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Submitted on 1 Jan 1954
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Étude du rayonnement γ émis par diverses sources de 32P
M. Langevin, T. Yuasa, J. Mérinis
To cite this version:
M. Langevin, T. Yuasa, J. Mérinis. Étude du rayonnement γ émis par diverses sources de 32P. J.
Phys. Radium, 1954, 15 (11), pp.778-779. �10.1051/jphysrad:019540015011077801�. �jpa-00235066�
778
3. Pour calculer la biréfringence d’une solution de
ces molécules, il est nécessaire d’évaluer les défor- mations qu’elles subissent. ,
Si l’on choisit, pour représenter la particule visco- élastique, de constante d’élasticité p, de viscosité interne ~i, baignant dans un liquide de viscosité ’’10’
un modèle de la forme Voigt-Kelvin (fig. ?), le ten-
seur Fi s’écrit
avec
si la molécule est supposée incompressible ;
l’équation (1) devient
où les Di sont les composantes du tenseur des défor- mations.
Si, par raison de symétrie, on suppose
il vient
l’équation (3) s’écrit alors
les déformations sont par suite de la forme
avec
La biréfringence induite, que l’on peut calculer (Peterlin et Stuart [6], Cerf [1]), présentera le même temps de relaxation 1;, que les déformations.
4. Nous avons négligé la déformation brownienne,
la biréfringence due à un effet d’orientation pure [7] ’
et celle attribuée à l’écoulement interne [2].
Enfin si l’on n’admet pas la condition (4), e = o, on obtient, pour (5), un système d’équations diffé- rentielles, dont la résolution permet le calcul d’un
temps de relaxation plus compliqué que (6), mais qui prend la même valeur -’t 0 = ~i pour ~o = o.
03BC
Manuscrit reçu le.6 juillet 1954.
[1] CERF. - J. Chim. Phys., I95I, 48, 59 et 85.
[2] CERF. - J. Physique Rad., I954, 15, I45.
[3] JEFFERY. - Proc. Roy. Soc., London A, I922, 102, I6I.
[4] LUCAS. - C. R. Acad. Sc., I938, 206, 827.
[5] LUCAS. - J. Physique Rad., I939, 10, I5I.
[6] PETERLIN et STUART. - Z. Physik, I939, 112, I.
[7] PETERLIN. - J. Physique Rad., I950, 11, 45.
ÉTUDE DU RAYONNEMENT 03B3 ÉMIS PAR DIVERSES SOURCES DE 32P
Par M. LANGEVIN, T. YUASA,
Laboratoire de Physique et Chimie Nucléaires, Collège de France, Paris
et J. MÉRINIS,
Laboratoire de Synthèse atomique, C. N. R. S., Ivry.
A la suite d’un travail précédent [1], l’analyse du rayonnement y émis par diverses sources de 32P a été effectuée à l’aide d’un spectromètre y à scintilla- tion [2].
En vue d’éliminer la majeure partie du rayon- nement de freinage externe dû au support de source, 32p a été déposé sur une feuille de formvar , de
1OO gg/cm2 maintenue sur un réticule en fil de nylon
Le rayonnement p est absorbé par une plaque de plexiglass de cm d’épaisseur placée entre la source
et le compteur. Ce dernier étant protégé du rayon-
nement de freinage externe produit dans le plexiglass
par un écran de Pb de 5 cm d’épaisseur doublé
Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphysrad:019540015011077801
779 de 1 cm de Cu et percé d’un trou de 2,5 cm de
diamètre (fig. 1).
Dans ces conditions nous avons pu montrer qu’en-
viron 95 pour 100 du rayonnement y détecté étaient dus au rayonnement de freinage interne de 32P. On a
pu ainsi constater l’accord du spectre y obtenu avec la théorie de Knipp et Uhlenbeck jusqu’à une énergie
de 1,6 MeV.
La source utilisée pour cette mesure était une source sans entraîneur de 12,6 mC préparée à Harwell
par la réaction, 32S (n, p)32P et âgée de 12 jours
environ. Cette source a,montré la présence de dieux raies y très faibles superposées au spectre continu y de freinage interne, respectivement de 720 keV et
de 1,2 MeV. Le rayonnement de 1,2 MeV étant extrêmement faible, nous avons étudié seulement la décroissance du pic photoélectrique correspondant
au y de 720 keV.
Cette étude montre que la période de décroissance de cette activité, suivie pendant 120 jours, est supé-
rieure à celle de 32P et est voisine de 25 jours.
Nous avons alors effectué la même expérience avec
une source sans entraîneur de 32P de 4,9 mC âgée
de 83 jours, donc enrichie en 33P. Cette source a montré
également une raie y de 720 keV (fig. 2 a), mais avec
une intensité relativement plus grande que dans la
première expérience.
L’étude des sous-produits de l’extraction et de la
purification de 32P montre approximativement le
même rapport d’activité entre l’émission 03B2- de 32p
et l’activité y de 720 keV. Par contre, une source
de 32P produite par l’irradiation en neutrons lents du phosphore rouge chimiquement pur à la pile de
Châtillon ne présente pas cette activité ( 5. Io-6
par p- de 32P) (fig. 2 b). La raie de 720 à 2o keV
ayant été observée dans trois sources de diverses provenances obtenues par la réaction 32S (n, P) 32p accompagnée en même temps de la réaction
33S (n, p)3sp, et n’ayant pas été observée dans une
source obtenue par 31P (n, y)32P, qui ne contient
pas 33p, il n’est pas exclu que cette raie soit due à
un rayonnement y de faible intensité émis par 33p
(- 10-3 par désintégration 03B2- de 33P).
En vue d’identifier l’élément responsable de la
raie y de 720 keV, une étude est en cours se basant
sur la séparation chimique de la source après accu-
mulation de l’activité de 720 keV.
Avec la source de 32P obtenue par la réaction
31P (n, y)32p, nous avons pu déceler une raie y de 565 -±-- 10 keV ( fig. 2 c) déjà signalée par Goodrich, Levinger et Payne [3] que nous attribuons à ’gAs formé par la réaction (n, y) sur l’arsenic qui est la -
seule impureté décelable chimiquement ’dans le phos- phore rouge.
Nous avons alors effectué la séparation chimique
de 76As par la méthode suivante :
Le phosphore rouge est attaqué par le perhydrol jusqu’à dissolution complète, puis quelques milli-
grammes d’arséniate de Na entraîneur sont ajoutés
à la solution. L’arséniate est ensuite réduit par l’acide hypophosphoreux en As métallique que l’on
sépare par centrifugation.
L’étude au spectromètre y de cet As montre que le
rayonnement y émis appartient exclusivement à 76As
(564 + io keV, i23o± 10 keV et 17 2 0 --t 10 keV));
de plus, aucun rayonnement y nucléaire supérposé
au rayonnement de freinage n’est décelable dans le
phosphore ainsi purifié. Il semble donc établi que la raie y. de 565 keV signalée par les auteurs précédents appartient à 76 As..
Manuscrit reçu le 7 juillet 1954.
[1] YUASA T.- C. R. Acad. Sc., I952, 234, 6I9.
[2] LANGEVIN M., ALLARD G. et CORBÉ G. - J. Physique Rad., I953, 14, 69I.
[3] GOODRICH M., LEVINGER J. S. et PAYNE W. - Phys.
Rev., I953, 91, I225.