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Réabsorption du rayonnement diffusé dans une chambre d'ionisation

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Academic year: 2021

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(1)

HAL Id: jpa-00234582

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Submitted on 1 Jan 1952

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Réabsorption du rayonnement diffusé dans une chambre

d’ionisation

H. Tellez-Plasencia, P. Théron

To cite this version:

(2)

297.

RÉABSORPTION

DU RAYONNEMENT

DIFFUSÉ

DANS UNE CHAMBRE D’IONISATION

Par H.

TELLEZ-PLASENCIA,

Chargé

de Recherches au C. N. R. S.,

Laboratoire Central des Services

chimiques

de l’État.

et P.

THÉRON,

Professeur

au

Lycée Janson-de-Sailly,

de Paris.

Sommaire.

- Les auteurs

appliquent les formules déduites dans un travail précédent, pour calculer

la réabsorption du rayonnement de fluorescence émis et réabsorbé dans une chambre d’ionisation,

au cas analogue de la réabsorption du rayonnement modifié par effet Compton. La correction peut

être importante lorsque l’absorption photoélectrique est faible vis-à-vis de la diffusion.

LE

JOURNAL-DE

PHYSIQUE ET LE RADIUM. TOME

13,

MAI

1952,

Dans un travail

précédent,

que nous

désignerons

par 1

[1],

l’un de nous a

exposé

une théorie

permet-tant de passer des processus de

dégradation

de

l’énergie

d’un faisceau de rayons X dans un absor-bant et notamment dans un gaz, aux mesures de

cette

énergie

par l’ionisation

qu’elle

y

produit.

Un article suivant de nous

deux,

que nous

dési-gnerons par II

[2]

a

permis

d’introduire une

correc-tion

importante,

concernant l’excès d’ionisation

produit

par la

réabsorption

du

rayonnement

de fluorescence dans l’enceinte de mesure, correction

nécessaire dans le cas des gaz lourds.

Nous avions

négligé

la correction de l’effet

ana-logue,

concernant la

réabsorption

du

rayonnement

diffusé par effet

Compton

et réabsorbé sur

place,

avant d’avoir

quitté

la

chambre

d’ionisation.

Or,

cette correction n’est pas

négligeable

dans le cas des gaz

légers

et notamment de l’air.

En

effet,

la formule

[1, (2)],

qui

établit le

rapport

entre le travail d’ionisation W et

l’énergie

inci-dente

I0,

peut

être

présentée

sous la forme suivante :

avec :

C,

constante,

dépendant

du

potentiel

de formation d’une

paire

d’ions dans le gaz;

oc, coefficient de formation de

photoélectrons;

T, coefficient

d’absorption

photoélectrique;

0-E, coefficient de formation d’électrons de

recul;

t..t, coefficient

d’absorption

totale;

X,

longueur

de la chambre d’ionisation

(pour

un

gaz à la

pression

p, en

atmosphères,

on

prend

pX).

Dans le cas d’un gaz

léger,

ri = 1; la fraction

qui

figure

dans la formule

(1) peut

s’écrire

yc étant le coefficient de diff usion

totale ;

7C === 0-E + 0-S

exprime

la somme des fractions

d’énergie

émises sous forme d’électrons de recul

(0-E)

et de

photons

modifiés

(,7s).

Or,

cette dernière

frac-tion,

que l’on considère comme totalement

perdue,

ne l’est

qu’en partie;

les

photons

incidents,

plus

ou

moins

déviés,

et

ayant

perdu

une

portion

de leur

énergie

initiale

sont,

en

partie,

réabsorbés. L’effet

de la diffusion

est,

en somme,

équivalent

à un

élar-gissement

du faisceau et à une

augmentation

de sa

longueur

d’onde. La fraction

(2)

est,

pour des

longueurs

d’onde

courtes,

très inférieure à

l’unité,

car T o-c et UE o-c ; la

réabsorption

tend à

augmenter

le numérateur et

peut,

de ce

fait,

modi-fier sensiblement la valeur calculée de W.

Le calcul de la correction se fait suivant un

procédé analogue

à celui de notre travail II

(voir

fige 1

de cet

article).

Si la fenêtre d’entrée

R2 reçoit

une

énergie

Io

(dans

ce cas, il serait moins commode

de

raisonner,

comme dans

II,

sur le nombre des

quanta),

l’élément de volume

dv,

placé

à la

profon-deur x, recevra et réémettra sous forme de

photons

modifiés la fraction de

Io exprimée

par

(1)

l’élément

dv’,

placé

à la distance 1 de

dv, réabsorbe,

et transforme en travail

électronique,

la fraction

La seule différence de cette formule avec

[ I I, (2)],

réside dans le fait que = coefficient

d’absorption

du

rayonnement

diffusé et E [Y ==’CD

+

CTED = fraction

de cette

absorption

transformée en travail

électro-nique,

se

rapportent

à l’ensemble de l’atome

diffu-sant et non pas à un seul de ses niveaux.

En

tout,

l’élément dv’ aura la

probabilité

de

rece-(1) Les symboles sans indice ou avec un indice autre que D, concernent le rayonnement incident. L’indice D correspond

au rayonnement diffusé.

(3)

298

voir et

d’utiliser,

pour une unité

d’énergie

incidente

sur la surface du

cylindre,

la fraction

analogue

à

[II, (3)].

Ici

apparaît

une différence avec le cas du

rayon-nement de

fluorescence;

la

longueur

d’onde du

rayon-nement diffusé varie avec la direction. En et fl.D sont donc des fonctions de

l’angle

de diffusion et devraient

figurer

comme variables dans

l’intégration.

La

quan-tité

d’énergie

diffusée varie aussi suivant

l’angle

cp de diffusion

(angle

formé par les directions du

rayon-nement incident et

diffusé)

et cette variation

dépend

également

de la

longueur

d’onde incidente

Ào;

l’ellipsoïde

de diffusion

s’allonge

lorsque ao

décroît.

Pour des. valeurs moyennes

de Ào (Ào 7 0,2 Á),

on

peut

admettre,

en

première

approximation,

une

distribution uniforme de

l’énergie

diffusée dans tout

l’espace.

Il suffit alors d’attribuer une

longueur

d’onde moyenne du

rayonnement

diffusé,

de calculer

sur elle pD et Ev et de faire

l’intégration d’après

les

formules calculées pour le cas de la fluorescence.

La

longueur

d’onde

À’P

diffusée suivant un

angle j

est

exprimée

par

Le

champ

de variation de

kP,

indépendant

de

Ào,

est de 2A =

0,0486

Á. L’erreur commise en

prenant

une moyenne de

p

est donc d’autant

plus,petite

que

Ào

est

plus

grande.

Dans >D = z" + OECD et dans ED = T" + UED, c’est

évidemment le terme en r

qui

montre la

plus

forte variation en fonction

de À ;

les deux termes de diffu-sion varient peu. Le

problème

se réduit donc à

trouver une valeur moyenne de T

entre Àoet Ào+ 2A.

On

pourrait

évidemment

prendre

la valeur de T

cor-respondant

à

Ào

j- A ;

mais il est facile d’obtenir une

véritable moyenne.

Dans la

région envisagée,

on

peut

faire avec très peu d’erreur : r

= q À3

(2).

(2) Dans un travail qui paraitra prochainement l’un de

nous (H. T.-P.) montre que le coefncient d’absorption mas-sique de l’air, d’après les mesures expérimentales de plusieurs auteurs, peut être exprimé par la formule

La

moyenne-de

z est donnée

part

La solution est immédiate :

De

là,

on

déduit kD

et ensuite pD et ED. La

varia-tion

de q en fonction de À est très

faible : q

varie de

3,67

pour

o,24

À à

3,08

pour

o,64

Â.,

Dans ces

conditions,

l’intégration

se fait comme

dans II et aboutit à une formule

analogue

à

[II,

(13)].

Nous aurons

,Et,

en

appelant K.

l’expression

entre crochets de la formule

(9),

.

ID

indique

la fraction

d’énergie

diffusée et

réabsorbée dans la chambre d’ionisation

lorsque

le

diaphragme

d’entrée

reçoit

l’unité

d’énergie

inci-dente. Cette

expression

s’ajoute

donc,

comme

facteur de

7o,

à la formule

(1);

comme il y

appa-raît les facteur 0"8 y, on

voit,

en

comparant

les for-mules

(1)

et

(14),

que l’on

peut

écrire la

première

(avec

ri = 1 pour les cas où la diffusion est

impor-tante) :

La correction constitue donc un terme de

diffu-sion

supplémentaire.

Manuscrit reçu le 25 février 1952.

BIBLIOGRAPHIE.

[1] TELLEZ-PLASENCIA H. - J.

Physique Rad., I948, 9, 230-235.

[2] TELLEZ-PLASENCIA H. et THÉRON P. 2014 J.

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