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Sur le rayonnement nocturne

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Academic year: 2021

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Texte intégral

(1)

HAL Id: jpa-00238339

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00238339

Submitted on 1 Jan 1885

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Sur le rayonnement nocturne

J. Jamin

To cite this version:

J. Jamin. Sur le rayonnement nocturne. J. Phys. Theor. Appl., 1885, 4 (1), pp.245-247.

�10.1051/jphystap:018850040024500�. �jpa-00238339�

(2)

245

SUR LE RAYONNEMENT

NOCTURNE;

PAR M. J. JAMIN.

C’est un fait hors de toute contestation que, vers les mois d’avril

ou de

mai,

la

température

subit

pendant

la nuit un abaissement

qui peut

aller

jusdu’â -

ou - 7° quand

le ciel est clair et que le vent vient du nord. Ce

phénomène,

que le

vulgaire

attribue à la

lune rousse ou aux saints de

glace,

manque rarement son

effet ;

il

vient de se manifester cette

année,

dans la nuit du 11 au I2

mai,

par un véritable désastre dans

quelques

contrées de la

Champagne.

Les

météorologistes

l’attribuent avec raison au

rayonnement

noc- turne ; mais

pourquoi

ce

rayonnement

atteint-il

toujours

à cette

même

époque

son maximum d’intensité2 C’est ce que

je

vais essayer de rattacher au

degré

d’hulxiidilé de

l’atmosphère.

Je n’aurai pour cela

qu’à

consulter les observations faites en ballon par divers aéro-

nautes et, en

particulier,

celles de M.

Glaisher, qui

sont les

plus

nombreuses et

qui

ont été exécutées aux

plus grandes

hauteurs.

Cependant, quand

on étudie ces

observations,

on

n’y

reconnaît

aucune

loi,

et cela tient à la méthode

adoptée

pour

exprimer

l’état

hygrométrique.

On se contente de noter le

rapport

de la force

élastique

de la vapeur au moment considéré à la valeur maximum F

qu’elle

aurait si l’air était saturé. Or ce

rapport f

ne définit

point

la

quantité

d’humidité de

l’air,

car il

augmente

avec la

pression

et

diminue avec la

température,

sans que la

proportion

de vapeur

change.

C’est une fonction

complexe

de la

pression,

de la

tempé-

rature et de

l’humidité,

surtout une fonction de la

température,

et

comme, à diverses

hauteurs,

la

température

et la

pression éprou-

vent des variations

continuelles,

on ne

peut

déduire de la connais-

sance

de f

les

changements qu’éprouve

l’humidité seule.

F

Il faut abandonner cette notation et, de même que, pour ana-

lyser l’air,

il faut mesurer les

proportions d’oxygène,

d’azote ou

d’acide

carbonique qu’il contient,

de même il

faut,

pour savoir les

proportions

de

l’humidité,

chercher les

poids

de vapeur contenus dans un

poids

constant d’air sec,

poids

invariable

quand

l’air con-

servera son humidité et

changeant quand

elle variera. On

peut

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:018850040024500

(3)

246

mesurer cette

proportion

par le

rapport d e f à H - f (1), qui

est

ce que

j’ai

nommé la richesse

hygrométrique.

_

Heureusement,

on

peut calculer

ce

rapport d’après

les données de

l’expérience

dans les tableaux d’’observation de M. Glaisher.

M.

Angot

a bien voulu faire exécuter ces calculs dans les bureaux de l’Obsei°vatoire

météorologique.

Je m’en suis servi pour tracer

les courbes de la richesse

hygrométrique

aux diverses hauteurs.

Ces courbes ne sont pas d’une

régularité parfaite;

elles sont ce-

pendant

assez

régulières

pour

qu’on

en

puisse

déduire les lois

générales

du

phénomène.

J’en ai déduit les nombres suivants pour divers

mois,

à des altitudes croissant de o-

à 7500m :

Tjaleurs de

f H 2013 f à

diverses altitudes.

(1) Le poids d’un volume Y d’air sec, pression (H 2013 f), à t°,

celui d’un même volume de vapeur à t°, sous la pression f,

(4)

247

métrique

diffère peu aux divers mois de

l’année;

mais elle va en

diminuant à mesure que l’on s’élève dans

l’atmosphère.

En second

lieu,

on constate que la diminution d’humi dité dé- croît très lentement au 18

août,

mais de

plus

en

plus rapidement

à mesure

qu’on s’éloigne

de cette date..Au 18

avril,

il

n’y

avait

plus

de vapeur à

35oo-,

tandis

qu’il

en restait encore des

quantités

notables à

7500m,

dans tous les autres muis de l’année.

C’est donc au mois

d’avril, précisément

à

l’époque

des

gelées printanières,

que la somme de vapeurs est la

plus petite;

et,

comme la vapeur est

imperméable

à la

chaleur,

c’est à cette

époque

de l’année que le

rayonnement

nocturne doit être mai- 11lun1; par contre, c’est au mois d’août

qu’il

doit y avoir le

plus

d’humidité dans les

hauteurs,

que les

pluies

doivent être le

plus

abondantes et les nuits le

plus

chaudes.

Outre ces

conclusions, qui

ont leur

intérêt,

les réflexions

pré-

cédentes montrent que la mesure de l’humidité de

l’air,

telle que l’on

persiste

à la faire par le

rapport f F,

est de nature à masquer

les lois de

l’Hygro111étrie,

tandis que la détermination de la com-

position hygrométrique

de

l’air,

telle que

je

propose de la

faire,

les met en évidence sans

compliquer

les mesures.

SUR LA FORME DE LA SURFACE DE L’ONDE LUMINEUSE DANS UN MILIEU ISOTROPE PLACÉ DANS UN CHAMP MAGNÉTIQUE UNIFORME : EXISTENCE PROBABLE D’UNE DOUBLE RÉFRACTION PARTICULIÈRE DANS UNE DIREC- TION NORMALE AUX LIGNES DE

FORCE ;

PAR M. A. CORNU.

Un milieu

isotrope transparent, placé

dans un

champ magne- tique, acquiert,

comme on

sait,

le

pouvoir

rotatoire dans le sens

d’où

f

H - f peut être pris pour mesure de proportion d’humidité; elle est indépen-

date de la température et de la pression.

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