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Chantiers dans l'Enseignement Spécial n°8 - Année 1974-1975 (27)

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Academic year: 2022

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(1)

\N

FICHIER DE TECHNIQUES

Numéro Spécial

B U L L E T I N · M E N S U E L D ' A N I M A T I O N P É D A G O G I Q U E

RÉALISE PAR LA COMMISSION 11ÉDUCATION SPÊCIALISÉE11 DE L'I.C .E.M.

(2)

COMMISSION "ÉDUCATION SPÉCIALISÉEu

DE L'INSTITUT COOPÉRATIF DE L'ECOLE MODERNE,

I ... L'I.C.E.M.

"l

1

I.C.E.M. est une grande fraternité dans l~ travail constructif au service du peuple.

Fait unique en France, si ce n'est dans le monde, des milliers d'édu- cateurs de toutes tendo.nccs ot de toutes conditions participent depuis 25 ans à une des plus gr::mdes entrepri;:,0s coo!.)érativos de? notre histoire pédagogique.

Et leur uni té n' c:,st point faite d(, silence ou d'abandon, mais de dynamisme et de loyauté au service d'une gr3.nde cause: la lutte sur tous les terrains pour que s'améliorent et s'humanisent nos condit'ions de travail et de vie de nos enfants, l'action hardie pour que les forces de réactions ne sabotent pas da- vantage, ne pervertissent ou ne dé:truisent les .fl2.urs que nous tâchons de laisser éclore et s'épanouir, parc2 qu'elles portent la graine de notre bien le plus précieux: l'enfant". C. FREINET, Nancy 1950

L'éducation est épanouissement et élévQtion et non accumulation de connaissances, dressage ou mise 2n condition.

Dans cet esprit nous recherchons les techniques de travail et les ou- tils, les modes d'organisation et de vie, dans le cadre scolaire et social, qui permettront au maximum cet épanouissement et cette élévation.

Soutenus par l 'œuvr," de Célestin Freinet et forts de notre expérien- ce, nous avons la certitude d' influ<lr sur le comportement des enfants qui se- ront les hommes de demain, Nais également sur le comportement des éducateurs appelés à jouer dans la société un rôle nouveau.

II - LA COMMISSION "tnuc~TION SPÉCIALISÉE~

regroupe plus particulière- ment les enseignants et é- ducateurs spécialisés, attachés à la lai ci te~. Les <.'.'changes pédagogiques se font au sein des SECTEURS DE TRAVAIL, ouverte_; à tous nos adhérents. Pour participer aux travaux des divers secteurs, i l vous suffit d'écrin:: aux responsables.

La commission publie un bulL,tin rr:::msuel: "CHAJ:IJTIERS" pouvant compren- dre un dossier pédagogique cent:v,§ sur un sujet en plus des Actualités et "Vie"

de la commission. Comme elle n'est pas une entreprise commerciale, la commis·- sion ne livre pas aux libraires et ne peut c'!tablir de factures.

1 II -·

La raison d' ôtre d0 notre commission est 1 '<:xistence même de l ' enseiJne- ment spécial. Les militants de l 'ICEi1 luttent cependant contre toutes les formes de ségrégation scol~ire. Ils 0stiment d'ailleurs qu'il n'existe pas de pédagogie spéciale. L'expérience prouve qu'il y il dans les individus des ressourcGs indéfinies qu'ils peuvent marifester lorsqu'ils sont parvenus à se dégager d0s handicaps scolastiques, et qu'ils réussiraient dans bien des cas si les éducateurs les y aidaient par .une reconsidération totale et profonde de l'éducation dans le cadre de conditions normales d'enseignement (15 élèves par éducateur notamment).

Aussi, encourageons-nou3 nos adhérents à participer au travail des groupes départementaux de l'Ecole Modc.!rne et des autres commissions de 1' ICEM.

L

1I.C.f.M. -

boîte postale 251 ·· 06406 CANNES, publie un mensuel:

11

L

1

EDUCATEUR

11

la C.E.L. - B.P. 282 - 06406 CANNES vend le matériel nécessaire

à

la pratique

de la pédagogie Freinet. Devenez actionnaire de notre coopérative.

(3)

SECTEURS DE TRAVAIL DE LA COMMISSION E. S. DE L

1

ICEM ADRESSES DES RESPONSABLES 74

1. Adolescents, formation profes. :

(C.E,S. - c.E.T. - E.N.P. - I.M.Pro) H. PERAMHANT (M,'11e) , 21 , rue Roècke 1

56019 VANNES

2. Vie coopérative, vers l'autogestion

J. CHASSANNE, Hiermaigne 28l,20 BEAUMONT-LES-AUTELS

3. Formation des maitres, relations avec les centres de formation ;

B. GOSSELIN, 101 rue du Dr Graillon 60110 MERU

4. Débilité et retards scolaires :

J. LE GAL, 15, Av. Fabre d'Ep,lantine 44300 NANTES

11. Fichier d2 travail Coopératif

:classes de C.E.S. - C.E.T. - E.N.P. - I.M.Pro.

C. LERAY, ENP, Av. du Haut Sancé 35000 RENNES

12. Lecture :

(appr0ntissage & ts niveaux) G. LECADET, route de Tulle

23500 FELLETIN

13.

PJrt del 'adulte au niv2au del 'Art Enfantin :

~. PROVOST, 19, rue C. Guërin 22000 SAINT BRIEUC

14. Classes d'adaptation

no

RIGA.UD 9 1 , .Allée C. Debussy, Rés o

La Vallfe, 95390 SAINT PRIX 5.

Correspondance

i

ntersco lai

n~ :(naturelle)

15. Communautés d

I

enfants :

M-R. MICH.é'1.UX (Mlle), f, tue de Breta- G. 3ERBAIN, I.M.E. rue F. Richard

gne, 93000 BOBIGNY 54300 LUNEVILLE

6. Expression corporelle

D. VARIN (Mme), 14, rue de lalfoison Verte, 78100 St GER1:1AIN·-EN-LAYF

7. Mathématique et calcul :

remise à jour des documents parus :

C. LEVEQUE (Mlle), Ruéè Grande 54 7231 GENLY (Belgique)

8. Audio-visuel, musique

J-L. MJ\UDRIN, 4, rue Seignier 60510 BRESLES

9. Techniques d'impression 2t Arts Graph.

D. LE BLAY, Bois St Louis, Bât. 5A 44700 ORVAULT

10. Travaux Manuels :

(organisation de stages de 'l' ,Mo)

J. VARIN, EM.P, ·11Feuillancourt"

14, rue de la Maison Verte 78100 SAINT GERMAIN-EN-LAYE

lr.· ) '

Entr'aide pédagogique :

problèmes de démarrage: C. LERAY, ENP, Av. du Ht Sancé, 35000 RENNES

17. L'école Ouverte :

Liaisons Parents- Ecole :

P. YVIN, ENF, Av. du Haut Sancé 35000 RENNES

13,

Organisation du travail en classe

2, SEYF..ENS, La Corniche 5 7 4200 OUGREE (Belgique)

19. Groupes de Vie en Maisons d'Enfants

C. L'lfùM'.1EAU, ENP, Av, du Ht Sancé 3'i000 RENNES

20.

Brevets, Bibliothèque de Travail et de R2cherches - B.T.R.

R. et G. LAFFITTE, Au flanc du Coteau n" 30, Lfaraussan

34370 CAZOULS-LES-BEZIERS

0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0

0 0

g

S,i, vow., dé.J.,J./te..z paJ1.;Ü,u.pV1.. il d..i...ve.JU, Chan .. t,i,e.Jv5 e_n c.cu.!U> da.ni., ..e.eo Se.c...te..u./t..6

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de.. :tltava)_)_ C')..-deo!.itl-6, [CJt..foe..z d..i.Juz.c;te.me..r,;t au.(x) .1te.1.,pon1.iable..(1.i) du/du

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CHANTIERS

=-====--- gution., é.dilion : P. e.:t. D. VtniJET; 22 MJ.Jtamorit, 12300 DECAZEVILLE 11.é.dac;û,on. : .tou . .6 ..e.c..1.i M...t..i...cl..eo, dCJ.i.6..<..M, poè.meo, ,i,n.60Jima.û.on1.i,

w-

tiqu.e..6, do,i,ve..n;t ê..ttr..e. e.nvcyé.o à : 1\lcvue.-Ro1.ie. MICHAUX, 1, 11.u.e.. d;-: /3Jr.e.tagnc.; 93000 B0:3IGNY.

(4)

1

CHANTIERS - - - AU PA YS DES MINEURS

PUBLICATION MENSUELLE

Techniques Freinet~ ?4 Imprimerie spéciale de

"AU PAYS DES MINEURS"

AUTORISATION P&T 248

Le Gérant: P. VERNET 22, rue Miramont, 22 .12300 DECAZEVILLE.

I

(5)

1. C.E.

' i / /

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(1 1

-

- ,-::.

\

AU P YS OE~ MlNtUk~

JOURNAL SCOLAIRE

t I E

de la Commission

'-·

(6)

S,E.,S, de REZE classe de M, Gt',B,A.RET

-~-~----

(7)

AU PAYS

DES

MINEURS CHANTIERS

. 1 . ... PARTI E:

4.

4.

5.

5, 6, J à. 14.

1. 4. 6. . 2.

PARTIE:

PARTIE~

27

AVRIL 1975

f

N° 8 DE L'ANNÉE SCO L AIRF 1974 - 75

SOMMAIRE

E N T R

1

AI D E PR ATI 0U E :

In6oJr.ma;ti_oM .:

t n.

Jr.é.po,ue_ èi. Re.né Lcl{,,{Lt;te_

l.nnu..fa;ûon de_ ta Jr.enc.on,tlte_ de_ ,\..!èze

(!f JLépOM e.. de,

C.frt.6.6e6--A-tweJL.6 de_ Chéîte_au-Cfunon EXPRESSION :

B. DEDIEU R.. UF.FITTE N. COURTOIS

M-P.

MICHAUX

C.

TRUCHOT

.'\. Hec.q e;t.f_a c.fM.6e. 15 c:e_ f.!omigiuu, Re..tgique_ p. 1 - 1 - 6 S.E . .S. de_ 17.e..zé ( 44) , d aM e_ de_ M ,. Gab(IAe;t : p. ?.

AV E C L E S PETITS . :

en cahier séparé.

L A VI E D

1

UN E CLAS SE DE PERF E CTIONNEMENT

À

T R A V ER S SO N JOURNAL SCOLAIR E

73. GùSSELI!~

c.hiûx du te)è:tu ma n,tag e_ e;t 1téa.VA a;tfo n : P. VERNET

FIC H I E R D E TE C HNIQ U ES D'IM PR ES SIO N E T A RTS GRAP H IQ U E S

. . . .

suite,, Ziv.raison. en cahie1~ séparé. La présente couverture de CHANTIERS est prévue poiœ servir de chemise regroupant les fiches déjà parues. ·

Ce_ 6i dueJL a été ILÙ.l-Ü.l,i J:JCVL .-te.. Sec;tc.uA de_ Tl!.avo.,U n° 9, ave..c. fu c.o .. t.tabohaûon de.. : C{'lfL..l.,6.Üane LEVEQUE (Belgique..) , BeJin.a.JLd M1SL1N c.;t une_ é.qupe_ du gJr.ou.pe .. 63 f Vcw .. ..i_e..-f VILLEBA.SSE du 59, PieJiJLe.. VERNET clu 12, e;t -Oan,lel, LE BLAV du 44: qu..L e_i1 cL6.6wne.. t' cuuma:tion,

L e secteur 9 a be soi n de réalisa t io n s de vos class es p our illustrer l es fiches des dive rses tec hni~ ues parues

ou à

paraî t re ;

il

rem er - cie les camarades qui ont

déjà

envoyé divers tirag es qui nous ont permis

de

mieux illus t rer les dernières fiches. E nvoyez vos beaux

ti

raaes · ·

à : D

a

n, ·

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LE

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f) n Y ,; P

.,o

1 .

s ~t L . .) ou

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5 f-1 ~ ~ 11, 1 -4700

O·"lV,/\

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UL ..

T

CONGRES DE BORDEAUX

Dans le n ° 2 8 de mai Z 9 7 5 .9 vous poiœre z lire .

21.,1 comote .. rendu rapide des activités de la

Commiss-ion E. S. au cours du Con.grès de l 'E.M.

Commission " Education Spécialisée " de l'I. C. E. M.

(8)

" ~-

...

INFORMATIONS

tlE REMÉ U\FF I TTE (34)

[b!?arm.i les réponses reçues, suite à mon appel pour mon jardin scolaire, je porte à la connaissance des camarades qui pourraië1't être intéressés, celle d.e Bernard Dedieu, Col de Loudet, 31160 ASPE~ :

"Je te conseille vivement pour t'oi.,

pour tes enfants3 Z1o~vrage:

I,E ·-, ... _ JARDIN POTAGER BIOI,OGIQUE. ... __ .,., ... -.... -... -... · ... ,{ ... _ ... .? ,. ... _ ... de Claude AUBERT Xd. CoU1"n.'.e1~ ., du .. ,,_.,,_ . Livre ., ... -... J.. t

à com.mancler à : 11~Tature et Progrèsn,

3, chemin de la Bergerie 20 F + 6 F oour envoi . . 91700 Ste GENEVIEVE DES EOIS

ln - - - -·

RENCONTRE 'DE

- - -

ZE

Le nombre minimum de 30 réponses affirmatives n'ayant pas

êtê

atteint

9

la rencontre est annulée.

Ceux qui seraient intéressés par la participation~ un stage de 1 'Ecole Mo-

derne~ pendant les grandes vacances , pourront participer a 1 'un des nom-

breux stages régionaux dont les dates et l es lieux seront précisés dans

un prochain CHANTIERS.

(9)

- 5 -

RUBRIQUE ENTRiAIDE PRAT fQUE

A PRO . PO S D E . " T E X T E L I B R E "

Au début de l'année scolaire, les enfants (11-12 ans) écri- vaient bea.ucoup de Textes Libres (une douzaine pour le groupe par semaine) o Je m'y prenais certainement mal pour le choix des textes â mettre au point et la correction, car maintenant, ils n'en écri- vent pratiquement plus.

Je procédais par vote mais c'était toujour s les t8xtes des mêmes enfants qui étaient choisis. (on en choisissait 2 ou 3, en fin de sema.ine) . Alors~ ça faisait des disputes aprèsi':.et les en·' fants ne voulaient plus écrire de T.L. Alor~ on a décidé que je choisirais moi-même. i:1lais ça n I a rien arrangé , ça n I a fait que dé·- placer le problèmè : c 0était contre moi qu1on râlait !

Enfin, le résultat actuel ~ 1 texte de. temps en temps quand i l n'y en a vraiment plus à imprimer, mais t~xtes jeu originaux et nettement moins riches qu'au début.

Alors voilà : 1

Qui peut m

1

expliquer comment il procède : - pour le choix des T.L .

à

corriger?

- pour la correction (individuellement? en groupe?)

* Qu 'est ··ce qui motive vos enfants

à

é.crire

de S T. L. ? (chez moi, sauf 2 ou 3 enfants, . les au~res n'aiment ni lire, ni écrire).

Merci d'avance pour vos idées.

Réponse à Nicole COURTOIS :

0 0 0 0 0 0 0

0

Nicole COURTOIS - LIEGE

Quelques explications rapides à propos du T.L., dans ma classe unique de perfectionnement (enfants de 7 à 12 ans).

1 / AVEC CEUX QUI NE SAVENT PAS· ECRIRE :

*

j'écris directement sur cahier leurs histoires orales;

*

ils me racontent toujours l'histoire de leurs nombreux dessins, histoire que j'écri~ au dos du dessin;

~ ils me parlent beaucoup à tous moments, aux récréations, à midi ... (ce sont des textes libres oraux).

2/ AVEC CEUX QUI ECRIVENT PEU OU BEAUCOUP : x ils écrivent quand i1i veulent;

x leurs textes sont conservés dans un cahier;

*

il n'y i ni vote ni jour fixe pour la correction;

*

un ~asse qui a écrit un texte, le lit au grbupe, gfnéralement le soir, au cours du bilan. C'est lui--même qui propose la façon <le la corriger (collec- tivement ou individuellement) ;

*

s'il opte pour la correction collective, il propose cette solutionau grou·- pe qui d&cide du jour de correction;

(10)

.,·; .

- 6 -

*

quand plusieurs textes son~ pronosés en même temps, les gosses prograwment les diff êrents moments de correction en fonction. de. l' oj;dre de lec):ure ...

ça ne pose . au.c;J:n pr?olèine juS.C[.U: ~. mai)l.t~n~nt_.:·.: ..

......

*

il peut se passer 15 jours sans correction de T.L. et pa.'r· contre, pendant 8 - JO jours, il peut y avoir un texte à corriger chaque jour.

*

ils é~rivent pour eux, pour les correspondants ... et surtout pour le Jour-·

nal. . o·

0 0 0 !=)00 0

L'essentiel est que le gosse s'exprime : - soit oralement;

·- soit par écrit. dans . une 1 ° étape;

ensuite, petit à petit, 1es textes êcrits apparaitront.

VOIR AUSSI :

M:arie-Rose MICHAUX 1, rue <le Bretagne 93000 ·B O BI

1

N Y

"AVEC LES PETITS11

Hini-·Dossier·

--= ==~= ="'-=

pages 4 et 5, ce qu'en dit Bernard GOSSELIN

-~~X LECTEURS DE ··--:-:,-:

___

__,..:_ OiANT1

_ _ __

ERS

_

Nous .souhaitohs que vous

ne

rest i ez

• Parti~ipez aux diverses rubrique s

pas de simple s . 1 e c teurs . fa i tes - nous pa rt de vos

problemes... '

. Si vous r~pondez dir e cteme t - · · ·

1 ' ad r es s e

ci

a n s CH AN TT ERS n a u

11 -

c ama~ a~ e dont nous donnon s tre réponse - au carbone , o:nf e z a exped1er un double de vo-

- a re s pon s able de Cha ntiers : Marie -Rose MICHAUX

1, ·. rue de Bretagne 93000 8 0 r IGNY

. Merci d'avance. nous comptons sur ,,otre participation.~ .A vous lire

(11)

{

RU~RIQUE E NTR'AIDE PRATIQUE

CLASSES ATELIERS

0

Château--- ·

- 7 -

C . TRUC/-IOT

Voici quelques ré.flexions personne Ues qui .font -.- que ma classe, mainter,ant_, :!tourne rond11

·- que mes élèves semblent hev..rev.:c parce qu'ils sont en.fi'.n r>e.spectés:- parce qu'ils font un travaa qui l.euri plait et que les parents sont satisfaits.

Je pense que nous avons tort de mattre toujours à l 'm)ant le nivecu intellectuel et l 'enseignement générial ..

81.'. nous regcœdon:~:, a.uto-:.,œ de nous3 la réussite d'un ind?'.i)idu n'est pas toujours liée à son ni · veau in.tel lectue l.

Le déhrouiTlard!) particulièrement celui qui a vé· · eu dans la rueJ très souvent réussit mieux que ce- lui qui est né dans une 11très bonne famû,le II et qui a eu des prix d'excellence.

A lors pou.riquoi nos é lève3 ne réussiraient· ·ils pas?

Q_ue c.eux qui diJ..oC,l.)pè/1..en;t Jr..,z,gaJLde.nt e;t. ob,!)e/wevit autouJL d' e.ux c.omme je.

.e.' e u

6ail. I.t bl..ouveJr..on.t c.e qu.' il.1i c.heJr..c.he.nt e;t ;) , apeJr..c.e.vJr..o

nt

qu,

m ne.

:tJLa- vcuU.e.nt pc~J.i e.n.

vcun.

CLASSES 11ATELIERS11 de CHATEAU -·CHINON

Elles sont au nombre de 2j

HOTIFS

2 classes que nous avons faites de même niveau

- l'effectif de 15 flêves par atelier est beaucoup trop lourd pour les maîtres. ;

- certains élèves, surtout ceux q_ui ont un O. I. très ba::;, sont des dangers permanents et demandent une surveillance particuliêre.

}fous avons surmonté ces difficultés en nous partageant ces élêves d'une part, et d'autre part en plaçant chacun de ces élêves dans un groupe de travail.

LES ATELIERS

ATELIER FER et DESSIN TEC~INIQU~_ (3 h) sont données par un Prof. de CPPN et CPA.

ATELIER BOIS et ELECTRICITE (3 h) sont donn~es par l'instituteur d'Atelier 2 (ce sont les Travaux manuels garr,ons)

ATELIER CUISINE et COUTURE (3 h) sont données µar moi-même (ce sont les TM filles) Filles et garçons suivent ces coürs d'ateliers (égalité de l'homme et de la femme~ cf. plus loin) ..

OUVERTURES DES CLASSES 11ATELIERS" à CHA.TEAU-CHINON ;

i

. CP~~ pour les meilleurs CPA pour ceux qui 6nt un bagage intellec-

--- tuel suffisant et qui peuvent avoir 1 patron.

CLASSE ATELIER ceux qui sont faibles et ceux qui ne trouvent pas de -· patron.

Ces ouvertures ont été faites

*

pour montrer. aux parents que les

q.

de Perf.

ne sont oas des "ghettos" pour "fous".

(12)

- 8 -

*

pour encourager les enfants au travail:,

}t uour faire respecter ces classes par tout le monde,

MON ROLE DANS LA CLASSE

J'ai l'impression de jouer ".te. ILÔfc. d11.mct infJ..utmièlLe. dan1:, un hôp.Ual où J_.,f_

n'y

a

vu

c.h-iJLwigie.n; YU. mêde.c.in; YU. 6e.mme. de. M!JLv{c.e."

Etant donné que mes élèves ont un n.L inférieur à 100, ils n'ont droit à rien.

Je dois jouer tous ]es rôles., . .Je suis institutrice srécialisée mais je dois être : psychologue,

éducatrice, médecin, mère~

père,

grande sœur, etc, .. r6éducatrice ou en un mot., .de quoi se sauver.

Connne tout bagage je n I ai que la volonté de voir mes· _élèves heureux et d_e les voir réussir dans la mesure du possible.·

De quoi dépend le bonheur en classe et la réussite d'un enfant?

L'enfant est tributaire de 3 choses l O / de lui -même, 2°/ de ses parents,

3°/ de ses futurs patrons.

Je me suis alors posée 3 questions auxquelles j'ai essayé de répondre en faisant une petite enquête autour de moi Q_ue. ve.ui..e.nt f eJ.i e.n

6

avz;t.o ?

Q_ue. v eu.f e.nt

.e e.o peut

e.,ib., ?

Q_ue. ve.uie..nt

iv.i po;t}Lo ni, ?

et j'ai fait une synthèse du tout et axé mon enseignement d'après ces di.rectJvës .-

QUE~VEULENT LES ENFANTS

1

"*

* *

·- *

* *

* *

* *

être heureux

(en clA.sse, chez eux,'dans.l'avenir);

être bien dans leur peau;

la.justice ~e la part de

l 1

adulte;.

être considérés comme tout le monde;

avoir de bonnes notes;

avoir des responsabilités

(des vraies),

apprendre

11des

choses" qui

leur

serviront plus ta.rd, faire

del 1

atelier

(adulte),

prendre des initiatives~

que le dialogue avec

l 1

àdulte

ne

soit plus un ~bnologUe

dé 11

adulte. ·-

QUE VEULENT LÉS PARENTS?.

A

que leurs enfants soient heureux

~n èlasse·;

chez···

eu~> dans

•· l "/3.Venir) ,

* qu'ils ~oient bien dans:leur peau,

* qu'ils aient

de

bonnes notes9

qu'ils scient disciplinés,

*qu'ils ne leur causent.pas d'ennuis

à_l1école, chez eux, à l'extérieur et dans l'avenir, ·

·*que les enseignarits n

1

aient pas toujours des reproches a

leur faire et reconnaissent certaines qualités de leurs enfants,

* qu'on les prépare pour 1

1

avenir - travaux d

1

adultes,

- un métier, si possible

(13)

- g -

QUE VEULENT LES ENTREPRISES

9

Ils PATRONS?

1

des individus qui soient bien dans leur peau!I équilibrés,

( Pour des éléments

* avec conscience professionnelle?

sans spécialités)

* conscients de l eurs respons abilités,

* avec volonté d' évoluer ,

1

d'a~aptation facile

1 que ce soit dans le monde du travail, devant les machines ou dans les postes de travail,

. * très bricoleurs ,

* a l'espri t ouvert aux nouvelles techniques, suivant leurs possibilités,

* polyvalents9

* ayant des connaissances, même légères, en tout.

ENQUETE CHEZ LES PATRONS et POURQUOI les élèves de classe

11

/:l.telier

11

peuvent- ils réussir dans ces pet1tei et moyennes entreprises??

Ces entreprises emploient très peu. de personnes qualifiées (C.A.P. 3 à 4 %) POURQUOI? Ces entreprises m1ont donné des raisons qu'il serait trop longues à ex-

pliquer ici. ~fais en p.ros : actuellement elles ont à faire face à une grande concurrence, que ce soit française ou étrangère, et elles doi- vent limiter "les frais" si

.i

e puis dire.

La main d I œuvre qualifiée coûte cher et doit être rentable ...

Elles préfèrent prendre du personnel non qualifié qui sera polyvalent (suivant les exigences du moment) .... et qu'elles formeront suivant les besoins.

QUEL NIVEAU A CE PERSONNEL NQl\I SPECIALISE ?

:t! CP, CE, C1'1, CEP, BEPC, BAC, en passant par les différents CAP - BEP (qui n'ont pas trouvé <l'emploi dans leur branc~e).

*

Le niveau intellectuel n'entre pas en jeu.

*

Seule la réussite d'un !"lois à l'essai est prise en considération.

QUI ARRIVE LE lvfIEUX?

Les éléments qui arrivent le mieux sont ceux qui

!I! sont bien dans leur peau,

*

sont bricoleurs,

x

ne se sentent pas diminués dans ce travail.

'(Les statistiques d'une entreprise, chez les femmes , ont donné : . les femmes mariées,

2 enfants,

niveau C.E.P. actuel).

COMMENT EST CHOISI L'ENCADRE!v!..ENT ET LES CHEFS DANS CES ENTREPRISES ?

Ils sont, maintenant, choisis dans le groupe : -- oour leur compétence, - pour leur efficacité,

- nour l 'impact qu'ils peuvent avoir sur l'ense~ble du groupe.

On m'a donné l'exemple de chefs qui ont débuté en même temps (13 ans:de maison) X (Bac) cadre

Z (CE.CH) cadre

4 000 F par mo.Ls 4 300 F 11 11

Y (CEP) cadre 4 000 F pti.t mois 0 (CE débile) chef3 000 F "

Tous semblent avoir atteint le plafond de leurs possibilités.

CONCLUSION : Le niveau intellectuel n'entre pas dans la réussite de l'individu au sein de ces entreprises. IL ne jouera seulement que si l'élément veut passer~ un certain niveau.

(14)

- ~ 0 ..

L'enquête a été faite à. Chàteau··Chinon et ·autour de Chateau-Chinon, mais est valahle pour certaines usines de la rêBion et même au-~elA puisque certaine entreprise poss~de plusieurs usines en France et â l'étranger (3° ians le mon-·

de, dans sa spécialité, il y a quelques ann~es).

~1AIS IL FAU,_ QUE L1 nrrnvrnu POSSEDE

l O / une grande facilité d 'adR12_tat~o_i: : ··· oue ce soit au milieu du 8roupe,:

·- aue ce soit dans le travail.

(Quand je parle de facilité d'adctptation chez l 1enfant, attention! il ne s'agit pas pour lui de plieio 11 échine, de se laisser exp loi ter et rétrogra- der. Il faut que 11 enfant soit suffisamment éouilibré pour faire face .3. une situation nouvelle tout en restant lui-même ... i l s'agit pour lui de s'a- dapter dans le but de surpasser sa condition. Le bonheur de l'individu ne peut ~tre qu'à cette condition).

2°/ qu'il ait la possibilité de se documenter __ seulj_ soit par l'observation?

soit par les livres, soit par "l'oreille",

3°/ il faut qu'!l soit efficace, qu'il prenne des initiatives quand il le faut.

4°/ il faut qu'il soit conscient de ses responsabilit~s.

S~qu'il ait la volonté d'évoluer, donc de réussir.

QUALITES QU'IL FAUT DEVELOPPER, RESUMONS :

l'enfant doit être bien dans sa ueau . l'enfant doit s'adapter au milieu social;

. le milieu social doit s'adapter à lui,

, l'enfant doit s1adapter à différents travaux et au milieu du travail le milieu du travail doit l'accepter.

- docûmantanion; par les yeux,

' par les livres, par les oreilles, - efficacité dans la vie et le travail.

initiative dans la vie et le travail,

·- responsabilité dans la vie et le travai 1, - volonté de réussir,

~~~- d'évoluer, - bon bricoleur.

- enseignement génér8:].:. lui permettant d I apprendre et de se documenter.

Qu.el. e.n,s

ugneme.n:t

et

ahle.,

dol..!.,-

je. donneA à f..' e.n6a.!1.-!

- poWt qu'il ti.êM-6,U.,,S e_ da.n.6 J:..' e.nbie.pti.i..J., e. ? - poW1. qu I i.t .ooli in.téti.eMé ?

- poWL

que.

le!.> pM.e.n:t6 -6 oie.n-t ui;tL6 6ai,tJ.:i ?

T ou:t e.n clppüc.a.n:t J:.eo I . 0,

(15)

..

A SON ARRIVEE

1°/ L'enfant est soit ou

- 11 -

agressif passif

indifférent

2°/ Comme tous les enfants de 14 à 16 ans, il rejette tout ce que propose l'adulte.

110

/ Il n'a nas un niveau intellectuel bien déterminé. Il possède beaucoup de lacu,- nes. Il est CONTRE l'enseignement général (où il a échoué d1ailleurs) .

4°/ Il nJa jamais fait d'atelier, mais il a un grand esnoir de réussite dans ce secteur.

5°/ Ali départ, les filles sont contre l'atelier fer et bois: .. , ,.

les garçons sont contre la cuisine.

6° / Au point de vue social , il se sent rejeté par la sodJité et par ses parents. 7° / Il ne veut pas être considéré comme un eefant (1' intérêt ne correspond pas

au niveau intellectuel) .

ENSEIGNE}fENT GENEP-AL : L'enfant en a besoin, même si l'entreprise n'est pas in- téressée par son niveau intellectuel.

- pour lui-même;

- pour pouvoir iérer ce qu'il possède; - cour organiser sa vie de tous les jours:

- pour es documenter s'il veut évoluer dans la vie ou dans son travail.

Le travail individuel : Chaaue élève travaille pour lui-1nême, à son rythme, ignorant ce que fait le voisin et ignoré de tous. - l'enfant peut travaiil,2 tranquillement, sans complexe;

- il organise son travail comme il l'entend et il prend la responsabilité de ce trava{l, de ses notes et du nombre de notes.

Chaque test est un ohstacle à f1~anchir qui donne droit à une note. Ce test est le résultat d'un ntravail11 qu'il devra effe.ctuer:

. pai~ral ou par écrit;

avec correction ou sans correction de ma part; avec mon aide ou celle d'un camarade, ou sans aide.

Ce test peut être noté par l1enfant lui-même; par la classe;

ou par moi-même avec le barême du réglement. Ce test peut être 'l:ravaillé" pour avoir une meilleure note mais il perd

2 noints chaaue fois (Il retravaille la bande et repasse son test).

QUELS RESULTATS DONNE LE TRAVAIL INDI•!IDUEL ORGANISE DE CETTE FACON ? 1°/ L'enfant reprend goGt au travail;

2°/ C'est lui qui fait sa propre note - il est responsable; 3 ° / Il prend des initiatives (nombre de notes) ;

4°/ En.voulant améliorer sa note, il prouve sa volonté de réussir;

5°/ En organisant son travail, sans que je sois là i'i surveiller .son travail, à épier les fautes à corriger etc ... l'enfant se sent Jibre et se sent considé- :ré. comme un 11~rai responsable" .. ! de son travail

6°/ Il est heureux enfin, et demande à travailler.Il retrouve un certain équilibre.

7°/ Les parents sont content~ de voir le~r enfant heureux et de 1~ voir enfin travailler.

(16)

- 12 -

LA CUISINE

Je n'avais pas un ceP..time quand j'ai commencé les cours de cuisine; mais je pouvais avoir accês à la cuisine de la classe de CPPN, ce qui n'était pas si mal.

J'ai avancé l 'argent des premiers cours, que j'ai pu récupé - rer en vendant 1,os produits aux professeurs et aux él~ves. C'est ainsi que la coopérative est née.

0 0 0 0 0

C1est moi qui décide le plat 8. faire (car 11enfant juge mal les difficultés).

Ils calculent la quantité des marchandises à acheter, les évaluent~ prennent l'argent nécessaire et vont faire leurs achats (naturellement au moins cher) . QU'APPORTE LE COURS DE CUISINE?

1°/ Il anurend les techniques élémentaires de la cuisine, le nom du matériel et son usage;

2°/ les pesées; les mesures; l 1heure.

3°/ Il apprend : . la véritable valeur de l'argent; respect du matériel;

respect du client; non gaspillage; volonté de réussite;

. à se discipliner, au cours et devant l'argent;

à prendre des initiatives;

~ prendre des responsabilités.

4°/ Il apprend aussi toutes les transactions d'argent. C1EST DU CONC~..ET.

Les garçons sont les plus passionn~s et ils réussissent souvent mieux que les filles.

POUR0TJ0I LES GARCONS F'ONT··ILS CUISINE ?

-· N'oublions pas que les meilleurs cuisiniers de France sont des hommes.

- Pour savoir si la cuisine plait ou ne plait pas , il faut en faire.

- N'oublions paé~ non plus que les grands couturiers sont des hommes . .. mais là·

encore il y a malheureusement beaucoun de préjugés et c'est donunage. POURQUOI LES FILLES DOIVENT .. ·ELLES :r.'AIRE DE LI ATELIER ? Nous sommes â une période très imoortante pour la vie de la femme. Elle veut être ; 1° indépendante;

2° l1ér;ale de l 'homiïle dans le travail et dans le salaire.

Si elle veut être indépendante, il faut lui donner la possibilité de l'être: - réparer, juger l'état mécanique d'un objet, sa solidité

- savoir se défendre , s 'imposer.

Si elle veut être J.' égale de l 'hormne dans le tr'avail et au point de vue "sa- laire" il faut qu'elle puisse faire le même travail que 11homme pour faire valoir ses droits.

Pour nos élèves qui ne sont pr.i.s des intellectuelles, le travail est de moins en moins "manuel".Il leur faudra travailler avec des machines,les régler et même les réparer et qu'elles ne -soient pas effrayées à la vue d'un marteau, d'un tournevis, d'un moteur •..

La femme 1 est aussi capable que l'homme, surtout avec les machines actuelles qui ne demandent aucune force physique (l'expérience a été faite dans une entre- prise,. par manque de personnel masculin., . le résultat a été positif) . , .

Actuellement, en atelier fer, les meiUe1,œes soudUI'es sont faites par une fil le.

(17)

l [

( 1 /

s f s - ATELIER s

ll

DE CHÂTEA U - CHINON

LES ELEVES

A

L

I

ATELIER DE

C U ISINE Filles et

.Garçons

Ju squ'à

1974

les moyens étaient très limites : ceux d'un élève de C.E.S. c'est

à

dir~ insigni- fiants, ~ut ut pour de (lèves

~

qui n po d n rien x-mêm s

!fou gé l

2 classes de 15 él èv es chacune, âgés

de

14

·à

16 ans,

venant d'un peu partout : - de classes pri m aires ~

- de

classes

de

p erfect ionnement, - de

11

tra n s ition

11

11

Les classes - atelie r s

11

sont les anciennes classes de pe rfection ne - ment des C.E. S. Elles fonction nent comme des S.E .S. mais av ec tous les avantages en m oins, c'est

à

dire :

- pas de PTE P pour l es ateliers - pas de rééducate ur s .

Un seul maître f ait face

à

t ou tes

1

es di f - f icultés,c

1

est

à

dire qu'il

11

ra fistole

11

du

mi eux qu'il

peut . ·

(18)

110 JV 'J es :

CPP,

e r~ -profession-

d niv au), pour

j

urec ru· ont un

r11 v 11 ( ( ~) n F

n

nç a i

, Matr, 1ui voudraient se

un

profec,sion

5 1,

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l ct t ·

vemen t

u11 11

'1trée en

L • . 1 .••. po r c; u x q u · 1

dé- sire n r{

11

m '1t.

CPA

(rlac:;s{

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ves oui sont assur s d'avoir u1

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Jeb ouil l ards Cas At ou~ 1 reste,

c'est

a

dir

tau ont 'am~liorer

soi n a~

1 i ,·,

soit dans leur compor

n

n ... et tous ceux qui n'ort pa de p,tron, mais qui rontinu ront

d

'amPliorer

à

s r r ectionrcr .

C'es experience que no u s 1:.;ette ann{> et yplée très profi- dvons

~ n ..

qui s 'e

t r

tabl .

Il y

Lee:; 1

ct une mulation certai n e.

ct'ur,e classe, sont

1

méliorées uar

·,si de suit c un large deboucne

Garçons et filles participent aux travaux de

1

'atelier

BOIS -

FER

~I

'

Mais cette exper,ence n'est • valabl e que si une très bonne

ent ente règne entre les ma1- tres comme c'est le cas

à

Ch ât eau -Chinon.

J'aimerais que ce soit le liépar t d 'un "dialogue", d'une confro ntati on d'idées.

Col ette TRUCHOT

Av enue God el

58 120 CHATEAU -CHINON

(19)

l

1

CHANTIERS

MENSUEL D'ANIMATION PÉDAGOGIQUE réalisé par des maîtres

de l'Enseignement Spécialisé.

flVEc

JPŒ,1Ta: LE

D'UNE CLASSE DE PÉRFECTIONNEMENT A TRAVERS SON JOURNAL SCOLAIRE

AVRIL

1975

LINO GRAVE

60110 MERU

(20)

LE

PETIT 01 AU

BLEU

61

...

(21)

"

..

- .3 ·-

C O M M E N T T R A V A I L L E R

P. VERNET

11CliANTI ERS fait peu de pl ace RUX petits;

que faire avec ceux qui ne sa v ent

p,is

l ire?"

Ce tte qu estion , on no us l a oose so uve nt.

I

~lous ne prétendons pas ~ororter i!LA REPOi\JSEH, mais, en parcourant' le 61 du journal nLE PETIT OISU\U fJ,LEUi', j1ai senti courir n1a VIE" tout au

long de ses pages .. . et olus qug de longs discours: j 1ai pensé que ces tex·- tes vous montreraient les diverses activités qui font 11la vie d'une classe de petits".

Nous y trouvons, toute, simple et naturel 1~), ! 'expression I ibre~ LIBRE, qui nourri+ la lecture et le franc:;:ais;

mais aussi des échos des recherches,

1~

calcul motivés par les textes;

des activités :1d1éveil1' dont on parle tant aujourd'hui

des uctivï-rés manuel les fortement motivées ; imprimerie, dessln, gra- vurr:,, rech0rches ;-:.::iur'des mises 311 pages agréables, donnant .envie de

1 ire •..

cuisine même .... Toutes ces pages d1expression, de communication, d'é-

. chang~s avec d1autres, Bernard va nous dire comment i I les obtient, avec

11des petits'1 . .. II nous dit" aussi cf, que nous pressentons parfois, mais que nous sentirions bien plus profondément si nous ét ions en corresoondante a- vec sa classe, si nous pouvions I ire ~ntre les I ignes st mieux comprendfe

le 11pourquoin de tel ou tel texte, de tel ou tel eessin. Je lui laisse donc la rarole

HISTOIRE OU LI N O D E COUV ERTU RE DUN° 61 :

David3 (considéré eomme dêln:ze pro.fend avec troub7-?s associés3 p,~.:t· les pepsico logues J s r est mi'.s pov.r ,Za pre:rr~è::oe .fois à faire du lino quand on a eu f('l.fo~iqué tous ler; deux.des pfo.que.s à gro..ver les 'linos (c.f,' dans n° ci-·

joint TECHNIQUES d 1.fr!PRES:C;IQN). Il o.rj,01YJ le travail manuel et je Z 'embauche souvent quand -il faut fabriquer des. ;,trucs,; pour la classe,

Comme c'était la premiè1~e fois que David g1~avait, toute la classe o;

pensé que ce serait chouet-te d'en fcdre la couvert"v.rè. 10:.rtine a dess1:né les .fiori tiœes au Zimogrophe pour que ce soit plus fignolé.

Voilà comment est née la couvgrtu.re du N° 61.

Si , après lecture de ce numêro, vous avez des r e marque s a faire, des questions

a poser, n'h és itez pa s :

Be1u1c1.J1.d GOSSELI/11:, Ec.o.C.e. Vof!;t..r.J..Ae_ A~ 60110 MERU

(22)

Ex} r1ài t s d ~un·è lettre de. Bern.ê;il'>d' GOSSE'LI N , ...

i3. J$an;VlAL Pr ofesse~r à 11universïté .. cte èaé{1 à propos du ,JOURNAL; LE PETIT OISEAU BLCU .

L.E· JGl!!RtWil f, llff J:@ljffi~-At ;!, ·LE:- J0i:1Ri~l'..

t LE

JO~JRt-!ftrh ./ ,Llr .. tf.ll'îr'm7!11' :r' I'.~-.rriÜP'l\l'(('r f' v.,=- .rl)t,IR\'-il,-W, / r F .IOllf',N. ·

'fv[l ,J; • ~ t ' ..

::& . . J-er. · . · - ·-

t.d.SMJ~I ~!J ; U-ti-

. ,J.0l:!Rt~t\';;;. 1 w::- 0.1.:l.:;rtl\'ti'Ll. p i!& --t~l!.i~f'..'JWJ /' l!.t~- JIJ.~~'l"l-'l,%\ j.1

.t:lî.:

J.ill.B.#Ai'. /' 'LE. .JütlRNF.t.. l' LE J:(;iC!R-NM:!. /'·LE" J'CfüRNF{'l'.

.. . Sortir un journal de la classe avec des ènfants très jeunes 9 souvent ma.ladroi t s, toujoun:: pleins de bonn~ vo···

lonté, ça ne se raconte pas, ça se vi t! Je vais tout d~ même expliquer un certai n nombre de choses :

':!:'out d 'abord POUR0.T.î0I ):-ïOTRE JOUP.r1.l\.L SCOLA.IRE ?

l?our nous permettre la Corn..rnunication et · 1 1Expres··

sion personnelle, pour r6pondre aux amis acautres classes qui nous envoient des journaux scolaires.

EXPRESSIŒ·1 - 11J\'.1ŒHCATI0N ,- ECHANGES ~ motivations.

En.sui te

e: m ,~ 1-rs:s1-1rr

!-10'!.'RE ,JOURJ'ïl\L SCOL.'-\If'.E ?

Les enfants arrivent en classe ~vec leurs pr§oc··

cupations,, leurs problèmes et c_melqllcfois même leurs ëi.ra..rnes (comrne Jacciues çrui s 1 est a::sis sur s2 tahle (::t qui nous a ra-·

conté le divorce de ses parents, malgré t outes sei difficul·· t§s de lanqage, et qui est to~b~ malade pendant dix jours dès

· le soir même) •

Ces pr~occu9ations sont si importantes que très souvent, soontanément les enf~nt s se mettent ~ en parler, § en DISCUTER: ~ ~vaquer des souv9nirs gui s'y rattach~nt par

' , 'l' '::J~ t t ,. 1 . :J't t .

a.SS0C1atlOD '·"' lClees :'. t.OU Se )JE:U Cüre, a. ors On Ql I e pU1S

on écrit (avec l;;:ü c1.e du maître ou des plus granc1.s ce qu"on veut 6crire· quP ça se r a?DO~t e ou pas ~ la discussion_ qui vient d 'avoir lieu ou qui a nu lieu longtemps avant .. . ou qui aura lieu plus ta.rd. 1:·"ous r-~ss2.y9ns de pr=:1.;t,iqu,er le Texte li·"

bre LIBRE. .

Chaque enfRnt qui le désire a donc un ca~p~t de iextes (les pages sont doubles (carbone incorporé) ~ l'original part chez nos corresporidants .d 'autres classesr le double reste dans le carnet et permet de suivre J.a progression des textes du gamin, mais aussi donne la possibilité~ ch~?Ue enfant qui le désire de choisi.r pè.rmi ses textes celui qui lui. plait le mieux pour le mettre~ J.iatelier de lecture et à l'~telier d 1imprimerie. Le syst~me du tour de rôle pour choisir dans SES propres textes él iœine la co~pêtition, le copinage, dimi·- nue le rôle du le~der.

nous voici cl.one au si:ade de 1 f

i mpr imerie '

"' Tous les volontaires cŒ'1posent i:r-1 ou DBUX composteurs de

(23)

..

5 ..

ce texteo

Il y a des erreurs

·· je les indique sur la fr~uille d'essai,

... les enfants corrigent et tirent une seconde 11é:oreuve11 ,

·· nouvelles erreurs : nouveJ.les corrections;

je donne un coup de main pour les ultines corrections~ TJR.t"\GE des 100 feuilles pour l e Journal (nous tirons à

100 exemplaires)

··· •Juand le tirage est l:ini .. on qa.rde ;11x i puge dans un dos··

si er 2. µ~1rt

Au bout de 6 ou 7 tirages, on dit que ce dossier c'est la_mag_u~tte du jou.rnalo

On regarde la maquette pour voir si les feuilles déj~ tirées vont bien Bns~mble, si on peut trouver des illus· trations,. (qui s? en charge:(·? quelle · techni..que · ~mp·loyer ? )

Les enfants propcisent~· discutent, décident et ap- pliquent ! Il m1arrive de les aider à a9pliquer leurs déci- sions ~

en leur r appele:nt...·)oe. · \

g

.

u:

.

'

ils ont déçkl.,§, . .. . , ;, ;, ·,;

o en 1e,-1.r donnant un coup de main pour finir· de·'·êl.tlc·ou·· per un pochoir difficile~

o en tenanf une ~lace dans une équipe d' imprimeurs (souvent l'encreur) o

Mais je me refuse à prerict~e quelque décision que ce soit

~ leur placeo De ce fait il nous faut DEUX mois pour "BOUCLBRH un numéro de notre journaL: De plus, il i:aut refo .. ire., parfois, tout ou partie d I un tirè.ge cochonné ~

drt

ess·aie èl. 9 avoir un journal plaisant â lire, puisque des copains nous envoient des journaux fignolés et a.gréa.}:,les·: à li:ç.e

>-:_:

Dês que tous. les enfants ciui le veulent ont un de leurs textes imprimé ou imprimé et illustré; on agrafe les \.,a·-"

qes dans l I o:cdre choisi en_. c0mmun (.:1.ns la :rnaguett e o

Aussitôt, chaque enfant a son journal (qui devient son livre de lecture) l le soir même 1 je mets les journaux sous bande et le lende~ain matin: ils partent vers nos amis o

C1e~t dans es cadre assez souple que se fait notre journalo

Il nous faut bi en deux mois pour Rrriver à sortir

11LE PE'J:'IT OI:SEAU P.L:SU" o o oil nous é',rr:Lv,':! même parfois de faire une journée spécüüe (rien c11 autre que travail pour le journal; avec ceux aui le veulent 3 les autres font autre chose rnais n '_ont pas le droit de nous ennuyer en nous denandant quelque c:hose) o Journée spéciale qui nous i•erm,-,d~. dt'?. ·tenir le rytr .. .rne d'un !'-1° tous les deux mois même si nous prenons du retardo Pour arriver

&

une parution régulière, il m'arrive de taper des stencils quand les textes (souvent des Co,,tpt e rendus collectifs) sont trop longs pour l ' irri.ï?r irner ie o

Le jou~na l oniginal eomptait 30

page~

imp4im~e~ , nou~ n'en

4e-

p4odui6on~ qu'un e pa~tie, pou4 ne pa6 tnop

g4eve4

not~e budget.

(24)

- 6 .

. · . Mon c ien a ai

. un trou

dans son grillage

Il - est : allé voir,.

la chienn.e

. dans sa niche . .. .

Mainten· _ · nt,:

-elle va a · voir

des · · petits.

~ . -~u!':::'

•J . ~ i"<sf ili.w .

-..... •. · ... · !··

. . . . . . .

...

:-:· ..

(25)

Er, de

1

\,,

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~ ' t~

Cl r·,L ·

,,,.... . 4'

1 esr Je. Ytiême

·e-_:_:

f' "'nJ:

_ _ M_,..__·...;.L_..._;.,,:,

l! .envers chien 1 1 .e.nvers

ci~ nic;h~ > ~a ne fùl~ P.a.s ni.ch e

er~ ch112r1

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L.a r,e. \/~l~r r,et'1 dire "

~ ~ l i ! h t i l l ! / o . < ' 5 . . ~ # i ' , . . " ; ; - t , ~ ~ ~ · ~··=-:~ ~- "'~?· ~·=~~(.~~

..

~~~

~ ~ ~ . . . , . ~ ~ ~ ~ " ' ' . L~-...:~~~..,""l"*"t1.'~~.._.=~~~"'=o~~~

(26)

..

(27)

- -

~

-

lE PETIT OlnAU BlEU

L 'ARAIGNÉE

Ma maman

tricotait ....

et il y · avait u11e araignée _:

! ·

sur la pelote de laine.

Elle a eu peur, ·

ma maman 1 ··

Ma sœur aussi !

Ltaraig11ée aussi, .·

puisqu'elle s'es _ t sat1vée

sous la porte.

Après&' rnama 11 a mis

la serpillère

sous la

Il

/:JO r t e"

pour ql1 .. e.Jle

ne rentre · plus!

BENEDICTE

(28)

-~

E T 'Ac - ·R- 1 · y-u · R v .

D ... L .... ~ · · · L

Mes frèr_ e$ r~e veu!enrt pas

'r C\.-. r-· K~i . . fR

li .

. 1: t- - f

. ' : ·- ' .

.. ·'._-/ ·-~ .

MAR!E~-LAURE

' . :

. ·..

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