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Technique et applications médicales des rayons X · BabordNum

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(1)

FACULTÉ DE MÉDECINE ET DE PHARMACIE! DE BORDEAUX

ANNÉE 1896-1897 N» 76

TECHNIQUE

ET APPLICATIONS MÉDICALES

DES

RAYONS A

THÈSE POUR LE DOCTORAT EN MÉDECINE

présentée et soutenue puMipment le I Avril 1891

PAR

Louis-Anne-Edmond GAUZENCE DE LASTOURS

a Bordeaux(Gironde) le S septembre 1871.

/MM. BERGONIÉ,professeur.. Président.

Examinateurs de la Thèse:, PIÉCHAUD,professeur..!

I bIGALAb, agrege (Juges.

\ SABRAZÈS,agrégé )

Le Candidat répondra aux questions qui lui seront faites sur les diverses parties de l'Enseignement médical.

BORDEAUX

G. GOUNOU1LHOU,IMPRIMEURDE LA FACULTÉ DE MÉDECINE

Il RUE GUIRAUBE 11

1897

(2)

FACULTÉ DE MÉDECINE ET DE PHARMACIE DE BORDEAUX

M. PITRES Doyen.

MM. MIGÉ AZAM

PROFESSEURS:

Professeurs honoraire».

Clinique interne . . .

Cliniqueexterne. . .

Pathologie interne . . Pathologieetthérapeu¬

tiquegénérales. . .

Thérapeutiqne. . . .

Médecineopératoire . Clinique d'accouchements.

Aaatomiepathologique. .

Anatomie

Anatomie générale et histologie

MM.

PICOT.

PITRES.

DEMONS.

LANELONGUE.

DUPUY.

VERGELY.

ARNOZAN.

MASSE.

MOUSSOUS.

COYNE.

BOUCHARD.

VIAULT.

Physiologie . . . Hygiène

Médecinelégale .

Physique ....

Chimie

Histoire naturelle Pharmacie . . .

Matière médicale.

Médecineexpérimentale .

Clinique ophtalmolo¬

gique

Clinique des maladies chi¬

rurgicales desenfants .

Cliniquegynécologique

MM.

JOLYET.

LAYET.

MORACHE.

BERGON1É.

BLAREZ.

GUILLAUD.

FIGUIER.

deNABIAS.

FERRÉ.

BADAL.

PIÉCHAUD.

BOURSIER.

AGREGES EN EXERCICE:

section de médecine (Pathologie interneetMédecinelégale.) MM. MESNARD.

CASSAET.

AUCHÉ.

MM.SABRAZÈS.

LEDANTEC.

section de chirurgie et accouchements MM.VILLAR.

Pathologieexterne.! BINAUD.

BRAQUEHAYE

Accouchements.

j MM.

RIVIERE.CHAMBRELENT.

Anatomie .

section des sciences anat0.miques et physiologiques

SMM. PRINCETEAU. | Physiologie . . . MM.PACHON.

•I CANNIEU. Histoire naturelle. BEILLE.

section des sciences physiques

Physique MM. SIGALAS. I Pharmacie. . . . M.BARTIIE.

Chimie et Toxicologie. DENIGÈS. |

COURS COMPLÉMENTAIRES :

Clinique interne desenfants MM. MOUSSOUS.

Clinique des maladies cutanées et syphilitiques DUBREUILH.

Clinique des maladiesdes voies urinaires. . . POUSSON.

Maladiesdu larynx, des oreillesetdu nez MOURE.

Maladies mentales RÉGIS.

Pathologie externe DENUGÉ.

Accouchements RIVIÈRE.

Chimie DENIGÈS.

Le Secrétaire de la Faculté: LEMAIRE.

Par délibération du 5 août 1879, la Faculté a arrêté que les opinions émises dans les Thèses qui lui sontprésentées doivent être considérées commepropres à leurs auteurs,et qu'elle n'entendleur donner niapprobationni improbation.

(3)

A LA MÉMOIRE DE MON GRAND-PÈRE

Jules CONILH DE BEYSSAC

(4)
(5)

À MES MAITRES

A MON PRÉSIDENT DE THÈSE

M.

BERGONIÉ

PROFESSEUR DE PHYSIQUE MEDICALE ALA FACULTÉ DE BORDEAUX

CHEF DU SERVICE ÉLECTROTHERAPIQUE DES HOPITAUX CORRESPONDANT DE L'ACADEMIE DE MÉDECINE

(6)
(7)

AYANT-PROPOS

Au commencement de ce travail, nous voulons adresser

les remerciements les plus sincères à tous ceux qui se sont

intéressés à nous dans le courant de nos études.

Qu'il nous soit permis, tout

d'abord, d'exprimer

notre pro¬

fonde reconnaissance à M. le professeur Bergonié, qui a

bien

voulu nous aider dans ce travail de sa longue expérience,

et qui nous a encouragé par ses

bienveillants conseils.

Nous devons aussi remercier M. le professeur agrégé Sigalas, pour l'amabilité constante

dont il

a

fait

preuve

à

notre égard.

Cette thèse, que nous avons

faite à la clinique électrothéra-

pique de M. leprofesseur

Bergonié,

a

été divisée

par nous en quatre chapitres. Lepremier concerne

l'historique de la

ques¬

tion, le second est consacré à

la partie technique, le troisième

est affecté à la fluoroscopie. Le dernier, enfin, est

le résumé

des expériences faites en

radiographie, tant

au

point de

vue

de

la médecine que de la

chirurgie,

et

contient les effets directs

des rayons X surles tissus et

les applications thérapeutiques

quien découlent.

Nous avons cru inutile de donner la bibliographie des

ouvrages parus sur

les

rayons

de Roentgen. Les Archives

d'électricité médicale l'ont fait paraître dans les numéros de janvier, février et mars

1897.

(8)
(9)

TECHNIQUE

ET APPLICATIONS MÉDICALES

DES

RAYONS X

CHAPITRE PREMIER

Historique.

Nous ne nous étendrons point dans cette

première partie

sur

les découvertes en physique qui ont

préparé celle du profes¬

seur Rœntgen.

Maxwell émitle premier l'idée que

la lumière, l'électricité

et la chaleur ne différaient que par leurs

diverses longueurs

d'ondes, qui,

lorsqu'elles

se

confondaient, participaient à la fois

destrois modes de mouvements (James

Clerk Maxwell and

modemPhysics).

Nous citons aussi les travaux d'Abria,

Hittorf, Hertz, Croo-

kesetLenard, quidécouvrit

le premier les

rayons

cathodiques,

et qui, ainsique

Jaumard,

en

étudia les propriétés.

Nous en viendrons tout de suite à la découverte

importante

de M. Rœntgen, professeur

de physique à la Faculté de Wûrtz-

bourg, faite au

mois de décembre 1895.

Dansun mémoirefaitparcetéminentsavantsur

les

nouveaux

rayons dontil avait

constaté l'existence, M. Rœntgen, après

avoir rappelé les circonstances

qui l'amenèrent, en s'occupant

des rayons cathodiques,

à

en

découvrir d'autres inconnus

jusqu'alors, dit entre autres

choses

: «

Si l'on fait passer la

(10)

10

décharge d'une bobine d'induction dans un tube de Grookes

ou de Lenard recouvert de papier noir, et dont le vide a été poussé très loin, et cela dans une salle où l'obscurité est la

plus complète possible, on constate qu'une feuille enduite de platinocyanure de baryum, corps fluorescent par excellence,

devient lumineuse et brillante quand on l'approche du tube, quel que soit d'ailleurs le côté exposé. Le phénomène persiste

même après l'interposition d'une feuille de papier noir. » M. Rœntgen reconnut facilement que la cause de ce phéno¬

mène résidait dans le tube, qui donnait naissance à un agent capable de traverser les corps impénétrables aux rayons du

soleil ou de l'arc, et aux rayons ultra-violets. M. Rœntgen appela rayons X (X Strahlen) ces nouveaux rayons.

Après diverses expériences surla perméabilité des différents

métaux ou des corps simples, l'honorable savant reconnut la

sensibilité des plaques photographiques et des solutions sen¬

sibles d'argent pour les rayons découverts par lui. Lenard, d'ailleurs, l'avait trouvé pour lesrayons cathodiques.

M. Rœntgen, ayant interposé sa main entrele tube etl'écran fluorescent, puis ensuite entre le tube et la plaque photogra¬

phique, remarqua que, dans le premier cas, le squelette de la

main était visible à ses yeux, et que, dans le second, la plaque développée donnaitl'image exacte du squelette de cette même

main; sur l'épreuve négative, les os venaient en blanc etles

chairsen noir. Ce fut lui qui établit le premier la différence

entre les rayons cathodiques de Lenard et ces nouveaux rayons X découverts parlui.

En effet, les rayons cathodiques sont déviésparl'aimant, qui

reste sans effetsur les rayonsX. Tandis que les rayons catho¬

diques ne peuvent traverserquedes épaisseurs infinitésimales,

les rayons de Rœntgen peuvent traverser des corps bien plus épais, et cela d'après une règle à peu près constante, les corps étantgénéralementtraversés enraison inverse de leur densité.

Les rayons cathodiques se diffusent très rapidement dans les

gaz, les rayonsX sontbeaucoup plus rebelles à la diffusion.

De nombreuses expériences furent faites alors par des

(11)

savants de tous pays sur les nouvelles

propriétés djes

rayons

découverts.

MM. Benoit et Hurmuzescu vérifièrent queles rayons X se

propagent dans

l'air

« en

suivant très sensiblement la loi du

carré des distances » et que la production des rayons X par les

tubes de Crookes est un phénomène analogue à celui de la production des rayons

caloriques

et

lumineux

par

des

sources

de température plus ou moins

élevées (1). C'était la vérification

del'hypothèse de Maxwell.

M. Perrin reprit avec un plein

succès les expériences de

Wurtzbourg et montra queles

seuls endroits où naissaient les

rayons X étaient ceuxune

matière quelconque arrêtait les

rayons cathodiques (2).

M. G. de Metz compléta les expériences en prouvant que 1er radiations cathodiques se transformaient en rayons

de

Rœntgen. Pour cela, il

photographia à l'intérieur du tube de

Crookes les rayons cathodiques et trouva les

mêmes bandes

qu'en photographiant les rayons

X à la sortie du tube.

Lenard les considère aussi de la même façon, disantque les

rayons cathodiques se

transforment

en

chaleur puisqu'ils font

rougir l'anticathode, en

lumière

:

fluorescence verte et

en

rayons de Rœntgen.

L'intensité de l'émission est, du reste,

d'aprèscesdeux savants, constante

suivant toutes les directions

normalesou obliques par rapport à

leur surface d'émission (3).

Des expériences faites

dans le but de savoir quel était le

corps capable de donner,

lorsqu'il est frappé

par

les

rayons cathodiques, le plus de rayons

X, il résulte

que

le platine

pos¬

sède auplus haut degré cette

propriété.

(>) Séance dela Sociétéfrançaise dePhysique, année1898,2efascicule.

(s) Comptes rendusdel'Académie des Sciences,23mars1896.

(3) Theelectrical Review.

(12)

CHAPITRE II

Technique.

L'appareil producteur des rayons de Rœntgen se compose d'une façon schématique d'une ampoule où le vide est à peu

près complet (1/1,000,000 d'atmosphère) et d'une bobine de

Ruhmkorf actionnée par une source constante d'électricité.

SOURCED'ÉLECTRICITÉ A EMPLOYER

Au début de la découverte, chacun se servit des moyens de

son laboratoire ; les uns employèrent la bobine de Ruhmkorf

actionnée par des piles, les autres le dispositif de Tesla.

Au laboratoire de physique de la Faculté de médecine de Bordeaux, M. Bergonié, professeur de physique médicale, et

M. Sigalas, chef des travaux, répétèrent les expériences de Wurtzbourgetenétudièrent les applications médicales.M. Ber¬

gonié, au lieu de se servir de pile et de bobine, employa le premier à leur place une machine électrostatique du genre

Wimshurst, dont les deux pôles étaient reliés aux deux extré¬

mités du tube de Crookes, seul connu alors. Les expériences qu'il fit à ce sujet furent publiées le 9 février 1896 dans le

Journal de médecine deBordeaux: «A 'priori,dit-il, la source

en question semblait ne devoir rien donner, car la décharge

n'est pas nécessairement alternative comme dans la bobine ou le solénoïde de Tesla; cependant, avec un temps de pose qui

n'a pas dépassé une demi-heure, j'ai obtenu des clichés qui peuvent être comparés auxmeilleurs obtenus avecla bobine* »

(13)

Il obtint ainsi la photographie d'un avant-bras entier

bien

venu.

Le Dr Destot, de Lyon, et Monell, de New-York,

qui

ont repris les expériences

du Dr Bergonié,

ne se

servent

que

d'une machine électrostatique. Cependant on peut dire qu'il

est plus pratique

d'employer

une

bonne bobine,

car

elle

per¬

met de satisfaire à presquetousles desiderata.

D'après M.

Turner(1),

il vaut

mieux

se

servir de fortes

bobines de 40 à 45 centimètres d'étincelle, ce sont celles qui

donnent les meilleurs effets; non pas que la décharge soit plus durable, mais on aura une

plus longue étincelle

avec une plus rapideproduction, etune

force plus grande

pourtraverser

le vide.

Labobinedontnousnoussommesservi dans lelaboratoire de

M. Bergonié quia bien voulu nous

aider dans

nos

expériences,

donne à peu près de 44 à 50 centimètres

d'étincelle,

entre

les

deuxparachutes; le courantquil'actionne et

qui provient d'ac¬

cumulateurs est de16 à 18 ampères et 20 volts. Nous ne parle¬

rons que pour mémoire du dispositif de

Tesla qui

est

très

compliqué, et qui, d'aprèsles récentes

recherches de M. Rœnt¬

gen, n'est pas plus avantageux.

Il nous semble plus pratique, lorsqu'on est

dans

une

ville

est installéel'électricité, de prendre son courant

à l'usine

même où ilestfourni par des électromoteurs, et

d'en charger

des accumulateurs dont le débit est très régulier. Cependant

on aurait de bons résultats avecles piles.

La question du trembleur n'est pas sans

avoir

une assez grande influence surlaproduction des

tubes.

MM. Chappuis et Bertin Sans se servent

de l'interrupteur

Foucault avec quatre interruptions par

seconde, et ils ont

obtenu de bons effets; mais cet interrupteur

présente des

inconvénients : d'abord l'inflammation de l'alcool qui se pro¬

duit souvent, ensuite la longueur et la

difficulté du réglage.

Ils le préfèrent néanmoins au

trembleur de Naef, qui est

P) British médicalJournal,1896.

(14)

- 14 -

moins régulier. Cependant, quelques Anglais, parmi lesquels

M. Turner, préfèrent le trembleur de Naef avec une grande fréquence devibrations, et pour l'obtenir encore plus grande,

ils choisiraient le dispositif de Tesla; d'après eux il est plus pratique et n'use pas si vite les tubes.

A la bobine dont nous nous servons est adaptéun trembleur qui nous paraît réunir les desiderata les meilleurs. C'est un

trembleur rotatif de Gaiffe et

d'Arsonval,

dont voici la descrip¬

tion donnée dans les Archives d'électricité médicale du

15 août 1890. Ce trembleur est du genre Naef, mais il a été modifié pour fournir une marche continue et une usure

régulière des platines, quel que soit le temps de son service.

« Il se compose essentiellement d'une lame vibrante et d'un bouton de réglage, munis chacun d'un platine. Ses vibrations sont entretenues par les aimantations et les désaimantations successives du faisceau central de la bobine. Mais le bouton de réglage, au lieu d'être fixé dans une colonne, est porté par

un axe mobile, qui permet de le faire tourner continuellement

et par conséquent

d'empêcher

le collage et l'usure irrégulière

des platines. Le mouvement de rotation est produit par un

petit moteur électrique, dont l'axe prolongé engrène avecune roue dentée, calée elle-même sur l'axe mobile qui porte le platine. C'est la source qui actionne la bobine,qui fait marcher le moteur. De chaque côté de celle-ci sont deux boîtes de résistances de selft induction assez grande, ayant pour but de réduire la tension

trop forte de la source, et ensuite d'empê¬

cher de passer dans le moteur l'étincelle de l'extra courant de fermeture. Pour régler le trembleur, il faut, en tenant la

roue dentée, desserrer un écrou molleté qui fixe la vis dans

son axe, et alors on la fait, suivant le cas, avancer ou reculer. Pour la fixer dans la position choisie, on n'a qu'à

fixer ce même écrou. Il faut avoir soin de graisser fréquem¬

ment ce trembleur par des trous pratiqués ad hoc dans les

paliers. »

Nous avons été très satisfaits des résultats donnés par ce

trembleur,

dont les étincelles se succèdent avec une grande

(15)

15

régularité et sans collage quand le réglage est bien fait; ce n'est pas très difficile avec un peu d'habitude.

DES TUBES A VIDE

Depuis le premier tube dont on s'est servi,

c'est-à-dire

l'ampoule de Crookes, où le vide existe à 1/1,000,000

d'at¬

mosphère, les tubes ont subi des transformations considé¬

rables, car c'est surtout sur eux que devaient porter les perfectionnements. Nous consacrerons quelques lignes à les indiquer à mesure qu'ils se sont présentés.

Les premiers tubes étaient insuffisants et ne donnaient que de médiocres clichés; de plus, le cristal dont ils étaient faits,

et qui ne laisse que très difficilement passer les rayons X,

affaiblissait encore leur rendement.

M. Chabaud lit à ce sujet une série d'expériences. Le

cristal estabsolument opaque pour les rayons X et donne une fluorescence bleue. M. Chabaud remarqua que les verres à

base de soude de potasse et de chaux se laissaient aisément traverser, ainsi que ceux où il se trouvait de la silice. Avec quatre espèces deverresdifférents, il construisit quatretubes : l'un avec un verre alcalin (silice, soude, potasse, chaux);

l'autre moins alcalin (silice, alumine, soude, potasse et chaux);

le troisième avec un verre peu fusible (silice, soude et chaux);

le dernier, enfin, avec un verre très peufusible (silice, soude, potasse, chaux). Après essai, il ne leur trouva pas de diffé¬

rences sensibles. Il ajouta cependant que l'épreuve nepouvait

être absolue, car cela dépend de l'épaisseur de la paroi anticathodique, de la forme de cette paroi et de la pression

intérieure du tube. Il construisit alors, en suivant la forme poire qui lui avait donné le plus de netteté, des tubes en cristal

dont la paroi anticathodique était seule en verre, et cela afin

de ne pas diffuser les rayons X et d'avoir encore plus

de

netteté (').

(*) Sociétéfrançaise de Physique, séancedu 8 avril1893.

2

(16)

16

A peu près au même moment, MM. Imbert et Bertin Sans

préconisaient l'emploi d'un diaphragme destiné à augmenter la netteté. Le diaphragme en verre dont ils se servaient, le

verre étant imperméable aux rayons X, ne pouvait être placé

à n'importe quel point de la paroi anticathodique. Grookes

avait remarqué, en effet, que dans l'axe de la cathode plane,

il y avait peu de rayons, et les attribuait à une répulsion produite par ces rayons entre eux, tandis que Wiedeman et Ebert l'attribuaientà la forme de la cathode. Quoi qu'il en soit

de ces deux opinions, les rayons cathodiques agissent comme s'ilsserepoussaient.Pourconnaître l'endroit le plus favorable,

MM. Bertin Sans et Imbert se servirent du dispositifsuivant: Un faisceau de tubes de cuivre de 1 centimètre environ de diamètre et de 3 centimètres de long, soudés les uns aux

autres, est posé sur la plaque recouvert de papier aiguille;

l'autre extrémité de ce faisceau touche la région du tube à explorer. Le développement donne une image composée d'une

série decercles tangentsentreeux, etl'intensité del'impression

de chacun de ces cercles est en rapport avec l'intensité des rayons X émis par la partie du tube de Grookes en contact

avecl'orifice du petit tube de cuivre (1).

M. Hurmuzescu se servit, pour mesurer l'intensité des rayons X, d'un électroscope à feuille d'or construit par lui, et il admit que, pour un même écart initial, la durée de la décharge est inversement proportionnelle à l'intensité des rayons X (2).

M. Georges Meslin présenta aussi un photomètre pour les

rayons X à la séance de la Société française de Physique du

8 avril 1896.

L'inconvénient des premiers tubes était la longueur de la

pose : il fallait une demi-heure pour une main, le double pour le poignet.

Songeant, par les expériences de Grookes, Lenard et Herz,

(1) Technique de la radiographie, par Imbert et Bertin Sans (Archives d'élec¬

tricitémédicaledu 15 août1896).

(2)Séance de la Société française dePhysique du20mars1896.

(17)

17

que les rayons cathodiques étaient déviés par les aimants, et

que, d'autre part, les expériences de G. de Metz et Perrinprou¬

vaient que les rayonsX prenaient naissance à l'endroit où les

rayons cathodiques frappaient la paroi, MM. Meslin etBertin

Sans présentèrent ensemble à l'Académie des Sciences, le

23mars 1896, le résultat de leur découverte sur la diminution

de la pose parl'emploi de l'aimant. Concentrant par ce moyen la tache lumineuse sur le diaphragme, ils avaient plus d'inten¬

sitéetplus de netteté; en outre, toutesles régions du tubepou¬

vaient servir : résultatimportant, si l'on tenait compte que la

tache fluorescente, d'abord verte, devenait ensuitejaunâtrepar

suite de la formation, à l'endroit de la paroi frappée par les

rayons cathodiques, d'un dépôt jaune rouilleux qui rendait

la région inactive.

M. Gouy remarqua la formation, dans la région anticatho¬

dique, de bulles gazeuses extrêmement fines; cesbulles affai¬

blissaient laparoi, qui pouvaitse percer au bout d'un certain temps; de plus, la pression intérieure diminuait et le tube

devenait impuissant parsuite d'un vide trop grand (1).

M. Lefav conseille, pour y remédier, de chauffer le tube.

M. d'Arsonval, pour éviter la perforation du tube, se servait

d'unecapsule de celluloïd pleine d'eau où baignait cedernier(2).

Les anciens tubes furent complètement abandonnés quand

M. Pellat eut présenté à la Société de Physique une nouvelle espèce de tube, dit «focus» à cause de la forme hémisphé¬

rique de la cathode, et découvert par M. Sylvanus Thompson.

Les rayons cathodiques, dans cette ampoule, partent d'un

miroir sphérique en aluminium et frappent sur une lame de platine ou de platine recouvert de sulfure de baryum. Cette

lame estl'anticathode; c est aupoint où cette lame estfrappée

par le faisceau cathodique que naissent les rayons X. Cette

transformation est accompagnée d'une certaine énergie calo¬

rique, car la lame de l'anticathode est rapidement portée an rouge.

(1) Séance dela Société dePhysiquedu 18 avril 1896.

(2) ThèsedeLaurent, Paris,1896.

(18)

- 18

Sur les conseils de M. Thompson, M. Chabaud obtint une

radiographie demain en50secondesavecun tube neuf. M. Sid- ney Rowland avait auparavant obtenu, en20minutes, laradio¬

graphie d'un fœtus normal, le tube étant placé à 1 mètre de la plaque.

Il existe actuellement, construits surle même principe, une

quantité de tubes focus dontle nom varie suivant les construc¬

teurs. M. leprofesseur Bergonié a bien voulu nous faire faire dans son laboratoire des expériences sur des tubes différents.

Le tube Colardeau est d'une très grande netteté à cause de la petite surface de l'anticathode, mais il nécessite de fré¬

quentes interruptions à cause de la crainte que l'on a, à juste titre, de voir l'anticathode, rapidementportée au rouge blanc,

se fondre ou se déformer. Le tube Colardeau construit par Chabaud résiste beaucoup mieux, mais il nécessite aussi de fréquentes périodes de repos, surtout quand il est neuf; la fluorescence, qui arrive presque tout de suite à son maximum,

estverdâtre. Ces tubes peuvent servir assez longtemps.

Les focus allemands sonttrès robustes, l'énormevolumede

l'ampoule leur permet de garder longtemps le vide efficace; de plus, ils peuvent supporter longtemps de forts courants sans

interruption, et par cela même sont surtout pratiques enfluo- roscopie, où l'on est souventobligé de tenir longuement l'écran

de Rœntgen au platino-cyanure de baryum à la même place,

afin de distinguer nettement les désordres produits, surtout dans les lésions des organes du thorax. La fluorescence de ces tubes est plus jaunâtre que celle des tubes de Chabaud et

Colardeau, elle est aussi beaucoup plus dense, lamoitié infé¬

rieure du tube est fluorescente en suivant un plan passant par

l'anticathode; cependant, ils sont plus longs à arriver au ren¬

dement maximum que les tubes précédents, et on est obligé,

surtout quand ils ont unpeu servi, de les chauffer fortement.

Quant au degré de netteté, il est à peu près le même dans ces

sortes de tubes que celui des tubes Chabaud; malgré cela,

il semble qu'il y ait plus d'intensité avec les tubes allemands.

Dans les expériences que nous avons faites à ce sujet, et où

(19)

19

il s'agissait de la main d'un individu, dont la tête du deuxième métacarpien, brisé à la suite d'un accident, avait une consoli¬

dation vicieuse qui gênait les mouvements de la main, il

nous a semblé que les canalicules osseux étaient plus visibles

avec les focus allemands et plus nets, les deux tubes, d'ail¬

leurs, étant à égale distance de la plaque.

Tous les focus ont des inconvénients : ils s'usent avec assez

derapidité et coûtent fort cher. On a essayé, pour remédier à l'usure, de chauffer les tubes plusieurs heures dans des étuves

maintenues à 200°, afin de faire dégager les gaz absorbés par les platinesetpar le verre, mais cette opération ne semble pas

produire de grands résultats, et les tubes ne retrouvent après

cela que très imparfaitementleurs qualités.

DISPOSITIF EXPÉRIMENTAL

Pour faire une bonne radiographie, il faut se servir d'un

bon tube; pour le juger, il faut que la fluorescence en soit

forte et se dégage du premier coup. De plus, il est bon d'ob¬

server une fluorescence légèrement violette, voisine de la cathode, et qui est la caractéristique du vide efficace; il est

rare, si elle ne paraît point, que le tube marche bien, car si

elle disparaît, le vide devient trop grand et les étincelles jaillissent en dehors du tube. Pour éviter cet inconvénient,

il est bon, avant de le mettre en marche, de le chauffer

un moment avec une lampe à alcool. Le tube est ensuite mis

sur un support ad hoc, de manière à ce que la face de l'anti-

cathode regarde l'objet à radiographier.

Pour avoir le meilleur rendement, il estnécessaire de veiller

à ce quela surface de l'anticathode soit bien perpendiculaire à l'objet à radiographier : onpeut s'en apercevoir

soit

avec

l'œil

en regardant au-dessus du tube, soit mieux avec un fil à plomb.

En effet, nous rappelons que la plus grande production de

rayons actifs se fait sur l'extrémité d'une perpendiculaire

abaissée de la naissance d'une ligne joignant le centre de l'an-

(20)

20

ticathode avecle centre de la cathode; il est donc bon de véri¬

fier si la position de la partie à radiographier est bonne.

DES PLAQUES SENSIBLES

La plaque sensible, sous l'influence de la chaleur et des acides gras de la sueur, subit uneréduction quise traduit sous forme détachés noiresaudéveloppement; c'estune chose bien

connue de ceux qui font de la photographie, qu'une plaque sensible, prise en quelque place que ce soit avec des mains moites, laisse voir, à cet endroit, des taches noires qui nuisent

à la bonté du cliché. Pour obvier à cet inconvénient, on a

essayé de se servir d'une plaque très mince d'aluminium. Ce corps, peu opaque pour les rayons X, diffuse la chaleur et ensuiteempêche la pénétrationdes acides gras danslespapiers,

et parconséquent surla plaque : mais ànotre avis il offre deux inconvénients : le premier, c'est qu'on est obligé de prolonger

un peu la pose; le second, c'est que sous les mouvements involontairesde la région àradiographier il se déplace tout en restant appliqué sur cette même région, en glissant sur la

cache de papier noir. La netteté du cliché en souffre souvent.

Nous avons essayé, pour remédier à cela, de cirer en dedans l'enveloppe extérieure de nos clichés, et avec ce moyen nous

avons évité les inconvénients déjà décrits et avons obtenu de très bons résultats. La pose peut être réduite au minimum,

et la cache, cirée à l'intérieur, ne laisse point passer les

acides. Nous nous sommes servi d'un mélange de paraffine

et de résine.

Les plaques doivent être placées dans une double chemise de papier aiguille afin d'éviter les rayons lumineux. La face gélatinée doit être toujours placée en dessus dans ses caches.

La partie de la région à photographier étant alors placée

dans une bonne position, onfait jaillir l'étincelle, pendant un

temps variant suivant les régions; 3 à 4 minutespour la main,

le double pour le coude, et l'on augmente la pose suivant l'épaisseur des parties à radiographier. La pose varie beau-

(21)
(22)
(23)

coup aussi suivant le genre de tube, sa durée de service, la

force de la bobine employée, etc.

Lorsque l'on a jugé la durée suffisante, on arrête la bobine

et l'on développe la plaque. Toutes les marques de plaques

sensibles ne sont pas également bonnes; on peut cependant

dire que les contrastes et la vigueur du cliché étant surtout

utiles pour le butque l'onse propose, ilvautmieux

choisir des

plaques à couche épaisse. Nous avons fait,

à

ce

sujet, des

expériences en suivant les conseils de notre maître

M. Ber-

gonié,et nous avonscomparé deux marquesconnues :

les Guil-

leminot dont la couchesensibleest assezépaisseetles Lumière

dont la couche est très mince (V. pl. I). Nous nous sommes servi d'un tube Chabaud, nouveau modèle, placé à

0m40

des

deux plaques posées l'une à côté de

l'autre

sous

deux caches

de papier noir; la main qui nous a

servi de sujet d'épreuve

était placée de telle façon que sur

la plaque Guilleminot

se

trouvaient le pouce, l'index et le médius, avec

leurs métacar¬

piens correspondants, et sur celle

de Lumière l'annulaire et

le petit doigt, également

accompagnés de la partie

correspon¬

dante de la paume de la main; la pose a

été de 4 minutes,

avec

un arrêt d'une minute àpeu près en trois

reprises différentes.

Le développement a été fait dans une

même cuvette

avec

le

bain dont nous avons l'habitude de nous servir en photogra¬

phie. Le bain était doux. Le cliché

de la plaque Guilleminot

a

paru environ avec une minute

de retard

sur

l'autre, mais il

s'est, par^ontre, foncé beaucoup

plus vite. Le développement

a duré dix minutes à peu près, il a été éteint

dans l'eau où

les deux clichés ont été plongés en même temps;

de là, les

plaques ontété mises à dépouiller

dans l'hyposulfite, où celle

de Guilleminot a mis près du double de temps que

l'autre à

se dépouiller complètement.

Par comparaison, l'épreuve

faite

avec

la plaque Lumière est

bonne, mais présente une légère

tendance

au

voile; c'est

un

cliché trop doux; l'autre, au

contraire,

est

très intense et les

blancs etles noirs y sont fortement

accusés,

surtout

dans les

extrémités osseuses, ou les canaux de Havers.

(24)

22

DU DÉVELOPPEMENT

On peut dire qu'en général et comme dans la photographie ordinaire, le meilleur des développements est celui dont on se sert le plus souvent, et par conséquent dont on a la plus grande habitude; cependant, M. le professeur agrégé Sigalas,

chef des travaux de physique à la Faculté de Bordeaux, a obtenu avec le développement à l'oxalate de fer des résultats supérieurs d'après lui à ceux que donnent les autres déve¬

loppements.

Le laboratoire doit être aussi peu éclairé que possible par

la lumière rouge. Dans celui où nous avons opéré, il y a dans

la lanterne une lampe électrique de dix bougies, et un com¬

mutateur à portée de la main; une fois notre plaque dans le bain, nous éteignons la lampe et la rallumons de temps en

temps en tournant le commutateur de manière à bien suivre

les progrès de l'image négative.

Il sera très bon de pousser très loin les développements.

Avec les plaques Guilleminot dont nous faisons usage, nous attendons quetoutes les parties du cliché soient complètement

venues, et par transparence, l'image ne donne souvent pas

grand'chose à distinguer quand nousla retirons du bain; cela

tient à l'épaisseur de la couche sensible. On n'a pas à s'en inquiéter, car dans l'hyposulfite ces plaques se dépouillent

considérablement.

INTERPRÉTATION DES ÉPREUVES

La partie certainement moins facile et qui présente le plus

de difficultés pour le médecin, c'est l'interprétation du cliché

ou de l'épreuve positive radiographique.

En effet, onsait que le cliché n'est formé que par la fixation

sur le bromure d'argent des ombres portées données par les

rayons X. Or, jusqu'à présent, on n'a pas encore fait d'études

sur les modifications données par la position relative des

(25)

23 -

parties ou des

régions à radiographier

par

rapport à la source

de rayons X.

M. le professeur Bergonié,

dans

un

article

paru

le 24 jan¬

vier1897 dans le Journal de médecine de Bordeaux, a

émis

l'heureuseidée de créer un albumde radiographies

donnant la

position

normale des ombres portées des différents os ou des

diverses articulations. Cette création, que nous

souhaitons

ardemment avec lui, rendra certainement

d'immenses services

au médecin, qui pourra

ainsi

comparer ses

radiographies de

régions suspectes

à celles de régions saines types, et arriver

ainsi, par simple

comparaison, à

un

diagnostic précieux et

rapide. Actuellement,

il faut

une

longue habitude pour parvenir

à déterminer les lésionsde certainesparties, et encore, on

est

souvent obligé de

recourir à

une

minutieuse comparaison

avecle cliché ou l'épreuve de mêmes

parties saines.

Dans un article paru le 15 août

1896, MM. Imbert et Bertin

Sans ont fait remarquerdéjà que

les épreuves radiographiques

étant, comme on le

sait, constituées

par

des ombres portées,

le rapport des

différentes parties du cliché résulte de la projec¬

tion sur un plan des

diverses parties de la région radiogra¬

phiée, les centres

de projection étant constitués par la source

d'émission. C'est pour cela que nous avons

fait remarquer tout

à l'heure que le centre

de la partie d'émission des rayons X

doit toujours êtredans

la verticale

par

rapport à l'objet à radio¬

graphier, et

à

son

centre. C'est pourquoi, suivant les conseils

de notre maître M. le professeur

Bergonié,

nous nous

sommes

servi dufil à plomb.

Il nefaut pas oublierque

l'impression du relief donné par

l'épreuve positive et

négative est inverse à celle que l'on aurait

en mettant l'œil à la place du

tube à vide. Cela résulte de ce

que la netteté du

cliché est d'autant plus grande que l'objet

correspondant est

plus près de la plaque.

M. le professeur

Bergonié, dans une conférence faite au

mois d'avril 1896, l'afaittrès

bien

remarquer par

deux sché¬

mas que nous

reproduisons ici (planche II). Soient T le tube

à vide, A la

paroi anticathodique d'émission des rayons X,

(26)

00' l'objet à photographier, transparent pour les rayons X,

PP' la plaque et G G' le corps étranger; si l'on tient compte

de la loi de physique sur les ombres et les pénombres, on remarque que, dans la figure 4, la pénombre pp' est toute petite et que, par conséquent, l'objet sera net et aura ses contours bien tracés. Dans la figure 2, au contraire, dont les

mêmes lettresindiquent les mêmes parties, l'objet 00' étant

situé fort loin de la plaque PP', la pénombre pp' est très considérable et, par conséquent, les contours de l'objet seront très flous.

Cette démonstration est assez utile à connaître pour savoir

d'abord si, par exemple, dans la recherche d'un corpsétranger

dans une région quelconque, ce corps est situé plus ou moins

loin de la plaque sensible, et ensuite pour pouvoir déterminer

la profondeur où il setrouve dansla région.

MM. Albert Gascard et Buguet ont en effet communiqué, le

30 mai, à l'Académie des Sciences le moyen de déterminer la position exacte d'un corps étranger dans une "région quel¬

conque (I).

«Soit, par exemple, à définir la position d'un grain de plomb très fin dans une main. La main étant posée sur la plaque sensible, on dispose au-dessus le tube à vide, à la distance H. = 200 millimètres de la plaque et un peu vers la droite du malade, à 50 millimètres, par exemple, de la verticale qui passe par le grain de plomb. On pose un temps convenable, puis on déplace le tube parallèlement à lui-même de 50 millimètres vers la gauche du sujet, et on pose une seconde fois. Il ne faut pas oublier d'ajouter que les choses

auront été, dès le début, mises en place de façon que le plan

vertical qui contient le chemin parcouru par la source,

contienne aussi le grain de plomb ou en soit très voisin. On

en saura toujours assez sur son siège pour satisfaire cette condition. Après le développement, on aura les deux ombres

portées du grain de plomb. On mesurera exactement la dis- P) Buguet, TechniquemédicaledesrayonsX.

(27)
(28)

S:"

>''' -

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' :*fr

*

x

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•"> if : - " :;

I■- /

.... ... _.

(29)

25

tance d = 5 millimètres, des centres de ces deux pénombres.

C'est tout ce qu'il faut pour

calculer la distance h du grain

de plomb à la face palmaire

appuyée,

supposons-nous, sur

s D; *0 9*

S'

d

la plaque photographique.

Les triangles semblables du

gra¬

phique ci-dessus, pSS' et

pPP' donnent

h d h d

H h= D

°U

H =D + d' d'où alors

h =H d

D + d

= 200 100

1,000

105 10 environ.

Le grain de plomb est donc

situé à environ 10 millimètres

de laplaque, sur une verticale passant par

le milieu

m

de la

distance des deux pénombres. Il sera facile

de

marquer ce point surla peau à l'aide du nitrate

d'argent,

et

le chirurgien

n'auraplus à tâtonner.

Il est encore possible de trouver le point où se

trdûve

un

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