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Devoir surveillé n ◦ 2

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Academic year: 2022

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Texte intégral

(1)

Devoir surveillé n 2

Exercice 1.

Partie A. On considère la fonctiong définie sur R par g(x) =x3x2 +x−3.

1. Comme g est une fonction polynôme, lim

x→−∞g = lim

x→−∞x3 =−∞ et lim

x→+∞g = lim

x→+∞x3 = +∞.

2. La fonction g est une fonction polynôme donc elle est dérivable sur R et, pour tout réel x,g0(x) = 3x2−2x+ 1. Or, le discriminant de g0(x) est (−2)2−4×3×1 =−8<0 et a= 3>0 donc, pour tout réel x, g0(x)>0. Ainsi, g est strictement croissante sur R. 3. La fonction g est continue car dérivable et strictement croissante sur R. De plus, 0 ∈

x→−∞lim g; lim

x→+∞g

donc, par le corollaire du théorème des valeurs intermédiaires, il existe un unique réel α tel que g(α) = 0. Autrement dit, l’équation g(x) = 0 possède une unique solution α sur R. De plus, g(1,57) ≈ −0,02 < 0 et g(1,58) ≈ 0,03 > 0 donc g(1,57)< g(α)< g(1,58) donc, commeg est strictement croissante surR, 1,57< α <1,58.

4. On conclut queg(x)60 si x∈]−∞;α] et g(x)>0 si s∈[α; +∞[.

Partie B. On considère la fonction f définie sur R par f(x) = x3

x2+ 1e−x.

On note C la courbe représentative de f dans un repère O ;~i ,~j. 1. Commex 7→ x3

x2 + 1 est une fonction rationnelle, lim

x→−∞

x3

x2+ 1 = lim

x→−∞

x3

x2 = lim

x→−∞x=

−∞.

De plus, lim

x→−∞−x= +∞ et lim

X→+∞eX = +∞ donc, par composition, lim

x→−∞e−x = +∞.

Ainsi, par produit, lim

−∞f =−∞.

2. Par théorème, lim

x→+∞

ex

x3 = +∞ donc, par inverse, lim

x→+∞

x3 ex = 0.

On remarque que, pour tout réelx,f(x) = x3 x2+ 1× 1

ex = 1

x2+ 1×x3

ex. Or, lim

x→+∞

1 x2+ 1 =

x→+∞lim 1

x2 = 0 et on vient de voir que lim

x→+∞

x3

ex = 0 donc, par produit, lim

+∞f =−∞.

On en déduit que la droite d’équation y = 0 (autrement dit, l’axe des abscisses) est asymptote à la courbe de f au voisinage de +∞.

3. Pour tout réel x,

f0(x) = 3x2(x2+ 1)−x3 ×2x

(x2+ 1)2 e−x+ x3 x2+ 1

−e−x= 3x2(x2+ 1)−2x4x3(x2+ 1) (x2+ 1)2 e−x

= x2[3(x2+ 1)−2x2x(x2+ 1)]

(x2+ 1)2 e−x = x2(3x2+ 3−2x2x3x) (x2 + 1)2 e−x

= x2(−x3+x2x+ 3)

(x2+ 1)2 e−x =−x2(x3x2+x−3) (x2+ 1)2 e−x

(2)

i.e.

f0(x) = −x2e−xg(x) (x2+ 1)2 4. Pour tout réelx, x2e−x

(x2+ 1)2 >0 donc le signe de f0(x) est l’opposé du signe deg(x). On déduit donc de la question4.de laPartie A quef0(x)>0 pour toutx6α et f0(x)60 pour toutx>α. Ainsi, f est décroissante sur ]−∞;α] et croissante sur [α; +∞[.

5. Notons T la tangente à la courbe C au point d’abscisse 1. L’équation réduite deT est y =f0(1)(x−1) +f(1) =− e−1g(1)

(12+ 1)2(x−1) + 13 12+ 1e−1

= 2e−1

4 (x−1) + 1

2e−1 = e−1

2 x−e−12 + 1

2e−1 = e−1 2 x Ainsi, T :y= 1

2ex et on a yO = 1

2exO = 0 donc O∈T. L’affirmation est donc vraie.

Exercice 2.

1. On a a1 = a0+b0

2 = 7

2 et b1 = a1+b0 2 = 15

4 .

2. On considère la suite (cn) définie par : pour toutn ∈N,cn=bnan. a. Soit n ∈N. Alors,

cn+1 =bn+1an+1 = an+1+bn

2 − an+bn

2 = an+1+bn−(an+bn)

2 = an+1an

2 .

Or,

an+1an= an+bn

2 −an= an+bn−2an

2 = bnan

2 = 1

2cn donc cn+1 = 12

1

2cn

= 1

4cn ce qui montre que (cn) est une suite géométrique de raison 1

4.

b. On a c0 =b0a0 = 1 donc, pour tout n∈N, cn =

1

4

n

. 3. Soit n∈N. Alors,

dn+1=an+1+ 2bn+1 =an+1+ (an+1+bn) = 2an+1+bn =an+bn+bn=an+ 2bn =dn donc la suite (dn) est constante.

4. Soit n ∈ N. Alors, cn =

1

4

n

et, comme (dn) est constante, dn =d0 = a0 + 2b0 = 11.

Autrement dit, bnan =

1

4

n

et an+ 2bn= 11. On en déduit que bn=an+

1

4

n

et doncan+ 2

an+

1

4

n

= 11. Ainsi, 3an+ 2

1

4

n

= 11 et ainsi an = 11 3 − 2

3 ×

1

4

n

. Commebn=an+

1

4

n

, on a bn= 11 3 − 2

1

4

n

+

1

4

n

i.e. bn = 11 3 + 1

1

4

n

(3)

Exercice 3 (5 points). On considère la fonction f définie sur [0 ; +∞[ par f(x) = 1x2e1−x2.

1. La fonctionf est dérivable sur [0 ; +∞[ comme produit et composée de fonctions dérivables et, pour tout réel x>0,

f0(x) = 0−2xe1−x2 +x2×(−2x)e1−x2=−2x(1−x2)e1−x2

=−2x(1−x)(1 +x)e1−x2 = 2x(x−1)(x+ 1)e1−x2.

2. Pour tout réel x > 0, 2x(x+ 1)e1−x2 > 0 donc le signe de f0(x) est le signe de x−1.

On en déduit quef est strictement décroissante sur [0 ; 1] et strictement croissante sur [1 ; +∞[.

3. a. Soit x>0. Alors,

f(x) = 1−x2e1e−x2 = 1−x2e× 1

ex2 = 1−e× x2 ex2. b. On a lim

x→+∞x2 = +∞ et, par théorème, lim

X→+∞

eX

X = +∞ donc, par composition,

x→+∞lim ex2

x2 = +∞. Par inverse, lim

x→+∞

x2

ex2 = 0. Par produit et somme, on conclut que lim+∞f = 1.

4. On aboutit au tableau suivant : x

Variation def

0 1 +∞

1 1

0 0

1 1 un

1 n

vn

1 n

5. Soit un entier naturel n > 2. La fonction f est continue car dérivable et strictement décroissante sur [0 ; 1]. De plus, comme n > 2, 0 6 1

n 6 1

2 donc 1

n ∈ [f(1) ;f(0)]. Dès lors, par le corollaire du théorème des valeurs intermédiaires, l’équationf(x) = 1

n possède une unique solutionun dans [0 ; 1].

Par le même raisonnement, l’équation f(x) = 1

n possède une unique solution vn dans [1 ; +∞[.

On conclut que l’équation f(x) = 1

n possède exactement deux solutions un et vn dans [0 ; +∞[.

6. Soit un entier n > 2. Alors, f(un) = 1

n et f(un+1) = 1

n+ 1 donc, comme 1

n+ 1 6 1 n, f(un+1)6f(un). Or,un etun+1 appartiennent par définition à [0 ; 1] etf est décroissante sur [0 ; 1] doncun+1 >un. Ainsi, la suite (un) est croissante.

De même,f(vn) = 1

n et f(vn+1) = 1

n+ 1 donc, comme 1

n+ 1 6 1

n,f(vn+1)6f(vn). Or, vn etvn+1 appartiennent par définition à [1 ; +∞[ et f est croissante sur [1 ; +∞[ donc vn+1 >vn. Ainsi, la suite (vn) est décroissante.

(4)

7. Pour toutn >2,un ∈[0 ; 1] par définition donc 06un61. Ainsi, (un) est bornée.

De plus, pour tout n > 2, un ∈ [1 ; +∞[ par définition donc 1 6 vn et ainsi (vn) est minorée par 1. De plus, comme (vn) est décroissante, elle est majorée par v2 donc (vn) est bornée.

Exercice 4. On considère quatre points distincts A, B, C et D dans l’espace. On note I le milieu de [AB] et J le milieu de [CD]. On considère un point G de l’espace tel que

−−→GA +−−→

GB +−−→

GC +−−→

GD =−→ 0 . 1. a. Grâce à la relation de Chasles,

−−→GA +−−→

GB +−−→

GC +−−→

GD =−−→

GA +−−→

GA +−−→

AB +−−→

GA +−−→

AC +−−→

GA +−−→

AD

= 4−−→

GA +−−→

AB +−−→

AC +−−→

AD Dès lors, par définition de G, 4−−→

GA +−−→

AB +−−→

AC +−−→

AD =−→

0 donc−−→

AB +−−→

AC +−−→

AD = 4−−→

AG et on conclut que −−→

AG = 1 4

−−→

AB +−−→

AC +−−→

AD

. b. Comme J est le milieu de [CD],

−−→AC +−−→

AD = −−→ AJ +−→

JC +−−→ AJ +−−→

JD = 2−−→ AJ . Grâce à la question précédente, on en déduit que

−−→AG = 1 4

−−→

AB + 2−−→ AJ

= 1 4

−−→AB + 1 2

−−→ AJ .

c. Ainsi, les vecteurs−−→

AG , −−→

AB et −−→

AJ sont coplanaires donc les points A, B, J et G sont coplanaires.

2. Comme I est le milieu de [AB],

−−→GA +−−→

GB =−→

GI +−→

IA +−→

GI +−→

IB = 2−→

GI . De même, comme J est le milieu de [CD],

−−→GC +−−→

GD =−−→ GJ +−→

JC +−−→ GJ +−−→

JD = 2−−→ GJ . Il s’ensuit, par définition de G, que 2−→

GI + 2−−→ GJ =−→

0 donc−→

GI +−−→ GJ =−→

0 ce qui permet de conclure que G est le milieu de [IJ].

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