DEVOIR A LA MAISON N°8. TS2.
Pour le lundi 11 décembre 2017.
I. Pour chaque proposition, dire si elle est vraie ou fausse et justifier (pour une proposition fausse, la justification consistera à donner un contre exemple).
1. Toute suite croissante et majorée par 2 converge vers 2.
2. Si pour tout n de , u
nv
nw
navec lim
n
u
n1 et lim
n
w
n3, alors ( ) v
nconverge vers un réel compris entre 1 et 3.
II. Paul et Louis jouent à un jeu vidéo. Louis joue la 1ère partie.
Lorsque Paul a terminé une partie, il en recommence une avec la probabilité de 0,8 et laisse Louis jouer la suivante avec une probabilité de 0,2.
Lorsque Louis a terminé une partie, il en recommence une avec la probabilité de 0,6 et laisse Paul jouer la suivante avec une probabilité de 0,4.
Pour tout n de *, on note P
nl événement : "Paul joue la n
ièmepartie" et p
nla probabilité de P
n. 1. Justifier que p
10.
2. Donner P
Pn
( P
n 1) .
3. Recopier et compléter l arbre ci-dessous puis montrer que pour tout n de : p
n 10,6 0,2p
n. P
n 1P
n……
……
P
n……
4. Montrer que la suite ( ) p
nest majorée par 1.
5. Montrer que la suite ( ) p
nest croissante.
6. Déterminer, si elle existe, la limite de la suite ( ) p
n. 7. Interpréter le résultat de la question 5.
III. Facultatif.
Définition : Deux suites ( ) un et ( ) vn sont dites adjacentes si : l une est croissante, l autre est décroissante et lim
n un vn 0
.1. Soient deux suites adjacentes ( ) u
net ( ) v
ntelles que ( ) u
ncroissante et ( ) v
ndécroissante.
a.
Montrer que la suite ( ) t
ndéfinie pour tout n de par t
nv
nu
nest décroissante.
b.
En déduire que, pour tout entier naturel n, u
nv
n.
c.
Montrer que les suites ( ) u
net ( ) v
nsont convergentes et qu elles ont la même limite.
2. Application.
Soient les suites ( ) u
net ( ) v
ndéfinies pour tout n de * par u
n1 1 2²
1
3² … 1
n² et v
nu
n1 n .
a.Montrer que les suites ( ) u
net ( ) v
nsont adjacentes.
b.
A l aide d un tableur, donner une valeur approchée de la limite commune à ces deux suites à 10
2près.
……
…… ……
…… ……
……
CORRECTION DU DEVOIR A LA MAISON N°8. TS
I.
1. Soit ( ) u
nla suite définie pour tout n de par u
n1 n 1 . Pour tout n de :
u
n 1u
n1 n 2
1 n 1
n 1 n 2 (n 1)(n 2)
1
( n 1)( n 2) 0 donc la suite ( ) u
nest croissante.
u
n0 2 donc la suite ( ) u
nest majorée par 2.
Et lim
n
u
n0.
La proposition est donc fausse.
Remarque : la suite
( ) v
ndéfinie pour tout n de par v
n1 est un autre contre-exemple.
2. Déjà traité !!!
Pour tout n de , on pose u
n1, v
n2 et w
n2 ( 1)
n. Si n est pair, w
n3 et si n est impair, w
n1 on a donc : pour tout n de , u
nv
nw
navec lim
n
u
n1 et lim
n
w
n3.
Pourtant, ( ) v
nn a pas de limite donc ( ) v
nne converge pas vers un réel compris entre 1 et 3.
La proposition est donc fausse.
II.
1. Louis joue la première partie donc p
10.
2. D après l énoncé, P
Pn
( P
n 1) 0,8 3. p
n 10,6 0,2 p
n.
P
n 1Soit n un entier naturel non nul.
P
nP
net P
nforment une partition de donc, d après la formule P
n 1des probabilités totales :
P
n 1P ( P
n 1) P ( ) P
nP
Pn( P
n 1) P
P
n P
Pn
( P
n 1) , c'est-à-dire
P
n pn 1 pn0,8 ( 1 p
n) 0,6 0,6 0,2pn
P
n 14. Méthode 1 :
p
nest une probabilité donc pour tout n de *, p
n1 : la suite ( )
pnest majorée par 1.
Méthode 2 :
Initialisation : pour n
01 : p
10 1.
Hérédité : soit k un entier naturel non nul tel que p
k1. Montrons que p
k 11.
p
k1 donc 0,2p
k0,2 car 0,2 0 donc 0,6 0,2p
k0,8 1 donc p
k 11
Conclusion : pour tout n de *, p
n1 : la suite ( )
pnest majorée par 1.
5. Initialisation : pour n
01 : p
10 et p
20,6 0,2 0 0,6 donc p
1p
2.
Hérédité : soit k un entier naturel non nul tel que p
kp
k 1. Montrons que p
k 1p
k 2. p
kp
k 1donc 0,2p
k0,2p
k 1car 0,2 0
donc 0,6 0,2p
k0,6 0,2p
k 1donc p
k 1p
k 2Conclusion : pour tout n de *, p
np
n 1: la suite ( )
pnest croissante.
6. La suite ( ) p
nest croissante et majorée par 1 donc elle converge vers un réel L.
0,8
p
n 0,21 p
n 0,60,4
7.
la suite ( ) u
nconverge vers un réel L
u
n 1f ( ) u
noù f est la fonction définie sur par f( x) 0,6 0,2 x f est continue sur comme fonction affine donc f est continue en L Alors L est solution de l équation f (x ) x.
f(x ) x 0,6 0,2x x x 3 4 . La sui te ( )
unconverge vers 3
4 . 8. A long terme, Paul jouera 3
4 des parties.
III. Facultatif.
1. Soient deux suites adjacentes ( ) u
net ( ) v
ntelles que ( ) u
ncroissante et ( ) v
ndécroissante.
a.
Soit n un entier naturel.
t
n 1t
n( vn 1 v
n) ( un u
n 1) .
u
n 1) .
( ) u
nest croissante donc ( u
nu
n 1) 0 et ( ) vn est décroissante donc ( v
n 1 v
n) 0
Alors t
n 1t
n0 (somme de deux nombres négatifs).
La suite ( )
tnest donc décroissante.
b.
lim
n
u
nv
n0 donc lim
n
t
nlim
n
v
nu
n0.
La suite ( ) t
nest décroissante et converge vers 0 donc, d après le cours, pour tout n de : t
n0, c'est-à-dire v
nu
n0 et donc u
n vn.
c.
Pour tout n de , u
nv
nv
0puisque ( ) v
nest décroissante. La suite ( ) u
nest croissante et majorée par v
0donc elle converge vers un réel L.
De même, la suite ( ) v
nest décroissante et minorée par u
0donc elle converge vers un réel L . D une part, lim
n
v
nu
nlim
n
t
n0 D autre part, lim
n
v
nu
nL L
Par unicité de la limite, on a L L 0, c'est-à-dire L L .
Ainsi, les suites ( )
unet ( )
vnsont convergentes et qu elles ont la même limite.
2. Application.
a.
Pour tout n de n : u
n 1u
n1
(n 1)² 0 donc la suite ( ) u
nest croissante.
v
n 1v
nu
n 11 n 1 u
n1 n
1 (n 1)²
1 n 1
1 n
1
n(n 1)² 0 donc la suite ( ) v
nest décroissante.
lim
n
v
nu
nlim
n
1 n
0
Les suites ( )
unet ( )
vnsont donc adjacentes.
b.
Notons L lim
n
u
nlim
n