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Les Consulats suisses à l'étranger reçoivent le journal.
Septième Année. — N
011.
Prix du numéro 10 centimes.
Dimanche 5 Février 1893.
Bureaux : R u e de la Serre, 27.
ABONNEMENTS
Un an : Six mois Suisse . . . . Fr. 6»— Fr. 3»—
Union postale » 12»—
On s'abonne à tous les bureaux de poste
Paraissant le Jeudi et le Dimanche à !a-Ghaux-de-Fonds
A N N O N C E S
Provenant de la Suisse 20 et. la ligne
» de l'étranger 25 » » » Minimum d'une annonce 50 cent.
Les annonces se paient d'avance Organe de la Société intercantonale des Industries du Jura, des Chambres de commerce, des Bureaux de contrôle
et des Syndicats professionnels.
Paiement des salaires ouvriers
(Suite.)
3me Point. — Paiement obligatoire du salaire à chaque quinzaine.
Cette mesure est incontestablement celle entre toutes qui peut contribuer d'une manière elticace à améliorer la situation des salariés et qui doit être examinée avec une attention particulière.
L a périodicité régulière" et à intervalles aussi rapprochés que possible des jours de paie équivaut dans bien des cas pour l'ouvrier à une augmentation de son salaire, car elle lui permet de ne plus vivne à crédit et d'ache- ter au comptant. Celui qui doit vivre à crédit, chacun le sait, paie toujours plus cher que ce- lui qui peut acheter au comptant et la m a r - chandise prise à crédit coûte en général 1 0 % plus cher que l'orsqu'elle est payée au comp- tant.
Permettre à l'ouvrier de se libérer facile- ment, favoriser chez lui l'habitude du paie- ment au comptant, lui donner le moyen de choisir ses fournisseurs et de n'accepter que des denrées de bonne qualité, ce qu'il ne peut faire quand il vit à crédit et quand il est obligé d'aller là où on lui en donne, c'est, à notre point de vue, augmenter le salaire de l'ouvrier dans une proportion que l'on peut estimer n'être pas inférieure d'après des caculs autorisés, à 10 0I0 de son salaire total, soit à une somme variant de 150 à 200 francs par tète et par an, c'est modifier et améliorer les conditions d'exis- tence et l'intérieur familial de milliers d'ou- vriers, c'est favoriser un "intérêt social de pre- mier ordre.
Telle est aussi l'opinion d'un économiste français, M. Lcroy-Beaulieu, qui apprécie de la manière suivante dans son livre « La ques- tion ouvrière au dix-neuvième siècle, », la situa- tion de l'ouvrier dont on retarde le paiement :
« Quand l'ouvrier, dit-il, ne touche sa rému-
« nération qu'à des espaces éloignés, tous les
« mois par exemple, c'est pour lui une cause
« de gaspillage et de gène dans le ménage.
« P a r des paiements rapprochés, l'ouvrier
« est moins sollicité à dépenser son argent en
« j o u r s de fête et de chômage, il est moins for-
« ce de recourir au crédit qui enchérit pour
« lui toutes les consommations et qui a u g -
« mente dans des proportions énormes le coût
« de sa subsistance.
« Tous les efforts doivent donc être tentés
« pour que le paiement des salaires s'opère à
« des intervalles peu éloignés.»
Le journal Le Temps commentant le vote par la Cham.bre des députés de la nouvelle ioi sur le paiement des salaires formulait de son côté des réflexions fort justes que nous nous plaisons à citer :
« La Chambre, avant de se séparer, a voté
« une loi fort importante et dont on peut at-
« tendre d'excellents effets pour l'amélioration
« de la condition matérielle et morale des
« masses laborieuses, c'est la loi qui fixe à
« quinzaine la paie des ouvriers.
« On sait en effet dans quelles conditions se
« règle le plus souvent le salaire des ouvriers.
« La paie a lieu tous les mois. Beaucoup de
« patrons donnent des à compte tous le quinze
« jours, parfois tous les huit jours, mais l'ou-
« vrier est forcé d'attendre plus ou moins
« longtemps le paiement qui lui est dû, cela
« tient aux habitudee prises. P o u r les indus-
« triels, c'est la conséquence des règlements
« de comptes à échéances déterminées ; pour
« les entrepreneurs du bâtiment, personne ne
« l'ignore, c'est que le paiement de leurs mé-
« moires est souvent différé par les vérifica-
« tions et le contrôle des architectes. Les re-
« tards trop considérables apportés dans le
« recouvrement des sommes dues placent l'in-
« dustriel et l'entrepreneur dans la nécessité
« de retarder aussi le paiement régulier et
« complet de leurs ouvriers et de les faire at-
« tendre beaucoup plus qu'il ne faudrait.
« Il importe de réagir progressivement con-
« tre ces habitudes, car il arrive en somme
« que c'est l'ouvrier qui fait l'avance de la va-
« leur représentée par son travail. Si le paie-
« ment de tout salaire s'effectue tous les
« quinze jours, il n'y a que demi-mal, il y a
« au contraire de grands inconvénients au
« paiement mensuel, car l'ouvrier n'ayant pas
« devant lui dans bien des cas la somme d'ar-
« gent représentant la dépense mensuelle de
« sa famille est contraint d'acheter à crédit et
« de payer plus cher. Il importe donc de lui
« faciliter la disposition aussi complète que
« possible du produit de son travail et la loi
« qui impose a u x patrons le paiement à quin-
« zaine y contribuera et pourra avoir d'heureux
« résultats. »
Personne ne saurait contester la vérité de cette opinion; elle a d'ailleurs reçu la sanction des faits. P a r t o u t en effet ou le paiement du salaire journalier a été mieux garanti à l'ou- vrier, où il lui est arrivé sûrement, intégrale- ment, à des intervalles réguliers et rappro- chés, s a n s subir de retards, cela a influé sur
les conditions d'existence de l'ouvrier et de sa famidle, sur son bien être, sur sa moralité.
Il y a donc un intérêt social de premier o r - dre à ce que la loi intervienne pour favoriser ce résultat, à ce qu'elle intervienne-par un texte clair, précis, qui sera la loi des parties et à laquelle il ne sera pas permis de déroger par aucune stipulation. V
Quelles sont les objections élevées contre le paiement à quinzaine.
On objecte d'abord que le paiement des s a - laires tous les quinze jours présente des diffi- cultés dans bien des industries et qu'ensuite l'application de cette règle apporterait un trouble profond dans les habitudes prises, dans les usages du commerce et de la petite industrie.
Nous ne croyons pas que la règle du paie- ment à chaque quinzaine bouleverse les con- ditions de l'industrie; elle a d'ailleurs déjà pé- nétré dans un grand nombre de milieux in- dustriels et elle finira bien vite par être accep- tée et appliquée par tous les intéressés comme elle l'a été déjà dans les-établissements, sou- mis au régime de la Loi des fabriques.
Quant aux difficultés que l'on invoque elles ne sont point insolubles, elles ne peuvent guère se présenter lorsque le salaire est réglé par heure ou par journée de travail, ce qui est le cas pour un très grand nombre d'ouvriers.
Pour ceux-là le paiement régulier et intégral du salaire à chaque quinzaine ne souffre a u - cune difficulté.
(A suivre.)
Rapport spécial du consul général de Suisse en Roumanie
il/. Jean Staub, à Bucarest, sur Tannée 1892 (Suite et fin)
Fournitures d'horlogerie. — Importation totale en 1891, 370 kg. dont 70 kg. de la Suisse, 186 kg. de l'Allemagne et 82 kg. d'Autriche-Hon- grie.
Quant à la situation actuelle des affaires d'horlogerie sous le rapport de la vente, des encaissements et des crédits à accorder, elle ne diffère pas beaucoup de celle des autres branches de notre commerce avec la R o u m a - nie. Je pourrais par conséquent me borner à un simple renvoi a u x chapitres respectifs de mon rapport principal en langue allemande.
Cependant, les particularités de la branche
: • ; -
44 LA FEDERATION HORLOGERE SUISSE
demandent une esquisse supplémentaire que je vais essayer de tracer sans redondance.
La récolte de blé n'avait pas donné des ré- sultats satisfaisants quant à la qualité. Mais on a vu autrefois des récoltes moins bonnes se vendre, et se vendre à bon prix, tandis que cette année la demande de l'étranger fit com- plètement défaut. Les prix tombèrent plus bas que jamais, sans réveiller la spéculation de la torpeur qui l'enchaînait depuis les énormes pertes qu'elle avait éprouvées ce printemps.
Le commerce d'exportation, ce grand moteur qui, en Roumanie, fait marcher toutes les au- tres branches du commerce, a langui pendant plusieurs mois. La terrible stagnation dans nos ports, aggravée par des mesures prophy- lactiques prises de tous côtés, créa un état de malaise qui inquiéta le pays. Les affaires chô- mèrent.
La branche de ' l'horlogerie a toujours été une des premières à se ressentir d'un pareil état de chose; aussi l'avons-nous vue cet au- tomne très en détresse. Sa grande moisson, cependant, elle la fait d'ordinaire à l'époque des fêtes, de Noël et du jour de l'an. Or, cette espérance- encore a été déçue. La vente, loin de reprendre, a été très faible. Certes, le mau- vais temps, les tourmentes de neige qui s'a- battirent sur le pays à la veille des fêtes et empêchèrent les communications, y ont été pour quelque chose, mais la véritable cause de cette adversité, la cause constante, il faut la chercher ailleurs. D'importantes souches de la population subissent les contre-coups d'une campagne d'exportation manquée, voilà pour- quoi les montres ne se sont pas vendues.
En conséquence, les encaissements, qui déjà se faisaient avec difficulté, ne tarderont pas à se ralentir davantage, de sorte qu'un ralen- tissement correspondant des importations s'imposera de soi-même.
Dans ces circonstances, restreindre les af- faires serait soulager la branche. C'est dans l'horlogerie comme dans les tissus; le trop de marchandises qui a été importé pèse lourde- ment sur les affaires. Passe encore pour l'ag- glomération des stocks chez les quelques mai- sons qui font l'article en gros, et ne font que cela. Mais, il y a surabondance de marchan- dises chez tous les bijoutiers et horlogers, sans distinction du degré de leur solvabilité,
Ce dernier point est grave, c'est là que le danger couve. Les bonnes maisons, bijoutiers et horlogers, peuvent soutenir les vicissitudes si fréquentes dans cette branche. Mais en Rounlanie ce commerce se trouve en grande, en trop grande partie entre des mains sur la faiblesse desquelles nos fabricants mêmes ne se font, assurément, point d'illusions. Un com- merce qui a pris, dans l'espace de deux ans, un essor si considérable, tel que nous l'avons signalé, ne s'est fait qu'en élargissant les fa- cilités du crédit et qu'en y admettant des clients plus ou moins débiles. Arrive le moment de l'épreuve et les voilà chancelants. Kt, en outre, on prétend que ce sont surtout ces clients-là qui, en rabaissant les prix de vente, auraient persuadé un certain nombre de fabricants de rabaisser l'article.
Jeter une nouvelle lumière sur les gros in- térêts du commerce suisse en Roumanie, leur servir d'élément pour une orientation nouvelle, tel aura été le but de ces lignes. L'atteidront- elles?
Contrebande de montres
On écrit de la frontière suisse au Temps : Jc vous ai donné, l'autre jour, le texte de l'annonce qui, insérée dans la Fédération hor- logère suisse, demandait à tout fabricant d'hor- logerie suisse, lésé par l'échec du traité franco- suisse, de s'adresser à la case postale no 1166, à la Chaux-de-Fonds. Voici la réponse que recevaient les industriels qui ont suivi les in- dications fournies par cette annonce :(Confidentielle.)
Chaux-de-Fonds (date du timbre postal).
Monsieur,
De l'échec du traité franco-suisse résulte- ront, pour votre exportation en France et ses colonies, des pertes et des ennuis dont vous avez déjà, sans doute, entrevu toute l'étendue, et qui grandissent encore si vous faites intro- duire des montres en Espagne. Nous ne par- lerons pas de quantité d'autres déboires ré- sultant de cet état de choses.
A l'effet d'y remédier, nous venons vous of- frir nos services sûrs et dévoués pour l'intro- duction en France et la réexpédition ensuite de toutes les montres que vous voudrez, moyennant d'abord un secret réciproque ab- solu.
Le capital intégral, représenté par les mon- tres que vous nous confierez, vous serait ga- ranti, assuré d'une façon complète : disposant de cautions solides, elles vous garantiront d'une manière efficace, jusqu'à la valeur de 30 à 40,000 francs, vu qu'antre leurs mains nous déposons des valeurs qui leur permettent de régler nos pertes éventuelles jusqu'à cette somme.
S'il peut entrer dans vos vues d'utiliser les avantages sérieux et indiscutables que nous vous offrons, veuillez nous on aviser en nous indiquant les genres (or, argent ou métal) et les grandeurs des montres à introduire, de même que la quantité approximative do cha- que espèce, et nous nous empresserons alors de vous adresser nos conditions et prix les plus avantageux.
Jusqu'à ce que notre entente soit parfaite, c'est-à-dire jusqu'à la première opération dé- cidée et à l'échange de garanties offertes con- tre les montres à introduire, permettez-nous, tout en vous présentant nos civilités, de vous prier d'adresser vos lettres à la case postale η» 1166, à la Chaux-de-Fonds.
Examens d'apprentis.
Voici le tableau général des examens d'ap- prentis passés en 1892 dans le canton de Neu- châtel.
Ont obtenu Compléteront Ont échouO le diplôme l'examen
Horlogers 21 3 3 Boulangers 27 — — Confiseurs δ — — Jardiniers 8 2 1 Mécaniciens 20 — — Coiffeurs 6 — — Couturières et lingôres 9 — 1 Tapissier 1 — — Commerçant — 1 — Cordonnier 1 — — Chaudronnier 1 — — Sellier et serrurier 2 — — Relieur et gainier 2 — 1 Tailleur 1 — — Ebéniste 1 — — Imprimeur-lithographe— — 1
105
Boîtes contrôlées en 1891 et 1892 Le tableau comparatif des poinçonne- ments faits dans les années 1891 et 1892, que nous publions en troisième page, est un indice que la crise dont nous souf- frons depuis la fin de l'année 1890 dure encore. Nous ne sommes pas encore entrés dans une période normale, puisque, si l'on se reporte aux années précédentes, on constate que les boîtes contrôlées en 1892 sont en diminution de 354090 sur celles contrôlées en 1889 et de 468885
sur celles contrôlées en 1890; c'est ce que révèle le tableau ci-dessous des opé- rations des quatre dernières années.
Années
1889 1890 1891 1892
Boîtes d'or
534,508 576.873 430.198 401,375
Boîtes d'argent
1,968.111 2,040,541 1,852,732 1,747,154
TOTAL
2,502,619 3,617,414 2,283,130 2,148,529
Communiqué du syndicat des fabricants d'horlogerie
Bienne, le 2 février 1893.
Ainsi qu'il l'avaif annoncé en décembre der- nier, le Syndicat des fabricants d'horlogerie des cantons de Berne et de Soleure a cessé de faire paraître les rapports hebdomadaires concernant le marché d'horlogerie, lesquels étaient devenus inutiles par suite de la mar- che normale prise par cette institution. Ce- pendant nous croyons qu'il est utile de donner un résumé de ce qui s'est fait depuis. La fré- quentation du marché d'horlogerie a été ré- jouissante malgré les, intempérées excessives du mois écoulé. En raison de l'accalmie géné- rale qui, en janvier, pèse sur les affaires, les transactions ont été moins actives que d'ordi- naire, tout en étant encourageantes. La bonne tenue de notre marché pendant ce premier mois de l'année, le plus défavorable, nous donne le droit de compter sur des transactions beaucoup plus actives pour février. En effet, la saison devient meilleure, les inventaires sont terminés, les stocks ont besoin d'être complétés, les prévisions politiques sont paci- fiques et l'exposition universelle de Chicago stimulera le monde industriel, tels sont les symptômes favorables qui se présentent.
Notre assemblée générale, fixée au dimanche 5 février courant, a des tràctanda nombreux et importants qui témoignent en faveur de l'activité du syndicat et nous comptons sur Ia fidélité des membres syndiqués et sur l'adhé- sion des fabricants qui, ne s'étant pas encore joints à nous, désirent cependant renforcer le noyau compact du syndicat, lequel ainsi com- plété, pourra donner l'exemple de ce qu'il faut faire pour arriver à la réforme sociale, com- merciale et industrielle nécessaire à l'indus- trie horlogère.
Que tous, donc, se rencontrent dimanche 5 février, à 2 heures, au Bielerhof, à Bienne.
La Chambre syndicale.
Nouvelles diverses
Contrôle. — Les intéressés au bureau de contrôle du Locle ont été réunis lundi après- midi, pour entendre le rapport du Conseil d'administration sur l'exercice 1892.
Les comptes de l'année dernière bouclent par un boni de 6,291 fr. 50, qui a été réparti comme suit : 400 fr. comme allocation, sur sa demande, à la Société d'enseignement profes- sionnel du Locle, et 5,891 fr. 50 en augmenta- tion du capital, qui s'élève au 31 décembre 1892 à 27,518 fr. 25.
L'assemblée a ensuite procédé à la nomi- nation de la commission de vérification des comptes, qui se trouve composée des mêmes personnes que précédemment.
H o r l o g e r i e . — Le Conseil d'Etat a décerné comme suit les prix pour chronomètres pour l'exercice 1892 :
I. Prix général de 200 fr. au citoyen Paul-D.
Nardin, au Locle.
Chronomètres de marine :
II. Prix de 150 fr., à M. Paul-D. Nardin, au Locle.
• J W i ^ . ; ^ , / ; ^ , ^ , . ^
LA FEDERATION HORLOGERE SUISSE 45
Chronomètres de poche observés d u r a n t six
•semaines en cinq positions :
III. 1er prix de 130 fr. à M. Paul-D. Nardin, au Locle.
IV. 2mo prix de 120 fr., à M. Paul-D. Nardin, a u Locle.
V. 3mo prix de 110 fr., à M. Paul Matthey- Doret, au Locle.
Chronomètres de poche observés d u r a n t un mois a u plat et a u pendu :
VI. 1er prix de 100 fr., à M. Charles Humbert, fils, à L a Chaux-de-Fonds.
VII. 2me prix de 80 fr., à M. Charles Humbert, fils, à L a Chaux-de-Fonds.
VIII. 3»·* prix de 60 fr., à M. Nicolet fils & Ce, é, L a Chaux-de-Fonds.
IX. 4""= prix de 50 fr., à M. Charles-Edouard Lardet, à Fleurier.
V o y a g e u r s «le c o m m e r c e s u i s s e s e n F r a n c e , — On écrit de Bonneville en date du Ire février :
Un voyageur de commerce d'une des princi- pales m a i s o n s de Genève, a reçu à midi, pen- dant qu'il dînait, la visite d'un commissaire venant lui ordonner de verser immédiatement la somme de 300 fr. — montant de l a patente
•de voyageur.
On assure également que tous les voyageurs suisses dans le Faucigny et le Chablais ont été a r r ê t é s d a n s leurs opérations et ont dû verser le montant de la taxe.
L a mesure est générale en F r a n c e et l'ordre
•de l'exécuter aurait été transmis mercredi matin à 10 heures.
Il est juste de dire que les voyageurs fran- çais sont traités en Suisse s u r le même pied.
Conflit entre la fabrique Scheim- bet et le syndicat des ouvriers remonteurs :
La tentative de conciliation faite par la Chambre cantonale du commerce, de l'indus- trie et du travail, n'a pas abouti. Le résultat de l'enquête sera publié.
Procédés industriels
L e s d o r u r e s à l ' é p r e u v e «les m o u c h e s .
— Les dorures, cadres ou revêtements de meu- bles et d'appartements sont trop souvent pi- qués p a r les-mouches pour que nous n'indi- quions pas un procédé bien simple pour les en garantir. On fait bouillir trois ou quatre oignons dans u n demi-litre d'eau ; de cette d é - coction, on enduit, avec une brosse douce, les cadres dorés des tableaux et des glaces; cette dissolution n e les altérera en aucune manière et les mouches, repoussées p a r l'odeur, ne les piqueront jamais.
Cote de l'argent
du 3 février 1893
facturé a u x monteurs" de boites L'argent fin en grenailles . fr. 141»30 le kilo.
Nous prions nos abonnés et nos lecteurs de bien vouloir p r e n d r e note q u e toute demande de rensei- gnement doit être a c c o m p a g n é e d'un timbre de IO centimes.
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T - Î CM CO* τφ IO CO* t > CO* O O T-I CM*
Si l'on compare ces résultats à ceux de dé- cembre 1892, ou trouve qu'il y a diminution de 8,990 boîtes d'or et de 39,641 boites d'argent, soit une diminution totale de 48,631 boites.
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Médailles d ' a r g e n t Nice 1883-84, Anvers 1885.
Marché d'horlogerie de Bienne
Tous les Mardis a u Bielerhof
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Sous les auspices du syndicat des fabricants d'horlogerie des cantons de Berne et Soleure
Achats. — Ventes. — Recueils des Marques de fabriques et ren- seignements gratuits aux fabricants syndiqués. 1884-10
La C h a m b r e syndicale.
Fabrique de pendants, couronnes et anneaux
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1Plaque or, Galonné, Argent, Acier et Métal 1902
Jules BOURQUIN
MADRETSCH ( S u i s s e )
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Edition anglaise en préparation. 1881-43 Seules médailles d'argent. Exposition universelle, Paris 1878. — Paris 1889
Médaille Chaux-de-Fonds 1881. — Diplôme Zurich 1883.
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