adénopathie inflammatoireet fièvre persistante.

Examen

endo-buccal montrantune

voussure du

pilierantérieur

du

palaiscaractéristique avec

œdème

delaluette.

Traitementhospitalierparantibiothérapie intraveineuse etponction èvacuatrice(incision- drainage)en casde formessévèresou

résistantesautraitement.

Facteursprédisposants

au RAA

Age

jeuneentre 5et25 ansassociéà antécédents dépisodes multiplesd angines à streptocoque.

Age

jeuneentre 5et25 ansetnotiondeséjours en zones d'endémie

(DOM-TOM.

Afrique)ou de facteursenvironnementaux(conditionssocio-

(12)

Notespersonnelles :

\f\

(13)

SINUSITES AIGUËS

Sinusite :

Infection duou dessinus.

Sinus:

Cavités aériennes présentesdanslemassiffacialportantle

nom

i

losoùellessontceusées.

Anatomie des

sinus

Sinus frontal

\

Sinus

,

Su,;

; ,

'

K

/(cellulei)

Sinus-

maxillaire

r

ANATOMIE

Sinus maxillaire:

Le plusvolumneuxprésentdanslesos maxillaires

gauche

etdroit, il

communique

aveclesfosses nasales parleméat moyen.

Il estdéveloppé entre4 et6ans chez

l'enfant.

Sinusfrontal:

Sinuspairque l'onretrouveau-dessus du bord supérieurdel'orbite. Ilrépondà la loge crânienneantérieureenarrière.

Sinus ethmoïdal:

Sinus impairetmédianlocalisé entre les fosses nasaleset lescavitésorbitaires, ilest creuséde petitescavitésappeléescellules ethmoïdales.

Sinus sphénoïdal:

Sinus présentdanslecorpsdu sphénoïde, il

répond ausinus caverneuxetdonc aux nerfs optiques, oculomoteursetaucortex cérébral.

(14)

ETIOLOGIES

Sinusite maxillaire :

Souventd'origine virale (rhinovirus,adénovirus, myxovirus).

Sinusiteaiguë bactérienneparsurinfectiond'une rhiniteou dune rhinosinusite d'originevirale:

o Haemophilusinfleunzac.

o Streptococcuspneumoniaa

- pneumocoque

o Moraxellacatarrhalis.

o Staphylococcusaureus.

o Maisaussides

germes

anaérobies

notamment

danslessinusitesdorigine dentaire.

Sinusiteethmoïdale(ethmoïdite) :

Infectionbactérienne essentiellement :

Heemophilusinfluenzœ

Parfoislestaphylocoque doré

Ou

encore un anaérobie.

12

EXAMEN CLINIQUE

Syndrome

infectieux : asthénie,fièvre.

Signes locaux : douleurs

de

localisationvariable

en

fonction

du

type

de

sinusite.

Sinusites maxillaire et frontale:

Rhinorrhéepurulente, épaisse,persistanteavec obstruction nasale.

Douleurtypiquementsous-orbitaireavec céphaléerésistanteauxantalgiquesetaugmentant à l'effort,aufroid,tètepenchée enavant.

Examen

physique,traînée purulenteau méat

moyen

etpalpation sous-orbitaireprovoquantune douleurexacerbée pointsinusien»).

Douleursus-orbitaireavec céphaléesrebelles en cas desinusitefrontale.

Sinusitesphénoïdale:

Pathologie raretouchantl'adulteaprès15ans.

Douleurs rétro-orbitaires insomniantes qui irradient

au crâne

Ethmoïdite aiguë :

Enfantetparfoisnourrisson.

Rhinorrhée purulenteprovenant du méat moyen.

Œdème

del'angleinternede l'oeilqui peut s'étendreauxpaupières supérieureetinférieure ainsi qu'à lacornée.

(15)

Sinusite maxillaire:diagnosticclinique, pas d'oxamencomplémentaire.

Tomodensitométrie

:

En casdedoute diagnostique.

Encasdecomplication.

Formescliniques :ethmoïdile, sinusitesphénoïdale.

Radiographie

des

sinus :

Encoreprescritesen cas dedoute diagnostique

Incidencede Blondeaupour lessinusmaxillaires, incidence nez-fron!-plaquepourlesinusfrontal.

Panoramique

dentaireou mieux un dentascanpour rechercherune causedentaireencasd'évolutionnon classique.

Prélèvementbactériologiqueparponction de sinus auniveaudu méat

moyen

en cas derésistanceau traitement,derécidives,d'immunodépression,ou de formescompliquées

Hémogramme, CRP.

(16)

COMPLICATIONS

Locales:

Sinusite maxillaire

bloquée

(+*+) :

Persistancevoireexacerbation

des

douleursavec disparitionde larhinorrhée.

Traitementantibiotiqueparvoieoarentérale.

Ponctiondu sinuspourévacuerlepuset

éventuellement mettreenplaceundrain méatique

inférieur

Le scanner dessinus estalorsindiqué.

Récidives, sinusitechronique

en

casd'atteinte maxillaire.

Celluliteorbitairerétro-septale(+++) encas d'ethmoïdite :

Signes inflammatoiresavec

œdème

cornéenet surtout exophtalmie.

Encasdecollection,onpeut retrouverl'un des signes suivants :

mydriase

paralytique,anesthésie

corneenne, ophtalmoplégie: ils'agitalorsd'une urgencechirurgicale

Régionales:

Atteinteneuro-méningée, abcèscérébral.

Extensionau sinuscaverneux avecrisque de thrombophlébite.

14

Sinusite maxillaire :

Traitement local

des

fosses nasales: o Désobstructionau sérum physiologique

o Vasoconstricteurslocaux pourunecourtedurée(en l'absencedecontre-indications

notamment

cardiovasculaires)

Traitement

symptomatique

: traitementantipyrétiqueet antalgiqueetcorticothérapieoraledecourtedurée, à48hdu traitementantibiotique.

. Traitementantibiotique: onutilise

couramment l'Augmenté

pour8jours.

Ethmoïdite aiguë:

Traitementde l'inflammationrhinopharyngée:

o Désobstructionnasopharyngée ausérum physiologique tiède(4 à6foisparjour)

o Aspiration dessécrétionsdu nourrisson

mouche-bébé

») etéducation-luttercontre leshabitudesdereniflements, apprentissagedu mouchago.

Soinsoculaires parcollyresantibiotques

Corticothérapie oralede quelquesjoursaprèscontrôle septique.

Associationantibiotiqueintraveineuseà base de

céphalosporinede3e

génération, fosfomycineetaminosides

Traitementchirurgical urgenten cas

de

collection intra- orbitaire:orbitotomie dedrainage

(17)

SINUSITES CHRONIQUES

DEFINITION

Suppurations chroniquesdessinjs.

essentiellementlocaliséesau niveau dusinusmaxillaire.

Inflammation chronique(tabagisme, immunodépression (HIV, diabète), pollutionatmosphérique, vapeursirritantes).

Surinfectionfréquentepardes

germes

bactériens (Haemophilusinfleunzas,

pneumocoque,

Staphylococcus aureus)etanaérobies.

Foyers infectieuxdentaires - dents sinusiennes c'est-àdire les2emesprémolairessupérieures(15, 25), lesmolaires supérieures(16, 17,26,27).

Infections

mycotiques

; sinusiteaspergillaire favoriséepar corps étrangerenposition intra-sinusienne suiteàdessoins dentaires (issue depâtedentaire).

Facteurs

anatomiques

: déviation septale, pneumatisation du cornetmoyen, inversiondecourbureducornet.

. Lésionslocales (tumeurs,mucocèle)

DIAGNOSTIC CLINIQUE

Symptomatologietraînante à typede rhinorrhée chronique purulenteoud'aspect glaireux, parfoisfétide,avecobstruction nasaleettroublesolfactifsfonctionnelsrares (hyposmie, cacosmie).

Absence

de douleur en dehors des épisodes

de

réchauffement

Périodes

de poussées

inflammatoires avecdouleursinusienne,céphaléeset altération

de

l'étatgénéral avecfébricule.

Rhinoscopie : inflammationauniveau du méat

moyen

avec présence desécrétions muco-purulentes parfoisabondantes.

(18)

[ 1

Scanner

des sinusessentiellement.

Au

Blondeauparfois

demandé

:opacité d'un sinusavec ou sansniveau liquidien,image encadre par épaississemenldela muqueuse.

En

cas desmusileaspergillaire, opacitécalciquecaraclénslique associée à l'imagesinusienne.

maxillaire

gauche

(19)

Traiter lesfacteurs favorisants :foyers infectieux dentaires,tabagisme.

Traitement

symptomatique

: traitementmédicalavec des traitements antibiotiquesà largesspectres,cures corticoïdesdecourte durée, soinslocauxdedésobstructionet ponctionlavage dessinus.

Sinon, traitementcuratifchirurgicalendoscopique:

méatotomie moyenne

par voieendo-nasalepermettant aérationetlavagedessinus, extractiond'unelésion (mucocèle, truffeaspergillaire)égalementpossible.

L'examen anatomopathologique

dela pièceopératoiresystématique (pouréliminer unelésiontumorale).

Notes personnelles:

(20)
(21)

DYPSHONIE

DEFINITION

Dysphonie

:

o Trouble aiguouchroniquedela paroleenrapport avec unealtérationde lavoix parlée.

o

Au maximum,

définitl'aphonie.

Cordes

vocales

ou

plis

vocaux

:

o Replis

muqueux

situésau niveau de lapartie

moyenne

du larynx entre lesquelssesitue l'espaceglottique.

o Organes de laphonation, leurvibration permetla

production dessons.

Nerfrécurrentlaryngé :

o Nerfmoteurinnervanttouslesmuscles dularynxsaufle

musclecrico-thyroïdien.

o Provientdu nerfpneumogastrique(X).

o IIinnervele larynxparsa brancheterminale, lenerf laryngéinférieur.

Cartilagearythénoïde :

o Cartilagesmobilesappartenantà lastructure laryngée.

o Lorsqu'ilssontmisen

mouvement

parlesmuscles intrinsèques,ilspermettentlamobilisationdescordesen adductionetenabduction, nécessaire àl'activitéde phonation

(22)

EXAMEN CLINIQUE

Antécédents : tumeur

ORL

ou cervicale,consommationalcoolo-tabagique.

RGO.

profession, intubation récente,contage infectieuxrécent,traumatisme,intervention chirurgicale.

Interrogatoire: recherchedefacteursdéclenchants, retentissement surlavie socialeetprofessionnelle,recherchede symptomatologiede

RGO,

troublesassociés (dysphagie,toux,odynophagie,picotements laryngés).

Examen

physique:

o Etatgénéral, alimentation

o Recherched'adénopathiecervicale, palpationdelarégion thyroïdienne.

Centrésurlelarynx :

o Ecoute delavoixdupatient:appréciationdel'intensité,de lafatigabilité,caractère rauque,voie bitonale,soufflée,

o

Examen des

cordes vocales parnaso-fibroscopie

ou

en laryngoscopleindirecte (miroirde Clar)en consultation.

o

Schéma

signé datédes lésionsidentifées.

IARYNXETHYPOPHARYNXfNUWNGOSCOPIS Amygdale

Basede langue SlfcwolossoAmyndalïen

Epiglolte

BandeYemiiculaire Sinuspirifotroe Cordevocale

Régionreiio cricoarytenoidienne Boucheoevjprvrjienne

Paroihypopharyngeepostérieure

1 ®

Commrssureantérieure Commissurepostérieure

(23)

Dysphonies

aiguës:

Laryngitesaiguësinfectieuses:

o Virales(rhinovirus,adénovrius, influenzae,herpès) o Rarement bactériennes (staphylocoques)ou encore

mycotiques.

Laryngites aiguës traumatiques:

malmenage

vocal, brûluresthermiques, caustiques,allergiques,

traumatismesdirects(intubation).

Paralysie récurrentiellea frigore

Dysphoniesetaphoniesd'originepsychogène.

Dysphonies

chroniques (durée supérieureà 1 mois):

Tumeurs

bénignes:

o Nodules, o Granulomes, o Polypes

Tumeurs

malignes(+++) :

C

Cancers du larynxetdupharyngo-larynx àévoqueren

priorité.

Laryngites chroniques

(œdémateuses,

hypertrophiques, dyskératoses)favoriséespar tabagisme, alcoolisme,

RGO.

. Trouble de lamotricité

du

plivocal : paralysies laryngées.

(24)

BILAN COMPLEMENTAIRE

Laryngoscopie

directe:

o

Examen

réalisé aubloc opératoiresousanesthésie générale.

o Permetd'effectuerdesbiopsiessurleszones suspectesrepéréeslors del'examenclinique.

o Diagnosticdocertitude par

examen

anatomopathologique.

Bilan phoniatreetexplorations fonctionnelles respiratoires:

o Ftudeprécisedesaltérationsfonctionnelles

de

lavoix o Appréciationdelacinétiquedesplis vocaux,

o Vidéo-laryngo-stroboscopie,glottographie.

Bilan d'imagerie :

o Echographiecervicale.

o Tomodensitométriecervico-thoracique.

o

IRM

PARALYSIES LARYNGEES

Liéesàuneatteinteneurologiquecentraleou périphérique (X, récurrentlaryngéounerflaryngéinférieur)surletrajet

desvoiesmotricesversle larynx.

Selonl'atteinteuni-oubilatérale etlaposition delacorde paralysée, l'altérationdelavoix estd'aspectvariable:

o La paralysie unilatérale estlaplus fréquente. Elleest responsable d'unedysphoniedetypebitonale (variations irrégulières

du

timbredelavoix quipasse degrave àaigu).

o

Une

paralysiebilatéraleenadduction peutentraîner une

dyspnée

parfois invalidante.

o

Une

diplégiebilatéraleenabduction(rarissime) entraîne une dysphonieimportanteou uneaphonie, avectroublesde la déglutitionet risquede surinfection trachéo-bronchique

Une

paralysielaryngéeliée àl'atteintedu

X

s'associeà

une

paralysiedu voile

du

palaiset à

des

troubles

de

la déglutition.

Principales étiologies:

o Chirurgiethyroïdienneoud'unorgane proche (oesophage, thorax),

o Traumatismes.

o

Syndrome

médiastinal(compression ouatteinte par une tumeur devoisinage(thyroïde bronches, œsophage),

o Compressionparl'oreillettegauchelorsd'un rétrécissement mitral(syndromed'Ortner)oud'une coarctation aortique.

o Idiopathiques(20

%

environ) ditesafrigore.

o

Atteintescentrales(AVC.ESP,encéphalites)

(25)

Inflammation de la

muqueuse

laryngée sesituanten général au niveau sous-glottique.

Infection viraleliée

aux

virusdetype influenzaeet para-influenzae.

Autresviruségalementresponsables:

VRS,

adénovirus, coxsackie, echovirus.

Formes

bactériennesrares etsévères(laryngo-trachoo- bronchiteàstaphylocoqueetsurtoutépiglottiteaiguë) Terrain :enfantde3 à5ans etpatientstabagiques surtout.

Anamnèse

survenue hivernaleau décoursd'unépisode infectieux rhtnopharyngé.

Clinique:

o

Syndrome

infectieuxavec

AEG

et fièvreé 38,5°C.

o

Dyspnée

laryngéedetypesous-glottiqueavec bradypnéeinspiratoire, tirage, touxrauqueet

aboyanteoucornage.

L'inflammationdularynx estconfirmée parl'inspection

dularynx.

Examens

complémentaires leplussouvent inutilescar diagnosticclinique.

LARYNGITE CHRONIQUE

Inflammationschroniquesdela

muqueuse

laryngée, responsablesdedysphonieet d'autres

symptômes

de dérangementlaryngé

(hemmage

(raclementdegorge), picotements,sensationdecorpsétranger,debrûlures, parfoistoux)

Ilexiste différentesformes :

o Laryngite catarrhale(hyperplasie

muqueuse

non Kératinisée).

o Laryngite

pseudo-myxomateuse

(ou

œdème

de Reinke). Présenteàla facesupérieuredescordes vocales.

o Laryngitechronique hypertrophique Dlanche (hyperplasie etmétaplasie

muqueuse

kératinisée = dyskératose)qui constitueun étatprécancéreux.

Facteursfavorisants :

o

Tabagisme,

deloin le plus important.

o Reflux gastro-œsophagien.

o Infectionà papillomavirus.

o

Ma ménage

et

surmenage

vocaux.

Lerisque de transformation maligne

impose

la

surveillanceetlaréalisationde biopsie

sous

endoscopie des

lésions suspectes d'évolution maligne.

(26)

TRAITEMENT

Laryngiteaiguësous-glottique :

o Hospitalisationencasdeformesgraves o Position demi-assiseetoxygénothérapie

o Intubaton nécessaireencas de forme nonaméliorée soustraitementou graved'emblée.

o Corticothérapie oraleouIM à base de

Déxaméthasone

à 0.6mg/kg

o Aérosolsdecorticoïdeet debêta2-mimétiques.

o Aérosols d'adrénalineenassociatbnen cas d'atteinte sévère(en 2*me

intention).

o

Formes

récidivantes: rechercher

RGO,

asthme, atopie.

Laryngitechronique :

o Contrôle des facteursde risque (+++)avecarrêtdu tabac,

o Cryothérapie.

o Laser

C02.

o Microchirurgie.

o

Surveillancerégulièredesdyskératosesenraisondu risquede dégénérescencemaligne.

?4

DIFFERENTIELS

/

TROUBLE AIGU DE LA PAROLE

Voix nasale

ou

rhinolalie :

Rhinolalieouverte par

incompétence

vélaire:

n Hypertrophiedes amygdales,fentevélaire, paralysie duvoile.

. Rhinolaliefermée parobstructionnasaleou

nasopharyngée

:

o Hypertrophiedesvégétationsadénoïdes,rhiniteou rhinopharyngite chroniqjes,anomaliesanatomiques dont hypertrophieturbinale, polypose naso-

sunisienne,lésionstumorales Voix

pharyngée

:

. Lésions tumorales, infectieusesouinflammatoiresde l'oropharynx.

Aphasie

:

Altérationdel'élaborationet/ou delacompréhension du langaged'origineneurologique liéeà uneléson cérébrale hémisphérique

AVC.

tumeurscérébrales,traumatismescrâniens.

Dysarthrie :

Altérationdes

phénomènes

nécessaires àl'articulation

du langage parlé

Origineneurologique principalement cérébraleet

notamment

cérébelleuse(AVC.tumeurs, intoxication alcooliqueaiguëetchronique, maladiedeParkinson).

(27)

EPIGLOTTITE AIGUË

DEFINITIONS

Inflammation aiguëdel'épiglotteleplussouvent Haemophilus influenzaede type

B

et plusrarement parlestaphylocoquedoré.

Urgencediagnostiqueetthérapeutiqueenraisondu risquede décèsparinsuffisance respiratoireaiguëliée àl'œdème.

\7

VGNOSTIC

CLINIQUI

» Enfant de3 à 6 ans.

Tableau d'emblée graveassociantune dyspnée laryngéehauteencontextefébrile(39"C et

adénopathies)avec bradypnéeinspiratoire, tirage, bruit laryngé à typedecornage, hypersialorrhéeet

dysphagie en raisondusiègesus-glottique.

. Attitude caractéristiquedel'enfant : positiondemi- assise,

penché

enavant, refusdudécubitus,bouche ouverte, langue pendanteetcou en hyperextension.

(28)

EXAMENS COMPLEMENTAIRES

Diagnosticclinique/

Urgence

thérapeutique: les

examens ne

viendrontqu' a posterioriconfirmerle diagnostic.

Rien nedoit retarderletraitement !

Prélèvementssanguins recherchant l'haemophilus:

hémoculturesetélectrosynérèse . NFS,

CRP.

X/ 7

PRAITEMFNT

GESTES INTERDITS

:

Ne

jamaisallongerl'enfant, ne pas essayer de l'examinerà l'abaisse-langue (risque

d'ACR

par détresse respiratoire aiguéfatale).

Transport médicalisé versl'hôpital en

SAMU

pédiatrique.

Perméabilitédes

VAS

intubationprécoce (en milieu spécialisésil'étatdel'enfantautorise un

minimum

dedélai).

Injectionde corticoïde(Celestene15*).

Antibiothérapieà base

de

céphalospo'inede3e' Surveillanceen milieu hospitalier.

En

général, extubationavantJ3.

'génération (ceftriaxone).

Pise

en charge del'entourage ;enfants-contacts de moins de4 ans :rifampicine20 mg/kg en une seuleprisependant 4jours.

(29)

CORPS ETRANGER DES VAS

DIAGNOSTIC

Terrain :enfantde3à 5 ans,sexemasculin engrande majorité.

Anamnèse

(+++)-

survenue

d'un

syndrome de

pénétration alors

que

l'enfantchahutait :

Accès desuffocation brutaleetspontanémentrésolutif parunequintedetouxexpulsiveaveccyanose

transitoire.

Pathognomonique dudiagnosticde

CE/VAS.

Naturealimentairedu

CE

dans90

%

descas.

Clinique:

En

cas de

CE

laryngé: tableau de dyspnéelaryngée avec bradypnéeinspiratoire,tirage ettouxrauqueen cas

de

localisation sous-glottique.

.

En

casde

CE

trachéal :d

En

casde

CE

bronchique : i

expiratoire.

iaux2 temps.

Tableau de

CE méconnu

: responsabledesuppuration bronchopulmonaire, touxpersistante,rhinorrhée purulenteavecobstructionnasaleencas d'enclavement danslesfosses nasales.

EXAMENS COMPLEMENTAIRES

Bilan

endoscopique

au blocopératoire

sous

anesthésie générale: intérêtdiagnostique, thérapeutique.

o Permet deconfirmerlediagnosticetdelever l'obstruction parextractionducorpsétranger.

o Contrôledel'étatdesvoiesaériennesaprès

l'extraction

Radiographie thoracique : o Peutêtrenormale.

o Rarementsignedirect(visualisation du CE), o Plussouventsignesindirects(asymétriede

transparencedes deux

poumons

avec imageclaire

de trapping, atélectasie).

(30)

Corps

étranger

des VAS

TRAITEMENT

Idéalement extraction

du

corpsétranger

au

cours de l'examen

endoscopique au

bloc opératoire

sous

anesthésiegénérale.

Sil'étatdel'enfantest préoccupantetne permet pas de patienter,onpeuttenterdel'extraireàl'aided'une pincede Magillou delepousserplus loinauniveau d'une bronchesouche.

La

manœuvre de

Heimlichn'estàemployerqu'encas d'épuisement respiratoireenl'absencedetoute structuremédicalisée.

Préventionsecondaire :éducation etvigilance des parents.

(31)

OTITE MOYENNE AIGUË

DEFINITION

«H

1. Inflammationaiguë,avec ou sanssuppuration,de

l'oreille

moyenne

2. Enfantentre 1 et6 ans

3. 3 stadesdel'OMA:congestif, collecté, suppuré.

GERMES EN CAUSE

1. Haemophilusinfluenzœ (bètalactamases).

2

Pneumocoque

(50

%

derésistanceou desensibilité

diminuéeà lapénicilline).

3. Moraxellacatarrhalis.

4.

Pseudomonas

aeruginosa.

5. Staphylocoquedoré.

FACTEURS DE RISQUE DE PNEUMOCOQU DE SENSIBILITE DIMINUEE

1.

Âge

inférieur à 18 mois.

2. Otite

moyenne

aiguë récenteet/ou administration d'antibiotiquesdansles troismoisprécédents(+++).

3. Habitation urbaine.

4 Vieencollectivité(crèche).

EXAMEN CLINIQUE

1. Rhinopharyngiterécente.

2. Signes généraux: fièvre 38-40°C, asthénie,enfant grognon.

3. Signeslocaux:otalges, hypoacousie.

4. Signesassociés:vomissements, nausées, diarrhée.

5.

OTOSCOPIE

(+++):

Clinique Otoscopie

Congestive

Otalgiesviolentes, à répétition

Tympan

hypervascu'arisé Disparitiondutriangle lumineux

Collectée

Otalgiespermanentes Fièvreélevée

Tympan bombant

Disparitiondurelief ossiculaire

Perforée

otalgiesdiminuées Otorrhée purulente

Otorrhée purulente Perforationtympanique Prélèvement

6.

COMPLICATIONS

(cf.)

(32)

EXAMENS COMPLEMENTAIRES

1

Aucun

engénéral.

2. Paracentèse(but =antalgique,thérapeutique et bactériologique).

Otitecompliquée.

Moins de

3 mois.

Résistantemalgré

un

traitementbienconduit.

Immunodéprimé.

3 Biland'éventuellescomplications

I

BILAN DES COMPLICATIONS Scanner

cérébraletde l'oreille:

Comblement

descellulesmastoïdiennes.

Collectionsous-périostéesiextériorisation

Thrombophlébitedu sinus latéral.

Trajetdunerffacial.

Labyrinthe.

Bilan infectieux(NFS,

CRP,

Hémocultures).

Paracentèse,

PL

siméningite.

30

1.

ANTIBIOTHERAPIE (++)

=Amoxicilline-acide clavulanique (Augmentin*):

10jours.

80 mg/kg/jsimoins de 12anset3g/j siadulte (en3 prises).

Actifsurles

pneumocoques

desensibilitédiminuéeainsi quesurlesHaemophilusproducteursde bètalactamases.

Si moinsde3mois, traiter Ienfant

comme

une infection rnalerno-fœtale.

Siallergie =(macrolide + sulfamide) type Pédiazole*.

2. Antalgiques-antipyrétiques.

3. Désobstruction rhinopharyngèe(+++) :

Nettoyerlesfosses nasalesplusieursfoisparjour(4 à 6fois)avec du sérumphysiologique.

Mouche-bébé.

4. Oflocet* auriculairesiperforationtympanique.

5. Paracentèseselonindications.

6. Traitementdescomplications.

(33)

CLINIQUE

TRAITEMENT

MASTOÏDITE

1. Rougeurdouloureuse rétro-auriculaire 2. Otoscopie:

Otorrhée purulente? Perforationdu lympan?

Voussure enpisde vachedelaparoipostéro- supèrieureduconduitauditifexterne

3. Extériorisation:

Collectioneffaçantlesillonrétro-auriculaire Refoulantlepavillon

1. Tri-antibiothérapie:

Parentérale

Claforan® +Fosfomycine® + Flagyl®

2. Siextériorisation:mastoïdectomie

PARALYSIE FACIALE

1. Paralysiefacialepériphérique 2. Larégressionest habituelle

1. Tn-antibiothérapie :

Parentérale

Claforan® + Fosfomycine®+ Flagyl®

2. Corticothérapie:

A

J2post-antibio, 1mg/kg/j

3. Sipersistanceauboutd'unesemaine: mastoïdectomie

LABYRINTHITE

1 VorlKje

2. +/-Vomissements

3. Syndromevestibulairepériphérique 4. (Cause= inflammationrèactionnelle)

1. Tri-antibiothérapie:

Parentérale

Claforan* +Fosfomycine®+ Flagyl®

2. Corticothérapie:

A

J2post-antibio, 1 mg/kg/j

3. Anti-vertigineux 4. +/-Anti-èmétiques

MENINGITE

1. Fièvreélevée 2. Syndromeméningé

1. Tri-antibiothérapie:

Parentérale

Claforan® +Fosfomycine®+ Flagyl®

THROMBOPHLEBITE DU SINUS LATERAL

1. Complicationdelamastoïdite 2.

Œdème

del'hémiface

1. Tri-antibiothérapie:

Parentérale

Plafnran® + Fnçfnmvrinp^+ Flanvl®

Mastoïdectomie

(34)

OTITES MOYENNES CHRONIQUES

DEFINITIONS

Infectons chroniquesdel'oreillemoyenne, responsablesd'altérationsdelamembrane tympanique.

Otiteséro-muqueuse:

.Stadeleplusprécoce.

Otitechroniqueàtympanfermé

Evolutionmaximale dudysfonctionnementtubaireavec présenced'épanchementrétro-tympanique

Doitfairerechercherchezl'adulteune tumeurdu rhinopharynx (+++)

Choiestéatome:

Stadeleplusévolué

Suppuration nécrotiquedu tympanresponsablede son invagination,deperforationdelamembraneet d'érosiondesstructures alentours.

.12

Facteursderisque:dysfonctiontubairechroniqueet

OMA

récidivantesfavoriséespar: .Vieencollectivité.

. Tabagismeparental.

. Saisonhivernale.

Hypoacousie detransmissionpersistante Otaligeabsenteoumodérée(tension).

Encasdecholestéatome:otorrhèechronique purulente,verdâtreet fétide, etpossiblessignes d'extension loco-régionale (paralysiefaciale périphérique,ostéite, vertige, nystagmuslorsdela

compressionduconduitauditifexterneenrapportavec unefis:ulelabyrinlhique).

Otoscopic:

Tympanmat,épaissi,infiltré,grisâtre

Pochesderétractionenrapportavecunépanchement rétro-tympanique:

o Stade 1 : poches nonfixes,décollées àlamanœuvre deValsalva.vuesentotalité(contrôlables) o Stade2:pochesfixéesetcontrôlables

o Stade3 pochesfixes etnonvues entotalité Lésionsplusévoluées: adhérences,fibrose,sclérose, perforation.

Encasde cholestéatome:débrisépidermiquesblancs, poches dorétraction,adhérences,perforations marginales(auniveaudelamembranedeSchrapnell)

(35)

EXAMENS COMPLEMENTAIRES

Audiogramme

:surdiîédetransmissionoumixteen casd'extensionlabyrinlhique

Tympanogramme

:

amp

itudediminuéeetpression négativeencasdedysfonctiontubaire

TDM des

rochers :image ducnolestéatome, extensionauxstructuresvoisines(os.caissedu tympan,attique)

Otite

séro-muqueuse

:

Leplussouvent régression spontanée.

Sipersistante,traitement antibiotiqueavec ou sans associationdecorticoïdes.

Adénoïdectomieetmise enplaced'aérateurs trans- tympaniquesencasd'hypertrophiedes végétations en cas d'échecdutraitementmédical,d'hypoacousie supérieure à 25

dB

oudecomplications.

Cholostétomo

:

Traitementchirurgicalavec

examen

antomopathologiquede lapièceopératoire.

Second

look àun an pourcertains.

Réhabiltationauditiveparappareillagesinécessaire

Iln'yapas lieudemettreenplaceunaérateurtrans- tympanique chezunmaladepourlequella

symptomatologiefonctionnelle et/oulesconstatations otoscopiqueset/oulesdonnées dubilancomplémentaire datent de moinsde2 mois.

(36)

Notespersonnelles:

(37)

SURDITE

"1

... . iLLi_" w_

Surdité :

Altérationdelacapacitéd'audition.

Ellepeutêtre partielle(hypoacousie) outotale (cophose).

Surditéde transmission :

La surditéestdueà un obstacle àla transmissionde

l'influxsonore versl'organe sensoriel

de

l'audition.

Celui-cipeutsetrouverau niveauduconduitauditif externe, delachaîneossiculaire, ou dela

membrane

tympanique.

Surditéde perception :

Dans

cecas,c'estl'organe sensoriel qui est misen cause danslasurdité.

Ilpeuts'agirdelacochlée,du nerfauditifou des structuresencéphaliques.

Surditémixte :

Associationdes

mécanismes

etdescaractéristiques

sèm

ologiquesdes2 typesde surdité

EXAMEN CLINIQUE

Interrogatoire :

Antécédentspersonnelsetfamiliaux.

Troublescardiovasculaires.

Prisesmédicamenteusesototoxiques.

Autres

symp:ômes ORL

:vertiges, acouphènes (bourdonnementsd'oreille),otorrhée.otalgie.paralysie faciale périphérique.

Examen

neurologique,

examen

cardiovasculaire.

Examen

physique:

Otoscopie examinantleconduitauditifexterneet la

membrane

tympanique.

Acoumétrie (examens

audiapason):

o

Examens

qualitatifssimples.

o Test de

Weber

(diapasonposésurlevertex); en cas desurditéde transmission,la vibration estressentie

comme

latéraliséeducôtéatteintparla surdité.

o Transmission -

Weber -

côté Atteint= T

W

A.

o C'estl'inverse

en

cas

de

surditéde perception.

o

Chez

le sujet sain, lavibration est centrée.

o

Epreuve de

Rinne: on

compare

la transmissiondu sonparl'airetcelledelavibration parl'os.

c La conductionosseuse (CO)est meilleurequela

conduction aérienne (CA)en casdesurditéde perception

(CO

>

CA

onditque le Rinne estnégatif) o

Chez

lesujetsain eten cas desurdité deperception,

latransmissionaérienneestlameilleure

(CA

>

CO

on

ditqueleRinneest positif).

(38)

AUDIOMETR1E TONALE

Audiométrietonaleliminaire:

Appareil produisantdes sons etdesvibrations d'intensitécroissante pourdes fréquencesdonnées.

Pour chaque fréquence, à partird'un certain seuil, leson oulavibrationsont perçuset ainsi notés surun diagramme.

Diagramme

comparant lesconductionsaérienneetosseuse.

L'espaceentre les2courbes deconductionestappelé

espace de

Rinne.

Sujet sain: courbes accoléesauniveau0dB.

En

cas de

ST

:les 2

courbes

sontaccolées maisellessontaltéréesetchutentaux hautes fréquences

En

cas

de SP

:les 2

courbes

sontparallèles,mais lacourbe aérienne estaltérée,il existeun

espace

deRinne.

Encasde

SM

:sommation des 2

phénomènes,

ilexisteunealtération des 2 conductions, plusimportantes versleshautesfréquencesetunespace de Rinnecarla courbe aérienneestplusaltérée.

(39)

suriiiu<iefacepio*Pt&ty*xoa*k

:i ". oCihkIiki»».

*mm~VO

H 4 4*tfend*wn ^ritmu'-CA

.SurJnc(krIraiiMiiission

5*' .-M Mi lm

i

CA

DtaMMUm

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0

C«»oJtK-lti»n«MffM co

H 1 f-Ç>MhidiaaaMmiiM*rA

(40)

IMPEDANCEMETRIE

Tympanométrie

:

Examen

objectifquiétudielamobilitédela

membrane

tympanique.

Courbeaplatieencas d'épanchementrétro-

tympanique

Picdans lespressions négativesencasde dysfonctiontubaire.

Pas depicencasdoperforationtympanique Picampleetouverten cas disjonctioninter- ossiculaire.

Etude

du

réflexestapédien(testdeMetz) :

Ilexistenormalement unécartde 80

dB

entrele seuil auditifet leseuildu

RS

destinéà protégerl'oreille.

Encasde

SP

de localisationendo-cochléaire,le seuil auditifaugmente, mais le

RS

eststable donc

l'écartdiminueendessous de 80

dB

;on ditqu'ilya recrutement.

Encasde

SP

de localisationrétro-cochléaire,le seuil auditifaugmente, maisle

RS

aussi doncl'écart eststable ; pas

de

recrutement.

IMPEDANCEMETRIE

1-Courbe normale

2-Rupture dechaîne(hyperlaxité) 3-Dysfonctionnementtubaire 4-Otite

séro-muqueuse

(41)

ETIOLOGIES

SURDITES DE TRANSMISSION

Obstaclesau niveau

du

conduitauditifexterne :

o

Bouchons

de cérumen.

o Corpsétrangers.

o Traumatismes.

o

Tumeurs

béngneset malignes.

o Malformations.

o Sténose inflammatoire,otteexterne.

. Oreille

moyenne

: o Dysfonctiontubaire.

o Otites

moyennes

chroniques,

o

Tumeurs

(ex :

chémodectome

tympano-jugulaire).

o Traumatismes : barotraumatisme, blast,fracture du rocher.

OTOSPONGIOSE

Ankylose stapédo-vestibulairesecondaire àune os:éodystrophie de lacapsulelabynnthique.

Maladiemultifactorielleà

composante

génétique.

Femme

d'âgemoyen.

Hypoacousie

de transmissionà

tympan

normal.

Uni-oubilatérale.

Acouphènes

etvertigespossibles.

Parfoisunsignepathognomoniqueàl'otoscopie ; tache de Schwartzsurletympan.

Audiométrie :

Tracé de

ST

avec présence caractéristiqued'une image d'encoche(deCarhart)avecaspect en cupule vers2000Hz.

Evolution tardiveen formemixtelabyrinthisée.

Tympanogramme

:

Possibleeffeton-offtrèsévocateur.

Annulation tardivementdansrévolution.

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