Dimanche 7 Mai 1893.

(1)

Les Consulats suisses à l'étranger reçoivent le journal.

Septième Année. — N

⁰

37. P r i x d u n u m é r o 10 c e n t i m e s

Dimanche 7 Mai 1893.

B u r e a u x : R u e d e l a S e r r e , 27.

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Suisse . . . . Fr. G»— Fr. 3s—

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et d e s Syndicats professionnels.

Crédit et cabaret

On lil dans le Nouvelliste Vaudois : Il n'y a pas longtemps les' journaux racontaient qu'un industriel, avant de payer ses ouvriers, fit une marque au poinçon sur 700 pièces de δ francs, qu'il distribua en nombre égal à ses travail- leurs. En même temps, il demandait aux hôteliers voisins_de ses_ateliers_de_lui remettre les pièces de cent sous portant cette"marque. Deux jours après la^~paie, il fut rapporté au patron plus de 300 de ces pièces d'argent. D'aucuns ont cal- culé de ce fait, qu'en moins de deux jours, chaque ouvrier avait dépensé

plus de la moitié de son salaire au ca- baret.

Cette expérience tentée chez nous pro- duirait sûrement le même résultat. Kt qui souffre le plus sous cet état de cho- ses? D'abord la femme et les enfants forcés à jeûner une partie de la semaine, par suite souvent du manque du néces- saire et toujours du superflu.

Après la famille, viennent les fournis- seurs : boulanger, épicier, boucher, etc., c'est-à-dire les fournisseurs indispensa- bles à l'alimentation.

D'où vient le mal? du cabaret princi- palement. Malgré tout ce qui a déjà été fait pour le relèvement des buveurs au point de vue économique et social, le mal est encore énorme et il reste beau- coup à faire. Ainsi que le disait récem- ment à Genève. M. le pasteur L.-L. Ro- chat, on dit beaucoup aujourd'hui que l'alcoolisme provient de la misère. Or, chiffres en mains, on peut allirmer que, dans notre pays, c'est la misère qui est la plie de l'alcoolisme. Kn 1891. il y avait dans le canton de Genève 1757 établis- sements autorisés à vendre des boissons, dont 1200 exclusivement consacrés à ce débit. Si, pour s'en tirer, chacun des 1200 établissements doit vendre pour

10,000 francs de boissons par année, voilà 12 millions de francs; qui se con- somment en boissons; accordons 3 ou 4 millions pour les besoins de la consom- mation modérée qui peut exister en de- hors des maisons particulières, des hô- tels et des pensions, il n'en

¹

demeure pas moins que 8 millions de francs ont été dépensés, en 1891, pour la consomma- tion abusive et préjudiciable des bois- sons alcooliques. Multiplions ce chiffre par 20. et voilà 160 millions qui ont été engouffrés, en vingt ans, par la classe ouvrière.

Si cet argent avait été employé à l'a- mélioration du logement, au développe- ment de l'assurance, quelle augmenta- tion du bien-être général! On a calculé qu'une économie de 10 centimes par jour, prolongée, par une famille, pen-

dant l'espace de trois génération (90 ans), produit un capital 'de 31,382 francs, et une économie de 50 centimes, un capi- tal de 156,910 francs.

Voilà comment l'ouvrier qui a eu le bonheur d'avoir des parents et des grands- parents sobres finit par se trouver dans l'aisance. Combien de gens jouissent ac- tuellement d'un modeste capital et le doivent, non pas à ce qu'eux ou leurs ancêtres ont exploité leurs ouvriers, mais à ce travail moral qui consiste à dominer ses passions et à se priver d'une petite fantaisie pour le bien des siens!

Et pourtant ces millions gaspillés ne re- présentent qu'une partie de ce que nous coûte la consommation de l'alcool. Pour complète]· ce compte, il faudrait y ajou- ter une bonne partie des frais des prisons, des hôpitaux et de l'assistance : la statis- tique établit, en effet, que 50 à 7 0 % des hommes qui sont dans les hôpitaux et les prisons n'y seraient pas s'ils avaient été vraiment sobres, et que près de 1 % des décès d'hommes, survenus dans les principales villes de la Suisse ont eu

l'alcoolisme pour cause directe ou con- comitante.

D'un autre côté, le Journal suisse des boulangers et des confiseurs voit dans le crédit mal compris et mal appliqué la cause qui ruine tant de pauvres gens bien intentionnés au début.

Voyez, dit-il, cet ouvrier qui s'habitue à vivre de son travail de la semaine.

Naturellement il lui faut du crédit chez son boulanger, son épicier, son boucher, etc. Elevé honnêtement par des parents honorables, il paie d'abord tous les sa- medis après avoir reçu sa paie. Quel- ques jours de maladie, de chômage pro- duisent un retard chez ses fournisseurs, qui, confiants dans sa régularité précé- dente, lui avancent encore les choses nécessaires pour quinze jours.

Le travail est repris, mais la mauvaise habitude de ne payer qu'à la fin de la semaine continue; puisque l'argent man- que. 11 y a des arriérés; on paie à peine le courant; l'hiver exige l'achat de com- bustibles, de chauds vêtements; les det- tes augmentent. Les fournisseurs devien- nent moroses, plus circonspects et refu- sent le crédit. Alors on va chez un voi- sin en se promettant de payer les vieilles dettes quand on pourra. Mais celui-ci fait également des difficultés. En atten- dant la belle saison arrive, on déménage dans un quartier éloigné, où les créan- ciers perdront de vue le débiteur hon- teux.

La honte même disparaissant peu à peu, on s'endette de plus en plus sans penser au paiement et on devient un mauvais payeur, soit un malhonnête homme. C'est là le premier pas sur le chemin du vice.

Cette plaie sociale doit sa naissance et

son développement à l'imprévoyance du

fournisseur aussi bien qu'à la mauvaise

volonté du consommateur. Si les boulan-

gers, les épiciers, les bouchers, etc., em-

(2)

154 LA FÉDÉRATION HORLOGÈRE SUISSE ployaient les moyens nécessaires, à coup

sûr, les mauvais payeurs diminueraient considérablement en nombre.

Pour les commerçants, le crédit est une nécessité; le marchand en gros a, vis-à vis du détaillant, la garantie du crédit qu'il lui accorde par les articles à lui crédités. Tandis que, du détaillant au consommateur, le crédit n'est générale- ment qu'un abus. L'article vendu n'est plus représenté par aucune valeur pal- pable.

Si donc sur cent marchands une dou- zaine à peine parviennent à la fortune, la faute est à la trop grande extension du crédit.

Peut-être y a-t il un remède à cette plaie à la fois commerciale et sociale.

Pour les détaillants et les consomma- teurs, il est nécessaire d'habituer l'ou- vrier à payer comptant. Dans ce but on pourrait encourager les acheteurs en leur donnant une minime récompense par des bons d'escompte, qui ne coûte- raient presque rien au vendeur; par contre l'ouvrier ferait son possible d'en recevoir par. son payement comptant.

Lorsque de grandes maisons se trouvent bien en employant ce système, les bou- langers, épiciers, bouchers et autres ar- tisans feraient sans doute bien de les suivre !

Société suisse de l'industrie et du commerce

Le 28 avril a eu lieu à Zurich, sous la présidence de Monsieur le conseiller national Ci'amcr-Frei, une assemblée de la Chambre de commerce suisse et des délégués de la So- ciété suisse de l'industrie et du commerce.

Vingt-quatre sections sur v i n g t - n e u f que compte la Société étaient représentées.

Le canton de Neuchàtel avait deux délé- gués, M. le conseiller national Arnold Gros- jean et M. F. Huguenin, secrétaire général do la C h a m b r e cantonale du commerce.

L'assemblée de l'année dernière avait chargé le comité central de soumettre à l'examen des sections la question des inscriptions au registre du commerce. Sur les préavis données par les sections et après discussion, il a été décidé de l'aire au Conseil fédéral les recommanda- tions suivantes :

1° Aux termes de l'article 13, dernier alinéa, du règlement du 13 mai 1890, il faut, pour qu'une entreprise soit tenue de se faire ins- crire au registre du commerce, que ses m a r - chandises en magasin aient en moyenne une valeur d'au moins 2000 Cr. et que sa vente annuelle ou la valeur de ses produits annuels dépasse 10,000 fr. Cette disposition devrait être modifiée en ce sens qu'il suffirait que l'une ou l'autre de ces conditions fut remplie pour rendre l'inscription obligatoire.

2° On demande que les prescriptions relati- ves à l'inscription au registre du commerce soient exécutées d'une manière plus stricte et j)lus uniforme.

Exposition de Chicago

L a majeure partie des produits horlogers sont arrivés à destination ou sont tout au moins en route pour l'exposition. Deux ou trois envois pourtant restaient à faire; dans le nombre celui des produits de MM. G. Jeanneret et K.

Kochcr, à la Chaux-de-Fonds, retardé par les soins spéciaux mis au réglage et à l'observa- tion des montres.

Nous avons eu l'occasion d'examiner les 23 pièces formant cette exposition remarqua- ble par Ia variété des genres et la valeur des chronomètres et montres compliquées, ren- trant dans la classe de la haute horlogerie, dont quelques maisons suisses ont Ia spécia- lité.

MM. G. Jeanneret et E. Kocher exposent 11 chronomètres, tous avec bulletins de marche des observatoires de Neuchàtel ou de Genève, parmi lesquels une grande sonnerie répétition à minutes, quantième perpétuel et chronogra- phe; une petite pièce 14 lig., grande sonnerie, aussi répétition à minutes; un assortiment complet de répétitions avec diverses complica- tions et enfin, dans Ia catégorie des montres de dame et montres bijoux, un fort joli choix de pièces δ lig. cylindre, 7 et 8 lig. ancre, avec cadrans et décors émail variés, dans les teintes nouvelles de la maison J. AYyss fils.

La montre bijoux est représentée par de r a - vissantes petites boules richement émaillées, aux cadrans et aiguilles miniature, destinées à être suspendues comme breloques et par des montres-bague d'un gracieux effet. Les pièces de cette catégorie se remontent par un ingénieux système, qui a permis de supprimer la couronne de remontoir.

Telle est la description sommaire d'une exposition qui contribuera, sans aucun doute, au succès de l'horlogerie suisse à Chicago.

Nous avons eu l'occasion de voir un chro- nomètre de poche, muni d'un bulletin d'obser- vation de 4 semaines de l'observatoire de Neuchàtel, fabriqué par M. Γ. Brunner-Gabus, au Locle.

M. Brunner expose cette pièce à Chicago, dans le but de faire apprécier une très curieuse application des pierres précieuses à l'horlogerie. L'empiorrage comprend 55 pierres en rubis et en saphir. Toutes les tètes de vis, le coqueret, le rosillon, etc. sont en rubis.

M. Brunner avait déjà exposé à Zurich, en 1883, une montre avec un même empierrage;

il avait obtenu alors un diplôme de mérite.

La montre destinée à Chicago est perfec- tionnée; elle sera exposée dans les vitrines de MM. AIb. Jeanneret et frères, de St-Imier.

Envoi d'échantillons

Nous recevons l'article suivant, que nous soumettons à l'attention bienveillante de l'administration des Postes:

P a r ces temps, où chacun subit, plus ou moins, les dures conséquences d'une longue crise industrielle générale, rendue plus sensi- ble encore par les tarifs douaniers français, qui entravent les relations commerciales avec nos voisins, chacun cherche les moyens d'at- ténuer les conséquences de ce pénible état de choses. Jusqu'ici l'administration postale nous a secondé, car, sous bien des rapports, nous sommes en avance sur d'autres pays et nous reconnaissons également, que des progrès se font d'année en année, dans ce service. Mais depuis quelque temps, les expéditions sont rendues difficiles par des exigences multiples qui, chose singulière, ne sont pas partout les mêmes, non seulement d'une localitéà une autre, mais même d'un bureau à l'autre, dans une ville ou il existe des succursales et certains articles de la Régale des Postes sont interpré- tés différemment d'un bureau à l'autre. 11 est très regrettable que dans un moment ou les affaires sont rendues si difficiles par des cau- ses qui échappent à notre action, l'administration postale, s'appuyant sur le texte du § 102 du Manuel postal pour la Suisse, qui dit, que

« les échantillons ne doivent avoir aucune va-

leur vénale », n'accepte plus aucun petit envoi pour l'étranger comme échantillon recom- mandé, si petit qu'il soit, et quelque petite que soit sa valeur, sous le prétexte qu'il y a eu des abus. Mais l'administration elle-même, par cotte prescription, commet un abus, car on ne peut pourtant pas expédier, comme colis postal, quelques petites pièces do fournitu- res, d'un poids de 30 à 100 grammes au plus et dont la valeur n'est souvent pas même celle des frais d'une expédition par un colis postal;

taudis que tel autre fabricant d'articles de pins gros volume, mais ne dépassant pas les dimensions prescrites, pourra expédier tel ou tel autre article de 250 ou 350 g r a m m e s selon les destinations, comme échantillon recom- mandé, tout en ayant une valeur marchande réelle.

Pour supprimer les abus de part et d'autre, nous estimons que cette phrase : « Les échan- tillons ne doivent pas avoir de valeur vénale»

devrait être changée et qu'une plus grande lati- tude pourrait être accordée sans aucun danger.

Lorsqu'on pourra expédier ces petites quanti- tés jusqu'à une certaine limite, les abus ces- seront d'eux-mêmes et les transactions commerciales en seront facilitées, ce qui constitue aussi un des premiers devoirs de toute administration postale; celle (l'Angleterre, par exemple, qui a l'organisation la plus largo possible, offre dans ce sens, un bon exemple à imiter.

Ii.

Coopération

La Société coopérative de la ville de Bàlo, connue sous le nom d'Allgemeiner Consumverein, continue à se développer d'une façon extraor- dinaire. Ses ventes en 1892 ont atteint le chiffre de 5,591,062 fr. et ses bénéfices nets celui de 444,328 fr., ce qui permet la distribution d'un dividende de 8 % sur les achats. Le nombre des sociétaires, au 8 janvier 1893, dépassait 11,400. Chose curieuse, il ne s'en est présenté à l'assemblée générale annuelle, tenue le 30 avril dernier, que 309, ce qui est, du reste, heu- reux pour l'administration; celle-ci aurait été sans doute fort embarrassée si les onze mille cent autres actionnaires avaient répondu à la convocation du comité!

Le Consumverein de Bàle, par les efforts qu'il fait pour se suffire à lui-même en toutes choses, tend de plus en plus à devenir un vérita- ble microcosme. Il est à la tète de vingt-neuf magasins de détail, d'au moins trois immeu- bles, possède une boulangerie, une laiterie, un atelier de ferbanterie pour la réparation de ses ustensiles, et vient d'organiser, parmi ses employés, un petit corps de pompiers.

Nouvelles diverses

C o n s u l a t s . — Le Département des affaires étrangères a nommé M. Emile Galetti, d'Ori- glio (Tessin), négociant, vice-consul de Suisse à Mendoza (République Argentine) pour les provinces de St-Louis, Mendoza et St-Jnan.

Cote de l'argent

du Π Mai 189.Ί

Argent fin en grenailles . . fr. 142*10 le kilo.

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reçus, pour la région biennoise et

le canton de Soleure, chez Monsieur

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(3)

LA FEDERATION HORLOGERE SUISSE 155

Tableau des opérations d'achat,

de fonte et d'essai de déchets d'or et d'argent faites pendant le 1

e r

trimestre de l'année 1893.

Arrondissements

Acheteurs, fandcms et

essayeurs miiorisis

Opérations (Bordereaux rentrés)

Janvier Février Mars TOTAL VJ_{tre 1892}¹JSw'

Déchets a c h e t é s (valeur payée)

Janvier Février Mars TOTAL 1^r trimestre 1892

1. Noirmont 2. St-Imier 3. Tramelan 4. Granges 5. Bienne O. Schaiïliouso 7. Neuchatel 8. Fleurier 9. Loele

10. Chaux-de-Fonds 11. Genève

12. Porrentruy

1«"- trimestre 1893 l°r trimestre 1892 Différence en faveur do 1893

» s> » » 1892 Berne, le 29 avril 1893.

1 2 9 2 9 8 13 24 10 91 89

61 GS 15 21G 14 38 27 175 766 139 134 1,736 1,928 192

39 112 47 23 2Gl 18 10 33 17G 791 111 135 1,761 1,953 192

GO 83 117 20 297 39 4!!

35 189 837 140 IGG 2,026 1,924

IGO 263 247 58 774 71 96 95 540 2,394 390 435 5,523 5,805

143 35G 255 84 892 51 97 137 506 2,373 391 520

Fr.

1,86G,>—

5,9G6»90 2,395»25 1,298;>75 32,394.65 S,000»50 1,643:,S5 7,459 35 22,774»10 84,387;>30 42,083;: OS 4,049»35

1,529»SS 7,330205 2,193»80 3,070^90 34,764»15 3,915»30 868»70 1,162»10 22,837»40 G4,992»65 23,016»35 4,558»20

102 —

— 282

5,805 211,319»05, 170,239»4S 2 6 5 , 9 1 5 » - i 193,137*15

54,595»95 22,897»70 Fr.

1,938»80 10,663»40 I

3,234»75 1,688»G0 ι 34,490»55 10,421>;S0 2,944» Io 7,25G»55 16,120x70 S9,759 >50 Ί 24,657»95 10,129»90 213,306»35 175,537»— I

5,334»65 23,960»35 7.823»80 6,058»2S 101,649»35 19,337»30 5,456»70 15,878»—

61,732»20 239,139»45 89,757»35 _ 18,737»45

594,864»85 634,589»15 37,769,;35

6,812»80 28,299»50 9,873»3S 7,239»30 136,201 »30 11,306»35 9,214»90 8,054»50 61,653»6(l 255,686»10 S0,815»55 19,431»90 G34,589»15

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« L e mouvement est fixé dans un cercle fileté à l'extérieur (fig.2) qui l'entoure sur toute sa hauteur, et qui une fois vissé dans la boite, vient s'appuyer au tond de celle-ci, constituant ainsi un garde-pous- sière dont L'efficacité va même jusqu'à la plus complète'imperméa- bilité.

«Il ressort de l'innovation de M. F. Borgcl un avantage qu'il est lion de constater, c'est la solidité acquise par une boite légère due au l'ait que le cercle appuie au fond de la boite, tendant ainsi et le fond et la carrure. Ce fait, joint a la simplicité de la construction de l a boite et à la suppression de la cuvette, justifie l a mention d'écono-

mique dont nous avons qualifié cette nouvelle boite. 1789-9 L'emboîtage du mouvement dans ce cercle est l'ait de manière que

lorsque le vissage est opéré à fond, le midi se trouve à s a place vis- à-vis du p e n d a n t Un petit ressort d'arrêt on assure du reste Ja stabi- lité.»

NB. Les mouvements étant fermés hermétiquement, il en résultera une économie de nettoyage pour le particulier. — Il est également facile de sortir son mouvement pour en retoucher le réglage, et pour l'acheteur en reconnaître la qualité; une application très heureuse a été jointe pour les personnes qui désirent supprimer la vis au pendant.

11 suffît de tirer la couronne disposée à ressort pour en dégager la tige du mouvement, qui maintenue ainsi au dehors par un retien à l'in- térieur du pendant, permet de dévisser et de remettre le mouvement avec facilité. La couronne ne peut s'échapper de son pendant.

L'économie de matière est en moyenne de 80 à 40 pour cent.

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Le soussigné porte à la connaissance de tous ceux que cela peut intéresser et particulièrement MM. les monteurs de boîtes, qu'il poursuivra juri- diquement et avec toutes les rigueurs de la loi, quiconque contrefera ou imitera son

Nouveau système de boîtes de montres avec carrure invisible, fixe ou mobile. Brevet N° 4354.

Le présent avis est fait afin que personne ne

puisse prétexter ignorance. 2004-:i St-Imier, avril 1893.

Robert Gygax, f a b r i q u e cle b o î t e s .

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La Chaux-de-Fonds, mars 1893.

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