HAL Id: jpa-00237457
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Submitted on 1 Jan 1878
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MULLER (FRÉD.-C.-G.). - Ueber ein neues
signalisirendes und selbstregistrirendes Gefässbarometer (Sur un nouveau baromètre à cuvette enregistreur);
Annalen der Physik, t. IV, p. 286; 1878
E. Bichat
To cite this version:
E. Bichat. MULLER (FRÉD.-C.-G.). - Ueber ein neues signalisirendes und selbstregistrirendes Gefäss- barometer (Sur un nouveau baromètre à cuvette enregistreur); Annalen der Physik, t. IV, p. 286; 1878.
J. Phys. Theor. Appl., 1878, 7 (1), pp.387-388. �10.1051/jphystap:018780070038701�. �jpa-00237457�
387 M.
Gaugain
avait trouvé que la force électromotrice n’était pas altérée par l’immersioncomplète
des lames dans leliquide.
L’au-teur reconnaît l’exactitude du
fait,
mais il l’attribue à laprésence
de bulles gazeuses sur les lames. En
plongeant
d’abord dans leliquide
les lames chauffées au rouge, et en les retirant ensuitejusqu’à
les faire affleurer à lasurface,
on constate un accroisse-ment notable de force électromotrice.
Le
platine paraît
exercer une actionspéciale
surl’hydrogène,
car un fil d’or fournit une force électromotrice
quinze
foismoindre.
M.
Gaugain
attribue la diminution de l’intensité du couranteaprès
sonpremier établissement,
à undépôt d’hydrogène
sur le filpositif.
Ce fil devientnégatif
par rapport à un troisième filplongé
dans le
liquide.
Cela prouve seulement que leliquide
s’est ap-pauvri
enoxygène
aux environs du filpositif.
Un filrougi
dans laflamme d’un bec Bunsen absorbe de
l’oxygène
etacquiert
un po- tentielpositif appréciable.
En réunissant les fils d’un
couple
à gaz récemmentchargé
avecun condensateur
qu’on décharge
à travers ungalvanomètre,
on re-marque que la force électromotrice initiale reste
indépendante
dela
pression,
et détermine le maximum depolarisation.
L’intensité du courant d’un mêmecouple,
observée augalvanomètre
au boutde
quelques heures,
sous différentespressions,
est sensiblementproportionnelle
à lapression.
Ce résultat concorde avecl’hypo-
thèse de la
production
du courant par le gazdissous, puisque
lasolubilité de
l’hydrogène
estproportionnelle
à lapression.
G. FOUSSEREAU.
MULLER (FRÉD.-C.-G.). 2014 Ueber ein neues signalisirendes und selbstregistrirendes
Gefässbarometer (Sur un nouveau baromètre à cuvette enregistreur); Annalen der
Physik, t. IV, p. 286; I878.
Le caractère essentiel de ce nouveau baromètre consiste en ce
que l’on
s’arrange toujours
de manière que le niveau du mer-cure dans le tube
barométrique
soit constant. On y arrive en dé-plaçant
la cuvette de telle sorte que le mercure, dans la chambrebarométrique,
vienne toucher unepointe
deplatine supportée
parArticle published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:018780070038701
388
un tube en verre. On est
prévenu
du contact par unsignal galva- noscopique.
La cuvette estannulaire;
elleglisse
lelong
d’un tubeen acier
qui
entoure le tubebarométrique.
Deux ouvertures pra-tiquées
dans ce dernier permettenttoujours
une communicationparfaite
entre le mercure du tube et le mercure de la cuvette. Lamesure des variations de la hauteur
barométrique
ou desdéplace-
ments de la cuvette se fait au moyen d’une
règle
divisée et d’unvernier. Grâce à cette
disposition,
on n’estplus obligé,
comme onle
comprend facilement,
deprendre
uneligne
de visée déterminée.La lecture peut donc être faite
rapidement,
même par un observa- telir peu exercé.Lorsque
l’instrument doit êtreenregistreur,
le tubebarométrique
porte à la
partie supérieure
deux tubes de verre contenant deux fils deplatine,
les extrémités inférieures de ces fils étant à unedistance l’une de l’autre inférieure à
2’o
de millimètre. Ces filscommuniquent
aux deux relaisqui
fonctionnentsuccessivement,
suivant que l’un ou l’autre des fils de
platine communique
avec lemercure,. Si c’est le fil
inférieur,
le relaicorrespondant
met enmouvement un
petit
moteurélectrique qui
fait remonter la cu-vette. La cuvette
redescend,
aucontraire,
si la communication estétablie avec le fil
supérieur.
On voit que, par suite de cette dis-position,
le niveau du mercure est maintenu constant dans lachambre
barométrique
à moins de-Jo
de millimètreprès.
Si lesmoteurs sont pourvus d’un
appareil analogue
à une sonnerieélec-- trique,
on seraprévenu
par unsignal acoustique
desplus
faiblesvariations de la
pression atmosphérique.
L’enregistrement
desdéplacements
de la cuvette se fait à lamanière ordinaire.
Il est évident que l’on peut
remplacer
les moteursélectriques
par des moteurs à mouvement
d’horlogerie.
Enfin on
conçoit
facilement que, ce baromètre étant installé dans une stationisolée,
on pourra, au moyen d’un filtélégraphique ordinaire,
transmettre à une autre station toutes les variations de lapression atmosphérique,
et lesenregistrer.
E. BICHAT.