• Aucun résultat trouvé

Devoir surveillé n° 3 Exercice 1 Partie A On considère une suite

N/A
N/A
Protected

Academic year: 2022

Partager "Devoir surveillé n° 3 Exercice 1 Partie A On considère une suite"

Copied!
3
0
0

Texte intégral

(1)

C. GONTARD – C. DAVID – H. MEILLAUD Devoir surveillé n°3 - correction 1/3 Terminale S. – Lycée Desfontaines – Melle

Devoir surveillé n° 3

Exercice 1 Partie A

On considère une suite

( )

un positive et la suite

( )

vn définie par vn= un

1+un.

Pour chaque proposition, indiquer si elle est vraie ou fausse et proposer une démonstration pour la réponse indiquée. Dans le cas d’une proposition fausse, la démonstration consistera à fournir un contre-exemple.

1. ┐n, 0ÂvnÂ1

La proposition est vraie. Démonstration :

┐n,0Â unÂun+1 donc en divisant chaque mbre de l’inégalité par un+1>0, on a 0Â un

un+1Â1 càd 0ÂvnÂ1 2. Si la suite

( )

un est convergente, alors la suite

( )

vn est convergente.

La proposition est vraie. Démonstration :

Supposons

( )

un convergente. Soit l sa limite alors lim

n↔+õun= lÃ0 et lim

n↔+õun+1=l+1>0 d’où d’après les règles opératoires sur les limites, lim

n↔+õ

un

un+1 = l l+1 Càd lim

n↔+õvn= l

l+1 ☻ Ë donc

( )

vn converge.

3. Si la suite

( )

un est croissante, alors la suite

( )

vn est croissante.

La proposition est vraie. Démonstration : Supposons

( )

un croissante On a vn+1−vn= un+1

un+1+1− un

un+1=un+1×

(

un+1

)

−un×

(

un+1+1

) (

un+1+1

)

×

(

un+1

)

=

un+1un

(

un+1+1

) (

un+1

)

Or,

( )

un est une suite positive donc

(

un+1+1

) (

un+1

)

>0 et

( )

un est supposée croissante donc un+1unÃ0 Donc vn+1−vnÃ0 d’où

( )

vn est croissante.

4. Si la suite

( )

vn est convergente alors la suite

( )

un est convergente.

La proposition est fausse. Contre exemple :

Soit

( )

un la suite définie par un=n alors

( )

un est une suite positive et quelque soit n, vn= un

1+un= n

1+n donc lim

n↔+õvn= lim

n↔+õ

n

n =1 càd que

( )

vn converge. Or, lim

n↔+õun= lim

n↔+õn=+õ donc

( )

un diverge.

Partie B

Soit

( )

un et

( )

vn deux suites adjacentes avec

( )

un croissante et

( )

vn décroissante.

Alors d’après le résultat (2), on a pour tout entier naturel n : u0Âu1Â…ÂunÂun+1Âvn+1ÂvnÂ…Âv1Âv0 Ainsi,

( )

un est croissante et majorée par v0 donc d’après le résultat (3),

( )

un est convergente. Soit l sa limite.

De même,

( )

vn est décroissante et minorée par u0 donc d’après (3),

( )

vn est convergente. Soit l′ sa limite

( )

un et

( )

vn sont convergentes donc d’après les règles opératoires sur les limites, lim

n↔+õun−vn= lim

n↔+õun− lim

n↔+õvn=l−l′. Or, lim

n↔+õun−vn=0 donc l−l′=0 donc l=l′.

Exercice 2

Soit f la fonction définie sur [0;2] par f( x)=2x+1 x+1 .

1. Etudions la fonction f sur [0;2] et montrons que f est stable sur [1;2].

f est la restriction sur [0;2] d’une fonction rationnelle, donc elle est dérivable sur l’intervalle [0;2]

(2)

C. GONTARD – C. DAVID – H. MEILLAUD Devoir surveillé n°3 - correction 2/3 et ┐x☻[0;2], on a : f ′( x)=2×( x+1)−(2x+1)

( x+1)2 = 1

( x+1)2>0 .

f est donc strictement croissante sur [0;2]. Ainsi si 1ÂxÂ2 alors f(1)Âf( x)Âf(2).

Or, f(1)=3

2Ã1 et f(2)=5 3Â2.

Ainsi si x☻[1;2], on a f( x)☻[1;2]

2. Soit

( )

un et

( )

vn définies par



u0=1

un+1=f

( )

un et 

v0=2 vn+1=f

( )

vn

a. D’après le graphique, on peut conjecturer que la suite

( )

un est croissante, que la suite

( )

vn est décroissante, et que les suites

( )

un et

( )

vn sont convergentes et convergent vers la même limite.

(cf. Graphique à la fin)

b. Montrons par récurrence que pour tout entier naturel n, 1ÂvnÂ2.

On sait que v0=2 donc 1Âv0Â2. La propriété est vraie pour n=0.

On suppose alors que la propriété est vraie pour un entier naturel p et on va montrer qu’elle est vraie pour l’entier p+1.

On suppose donc que pour un entier p, on a : 1ÂvpÂ2 et on veut montrer que 1Âvp+1Â2 1ÂvpÂ2, on déduit donc d’après 1. que 1Âf

( )

vp Â2. Or vp+1=f

( )

vp donc 1Âvp+1Â2.

On déduit que la propriété est héréditaire et puisqu’elle est vraie pour n=0,on déduit que pour tout entier naturel n, 1ÂvnÂ2

Montrons à présent par récurrence que pour tout entier naturel n, vn+1Âvn.

v1=f

( )

v0 =f(2)=53 et 53<2 donc v1Âv0, la propriété est donc vraie pour n=0.

On suppose alors que la propriété est vraie pour un entier naturel p et on va montrer qu’elle est vraie pour l’entier p+1.

On suppose donc que pour un entier naturel p, vp+1Âvp et on va montrer que vp+2Âvp+1

f est croissante sur [1;2] et ┐n☻IN,vn☻[1;2], donc comme vp+1Âvp, on a f

(

vp+1

)

Âf

( )

vp càd que

vp+2Âvp+1.

On déduit donc que la propriété est héréditaire et puisqu’elle est vraie pour n=0, on déduit que pour tout entier naturel n, vn+1Âvn.

c. i. ┐n, vn+1un+1=f

( )

vn f

( )

un =2vvn+1

n+1 −2un+1

un+1 =

(

2vn+1

) (

un+1

)

(

2un+1

) (

vn+1

) (

vn+1

) (

un+1

)

= 2vnun+2vn+un+1−2unvn−2un−vn−1

(

vn+1

) (

un+1

)

= vn−un

(

vn+1

) (

un+1

)

Ainsi pour tout entier naturel n, on a : vn+1un+1 = vn−un

(

vn+1

) (

un+1

)

. ii. Montrons par récurrence que pour tout entier n, vn−unÃ0

v0u0=2−1=1>0. La propriété est vraie pour n=0.

Supposons que la propriété est vraie pour un entier naturel p et montrons qu’elle est vraie pour l’entier p+1. On suppose donc que vpupÃ0 et on va montrer que vp+1−up+1Ã0.

Or, 1ÂvpÂ2 et 1ÂupÂ2 d’après b. donc vp+1>0 et up+1>0, donc 1

(

vp+1

) (

up+1

)

>0

De plus, par hypothèse de récurrence vp−upÃ0 donc vpup

(

vp+1

) (

up+1

)

Ã0 cad vp+1−up+1Ã0

La propriété est donc héréditaire et puisqu’elle est vraie pour n=0, on déduit donc par récurrence que pour tout entier naturel n, vnunÃ0.

iii. Montrons que ┐n, vn+1un+1Â1

4

(

vn−un

)

On sait que 1ÂvnÂ2 et 1ÂunÂ2 donc 2Âvn+1Â3 et 2Âun+1Â3

(3)

C. GONTARD – C. DAVID – H. MEILLAUD Devoir surveillé n°3 - correction 3/3 donc 2×2Â

(

vn+1

) (

un+1

)

Â3×3 d’où 19Â 1

(

vn+1

) (

un+1

)

Â

1 4 On déduit en multipliant par vn−unÃ0 que ┐n, vn−un

(

vn+1

) (

un+1

)

Â

1

4

(

vnun

)

càd vn+1−un+1Â1

4

(

vn−un

)

d. Montrons par récurrence que pour tout entier naturel n, vnunÂ



1 4

n

. v0u0=1 et





1 4

0=1. La propriété est donc vraie pour n=0.

Supposons que la propriété est vraie pour un entier naturel p et montrons qu’elle est vraie pour l’entier p+1. On suppose donc que vpupÂ



1 4

p

et on va montrer que vp+1−up+1Â



1 4

p+1

. D’après c.iii., vp+1−up+1Â1

4(vp−up) et par hypothèse de récurrence vp−upÂ





1 4

p

Donc vp+1−up+1Â1

4

(

vpup

)

Â1414p d’où vp+1−up+1Â14p+1

La propriété est donc héréditaire et puisqu’elle est vraie pour n=0, on déduit donc par récurrence que pour tout entier naturel n, vnunÂ





1 4

n

.

e. Montrons que les suites

( )

un et

( )

vn convergent vers un même réel α qu’on déterminera.

On sait que 0ÂvnunÂ



1 4

n. Or, 0<1

4<1donc lim

n↔+õ



1 4

n=0,

Donc, on déduit d’après le théorème des gendarmes que lim

n↔+õvn−un=0.

Ainsi, la suite

( )

un est croissante, la suite

( )

vn est décroissante et lim

n↔+õvn−un=0, donc les suites

( )

un et

( )

vn

sont des suites adjacentes.

Les suites

( )

un et

( )

vn sont donc convergentes et convergent vers la même limite α Déterminons α.

┐n,1ÂunÂ2 et 1ÂvnÂ2 donc 1ÂαÂ2.

On sait que f est dérivable donc continue sur [0;2] donc en α. Donc α= lim

n↔+õun+1= lim

n↔+õf

( )

un = lim X↔αf( X)=f(α)

On déduit que α est solution de l’équation f( x)=x dans [1;2].

Or, f( x)=x ñ 2x+1

x+1 =x et x☻[0;2]ñ 2x+1=x(x+1) et xý-1 et x☻[0;2]

ñ x2−x−1=0 et x☻[0;2].

Posons P( x)=x2x−1.

∆=1+4=5>0 donc P admet deux racines x1 = 1− 5

2 <0 et x2=1+ 5

2 avec x2☻[1;2].

Les suites

( )

un et

( )

vn convergent donc vers 1+ 5 2 .

u2

1 1.5

1 1.5

0 0.5

0.5

x y

u0 u1

u22 2 x

v0

v1 2

Références

Documents relatifs

voir par exemple une note écrite en octobre 2007, Changer l’ordre sur les entiers pour comprendre le partage des décomposants de Goldbach téléchargeable sur le

Dans le cas d ’ une proposition fausse, la démonstration consistera à fournir un contre exemple.. Une réponse sans démonstration ne rapporte pas

Pour chaque proposition, indiquer si elle est vraie ou fausse et proposer une démonstration pour la réponse indiquée.. Dans le cas d’une proposition fausse, la démonstration

Pour chaque proposition, indiquer si elle est vraie ou fausse et proposer une démonstration pour la réponse

Pour chaque proposition, indiquer si elle est vraie ou fausse et proposer une démonstration pour la

Exercice 1 3 points Pour chacune des propositions suivantes, indiquer si elle est vraie ou fausse et donner une démonstration de la réponse choisie.. Une réponse non démontrée

Pour chaque proposition, indiquer si elle est vraie ou fausse et proposer une démonstration pour la réponse donnée. Dans le cas d’une proposition fausse, la démonstration consistera

Pour chaque proposition, dire si elle est vraie ou fausse et justifier (pour une proposition fausse, la justification consistera à donner un contre exemple).. Toute suite croissante