Lyc´ee Benjamin Franklin PTSI−2013-2014
D. Blotti`ere Math´ematiques
Correction du devoir surveill´ e n˚1
Exercice 1 (´Equations trigonom´etriques) 1. R´esoudre l’´equation
2 sin2(x) + 5 cos(x) = 4 d’inconnuex∈R.
2. R´esoudre l’´equation
sin(2x) = cos2(x) d’inconnuex∈]−π, π].
Correction
1. De la relation de Pythagore on d´eduit sin2(x) = 1−cos2(x), pour toutx∈R. On a donc : 2 sin2(x) + 5 cos(x) = 4 ⇔ 2−2 cos2(x) + 5 cos(x) = 4
⇔ 2 cos2(x)−5 cos(x) + 2 = 0
pour toutx∈R. On est ainsi conduit `a chercher les racines du trinˆome du second degr´eP= 2X2−5X+2.
Les coefficients de P sonta= 2,b=−5 etc= 2. Le discriminant de P est ∆ =b2−4ac= 9∈R>0.P poss`ede donc deux racines : −(−2×5)2−3 =12 et −(−2×5)+32 = 2.
De ce qui pr´ec`ede, on d´eduit que :
2 sin2(x) + 5 cos(x) = 4 ⇔
cos(x) =1 ou 2
cos(x) = 2 pour toutx∈R. Comme le cosinus d’un nombre r´eel appartient `a [−1,1], on a :
2 sin2(x) + 5 cos(x) = 4 ⇔ cos(x) =1 2
pour toutx∈R. Il s’agit donc de r´esoudre l’´equation cos(x) = 12 d’inconnuex∈R. Soitx∈R.
cos(x) = 1
2 ⇔ cos(x) = cos π3
⇔
x=π 3 [2π]
ou
x=−π 3 [2π]
(cas d’´egalit´e de deux cosinus).
L’ensemble solution de l’´equation de l’´enonc´e est donc : nπ
3 + 2kπ : k∈Zo
∪ n
−π
3 + 2kπ : k∈Zo .
2. D’apr`es la formule de duplication pour sinus, on a sin(2x) = 2 cos(x) sin(x), pour toutx∈]−π, π]. On a donc :
sin(2x) = cos2(x) ⇔ 2 cos(x) sin(x) = cos2(x)
⇔ 2 cos(x) sin(x)−cos2(x) = 0
⇔ cos(x)(2 sin(x)−cos(x)) = 0
⇔
cos(x) = 0 ou
2 sin(x)−cos(x) = 0
(Rest int`egre). pour toutx∈]−π, π].
On est ainsi conduit `a r´esoudre deux ´equations :
(E1) : cos(x) = 0 et (E2) : −cos(x) + 2 sin(x) = 0 toutes deux d’inconnuesx∈]−π, π].
• R´esolution de l’´equationcos(x) = 0 d’inconnuex∈]−π, π]
D’apr`es le cours, on sait que l’ensemble solution de l’´equation cos(x) = 0 d’inconnuex∈Rest : nπ
2 +kπ : k∈Zo .
Remarque : L’ensemble pr´ec´edent joue un rˆole particulier en raison de son lien avec la fonction tan- gente. En effet le domaine de d´efinition de la fonction tangente est{x∈R : cos(x)6= 0}, ensemble qui est ´egal `aR\ {π2 +kπ : k∈Z}.
Soitk∈Z.
−π < π
2 +kπ≤π ⇔ −3
2 < k≤1 2
⇔ k=−1 ou k= 0 (cark∈Z).
De cette ´etude, on d´eduit que l’ensemble solution de l’´equation cos(x) = 0 d’inconnuex∈]−π, π] est : nπ
2 + (−1)×π,π
2 + 0×πo
=n
−π 2,π
2 o
r´esultat que l’on peut lire directement sur le cercle trigonom´etrique.
• R´esolution de l’´equation−cos(x) + 2 sin(x) = 0 d’inconnuex∈]−π, π]
On commence par r´esoudre l’´equation−cos(x) + 2 sin(x) = 0 d’inconnuex∈R.
On reconnaˆıt une ´equation du typeacos(x) +bsin(x) = 0, aveca=−1 etb= 2. Le nombre complexe
−1 + 2iest non nul. Comme son module vaut√
5, le nombre complexe −√15+i√2
5 est de module 1.
D’apr`es le cours, il existe donc un uniqueθ∈]−π, π] tel que :
− 1
√5 +i 2
√5 =eiθ= cos(θ) +isin(θ). (1)
On ne peut d´eterminer une valeur explicite deθcar on ne connaˆıt pas de solution explicite du syst`eme :
cos(x) =− 1
√5 et
sin(x) = 2
√5.
d’inconnuex∈]−π, π]. N´eanmoins, le cours nous assure que ce syst`eme admet une unique solution.
Par unicit´e de la forme alg´ebrique d’un nombre complexe, il vient : cos(θ) =− 1
√5 et sin(θ) = 2
√5. (2)
Deθ∈]−π, π] et des signes de cos(θ) et sin(θ), on d´eduit l’encadrement : π
2 < θ < π. (3)
Les identit´es (2) donnent :
−1 =√
5 cos(θ) et 2 =√
5 sin(θ). (4)
Soitx∈R.
−cos(x) + 2 sin(x) = 0 ⇔ √
5 cos(θ) cos(x) +√
5 sin(θ) sin(x) = 0 (d’apr`es (4))
⇔ cos(θ) cos(x) + sin(θ) sin(x) = 0
⇔ cos(x−θ) = 0 (cf. formules d’addition pour cosinus)
Comme l’ensemble solution de l’´equation cos(X) = 0 d’inconnue X ∈ R est π
2 +kπ : k∈Z (cf.
cours), on en d´eduit que :
−cos(x) + 2 sin(x) = 0 ⇔ x−θ∈π
2 +kπ : k∈Z
⇔ ∃k∈Z, x−θ=π2 +kπ
⇔ ∃k∈Z, x=θ+π2 +kπ
L’ensemble solution de l’´equation−cos(x) + 2 sin(x) = 0 d’inconnue x∈Rest donc : nθ+π
2 +kπ : k∈Zo
. (5)
Pour d´eterminer l’ensemble solution de l’´equation −cos(x) + 2 sin(x) = 0 d’inconnue x∈]−π, π], il reste `a d´eterminer lesquels des nombresθ+π2 +kπ(k∈Z) appartiennent `a ]−π, π].
Compte tenu du fait que les ´el´ements de l’ensemble (5) sont en progression arithm´etique de raisonπ, il y a au plus deux ´el´ements de l’ensemble (5) qui appartiennent ´egalement `a l’ensemble ]−π, π].
De (3), on d´eduit que θ+π
2 + (−1)×π=θ−π
2 ∈]−π, π] et θ+π
2 + (−2)×π=θ−3π
2 ∈]−π, π].
De cette discussion, on d´eduit que l’ensemble solution de l’´equation−cos(x) + 2 sin(x) = 0 d’inconnue x∈]−π, π] est :
θ−3π
2 , θ−π 2
.
• Conclusion
L’ensemble solution de l’´equation sin(2x) = cos2(x) d’inconnuex∈]−π, π] est :
−π 2,π
2, θ−3π 2 , θ−π
2
o`uθest l’unique r´eel appartenant `a ]−π, π] v´erifiant cos(θ) =−√15 et sin(θ) = √25.
Exercice 2 (Identit´e du parall´elogramme) 1. D´emontrer que pour toutz∈C:
z z=|z|2. 2. Montrer que pour tout (z1, z2)∈C2 :
|z1+z2|2+|z1−z2|2= 2(|z1|2+|z2|2).
3. Interpr´eter g´eom´etriquement l’identit´e obtenue en 2.
Correction
1. Soitz∈C. On az= Re(z) +iIm(z) etz= Re(z)−iIm(z). Par suite : z z = (Re(z) +iIm(z))(Re(z)−iIm(z))
= Re(z)2−(iIm(z))2 (3`emeidentit´e remarquable)
= Re(z)2+ Im(z)2. D’autre part par d´efinition du module, on a|z|=p
Re(z)2+ Im(z)2, d’o`u|z|2= Re(z)2+ Im(z)2. En comparant les expressions obtenues pourz z et|z|2, on remarque que :
z z=|z|2.
2. Soit (z1, z2)∈C2.
|z1+z2|2+|z1−z2|2 = (z1+z2)(z1+z2) + (z1−z2)(z1−z2) (d’apr`es la question 1)
= (z1+z2)(z1+z2) + (z1−z2)(z1−z2) (cf. propri´et´es alg´ebriques de la conjugaison)
= z1z1+z1z2+z2z1+z2z2+z1z1−z1z2−z2z1+z2z2
= 2z1z1+ 2z2z2
= 2|z1|2+ 2|z2|2 (d’apr`es la question 1).
On a donc d´emontr´e que :
|z1+z2|2+|z1−z2|2= 2|z1|2+ 2|z2|2.
3. Soit (z1, z2)∈C2. On place les pointsM(z1),M(z2) etM(z1+z2) dans le plan usuel (un rep`ere orthonorm´e (O;−→u ,−→v) du plan ´etant fix´e).
1 2 3 4 5
−1
−2
1 2 3 4 5 6
−1
b
O
b
M(z1)
|z1|
b
M(z1+z2)
|z2|
b M(z2)
|z2|
|z1|
|z1−z2|
|z1+z2|
D’apr`es l’interpr´etation g´eom´etrique du module, on a les identit´es :
|z1|=OM(z1) ; |z2|=OM(z2) ; |z1+z2|=OM(z1+z2) ; |z1−z2|=M(z1)M(z2).
On remarque que toutes ces longueurs sont des longueurs de cˆot´es ou de diagonales du parall´elogramme OM(z1)M(z1+z2)M(z2).
L’identit´e d´emontr´ee `a la question 2 s’interpr`ete donc comme suit.
La somme des carr´es des longueurs des cˆot´es d’un parall´elogramme est ´egale `a la somme des carr´es des longueurs de ses diagonales.
Exercice 3 (Majoration de la distance `a l’origine des points d’un cercle) 1. D´eterminer l’ensembleC des points du plan d’affixez tels que :
|z−1 +i|= 2√ 2.
2. Repr´esenter graphiquement l’ensemble Cavec pr´ecision.
On utilisera uniquement un compas pour ce faire.
3. Conjecturer qu’il existe un plus petit nombre r´eelM (explicite) tel que pour toutz∈C:
|z−1 +i|= 2√
2 ⇒ |z| ≤M.
4. D´emontrer le r´esultat pr´ec´edent `a l’aide de l’in´egalit´e triangulaire.
Correction
1. Soitz∈C. On a :
|z−1 +i|= 2√
2 ⇔ |z−(1−i)|= 2√ 2.
On reconnaˆıt que cette derni`ere ´equation est l’´equation du cercle de centre Ω(1−i) et de rayon 2√ 2. Ainsi a-t-on :
Cest le cercle de centre Ω(1−i) et de rayon 2√ 2.
2. Pour construire la longueur√
2 (et par suite 2√
2), on s’appuie sur le th´eor`eme de Pythagore qui assure que la diagonale d’un carr´e de cˆot´e de longueur 1 a pour longueur√
2.
1 2
−1
−2
−3
−4
1 2 3 4
−1
−2
O
√2
3√ 2
C
b Ω
b
A
3. Soit z∈Ctel que|z−1 +i|= 2√
2, i.e. tel que le pointM(z) est sur le cercleC. On cherche `a trouver un majorant optimum de |z|pour un telz. Compte tenu de l’interpr´etation g´eom´etrique du module, cela revient `a cherche un majorant optimum de la longueur OP lorsque le pointP parcourt le cercleC. D’apr`es la figure r´ealis´ee `a la question pr´ec´edente, on conjecture que la longueur OP est inf´erieure ou
´egale `a la longueurOA= 3√
2 (A´etant le point d’affixe 3−3i), lorsqueP parcourt le cercleC. On conjecture donc le r´esultat suivant.
Conjecture : Le nombre r´eel 3√
2 est le plus petit nombre r´eelM tel que pour toutz∈C:
|z−1 +i|= 2√
2 ⇒ |z| ≤M.
4. Prouvons la conjecture ´enonc´ee `a la question pr´ec´edente.
• Le nombre r´eel 3√
2 v´erifie : pour toutz∈C,|z−1 +i|= 2√
2⇒ |z| ≤3√ 2.
Soitz∈Ctel que|z−1 +i|= 2√ 2.
|z| = |z−1 +i+ 1−i|
≤ |z−1 +i|+|1−i| (in´egalit´e triangulaire)
= 2√ 2 +√
2
= 3√ 2
• Si M est un nombre r´eel tel que pour tout z∈C,|z−1 +i|= 2√
2⇒ |z| ≤M, alors 3√ 2≤M. SoitM un nombre r´eel tel que pour tout z∈C, |z−1 +i|= 2√
2⇒ |z| ≤M. On a|(3−3i)−1 +i|=|2−2i|= 2√
2. De la propri´et´e v´erifi´ee parM, on d´eduit alors que|3−3i| ≤M, ce qui peut se r´e´ecrire 3√
2≤M.
• Conclusion
La conjecture ´enonc´ee `a la question 3 est vraie.
Exercice 4 (Autour de l’angle moiti´e)
1. D´emontrer que pour toutz∈C,zest imaginaire pur si et seulement siz=−z.
2. Soitθ∈]−π, π[. On pose
z= 1−eiθ 1 +eiθ. (a) Montrer que le nombrezest bien d´efini.
(b) Montrer quez est imaginaire pur, sans calculer la forme alg´ebrique dez.
(c) Calculer la partie imaginaire dez.
Correction 1. Soitz∈C.
z est imaginaire pur ⇔ Re(z) = 0
⇔ z+z 2 = 0
⇔ z+z= 0 (multiplication de chaque membre par 26= 0)
⇔ z=−z On a donc d´emontr´e que :
pour toutz∈C,zest imaginaire pur si et seulement siz=−z.
2. (a) Le nombrezest bien d´efini si et seulement si 1 +eiθ6= 0. Prouvons ce r´esultat par l’absurde.
Supposons 1 +eiθ= 0. On a alorseiθ =−1 et donceiθ =eiπ. D’apr`es le cours, cela implique qu’il existek∈Ztel queθ=π+ 2kπ. Orθ∈]−π, π[. On en d´eduit :−π < π+ 2kπ < πet par suite
−1< k <0.
Cette derni`ere in´egalit´e contredit le fait quekest entier.
On a donc d´emontr´e que :
le nombre complexezest bien d´efini.
(b) D’apr`es la question 1, montrer quez est imaginaire pur revient `a montrer quez=−z.
z =
1−eiθ 1 +eiθ
= 1−eiθ
1 +eiθ (propri´et´es alg´ebriques de la conjugaison complexe)
= 1−e−iθ
1 +e−iθ (eiθ=e−iθ)
= e−iθ(eiθ−1)
e−iθ(eiθ+ 1) (relation fonctionnelle de l’exponentielle complexe)
= eiθ−1 eiθ+ 1
= −(1−eiθ) 1 +eiθ
= −1−eiθ 1 +eiθ
= −z On a donc d´emontr´e que :
zest imaginaire pur.
(c) On rappelle les formules d’angles moiti´e : 1−eiθ=−2isin
θ 2
eiθ2 et 1 +eiθ= 2 cos θ
2
eiθ2.
Grˆace `a celles-ci, on a :
z = 1−eiθ 1 +eiθ
=
−2isin θ
2
eiθ2 2 cos
θ 2
eiθ2
= −itan θ
2
.
Notons qu’au passage, on red´emontre le r´esultat obtenu en 2.(b). On a donc :
Im(z) =−tan θ
2
.
Exercice 5 (Somme de nombres complexes de module 1, ´egale `a 1)
1. Soient a, b, ctrois nombres complexes de module 1 tels quea+b+c= 1. Le but de cette question est de montrer qu’alors un des trois nombres a, b, cvaut 1.
(a) Justifier que l’un des trois nombresa, b, cvaut 1 si et seulement si (a−1)(b−1)(c−1) = 0.
(b) Justifier que les nombres complexesa, b, csont inversibles, puis montrer que : 1
a =a et 1
b =b et 1 c =c.
(c) Conclure.
2. Soient a, b, c, dquatre nombres complexes de module 1 tels quea+b+c+d= 1. A-t-on n´ecessairement un des quatre nombresa, b, c, d´egal `a 1 ?
Correction
1. (a) CommeCest int`egre on a :
(a−1)(b−1)(c−1) = 0 ⇔
a−1 = 0 ou
b−1 = 0 ou
c−1 = 0
⇔
a= 1 ou
b= 1 ou
c= 1.
On a donc d´emontr´e que :
l’un des trois nombresa, b, cvaut 1 si et seulement si (a−1)(b−1)(c−1) = 0.
(b) Un nombre complexe de module 1 est non nul. Par suite, un nombre complexe de module 1 est inversible. En particuliera, b, csont inversibles.
On a |a|= 1 par hypoth`ese. Par suite |a|2= 1. Or |a|2 =a a(cf. question 1 de l’exercice 2). On a donc a a= 1. En multipliant chaque membre de cette derni`ere ´egalit´e par 1a (qui existe d’apr`es ce qui pr´ec`ede), on obtient :
1 a =a.
De mˆeme, on montre que 1
b =b et 1 c =c.
On a donc d´emontr´e que :
a, b, csont inversibles et 1 a =a, 1
b =b, 1 c =c.
(c) D’apr`es la question 1.(a), montrer que l’un des trois nombresa, b, cest ´egal `a 1 revient `a d´emontrer que (a−1)(b−1)(c−1) = 0.
(a−1)(b−1)(c−1) = (ab−a−b+ 1)(c−1)
= abc−ab−ac+a−bc+b+c−1
= abc−ab−ac−bc+a+b+c−1 Commea+b+c= 1, on a :
(a−1)(b−1)(c−1) =abc−ab−ac−bc.
Pour montrer que (a−1)(b−1)(c−1) = 0, il reste donc `a ´etablir que
abc−ab−ac−bc= 0. (6)
En appliquant la conjugaison complexe `a chaque membre de l’identit´ea+b+c= 1 et en utilisant l’additivit´e de la conjugaison complexe, il vient :
a+b+c= 1.
D’apr`es la question 1.(b), cette identit´e se r´e´ecrit : 1 a+1
b +1 c = 1 ou encore :
bc+ac+ab abc = 1.
On a doncbc+ac+ab=abc, identit´e de laquelle on d´eduit (6).
De cette ´etude, on d´eduit que :
l’un des nombres complexes a, b, cvaut 1.
2. D’apr`es le cours (cf. somme des racinesn-i`emes de l’unit´e o`u n∈N≥2) on sait que :
4
X
k=0
e2iπk5 = 0.
On a donc :
1 +e2iπ5 +e4iπ5 +e6iπ5 +e8iπ5 = 0.
On en d´eduit que :
−e2iπ5 −e4iπ5 −e6iπ5 −e8iπ5 = 1.
Ainsi en posant
a=−e2iπ5 ; b=−e4iπ5 ; c=−e6iπ5 ; d=−e8iπ5 on a |a|=|b|=|c|=|d|= 1, a+b+c+d= 1 eta6= 1,b6= 1,c6= 1,d6= 1.
Grˆace au contre-exemple construit ci-dessus, on donne une r´eponse n´egative `a la question pos´ee.