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Du coryza atrophique ozénateux - Essai sur un nouveau traitement par les injections interstitielles de paraffine · BabordNum

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(1)

FACULTÉ

DE

MÉDECINE

ET DE

PHARMACIE DE BORDEAUX

ANNÉE 1902-1903 85

DU

m ATROPHIOUE DBATEU1

Essai sur un nouveau traitement

PAR LES

INJECTIONS INTERSTITIELLES DE PARAFFINE

THÈSE POUR LE DOCTORAT EN MÉDECINE

Présentée et soutenuepubliquement le 28 jmvier1903

PAR

Jean-Baptiste-Marie

LESCURE

Né à Geaune (Landes), le 12 novembre 1875.

ÉLÈVEDUSERVICE DESANTE DE LA MARINE

MM. LANELONGUE, professeur,président.

Examinateursde la Thèse

!

' MORACHE,

professeur.

j

DUBREU1LH, agrégé. > Juges.

MOURE, chargé de cours. !

ÉeCandidat répoadraaux questions qui lui serontfaites sur les diverses

parties del'Enseignementmédical.

BORDEAUX

imprimerie J. DURAND, 20, rue Condillac

1903

(2)

FACULTÉ

DE

MÉDECINE ET DE PHARMACIE DE BORDEAUX

M. be NABIAS Doyen. | M. PITRES.

PROFESSEURS :

Doyen honoraire.

MM. MICE

DUPUY.. ) Professeurs honoraires.

MOUSSOUS

MM. MM.

Cliniqueinterne

j

PICOT.PITRES.

DEMONS.

LANELONGUE. GUILLAUD.

FIGUIER.

VERGELY.

ARNOZAN.

MASSE.

LEFOUR.

Physiquebiologique etélectri¬

cité médicale BERGONIÉ,

Chimie BLAREZ.

Histoirenaturelle.

Pharmacie

Matière médicale deNABIAS.

Médecineexpérimentale FERRE.

Clinique ophtalmolo¬

gique BADAL.

Clinique des maladieschirur¬

gicalesdesenfants P1ECRAUD.

Clinique gynécologique BOURSIER.

Cliniquemédicale desmaladies

des enfants A. MOUSSOUS

Chimiebiologique ..

Physiquepharmaceutique..

Pathologieexotique.

AGRÉGÉS EN EXERCICE:

sectionde médecine (Pathologie interne et Médecine

légale).

Clinique externe...

Pathologie et théra¬

peutique générales.

Thérapeutique

Médecine opératoire..

Cliniqued'accouchements....

Anatomiepathologique COYNE.

Anatomie CANN1EU.

Anatomie générale et

histologie VIAULT.

Physiologie JOLYET.

Hygiène LAYET.

Médecine légale MORACHE.

deniges.

sigalas le dantec.

MM,

Pathologieexterne.

CASSAET.

SABRAZÈS.

HOBBS.

MM. MONGOUR.

CABANNES.

section dechirurgie et accouchements MM. DENUCÉ.

I

Accouchements....

BEGOUIN.

FIEUX.

andérodias

Anatomie.

section dessciencesanatomiques etphysiologiques j MM.GENTES. | Physiologie MM.

CAVALIE. Histoire naturelle.

pachon.

beille.

Chimie.

sectiondessciences physiques

M. BÉNECH. I Pharmacie... M. DUPOUY.

COURS COMPLÉMENTAIRES

Cliniquedes maladies cutanéeset syphilitiques

MM. ^UBREUIL

Clinique des maladies desvoies urinaires

Maladies du larynx, des oreilles etdunez Maladies mentales

Pathologie externe Pathologie interne Accouchements

Physiologie Embryologie

Ophtalmologie

Hydrologieetminéralogie

LeSecrétaire de la Faculté:

lema1re.

pousson.

moure.

RÉGIS. . denuce.

rondot ANDERODIAS.

pachon

princeteau.

LAGRANCTE.

garees.

Par délibération du 5 août 1879, la Faculté a arrêté queles opinionsemisesuteurs,et

Thèsesqui lui sontprésentées doivent êtreconsidérées commepropres

à leurs a

qu'ellen'entend leur donner ni approbationniimprobation.

(3)

A MON PÈRE ET A MA MÈRE

Faibletémoignage dereconnaissancepour leurbontéetleur granddévouement.

A MES SOEURS

A MES PARENTS

A MES AMIS

thèse lescure.

(4)
(5)

A Monsieur le Docteur TALAIRAGH

Directeur duService de Santé delaMarine,

Directeur de l'Ecole principale du Service deSanté de la Marine

et des Colonies,

Commandeur de la Légiond'honneur, Officier de l'Instruction publique.

(6)

A MON

PRÉSIDENT DE THÈSE

Monsieur le Docteur

LANELONGUE

Professeur decliniquechirurgicale àla

Faculté de Médecine

de Bordeaux,

Chevalierde. la Légion d'honneur, Offcier de VInstruction publique,

Membrecorrespondantdel'Académie de médecine,

Membre del'Académie deBordeaux.

(7)

INTRODUCTION

Dans letravail que nous

présentons aujourd'hui,

nous ne

voulons pasrefaire une étude

approfondie, du

coryza

atro-

phique ozénateux c'est-à-dire de

l'-ozène vrai

;

la question

a déjà été traitée bien des fois. Nous nous proposons

plus

spécialement de décrire un nouveau

traitement

par un pro¬

cédé à la fois simple et original,

l'injection interstitielle de

paraffine dans le cornet.

Ce procédé est né des belles

découvertes du médecin

viennois Gersuny et du

médecin berlinois Eckstein sur la

prothèse par la vaseline et la

paraffine. 11

a

été employé

pour la première fois à la clinique

laryngologique de la

Facultéde médecine de Bordeaux,par M. le docteur

Brindel

surles instigations de son

maître M. le docteur Moure.

Cest à la bienveillance de ce dernier, que nous

devons

d'avoirchoisi ce sujet pournotre

thèse inaugurale

;

il

nous

en donna l'idée à la fin du stage que nous avons

passé dans

sa clinique : nous l'en remercions vivement

ici.

M. le docteur Brindel, son aidede

clinique,

ne nous a pas

ménagé

ses conseils, et s'est toujours

mis très gracieuse¬

ment à notre disposition.

Enfin M. le professeur Lanelongue,

dans le service duquel

nous avons trop rapidement

passé, et à qui

nous

sommes redevable de presque tout ce que nous savons en

elinique

externe, nous fait un très

grand honneur

en accep¬

tent laprésidence de notre thèse.

(8)

Nous avons divisé notre travail en quatre chapitres: Dans le premier, nous donnons la

symptomatologie de

l'ozène et une classification de ses différentes formes.

Dans le second, nous décrirons rapidement son étiologie

et sa pathogénie.

Le troisième est le résumé des nombreux traitements employés jusqu'ici.

Dans le quatrième, nous exposons notre nouveau

traite¬

ment et son manuel opératoire.

Nous faisons suivre le tout de nombreuses observations

toutes recueillies avec fidélité à la clinique

laryngologique

de la Faculté.

Nous concluonsenfin après quelques

dernières réflexions.

(9)

CHAPITRE PREMIER

Définition et

symptomatologie.

Classification des diverses

formes d'ozène.

Le coryzaatrophique ozénateux

appelé rhinite atrophique

fétide, punaisie, ozène, est une

atïection très

commune,

caractériséecliniquement par la

fétidité de l'expiration nasale,

anatomiquement par l'atrophie

des cornets, surtout des

cor¬

nets inférieurs,

C'est une affection quidésespère

le malade

par sa

ténacité

et salonguedurée ; quiest

insupportable

pourson

entourage

à causede l'odeur désagréable

qu'il répand.

Sir Morel Mackenzie en donnait la définition suivante :

« C'estune inflammationchronique de la muqueuse

nasale

"dans laquelle le liquide clair sécrété au

lieu de s'écouler

» hors des fosses nasales se dessèche à la surface donnant

" lieu àdes masses demucus concrété sous forme d'écaillés

" ou de croûtes verdâtresou brunes. La facilitéavec laquelle

" elles se décomposent donne naissance à une

odeur dégoû-

» tante et caractéristique connue sous

le

nom

d'ozène. Il

" existe souvent, en même temps, une

atrophie des cornets

" et des os sous-jacents, tandis que

les voies nasales et les

» méats sontconsidérablement agrandis ».

M. le docteur Moure, dans son manuel pratique des

mala¬

diesdes fosses nasales, définitainsi la rhinite

atrophique

:

(( Une inflammtion chronique de la

pituitaire caractérisée

)} l^r

l'élargissement

des fosses nasales et

l'accumulation

dans cescavités ainsi agrandies, de

concrétions croùteuses

(10)

10

)) répandant une odeur fétide et repoussante

qui lui

a

valu le

» nom sous lequel on la désigne habituellement (ozène,

» venant de oÇauva, puanteur) ».

Cette définition très concise est excellente et c'est.elle que

nous adopterons.

L'ozène est donc une affection caractérisée pardeux symp¬

tômes principaux, la fétidité de l'haleineet les

modifications

des sécrétions nasales; avec on observera toujours chez le

malade un agrandissement notable des cavités

nasales,

variable avec le degré et l'intensité de l'affection.

Au début, les malades sentent eux-mêmes la

mauvaise

odeur qu'ils répandent, puis peu à peu

survient l'anosmieet

ils ne la perçoivent plus ; au contraire, elle s'accentuepour l'entourage à mesure que la quantité des croûtes

accumulées

dans les fosses nasales augmentera.

Les sécrétions nasales d'abord visqueuses,

deviennent muco-purulerites

; le malade expulse des croûtes

sèches,

ver- dàtres, qui ont une odeur infecte et restent

adhérentes

au

mouchoir.

Si l'on pratique l'examen rhinoscopique,

la rhinoscopie

antérieure permet devoir facilement l'état

d'atrophie marquée

des cornets, surtout des cornets inférieurs.

L'atrophie existe

en général des deux côtés ; on aura lieu

de noter,

en

effet,

presque toujours la bilatéralité des lésions-

La muqueuse est pâle et lisse ; elle saigne

facilement sur¬

tout dans les points où l'on a arraché les croûtes.

La rhinoscopie postérieure permet aussi

d'apercevoir sou¬

vent descroûtes sur le rhino-pharynx. On aura

parfois lieu

d'observer en même temps, comme complications

dans les

cavités accessoires, des sinusites maxillairesou

sphénoïdales;

ces cavités sont souvent atteintes chez les gens

porteurs de

cette affection.

L'affection est chronique, lente et altère

rarement l'état

général. Pourtant, lorsqu'elle a atteint un

degré avancé, elle

inspire un tel dégoût à l'entourage du

malade,

que

celui-ci

peut être pris d'une profonde horreur pour

lui-même. Le*

(11)

11

rapports sociaux

deviennent tous les jours de plus en plus

étroits et il peut tomber

dans l'hypocondrie

;

il recherchera

partous les moyens un

traitement

pour

se débarrasser d'une

telleaffection qui l'obsédera sans cesse.

On adonné de nombreuses classifications

de l'ozène,

Nouschoisirons celle que M. Moure a

donnée dans

unrap¬

portà la Société française de

laryngologie.

Pource dernier, il y a cinqformes

principales

:

La forme adénoïdienne; La forme sinusienne ; La forme nécrosante ; 4° La forme purulente ;

La forme ozénateuseatrophique.

1° La forme adénoïdienne est rare, mais existe, on a pu

la

constater plusieurs fois ; elle est due à

la présence de végéta¬

tions etse trouve fortement améliorée par

l'ablation de

ces dernières.

-n La forme sinusienne. «■— Très souvent l'ozénateux est

affectéenmême temps d'une

sinusite. Dans

cescas,

le premier

soin sera naturellement de soigner les

cavités accessoires

malades des cavités nasales, sinus maxillaires ou

sphé-

noïdeux. Cette forme est moins rareque ladernière.

3°.Laforme nécrosante. Dans cette nouvelle forme,

c'est

fethnioïde qui est malade et c'est par ce

dernier

que

devra

sappliquerce traitement.

lissier avait consulté le curetagede ce

dernier, il est pent-

'd'e difficile de limiter le traitement au point malade ;

d'où 'etraitement

souventpeu efficace dans

la pratique.

L'Laforme purulente. —Cette forme est caractérisée par 'asécrétiond'une grande

quantité de

mucus

verdàtre, mais

dssez

liquide.

On a l'occasion de l'observer plus fréquemment

(12)

12

dans l'enfance etdans l'adolescence. Très souvent même on

l'a confondue avec un coryza chronique.

5° La forme ozénateuse atrophique. C'est cette dernière qui est la véritable forme de l'affection dont nous nous occu¬

pons. C'est l'ozène vrai, c'est à elle que nous réservons notre

traitement. C'est la forme la plus rebelle, maisnon incurable

comme avaient voulu le prétendre certains auteurs, Lermoyez, entre autres.

Notre traitement, bien appliqué, en arrivetrès bien à

bout

et se montre souvent d'une réelle efficacité.

Enfin On pourrait ajouter unesixième forme,

c'est la forme

pseudo-atrophique sans ozène, sur

laquelle M. Moure

a

maintes fois appelé notreattention.

(13)

13

CHAPITRE II

Étiologie et Pathogénie.

Nous décrirons ici rapidement

l'étiologie

el

la pathogénie de

l'ozène.

L'ozène est surtout une maladie de l'adolescence, on peut

la constater à tout âge, mais rarement

elle débute dans

l'enfance ou l'âge avancé.

Elleest plus fréquente chez la femme que

chez l'homme.

On avoulu faire jouer un certain rôle à

l'hérédité

;

Rosen-

feldlui-même a cité le cas.

Elleatteint, en effet, quelquefois tous

les enfants dans

une même famille; mais elle n'est cependant pas

contagieuse

et

onpourrait difficilement rapporter des cas de

transmission.

On a incriminé beaucoup la

syphilis

;

mais les lésions syphilitiques

secondaires ou tertiaires sont d'un ordre tout différentde celles de l'ozène, elles peuvent y

prédisposer

et

c'esttout.

On adonné sur la pathogénie de

l'ozène des théories très

nombreuses:Lautmann, dans son travail inaugural,

rappelle

^o'on admet trois théories de l'ozène : tathéorieinflammatoire;

ta théoriemicrobienne; hathéorie nerveuse.

Eo première a paru insuffisante, la seconde au

contraire

a

longtemps

réuni le plus de suffrages. L'ozène

était

une

mala-

liie infectieuse causée par la présence de

microbes. On

a

(14)

décrit de nombreux microbes et de nombreux bacilles que l'on a accusés tour à tour de produire la maladie.

En 1884, Lœwemberg dans une

communication

au congres otologique

international de Bâile, donnait la description du

microbe de l'ozène.

C'était un gros microcoque

toujours associé

en

doubleetse

présentant en

chaînette réunie

par une masse

hyaline très

facile à constater. Il ne prenait pas le gram et

était

encap¬

sulé.

On l'a appelé bacillusmucosusozenœ.

Abel, Paulsen, ont décrit le même bacille.

Belfanti, Della

Vedova ont décrit des bacilles pseudodiphtériques.

Il est certain que chez les

malades atteints d'ozène, on

trouve à l'examen microscopique de nombreuses

variétés de

bacilles.

On trouve presqueconstamment en

particulier, le bacillus

mucosus, les bacilles

pseudo diphtériques, le diplocoque lan¬

céolé de Frœnkel.

Pour MM. Auché et Brindel qui ont fait

des expériences

trèssérieuses surla bactériologie de l'ozène

(communication

à la Société française d'otologie,

rbinologie et laryngologie,

1897) le diplobaci1 le de Lœwemberg se

rencontre dans tous

les cas de coryza atrophique avec ou sans

ozène en cours

d'évolution. On ne le trouve pasdans les coryzas

atrophiques

anciens guérisen apparence.

Pour

eux,

il n'est pas l'agent

pathogènede l'ozène. Pour eux,

le bacille pseudo diphtérique

ne serait qu'un saprophyte développé

dans les fosses nasales

des malades atteints de coryza atrophique

grâce

aux

troubles

de sécrétions de la muqueuse.

En tout cas nous nous empresserons d'ajouter que

l'expé¬

rience n'a jamais pu arriver à

reproduire la maladie chez

l'animal parl'inoculation des

culturesde

ces

divers microbes.

De nombreux auteurs ont préféré voir dans

l'ozène l'action

pure et simple d'une trophonévrose.

L'ozène serait une tro-

phonévrose qui à un moment donné se

compliquerait de

rhinitechronique. Sous l'influence

d'un trouble du système

(15)

15

nerveux il surviendrait des

troubles dans la sécrétion des

glandesde

la pituitaire.

PourVieussens, Rouge et Michel,

l'ozène serait surtout lié

aune inflammation des cavités annexes des

fosses nasales

aux sinusites.

Pour Zaufal c'est la largeur des fosses

nasales qu'il faut

surtout incriminer. Cette disposition

primitive préexisterait à

l'ozène et faciliterait la sortie de la colonne d'air, tout en empêchant l'expulsion du mucus.

Le courant d'air est bien

moins violent que dans une

cavité qui serait rétrécie, cela se

conçoit aisément, etde ce fait le

balayage des fosses nasales

s'opère plus difficilement.

Les masses du mucus se concrètent, se dessèchent et se putréfient.

Volkmanna assimilé l'ozène aux sueurs fétides des pieds et

des aisselles. Il avait constaté que l'épithélium

normal

se

transformait en épithélium

pavimenteux.

Maintenant que nous avons vu

la symptomatologie, l'étio-

logie et lapathogénie de l'ozène

vrai, du

coryza

atrophique

;

nousallons dans le chapitre suivant passer en revue

rapi¬

dementtousles divers traitements employésjusqu'à ce jour; ds sontd'ailleurs très nombreux.

(16)

.

'

(17)

17

CHAPITRE III

Des divers traitements

employés.

Nous indiquerons d'abord les

différents procédés employés

commetraitement local.

Traitement chirurgical. Opérations de

Volckmann

et

deRouge, brutales, surtout à cause de l'hémorragie consé¬

cutive et graves par ce fait même.

Cozzolino préconise alors la curette, disant qu'elle

était

bien préférablepuisqu'il s'agit dans ce casde

scrofulides de

lapituitaire.

2°Tampons de Gottstein. Bougies médicamenteuses. Les premiers avaient pour but de diminuer surtout

le calibre des

fossesnasales; ces tampons très incommodes

avaient d'ail¬

leurspas mal d'inconvénients et ont donné peu de résultats définitifs. Les médicaments dont ils étaient adjuvants agis¬

saient

davantage

par eux-mêmes.

Lestubes en caoutchouc de Tédenat, l'obturateur nasal de

Saënger,

les bougies médicamenteuses

(tannin, iode, iodo- iorme,

menthol) d'abord très difficiles à appliquer, à suppor- lerensuite ont été peu employées.

•1° Insufflations pulvérulentes. Préconisées par de nombreux auteurs, employées longtemps, elles ont

donné

d'os aussi

peu de résultats.

Insolubles,

elles favorisent beaucoup la formation des croûtes.

(18)

18

Solubles, il faut les déposer

directement

sur

la

muqueuse après l'avoir

débarrassé de

ses

croûtes. On

a

souvent employé

l'iode associé à un véhiculesoluble.

Irrigations, lavages. Traitement

le plus simple et le

plus à la portée

des malades

;

il donne souvent de bons résul¬

tats surtout quand on ne veut pas

faire

un

traitement très

actif.

Guinier emploie les

gargarismes rétro-nasaux. M. Moure

préfère de beaucoup

les douches rétro-nasales.

Pulvérisations. —-Celles-ci ont sur

les autres procédés

un avantage

considérable, c'est de pouvoir se distribuer

jusque dans

les parties les plus reculées des fosses nasales et

cela bien plus complètement que

les douches elles-mêmes.

On a employé le borax en

solution glycérinée et de nom¬

breux médicaments avecdesvéhicules

huileux, menthol, salol

enparticulier.

Ce dernier est irritant et produit souvent de

l'érythème. Le plus

employé

a

été le nitrate d'argent.

Inhalations, humage. Assez

efficaces, elles sont très

peu pratiquées;

elles sont surtout destinées à faire disparaître

l'odeur. Le traitement est assez

fastidieux

par

lui-même;

devant être renouvelé quotidiennement

et plusieurs fois dans

la journée.

7° Pommades. On a employé le

menthol, l'acide borique,

l'aristol, etc associé àun corps gras ou

à de la vaseline.

On en fait une

application le soir

en se

couchant, et on fait

une douche le lendemain matin.

8° Badigeonnages. Solution

iodo-iodurée, glycérine phé-

niquée; huile

mentholée, gaïacolée, créosotée.

On peut obtenir

quelques résultats.

9° Massage vibratoire. Ce

traitement avait été préconise

en 1890 par Baun au

congrès de Berlin; il a été prôné en

(19)

France par Garnault. Tout d'abord il était destiné, comme beaucoup d'à ùtres d'ailleurs,à taire disparaître les traitements

lesplus rebelles. L'expérience l'a montré un facteur

efficace

dans bien des cas; mais point du toutspécifique. Il est d'ail¬

leurs à lui seul absolument insuffisant à guérir la maladie.

Suivi depulvérisations au nitrate d'argent il donne

d'assez

bons résultats.

10°Cautérisations. Faites sous forme de pointes de feu,

elles doivent êtrerejetées. Sous forme de topiques corrosifs

[nitrate d'argent et chlorure de zinc), elles donnent plus de

résultats.

11°Électricité,

galvanocautère. On a surtout préconisé

l'électrolyse

interstitielle. Certains auteurs même, Boyer et 11eth i en particulier, Irès affirmatifs pensent que c'est là le véritabletraitement tout à fait curatif de l'ozène.

A Bordeaux, M. le docteur Brindel, aide de clinique de

M.Moure, a fait là dessus de nombreuses expériences. Les résultats qui lui ont été donnés en employant ce traitement

ne l'ont pas amené à conclure que l'électrolyse devait être considérée comme le dernier mot de la thérapeuthique en matière d'ozène. On ne peut pas nier qu'on n'ait pas eu des

améliorations,

mais dans 7 cas sur 30 cela n'a produit par

exemple aucun effet.

12. Sérothérapie. La présenced'un bacille ressemblant

11celui de Ldflleret l'assimilation de celui-ci à ce dernier ont la'l penser à recourir au sérum antidiphtérique (Belfauti,

Graclenigo,

Délia Yedova), mais l'enthousiasme du début a- elé vite calmé et on considère que le sérum antidiphtérique Agissaitpas parlui-même et que c'était plutôt les injections

s°us cutanées d'eau, de bouillon ou de sérum normal qui agissaient.

ailleurs l'origine microbienne, à laquelle semblent se

1allier plusieurs médecins, estencore à démontrer. Quel'on

thèse lescure.

(20)

- 20

trouve des diplocoques encapsulés ou non,

des

pneumoco¬

ques, des bacilles

de Loffler, cela

ne prouve

nullement qu'ils

sont la cause du mal. D'ailleurs on n'a jamais pu

reproduire

l'ozène en inoculant à des animaux les microbes incriminés.

13° 11 n'y a pas longtempsGradenioo

préconisait

comme

traitement, les injections

intra-musculairesd'iode

en

solution.

On a employé aussi ce traitement pour

les otites chroniques

liées à l'ozène et on a eu en somme peu de résultats.

Nous ne parlerons guère du

traitement général

;

tout le

mondeformule à peu près le même et se trouve

d'accord

sur

ce point. Ce sera les

reconstituants ordinaires, les toniques,

lefer, l'iode, l'arsenic; enfinl'hygiène

générale

et

les stations

thermales.

Traitement employé a la clinique. Avant de

décrire

notre nouveau traitement nous décrirons celui

qui était

employéauparavant à laclinique

laryngologique de M. Moure,

quand un ozénateux y

venait réclamer des soins.

Il avait étédonné très fréquemment de

faire la remarque

suivante. Quand chez unmalade

atteint de

coryza

atrophique

ozénateux, même très accentué il

existe dans l'une des deux

fosses nasales une déviation de la cloison, un

éperon, une

synéchie congénitale, un

obstacle quelconque, rétrécissant

le calibre de cette fosse nasale, l'atrophie des

cornets et delà

muqueuse, sont toujours

moins marqués dans cette fosse

nasale que dans sa congénère.

L'élargissementdesfosses

nasales

par

l'atrophie des cornets

et dela muqueuse paraissaient donc par

cette seule constata¬

tion devoir être un facteur éliologique de

premier ordre

connue le voulait Zaufaldans la production

de l'ozène.

En tout cas, l'élargissement des fosses

nasales amène la

rétention des sécrétions de ces dernières, d'où

la formation

decroûtes par leur dessèchement et

la production de l'odeui

si désagréable parleur

décomposition. Le traitement rationnel

devait donc consister à empêcher la

stagnation des croûtes

(21)

21

dans lenez. Aussi on débarrassait ici, deux l'ois par jour s'il

le fallait, les fosses nasales des sécrétions qui s'y forment

au moyen d'injections nasales et rétro-nasales bien connues

aujourd'hui. On utilisait pour opérer le nettoyage l'injecteur

énéma. Le malade apprend lui-même très rapidement à pra¬

tiquer ces différentes manœuvres et à maintenir son nez exempt de croûtes.

On cherchait alors, une fois ce résultat obtenu, à modifier

la muqueuse et les glandes par des massages réguliers et quotidiens que le maladearrive très vite à savoir se faire lui- même, au moyen d'un tampon de ouate, monté sur tige souple et imbibée d'une mixture iodo-iodurée, dans de la glycérine légèrement phéniquée par exemple.

Onpratiquait de temps en temps ces massages à l'aide d'un petit moteur et on les faisait suivre d'une pulvérisation sur la muqueuse nasale avec une solution de nitrate d'argent de

5à20 °/„.

Lesoir, deson côté, le patientse pulvérise dans le nez une solution de menthol dans l'huile de vaseline, s'il peut s'offrir

le luxe d'un pulvérisateur ad hoc.

Le traitement était évidemment long et fastidieux, aussi prévenait-on toujours le malade, qu'il devait apporter toute

sa bonne volonté et unegrande patience. On a obtenu d'ail¬

leurs desguérisons à ce prix.

Nous voyons doncque le nombre des traitements préconi¬

sés contre le coryza atrophique a été considérable; et chaque méthode employée avec persistance et bien appliquée a donné quelque résultat La maladie est évidemment très

tenace, mais non incurable et tous les rhino-larvngologistes

°ntla ferme conviction en prodiguant des soins réguliers à leur malade d'arriver à les améliorer, quelle que soit la méthodechoisie dans le traitement. A la clinique laryngolo- gique. C'est le dernier traitement employé, c'est-à-dire le massagevibratoire réuni des pulvérisation de nitrate d'argent

dm avait fourni jusqu'ici les meilleurs résultats.

(22)
(23)

CHAPITRE IV

Nouveau traitement à l'aide de la paraffine.

Depuis longtemps on

cherchait, à la clinique de M. le doc¬

teur Moure, un moyen plus

rapide

et

plus radical

pour

obtenir la guérison du coryza

atrophique. Comme

on

admet¬

tait pourthéorie de la

pathogénie de l'affection, celle de Zaufal,

on sedemandait de quelle façon on

pourrait bien obtenir le

rétrécissement des cavités nasales élargies par

l'atrophie de

la muqueuse et des cornets.

Ily a quelque temps, furent

publiées dans le Zeitschrift fur

Heilkundedu mois de septembre 1900,

les belles découvertes

de Gersunny, chirurgien du

Ruclolfiner Haus de Vienne.

C'étaitune nouvelle méthode pour

remédier

aux

déformations

congénitales ou acquises et

consistant

en

injection de vaseline

dans les tissus.

Ceprocédé très original intéressa

vivement le monde médi¬

cal eton en fit de nombreuses applications.

Eckstein,

de Berlin, entre autres, s'occupa

de la question et

semit à la recherche d'unesubstance dont le point de

fusion

fui sensiblement supérieur à

celui de la vaseline empjoyée

par

Gersunny,

et qui, injectée à

l'état liquide, pût

se

solidifier

rapidement sans se résorber.

•I résolut d'ailleurs, le problème, et

Broeckaert, de Gand, à

qui Eckstein avait fait part de sa

découverte, fit paraître, le

7décembre 1901, dans la llevuc

hebdomadaire de laryngologie, doiologie

et de rhinologie du docteur

Moure,

un

article inti¬

tulé : « Prothèse nasale au moyen

d'injections de paraffine

solide, d'après le procédé

d'Eckstein.

»

(24)

24 -

Le docteur Moure eut, à Bordeaux, l'occasion d'employer

ce nouveau procédé etde faire ainsi de la prothèse nasale dans plusieurs cas; il obtint, d'ailleurs,

de

très

bons résultats.

C'est alors que lui vint l'idéeque l'on pourrait

bien

obtenir

la réfection des cornetsau moyen des injections interstitielles

de paraffine et obtenir ainsi le

rétrécissement des fosses

nasales.

C'était, en somme, une application de la méthode

d'Ecks-

tein. Il suggéra alors cette idée à son aide de

clinique, M. le

docteur Brindel, qui se mit aussitôt à l'œuvre, essaya cetle

nouvelle méthode et n'a cessé de l'employer depuis, en y apportant de jour en jour quelqueperfectionnement.

M. le docteur Brindel, dont les premiers essais

remontent

au 15 février 1902, ne publia un travail sur la

question qu'en

mai 1902, de manière à rapporter les observations de

malades

suivis au moins pendant quelques mois; il fut

présenté à la

« Société française de laryngologie (mai) ».

Le docteur Cboussaud, dans sa thèse parue en

avril 1902,

avait déjà relatédix observations prises à la

clinique laryngo-

logique de notre Faculté.

Un médecin anglais B. Lake, avait

présenté déjà, en

mars 1902, à une séance de la « British médical

association »,

l'observation d'une malade atteinte de coryza

atropbique, et

dont il avait refait les cornets au moyen de la

paraffine.

Cette observation fut publiée dans le

Journal of lanjngology

en mai 1902.

On eut donc presque en même temps, en

France et en

Angleterre, l'idée de se servir de la

paraffine

pour

restaurer

les cornets atrophiés.

Au point de vue scientifique, R. Lake a

donc été réellement

le premieràcommuniquerune observation sur

cette question.

Mais des expériencesavaientété faites avant

lui à Bordeaux,,

et si elles n'ont pasété livrées à la publication

dès la premièie

tentative, c'est que l'on voulait être à peu

près certain des

résultats obtenus.

Pour expérimenter la méthode, M.

Brindel prit d'abord des

(25)

casextrêmement défavorables,

des malades chez lesquels la

muqueuse

était

en

quelque sorte accolée sur les cornets, et il

réussit très bien àinjecter la

paraffine

sous

la

muqueuse

des

cornets et à reconstituer ainsi la

topographie normale de la

fossenasale.

La paraffine employée est

absolument celle d'Eckstein; la

température de son

point de fusion est supérieure à la tem¬

pératurenormale ou

anormale du

corps

humain.

C'est un produitpur,

homogène, solide, à texture cristalline,

blanche, demi-transparente,

faiblement

grasse au

toucher,

non toxique et fondant à

6o°. C'est

un

homologue de la vase¬

line de Gersunnv, et il a la même

formule générale. Seule¬

ment, sa solidification est beaucoup

plus rapide, et, injectée

dans un milieu à température de

beaucoup inférieure à la

sienne, elle se refroidit presque

instantanément.

Nous allons indiquer de

quelle façon

on a

procédé

au

début

pour faire l'injection.

Manuelopératoire. On se

servait d'une seringue métal¬

lique de la capacité de 5 à 6

centimètres cubes, dont tout le

corpsétaitentouré par un gros

manchon de caoutchouc, et

dont le piston métallique lui

aussi

.a un

manchon gradué.

Une aiguille de Potain, coudée près

de

son

pavillon,

se

visse

àl'extrémité de la seringue; le

joint

est

rendu hermétique

par la présence d'une petite rondelle

de cuir.

On stérilise préalablement la

seringue et l'aiguille par

l'ébullition et on les place dans une

solution de

cyanure

très

chaude (65° à 70°).

La paraffine d'Eckstein, stérilisée, elle

aussi,

est

placée dans

1111 récipient, de porcelaine, par

exemple, et

on

la fait fondre

au bain-marie. Elle est ensuite aspirée dans

la seringue et

replacéedans l'eau presque bouillante.

On fait alors un nettoyage très

méticuleux de la fosse nasale

de

l'opéré,

dont on cocaïne la muqueuse sur tout

le trajet du

cornetinférieur ou au point où l'on veut

faire l'injection,

au

moyend'un tampon imbibéd'une

solution de cocaïne.

On peut, en effet, faire l'injection autre

part

que

dans le

(26)

- 26

cornet. R. Lake n'en a jamais fait qu'à ce niveau. A la clini¬

que laryngologique de Bordeaux, on a eu maintes fois l'occa¬

sion défaire des injections soit dans la cloison, soit même dans le plancher de la fosse nasale. C'estun moyen tout aussi

bon d'obtenir un rétrécissement de la cavité, et qui donne, d'ailleurs, de très bons résultats.

On fait asseoir le malade bien en face de soi, la têtepenchée légèrement en arrière et solidement maintenue par un aide.

On prend le spéculum de la main gauche, la seringuegarnie

et très chaude de la main droite, et on passe rapidement

l'extrémité de l'aiguille, le reste étant enveloppé de caout¬

chouc, dans une flamme à alcool ou au-dessus d'un bec de

gaz, s'il se trouve à portée.

Alors, très vivement et aussi loin qu'on le peut, on pique

la muqueuse du cornet inférieur, poussant lentement

mais

avec force

cependant

le piston de la seringue. Il faut que

tout

cela soit très rapidement fait.

Si la paraffine n'a pas eu le temps de se solidifier à

l'extré¬

mité de l'aiguille, si l'extrémité effilée de cette dernière

est

entre la muqueuse et le tissu osseux, on voit

aussitôt

se

reconstituer le cornet, sans la moindre douleur pour

l'opéré.

Une seconde après, la paraffineest solidifiée eton peut

retirer

son instrument. On injecte de lasorte 2 à 3 centimètres

cubes

àlapartie postérieuredu cornet inférieur,et,s'ilenest

besoin,

onachèvera dansune autreséancela reconstitutiondu cornet.

Cette façon de procéder paraît beaucoup plus

prudente que

celle qui consiste à injecter d'un seul trait 4 à 5

centimètres

cubes de médicament dans la tête du cornet.

Les choses se passent en général très bien;

mais il arrive

parfois cependant d'échouer dans la tentative

d'injection.

A quoi doit-on attribuer ces insuccès?

La paraffine d'Eckstein fond de 60 à 65°, elle se

solidifie

très rapidement quand elle n'est pas maintenue à une

tempe-

rature voisine de son point de fusion. Or, il est

très difficile,

si on ne va pas très vite, de conserver l'extrémité

de 1 aiguille

à undegré très élevé.

(27)

L'aiguille dontnous nous servons

est

assez

longue et grosse

enmême temps, la chaleur se

conservant mieux

que

dans

uneaiguille fine. Or,

dans le

coryza

atrophique, la muqueuse

étant souvent accolée au tissu osseux, étant souvent

très

rétractée, uneaiguille enfoncée à

5

à

6 centimètres de l'entrée

de la fosse nasale peut dépasser

le but et ressortir

en

dehors

delàmuqueuse sans qu'on

s'en aperçoive. La paraffine tombe

alors dans le méatinférieur, surleplancher de la

fosse nasale,

oucoule en sesolidifiant jusque dans le

naso-phàrynx.

On la retire très simplement en la

saisissant

avec

l'extré¬

mité d'une pince.

Dans ces conditions, il est inutile d'essayer

de faire

une

nouvelle injection,car la paraffine

ressortirait immédiatement

par les orificesdéjà créés dans la

première tentative.

Iln'y a plus qu'une chose à

faire, remettre la prochaine

injection à cinq ou six semaines, pour

bien permettre à la

cicatrisation de pouvoir s'opérer.

11 peut arriver de même que chez un

malade dont l'injec¬

tion a bien réussi à gauche toute

tentative

reste

vaine à droite

ou réciproquement. On n'aura, dansces

cas-là, qu'à attendre

un certain laps de temps pour

refaire dans

une

séance ulté¬

rieure le cornet qui n'a pu être

reconstitué.

Engénéral, au bout d'un mois etdemi à deux

mois

on peut

recommenceren toute sécurité.

Au début, à la clinique de Bordeaux, on se

servait

pour Etirel'injection d'uneseringue métallique

entourée d'un

gros

manchon decaoutchouc; ce manchon isolateur, très

mauvais

conducteur de la chaleur, permettait de

saisir la seringue

sans risquer de se brûler. C'était à peu près la

seringue

d'Eckstein. On se sert de modèles différents. Elles ont g'énë- ralernent une contenance de cinq centimètres

cubes. Celle de

Eroeckaertest courte, large et contient

3 centimètres cubes.

Elleestmunie à sa base d'un anneau dans lequel le pouce et

!in(Jex prennent un point d'appui pour

agir

sur

la tige du

piston; cedernier est en amiante.

Eigrande

difficulté à résoudre provient naturellement

cle

(28)

la rapide solidification de la paraffine, qui se fige instantané¬

mentdans le corps de pompe si ta seringue n'est pas à une

température convenable.

Pour éviter cela, on a imaginé des seringues différentes,

et chaque constructeur, pour ainsi dire, a son modèle. On en

a fait de très compliquées.

Karewskia imaginéd'entourer sa seringue d'un

manchon

métallique dans lequel circule un courant d'eau chaude.

Le

piston, creux lui-même, reçoit unecirculation d'eau.

Cetteseringue compliquée est d'abord volumineuse et

d'un

maniement peu commode.

Au dernier congrès de chirurgie, Delangre a

présenté

un

modèle recouvert d'un manchon métalliquethermophore

qui

permet au corps de la seringue de garder une

température

voulue.

Nous nous servons ici d'uneseringue très peu

compliquée;

elle a été construite par Gendron, sur les

indications du

docteur Brindel.

(Lest la seringue métallique ordinaire ; le corps

de pompe

et le piston sonten métal. Elle a une contenance de

cinq

cen¬

timètres cubes ; seule la partie supérieure, au

lieu d'être mé¬

tallique, est en ivoire. 11 y a de chaque côté,

aussi,

un

point

d'appui pour les doigts préhenseurs. La tige

du piston est

terminée par un anneau d'ivoire.

Ainsi disposée, on a une seringue très peu

volumineuse et

d'un maniement très commode. On peut la

prendre et s'en

servirsans risquer dese brûler les doigts.

Les aiguilles employées sont de différents

modèles.

Pour plus de commodité, afin de tenir

constamment en

fusion la paraffineet assurer en même temps

la stérilisation

de la seringue et des aiguilles, M. Brindel a

fait construire

une petite auge allongée, en cuivre, montée sur

quatre pieds

et échancrée légèrementsur un de ses bords

(petit côté).

Cette auge est aux trois quarts remplie d'eau

maintenue en

ébullition par une petite lampe d'alcool. Le

pot de paraffine

est placé dans l'eau, àl'unedes extrémités de l'auge

(la parai-

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